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1481. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212

C’est ainsi qu’Harpocrate le dieu du silence, ou Minerve peuvent être placez à côté d’un prince pour designer sa discretion et sa prudence. […] Ils peuvent tout au plus introduire dans leur action, qui doit toujours imiter la verité historique, quelques figures allegoriques de celles qui sont convenables au sujet, comme seroit, par exemple, la foi répresentée à côté d’un saint qui feroit un miracle.

1482. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Hippolyte Babou »

Il subsiste là dans sa vérité particulière, comme si l’autre vérité y était aussi, à côté. […] « Son érudition abondante révélait tout de suite l’ancien moine… Son front, séparé en deux parties, non par une ride (il n’en a jamais eu), mais par un sillon très léger, renfermait (c’étaient ses propres paroles) d’un côté la science profane, et de l’autre la science sacrée.

1483. (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164

Voyez, dans une même patrie, les gens de la plaine et ceux de la montagne, ceux qui communiquent, par tout leur être, avec le sol rocheux, l’air sec, avec les bruyères, avec les grands flamboiements de soleil sur des surfaces arides ; regardez à côté et étudiez ceux que la vie enferme dans l’ombre moite des forêts ; observez le visage des mêmes travailleurs qui change avec les saisons, la couleur de leurs paroles ou de leurs yeux qui varie plus d’une fois en un jour, et dites si nous ne sommes pas un peu les sujets de ce monde que nous dominons par la pensée ? […] Que les autres, ceux qui sont jeunes, attendent la leçon commune ; qu’ils vivent d’abord, qu’ils laissent de côté le roman comme une œuvre pour eux vide de sens, écrite dans une langue étrangère.

1484. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

C’est le côté pédagogique de la question et le côté vain. […] Lire avec fruit, c’est « lire les auteurs dont le style peut apprendre à écrire et laisser de côté ceux dont le style n’apprend pas à écrire ». […] Les prétendants, attaqués par Ulysse, « regardaient de tous côtés sur les murs sculptés, cherchant à saisir des boucliers et des lances ». […] C’est encore le meilleur des livres à côté du magnanime rêveur. […] Il faut donc laisser le peuple de côté ; le peuple n’est pas fait pour l’art, ni l’art pour le peuple.

1485. (1887) George Sand

Il n’y aurait même pas de paradoxe à établir que Mme Sand observe très finement, et que Balzac, de son côté, imagine avec une sorte d’intrépidité. […] Nul ne peut dire de quel côté ira la génération prochaine, quand on sera fatigué des excès de l’observation brutale. […] Et nous en viendrions à nous demander de quel côté il y a le plus d’invraisemblable. […] Son front n’est pas haut, et sa riche chevelure du plus beau châtain tombe des deux côtés de la tête jusque sur ses épaules. […] Il lui arrivait, par exemple, pendant des mois entiers, de s’occuper de recherches de ce genre avec son fils Maurice, qui en était épris de son côté ; elle n’avait plus dans sa cervelle que des noms plus ou moins barbares.

1486. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Biot » pp. 306-310

Biot, il n’a jamais oublié d’y joindre le côté social, orné, ce soin de culture littéraire, qui faisait de lui depuis si longtemps un membre désigné de l’Académie française.

1487. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XVI » pp. 64-69

. — Nous avons du moins de l’autre côté des détroits les admirables discours d’O'Connell. — Je vous recommande à ce sujet la fin d’un article de la Revue des Deux Mondes du 15, page 1021, sur la différence entre O'Connell et Lamartine : « A changer O'Connell de place, etc. … » C'est très-joli.

1488. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « PAUL HUET, Diorama Montesquieu. » pp. 243-248

Hoffmann, en son admirable conte de l’Église des Jésuites, à l’endroit où le peintre Berthold, ce pauvre génie incomplet, s’épuise dans ses paysages à copier textuellement la nature, introduit à son côté un petit Maltais ironique, espèce de Méphistophélès de l’art, qui lui frappe sur l’épaule et lui donne de merveilleux conseils : on dirait que M.

1489. (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »

Mais la patrie n’a pas perdu mémoire de ce qu’il fit et souffrit pour elle, et elle garde son nom à côté des noms des Thouret, Bailly et Condorcet.

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