Au côté de l’escalier, en allant vers la gauche, un gros pilier de pierre, puis un second, tous les deux servant de pieds-droits à une espèce de fermeture de bois qui occupe l’intervalle qui les sépare. […] Au centre de la toile, plus sur le fond, un russe et sa femme debout. à côté d’eux, une vieille accroupie qui leur dit la bonne aventure. […] De l’autre côté du même enfant, à l’opposite du petit dormeur, un autre garçonnet jouant de la flûte. […] Ils regardent l’un et l’autre vers le même côté, ils semblent écouter et ils écoutent en effet un jeune musicien qui joue à quelque distance d’une espèce de mandoline. […] Plus vers la gauche à côté d’elle, nonchalamment étendu sur un bout de sopha, son mari ou son amant, les maris de ce pays-là ressemblent peut-être mieux qu’ici à des amans.
Il n’avait qu’à s’abandonner à lui-même pour se répandre de ce côté. […] Qu’on dise à présent si celui qui sentait à ce degré Voltaire, et qui trouvait de ces façons françaises pour lui insinuer les douceurs après l’amertume, n’était pas l’homme de son temps qui avait le plus d’esprit à côté et en face de Voltaire ! […] On remarque tout d’abord avec d’Alembert ce côté organisateur et même pacifique chez le guerrier. Le côté aimable, familier et séduisant de Frédéric est parfaitement indiqué dans ce récit de notre voyageur : l’hôte prudent et modeste n’a pas eu le temps ou le désir de s’apercevoir des défauts qui altéraient souvent ce fonds de sagesse et d’agrément. […] Tous les bons côtés de Frédéric sont mis en saillie dans ce récit, et d’Alembert, circonspect d’ailleurs, n’a garde de voir autre chose durant ces trois mois de séjour.
I Lorsque vous montez sur l’arc de triomphe de l’Étoile et que vous regardez au-dessous de vous du côté des Champs-Élysées, vous apercevez une multitude de taches noires ou diversement colorées qui se remuent sur la chaussée et sur les trottoirs. […] Lisez cette phrase : « Londres, la capitale de l’Angleterre, renferme plusieurs beaux jardins, Hyde Park, Regent’s Park et les Tuileries. » — Vous éprouvez une sorte de heurt et d’étonnement ; vous portez involontairement la main de deux côtés, vers Paris et bien loin vers une autre ville. L’image des Tuileries se réveille, celle de la Seine et de ses quais tout à côté, et vous vous sentez arrêté quand vous voulez transporter la première ailleurs. […] Il opère à côté des chiffres, et, par contrecoup, sur les chiffres, comme un arithméticien opère à côté des choses, et, par contrecoup, sur les choses.
Poursuivant l’homme au-dedans comme il l’a fait au-dehors, Pascal s’attache à démontrer dans l’esprit même deux autres abîmes, d’une part une élévation vers Dieu, vers le beau moral, un mouvement de retour vers une illustre origine, et d’autre part un abaissement vers le mal et une sorte d’attraction criminelle du côté du vice. […] Je me suis donné, pour varier cette lecture de Pascal, la satisfaction de relire tout à côté quelques pages de Bossuet et de Fénelon. […] Pascal, contrairement à Bossuet, se prend aussi d’affection pour les petites églises, pour les petits troupeaux réservés d’élus, ce qui mène à la secte : « J’aime, dit-il, les adorateurs inconnus au monde et aux prophètes mêmes. » Mais, à côté et au travers de ces duretés et de ces aspérités du chemin, que de paroles perçantes ! […] » Ce côté affectueux de Pascal, se faisant jour à travers tout ce que sa doctrine et son procédé ont d’âpre et de sévère, a d’autant plus de charme et d’empire. […] On peut rester incrédule après avoir lu Pascal, mais il n’est plus permis de railler ni de blasphémer ; et, en ce sens, il reste vrai qu’il a vaincu par un côté l’esprit du xviiie siècle et de Voltaire.
Ces trois sommets, comme des points d’écueils dont les vagues se sont retirées, se penchent avant du même côté comme pour regarder la mer qui s’enfuit. […] La chambre de M. de Lamartine, votre père, était de ce côté. […] Deux femmes vêtues en religieuses s’en approchaient du côté opposé. […] Tout ce côté de l’ancien château ressemblait à une ruine qu’on a oublié de déblayer. […] De là la petite fille nous fit tourner la vallée pour remonter du côté opposé des montagnes par une large et profonde pente qu’on nomme le ravin.
Les points de vue et les perspectives qu’on a sur elle n’ont cessé de varier aussi et de se diversifier selon les degrés successifs que cette étude a parcourus, et selon les points du temps où le spectateur s’est trouvé placé : chaque siècle depuis le xvie a eu de ce côté son belvéder différent. […] Les beautés des tragiques et des lyriques, les grandeurs d’Homère se dérobaient par mille côtés, et par leurs côtés peut-être les plus sacrés : on en parlait à la légère, presque sur ouï-dire, un peu sur la foi de l’écho, et, même en les célébrant, on courait risque d’en méconnaître et d’en altérer le caractère. […] Il y a plus : ces talents eux-mêmes qui l’honorent, arrivés à une certaine élévation, subissent chacun cette espèce de vent de dispersion qui circule ; ils versent d’un côté ou d’autre ; ils manquent à la loi de leur propre développement et à leur unité particulière. […] Sans entrer dans un détail ici impossible, il semble qu’on revient aujourd’hui des deux côtés à une opinion moins absolue, à une sorte d’opinion moyenne dont M. […] Les époques antiques différaient certainement des nôtres par des côtés essentiels.
Sur cinq points qui sont les cinq sens, nous avons tenté de dépasser la limite ordinaire ; nous avons poussé jusqu’à une assez grande distance du côté des sensations de l’ouïe et du côté des sensations de la vue ; nous avons fait un pas du côté des sensations de l’odorat et du goût ; et nous avons vu que, du côté des sensations du toucher, on pourrait plus tard en faire un pareil. — D’après toutes ces indications, nous avons conclu que, dans le cercle de chaque sens et probablement de sens à sens, les sensations qui, en apparence, diffèrent de qualité, ne diffèrent qu’en quantité ; que les mêmes sensations élémentaires peuvent, par leurs différences de nombre, d’intensité et de proximité, constituer les sensations totales que la conscience juge irréductibles entre elles, et que partant, si diverses que soient les apparences, il n’y a là probablement aussi qu’un même fait, sorte de roche primitive dont les divers aspects tiennent aux diverses profondeurs de l’eau. […] La première avait mis d’un côté les sensations pures, de l’autre les images ou sensations réviviscentes ; la seconde met d’un côté les tubercules quadrijumeaux, la protubérance, et peut-être un autre ganglion dont l’action éveille les sensations pures, et de l’autre côté les lobes cérébraux dont l’action éveille les images, c’est-à-dire répercute, prolonge et associe les sensations. […] Il était hémiplégique du côté gauche, mais ses fonctions intellectuelles étaient intactes. […] À côté des images et des idées ordinaires sont leurs collatérales, je veux dire les images et les idées latentes qui, pour arriver jusqu’à la conscience, ont besoin de prendre à leur tour la première place et l’ascendant. […] D’un côté sont les mouvements moléculaires des centres nerveux ; de l’autre côté sont les événements moraux, tous plus ou moins analogues à la sensation.
Une grande et belle littérature latine épistolaire régnait depuis la Renaissance ; pour la fixer au Nord et de ce côté des Alpes entre deux noms illustres, on peut dire qu’elle s’étend d’Érasme à Casaubon. […] Aux deux côtés du bon Dieu, nous y sommes tous deux en portrait, le maître et la maîtresse (c’est-à-dire lui et sa femme). […] Et puis la malice se retrouve tout à côté du sérieux, en ce qu’il remarque que Des Barreaux, qui n’avait qu’un grain de libertinage avant d’aller en Italie, était achevé au retour. […] Cet ami des Frondeurs est royaliste par le côté du bon Louis IX, du bon Louis XII et de Henri IV. […] Il y avait, malgré ses indignations, des jours où, comme il le dit en son langage plein des anciens, « il était heureux de tout côté » (ab omni parte beatus).
Donner aux côtés des premiers le nom de droites, c’est adopter la géométrie euclidienne ; donner aux côtés des derniers le nom de droites, c’est adopter la géométrie non-euclidienne. […] D’un autre côté, je ne puis dire non plus que je n’ai pas le droit de donner le nom de droites aux côtés des triangles non-euclidiens, parce qu’ils ne sont pas conformes à l’idée éternelle de droite que je possède par intuition. Je veux bien que j’aie l’idée intuitive du côté du triangle euclidien, mais j’ai également l’idée intuitive du côté du triangle non euclidien. […] On n’a donc pas démontré qu’il était déraisonnable d’appeler droites les côtés des triangles non-euclidiens ; on a démontré seulement que cela serait déraisonnable si on continuait d’appeler mouvements sans déformation les mouvements euclidiens ; mais on aurait montré tout aussi bien qu’il serait déraisonnable d’appeler droites les côtés des triangles euclidiens si l’on appelait mouvements sans déformation les mouvements non-euclidiens. […] Si l’on ne veut pas se contenter de cette solution, si on veut faire intervenir par exemple les sensations visuelles à côté des sensations musculaires, on aura une ou deux manières de plus de se représenter ce même point et la difficulté n’aura fait qu’augmenter.