Depuis Fénelon, et durant tout le xviiie siècle, nous n’avons à attendre, si nous prononçons le nom d’Homère, que des réponses négatives et sèches ; trop heureux quand ce ne sont pas des épigrammes et des impertinences ! […] Il l’a fait précéder d’une note bibliographique assez détaillée, et qui permet d’attendre le travail complet que M.
On n’attend pas de Joseph de Maistre un jugement froid et des paroles mesurées : il a sur ces terribles combats dont l’issue tient le monde en suspens, sur ces grands revers et ces désastres inénarrables dont il est témoin, des attentes, des transes, des espérances et des cris de joie, qui nous étonnent, qui nous blessent. […] Est-ce à dire qu’il attend de ce travail une vraie régénération ?
Ses Mémoires, du moment qu’il se décidait à les publier de son vivant, ne pouvaient avoir qu’un caractère public et non secret : ne vous attendez pas à des révélations bien rares sur les personnes ou sur les choses. […] Les esprits me semblent tout à fait à l’état révolutionnaire, en ce sens qu’ils aspirent à un changement, à une crise, qu’ils l’attendent, qu’ils l’appellent, sans qu’aucun puisse dire pourquoi.
être aussi ferme et aussi patient qu’il est insupportable, et attendre en paix qu’il revienne demain aussi sage qu’il était hier. […] Il s’imagine souvent que tous ceux qui lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère ; comme un homme qui a la jaunisse croit que tous ceux qu’il voit sont jaunes, quoique le jaune ne soit que dans ses yeux… » Je ne puis tout citer ; la fin encore est à lire, et ceci ne peut s’omettre : « Mais attendez un moment, voici une autre scène.
Mais l’Éloge de Simart, le dernier de ceux qu’Halévy a eu à prononcer, est des meilleurs ; j’y noterais à peine un ou deux endroits pour le trop de mise en scène ou la fausse élégance de l’expression ; l’analyse des travaux de l’artiste y occupe une juste place, et toute cette partie est traitée avec bien du sérieux, et cependant avec animation et vie : « Simart, au reste, ne courait pas après la popularité ; il l’attendait, non comme l’homme de la fable attendait la Fortune, mais debout et laborieux.
Cette consultation ainsi donnée par Sibylle n’excède pas ce qu’on peut attendre d’une jeune fille de ce mérite. […] Nous attendons impatiemment la conclusion de Mademoiselle La Quintinie nous verrons bien.
Or, il est arrivé ce qui s’est vu en bien des cas : c’est que ce qu’on avait tant réclamé, du moment qu’on l’obtenait, est devenu moins agréable à quelques-uns ; au lieu de remercier, ou du moins d’attendre et d’écouter, on s’est remis à discuter de plus belle. […] Viollet-Le-Duc était, de tous les professeurs nouvellement nommés, celui dont le Cours était le plus attendu parce que l’Histoire de l’Architecture qui en fait le sujet est d’un intérêt plus général, et que le professeur représente un esprit connu, un esprit nouveau dans l’enseignement.
Le poëte raconte que le cherchant à son arrivée à Paris, lors d’un premier voyage en juin 1832, et étant allé l’attendre au seuil de sa maison pour le voir au passage, il avait appris que l’illustre écrivain venait d’être condamné, mis en prison ; de là tout un éclat à la Némésis. […] Veyrat était rentré dans ses foyers ou du moins dans sa patrie, mais de nouvelles épreuves l’attendaient.
J’ai la confiance que tu as été jusqu’à la fin fidèle à l’amitié, et qu’à tes derniers instants, où nos consolations te manquèrent131, tu n’as pas cessé de croire que tu avais été et seras toujours présent à tous ceux qui te connaissent, et particulièrement à celui auquel tu aurais dû survivre, et que tu n’attendras pas longtemps. […] Sans doute, et je suis le premier à le reconnaître, la méthode de Maine de Biran, qui consiste proprement à saisir et à présenter dans un cours d’observations psychologiques la véritable histoire de l’âme, n’a pas attendu pour se produire « ces toutes dernières années » ; je n’ai garde d’oublier les Jouffroy, les Damiron, et M.