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269. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article »

On a aussi de cet Auteur beaucoup de vers Latins, qui prouvent qu’il étoit en état d’instruire la Jeunesse dans le goût de la bonne Latinité, ce qui étoit de sa fonction ; fonction plus utile que celle des prétendus Précepteurs du genre humain, qui gâtent notre Langue & s’efforçent de renverser toutes nos idées.

270. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 108

On a aussi de M. l’Abbé Danet un Dictionnaire des Antiquités Grecques & Romaines ; Ouvrage où l’on trouve beaucoup de recherches, qui en ont épargné à ceux qui ont travaillé depuis sur le même objet.

271. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 342

Les Vers qu’on a de M. de Montagnac, ne différent pas beaucoup de sa Prose ; on peut ajouter qu’ils sont même plus foibles.

272. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 377

On ne se souvient de son nom, que parce qu’il tient aux événemens de sa Secte, dans laquelle il eut beaucoup de crédit.

273. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 398

Il entreprit plusieurs courses, s’exposa à beaucoup de dangers, souffrit bien des fatigues, afin d’augmenter ses connoissances.

274. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) I Beaucoup de personnes qui m’accordent un esprit clair s’étonnent que j’aie pu, dans mon enfance et dans ma jeunesse, adhérer à des croyances dont l’impossibilité s’est ensuite révélée à moi d’une façon évidente. […] Si le penchant gascon à trancher beaucoup de difficultés par un sourire, que ma mère avait mis en moi, eût dormi éternellement, peut-être mon salut eût-il été plus assuré. […] Le prêtre porte en tout sa politique sacrée ; ce qu’il dit implique beaucoup de convenu. […] Médiocrement partisan des dogmes nouveaux, j’aurais poussé la hardiesse jusqu’à dire, comme beaucoup de bons ecclésiastiques, après le concile du Vatican ; Posui custodiam ori meo. […] Les idéalistes comme nous doivent n’approcher de ce feu-là qu’avec beaucoup de précautions.

275. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Mais cette ivresse de la nation Françoise ne l’empêcha point d’essuyer beaucoup de contradictions. […] Vous vous direz à vous-même qu’il faut être bien fou pour donner une tragédie, & que la crainte d’être parodié doit empêcher beaucoup de poëtes d’en faire. […] On a vu des religieuses, à Rome, exécuter elles-mêmes la pièce de George Dandin, en présence de beaucoup de gens qui en furent très-satisfaits. […] On fait, sur eux, l’exemple qu’on faisoit autrefois sur les sorciers, sur beaucoup de rois & d’empereurs. […] On soutien contre lui, que la comédie préserve de beaucoup de défauts & même de vices.

276. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »

D’après une opinion dont Pallas a été le promoteur, et qui a été adoptée depuis par beaucoup de naturalistes, la plupart de nos animaux domestiques descendent de deux ou plusieurs espèces sauvages mélangées par voie de croisement. […] Mais le degré de cette fécondité est également variable en vertu d’une prédisposition innée ; car elle n’est pas toujours égale chez tous les individus des mêmes espèces, croisés dans les mêmes conditions, et paraît dépendre beaucoup de la constitution particulière des sujets qui ont été choisis pour l’expérience. […] Il l’a remarquée entre deux formes aussi étroitement alliées que les Matthiola annua et glabra, rangées par beaucoup de botanistes comme deux variétés. […] Quoique beaucoup de genres distincts dans la même famille aient été greffés l’un sur l’autre, en d’autres cas des espèces du même genre se refusent à une semblable opération. […] Ainsi, le Mouron bleu et le Mouron rouge sont, par beaucoup de nos meilleurs botanistes, considérés, comme des variétés ; mais parce que Gærtner ne les a pas trouvées parfaitement fécondes dans leur croisement, il les range comme des espèces distinctes.

277. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

Il y a découvert beaucoup de bévues, dont plusieurs fort amusantes. […] Avec cela beaucoup d’esprit, de sens, de conduite, de hauteur et de sentiment, sans gloire et sans arrogance, de la politesse, mais avec beaucoup de dignité ; et par mérite et sans usurpation, le dictateur perpétuel de ses amis, de sa famille, de sa parenté, de ses alliances, qui tous et toutes se ralliaient à lui. Avec cela, beaucoup de lecture, de savoir, de justesse et de discernement dans l’esprit, sans opiniâtreté, mais avec fermeté ; fort désintéressé, toujours occupé, avec une belle bibliothèque, et commerce avec force savants dans tous les pays de l’Europe, attaché aux étiquettes et aux manières d’Espagne sans en être esclave ; en un mot, un homme de premier mérite, et qui par là a toujours été compté, aimé, révéré beaucoup plus que par ses grands emplois, et qui a été assez heureux pour n’avoir contracté aucune tache de ses malheurs militaires en Catalogne. » Ce portrait épanouit le cœur. […] — Des intrigues et des révérences, des courses en carrosse et des stations d’antichambre, beaucoup de tracas et beaucoup de vide, l’assujettissement d’un valet, les agitations d’un homme d’affaires, voilà la vie que la monarchie absolue impose à ses courtisans.

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