Pourquoi sommes-nous dans le cas de reprocher à ce joli Poëme un peu de longueur dans l’action, de trop longs discours qui le refroidissent, & de petites incorrections qui en déparent quelquefois le style, fait pour n’admettre rien de vicieux, ni même de médiocre ?
Les autres n’en font nul cas.
il faut que ni le peintre ni l’homme n’aient vu de leur vie un portrait de Vandick, ou bien c’est qu’ils n’en font point de cas.
Notre cas est donc unique. […] Vous pensez à des cas exceptionnels où… hélas ! […] Il y a de l’héroïsme dans leur cas. […] Il me semble que le cas exposé par M. […] C’est un cas remarquable de suggestion dramatique.
Tantôt donc on découvrira une coïncidence entre ce qui s’est passé en France et ce qui se passait vers le même temps chez les nations voisines ; c’est le cas, par exemple, pour le retour à la nature qui a été un des faits saillants du dix-huitième siècle.
Aussi fait-on le cas qu’on doit faire de ces Docteurs méthodiques, toujours déterminés à ne rien croire, quoiqu’ils disent faire profession de chercher la vérité.
Qu’on juge, après cela, du cas qu’on doit faire d’une Epître sur la corruption du goût, composée par ce même Auteur.
Les Romains surtout en firent grand cas : Varron d’Atace l’avait traduit de bonne heure ; plus tard Valérius Flaccus l’a imité en le développant ; mais c’est par les emprunts que lui a faits Virgile qu’il se recommande encore de loin à la gloire. […] Au reste, dès qu’on veut peindre cette passion identique et une en tous les âges, il n’y a pas de choix : il faut passer par les mêmes traits, revenir sur les mêmes symptômes ; et c’est toujours le cas de s’écrier avec la Religieuse portugaise, dans ce conseil éperdu qu’elle donnait à son trop raisonnable amant : « Mais avant de vous engager dans une grande passion, pensez bien à l’excès de mes douleurs, à l’incertitude de mes projets, à la diversité de mes mouvements, à l’extravagance de mes lettres, à mes confiances, à mes désespoirs, à mes souhaits, à ma jalousie ! […] Mais en général on a recouvert l’antique mal, lorsqu’il se présente, d’expressions plus vagues et plus flatteuses, en même temps que, dans une foule de cas de simple galanterie, on a détourné par abus les expressions physiques de leur sens propre : on s’est mis à brûler et à mourir par métaphore. […] Si l’une glorifie trop l’amour et le vaporise, l’autre le vulgarise un peu trop fréquemment, deux manières contraires, et presque également certaines, d’en sortir : dans l’un des cas, il s’élève jusqu’à être une religion ; dans l’autre, il n’est plus qu’un plaisir. […] Dans le cas présent, en détournant à mon dire cette pensée de Pline, je la traduirai plus modestement et dans un sens plus vrai, de manière à tout respecter, à tout ménager : parmi les œuvres des antiques génies, dirai-je simplement, quelques-unes sont plus célèbres, et d’autres le sont moins qui se trouvent belles encore.
Il n’a pratiqué que l’histoire ancienne et n’est-ce pas le cas de répéter : Timeo homines unius libri. […] Compayré à ce propos émet cette conjecture fort plausible : « C’est peut-être aux habitudes scolaires contractées dans des collèges où Aphtonius régnait en maître avec sa réglementation formaliste, avec son machinisme oratoire, qu’on doit attribuer en partie la régularité qui distingue la littérature du xviie siècle. » Il est bien certain, en tout cas, que les traductions pomponnées qu’on appelait alors « les belles infidèles » concordent avec cette rhétorique à l’ancienne mode ; et qu’au contraire le souci de minutieuse exactitude, qui a primé et parfois remplacé celui du beau langage chez les maîtres épris, après la guerre de 1870, des mérites de l’érudition germanique, a maintes fois alourdi la prose française, encombré nos livres d’histoire d’un fouillis de notes parasites, ennuagé la philosophie d’un jargon apocalyptique, hérissé même des œuvres à prétentions littéraires d’une broussaille de termes épineux. […] En la plupart des cas, elle n’a, peut-on dire, que le veto suspensif. […] Il est vrai que les fleurs dont on l’enguirlande ne sont pas toujours exemptes d’épines ; que l’épigramme relève fréquemment, comme un grain de poivre, la douceur et la fadeur des discours de réception ; que le suprême de l’art consiste même, en pareil cas, à savoir, comme disait Régnier, « sucrer sa moutarde ». […] C’est le cas pour Boileau.