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689. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome I

Même ie mot d’entendement cesse d’être exact. […] Ce sont les deux visions qui doivent sans cesse se corriger et se compléter l’une par l’autre. […] Cet arbre aux frondaisons touffues et sans cesse multipliées, c’est la Science. […] Mais sous l’artiste il y a un philosophe, et même le philosophe domine sans cesse. […] ce mot revient sans cesse sous la plume de Beyle.

690. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fuster, Charles (1866-1929) »

Fuster, je dirai qu’elle se passe pendant la dernière guerre ; que deux fiancés, Louise et Pierre, recueille et, soignent un blessé, lequel se prend d’amour pour la jeune fille ; mais le malade, rendu à la santé, retourne parmi les siens ; Louise revient peu à peu à celui qui n’a cessé de l’aimer et oublie ce mirage d’un instant qui avait trompé son cœur.

691. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Popelin, Claudius (1825-1892) »

Pierre de Bouchaud Somme toute, c’est l’artiste qui a dominé chez lui et lui a dicté ses moindres pensées, en poésie, où les mots : gloire, patrie, amour, bonheur, souffrance (toute la vie), reviennent sans cesse sous sa plume, sauvés de la vulgarité par le charme d’une langue nerveuse, colorée, et par de beaux élans d’enthousiasme, transformés par la magie d’un talent sensitif, fécond, impressionnable, précisément parce qu’il provient d’une nature artiste, revêtus enfin du majestueux vêtement d’un style imagé, toujours respectueux de la forme.

692. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 302-304

On a compris qu’un Roi imbécille, sottement disposé à croire le premier qui lui parle ; qu’une Princesse indéfinissable, occupée sans cesse à gémir & à hésiter ; qu’un Amant enthousiaste qui ne sait ni ce qu’il dit ni ce qu’il fait ; que des Prêtres en délire qui ne se rencontrent que pour disputer & s’injurier ; que des incidens accumulés sans vraisemblance & sans nécessité ; que des Scenes déclamatoires absolument décousues, étoient le comble du ridicule.

693. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 134-135

Il étoit naturel que l’Abbé Desfontaines fût sensible à la dégradation des Lettres ; personne ne connoissoit mieux que lui les regles & les raisons des regles ; personne ne les développoit avec plus de finesse, d’agrément & de clarté ; personne ne saisissoit avec autant de précision les différens degrés du beau & les moindres nuances du ridicule ; l’œil sans cesse ouvert sur les moindres défauts, il les sentoit vivement, & ne faisoit grace à rien.

694. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 353-355

Titon auroit dû mettre plus de discernement dans le choix de ceux qu'il a gratifiés de l'apothéose ; Abeille, Baïf, Colletet, Dalibrai, l'Etoile, &c. ne devoient jamais s'attendre à figurer parmi ses Héros ; & la distinction cesse d'être flatteuse, quand elle est trop prodiguée.

695. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre premier. De l’Écriture et de son excellence. »

Déistes et athées, grands et petits, attirés par je ne sais quoi d’inconnu, ne laissent pas de feuilleter sans cesse l’ouvrage que les uns admirent, et que les autres dénigrent.

696. (1802) Études sur Molière pp. -355

Le spectateur, tout en riant des embarras qu’on oppose à leur impatience amoureuse, désire cependant de les voir cesser. […] Dès ce moment, Molière regarda Baron comme son enfant, il l’avait sans cesse avec lui, et ne manquait pas une occasion de donner à son élève quelque leçon utile, témoin cette anecdote. […] La prose. — Simple68 ; quoique animée sans cesse par des images poétiques. […] Je tairai toujours le nom de l’acteur, par égard pour ses talents ; mais je dois faire remarquer aux jeunes gens qu’un grand comédien, dès qu’il cesse de bien sentir l’auteur, peut transmettre la tradition la plus vicieuse. […] Baron, reconnaît ses torts, il ne cesse de répéter qu’il ne cherche pas à se rapprocher de Molière, parce qu’il se croit indigne de ses bontés.

697. (1896) Les Jeunes, études et portraits

C’est qu’on ne cessera jamais de s’en laisser imposer par les grands mots. […] — Telles sont les questions qui ne cessent d’être présentes à l’esprit de M.  […] Mais avec ce qu’on appelle le progrès, cette souffrance va sans cesse en s’aggravant. […] L’âme humaine rêve sans cesse de s’élargir. […] Juliane d’ailleurs proteste qu’elle l’aime et qu’elle n’a jamais cessé de l’aimer.

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