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360. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 108

L’esprit de systême qui s’étend sur l’étude des Langues, comme sur toutes les autres Sciences, pourra bien condamner la méthode des Anciens, qui avoit besoin, à la vérité, d’être réformée ; mais on est encore à attendre les succès solides, annoncés avec emphase dans les différens Prospectus, que l’expérience n’a pas justifiés.

361. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Doyen » p. 102

Il faut attendre.

362. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »

Je suis donc obligé d’attendre cette date pour avoir recours à eux. […] Je ne puis pas vous donner un sou ; attendez, je vais à Paris, et je vous rapporterai en mars ce que j’aurai pu récolter de tant de peines et de travaux. […] Attendons encore. […] Nous nous assîmes pour les attendre, mais étant arrivées à la masure, elles y entrèrent, et nous entendîmes parler d’une voix très-douce. […] Soyez assez bonnes pour l’accepter et pour l’attendre pendant que je vais ordonner qu’on mette vos couverts.

363. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 413

Il n’a pas mieux réussi dans l’Histoire de la Philosophie Païenne, ni dans celle des Révolutions de Constantinople, ni dans l’Histoire générale de Sicile, Ouvrages qui attendent une plume mieux exercée & plus piquante.

364. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 255

Fleuri attend encore un Continuateur.

365. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

On a envoyé un extrait bien fait : on attend s’ils l’inséreront. […] J’attends de vos nouvelles avec une inquiète impatience. […] « Me voilà ici, mon cher Degérando, où j’attends mes lettres de Strasbourg avant de continuer ma route. […] Je l’attends à toutes les minutes. […] — Je vous attends ce soir jusqu’à dix heures. — Il faut absolument que je parle avec vous. — Vous n’oubliez pas que vous dînez chez moi samedi.

366. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

« A partir du 3, lui écrivait Tocqueville (26 septembre 1842), je vous attends ou plutôt nous vous attendons, nous, le billard, l’allemand, la tourelle, et surtout beaucoup d’amitié et un immense désir de vous tenir longtemps dans nos épaisses murailles, à l’abri des soucis, des agitations d’esprit, et j’espère aussi de l’ennui… » Ampère, dans ces séjours à Tocqueville, était bénédictin à son aise tout le jour et brillant de verve tous les soirs. […] J’ajoute, mon bon et cher ami, que non-seulement je ne vous ai pas attendu, sans pour cela vous en vouloir dans un degré quelconque, mais, je vous dis ceci du fond du cœur, que je vous prie très-instamment et très-sincèrement de ne pas venir. […] Les âmes tendres ne sont pas toujours les plus faibles. » Voilà un éloge qui sent son anachronisme et auquel l’ombre de Tibulle ne se serait certes pas attendue. […] Aujourd’hui que le voilà dans la maturité de l’âge et du talent, ses amis désirent ardemment qu’il fasse enfin converger vers un but suprême toutes les forces d’un esprit duquel on a le droit d’attendre de grandes choses. […] Ampère : quand on le cherche au nord, il est au midi ; il annonçait du scandinave, et il donne de l’égyptien ; hier il faisait de la poésie, aujourd’hui il fait de la linguistique ; vous attendiez de la littérature française, voici de la littérature sanscrite ou chinoise.

367. (1927) André Gide pp. 8-126

Il a été tenté d’évoluer, comme tant d’autres ; il n’a pu s’y résoudre. « On m’attend. […] Il est ruiné, attendu que ses capitaux sont engagés dans une affaire dont le succès dépend de la franc-maçonnerie et qu’il doit renoncer à sa collaboration aux journaux avancés. […] J’arrive et à grand’ peine à me purger l’esprit de tout cela ; je me convaincs qu’il n’y a rien à attendre de là, rien à espérer, rien à admettre, qu’Anthime a été joué, que tous nous sommes joués. […] Ce serait une thèse bien contestable, attendu que les passions ont fait des victimes parmi les fidèles de toutes les religions. […] D’André Gide je n’attendais certes pas cette étrange agression, où pas un mot n’est exact.

368. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Michelet, Victor-Émile (1861-1938) »

Les lecteurs des Contes surhumains auront été déjà conduits jusqu’aux soubassements premiers du Portique : ils en attendront avec impatience l’édification absolue.

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