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782. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »

Article Bossuet dans le Grand Dictionnaire universel de P. […] Article Bossuet du Grand Dictionnaire universel de Larousse. […] Article Bossuet du Grand Dictionnaire Universel de Larousse. […] Article Bossuet dans Larousse : Grand Dictionnaire.

783. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De l’état de la France sous Louis XV (1757-1758). » pp. 23-43

Avec cela, il continua d’y mêler sa chimère, laquelle consistait à rester dans le Conseil après avoir résigné son portefeuille à M. de Choiseul, à chercher à compléter le nouveau ministre et à se laisser compléter par lui : « Il peut se concerter avec moi, j’ai des choses qu’il n’a pas, il en a qui me manquent : tout cela ensemble ne peut produire qu’un bon effet. » Louis XV mécontent ne répondit pas sur cet article : il consentit à la démission de Bernis en faveur de M. de Choiseul par une lettre datée de Versailles (9 octobre 1758), qui commence ainsi : « Je suis fâché, monsieur l’abbé-comte, que les affaires dont je vous charge affectent votre santé au point de ne pouvoir plus soutenir le poids du travail… » Il y marquait nettement son système personnel en ces mots : « Je consens à regret que vous remettiez les Affaires étrangères entre les mains du duc de Choiseul, que je pense être le seul en ce moment qui y soit propre, ne voulant absolument pas changer le système que j’ai adopté, ni même qu’on m’en parle. » Choiseul n’avait plus qu’à arriver de Vienne. […] Cette parenthèse historique fermée, je reprendrai la prochaine fois Bernis, là où je l’avais laissé à la fin de mon précédent article.

784. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Malherbe et son école. Mémoire sur la vie de Malherbe et sur ses œuvres par M. de Gournay, de l’Académie de Caen (1852.) » pp. 67-87

[NdA] On peut voir ce que j’en ai dit déjà dans le Tableau de la poésie française au xvie  siècle (édit. de 1843), et aussi dans l’article Bertaut (même volume, p. 366) ; j’y discute un point essentiel qui avait été contesté. — Enfin j’ai depuis reparlé de Malherbe plus à fond encore, et j’ai repris tout ce sujet avec un entier développement dans un article de la Revue européenne du 16 mars 1859.

785. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303

Sa condition désormais, sa spécialité, en quelque sorte, sera de tenir l’article Bossuet (manuscrits, biographie., etc.) ; il craint les concurrences. […] L’année d’après nous lisons cet article, qui complète les précédents : Ce samedi 24 (juillet 1706), cet agent (l’agent des Bossuet, Cornuau) m’a envoyé le missel de Meaux, en maroquin, de feu M. de Meaux, que j’avais demandé à l’abbé Bossuet dès Paris, et qu’il ne m’avait accordé qu’à son corps défendant ; mais enfin je le tiens : il faut tirer ce qu’on peut de mauvaise paye.

786. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323

Ainsi, lorsqu’il eut terminé, après bien des efforts et des reprises, son grand article « Leibnitz », entrepris à l’instigation de M. Stapfer, pour la Biographie Michaud : Cependant, il y a des compensations, écrivait-il ; si je me tourmente aux heures de travail, quand j’ai en tête une composition de quelque étendue, je sens aussi plus d’énergie, plus d’aplomb au dedans de moi, plus de sérénité dans ma journée, quand j’ai travaillé avec un succès réel ou apparent, mais dont j’ai l’idée… Voilà ce que j’éprouve en terminant mon article « Leibnitz » le 1er juillet (1819).

787. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch.-L. Livet. » pp. 195-217

De tout cela et des articles de ce premier programme, l’Académie n’exécuta jamais et ne rédigea que le Dictionnaire. […] À propos d’une phrase de d’Olivet qui dit dans son article de Balzac : « Jusques à François Ier, notre langue fut assez négligée.

788. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Journal et mémoires du marquis d’Argenson, publiés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Louvre pour la Société de l’histoire de France, par M. Rathery » pp. 238-259

Bans l’un de ces remaniements ministériels auxquels il s’amuse à huis clos, on lit cet article, d’une attention touchante : « M. d’Argenson le cadet serait exclu pour toujours de toutes ces places. » C’est ainsi que, comme le loup qui rôde autour de la bergerie, il sonde de tous côtés le ministère par ses conjectures ; il s’y fraye une place, n’importe laquelle ; et, dans les moments où il espère le moins, il se croit assez important et assez dangereux aux cabales pour qu’on cherche à se débarrasser de lui : « On m’éloignera sans doute par des ambassades, et je m’y attends. » Ce Journal, monument d’une personnalité toute crue et naïve, et toute pavoisée d’honnêteté à ses propres yeux, ce singulier et bruyant soliloque d’un ambitieux sans le savoir, qui s’exalte in petto et se préconise, d’un vertueux qui grille d’envie que le pouvoir lui arrive et qui l’attend d’heure en heure pour faire, bon gré mal gré, le bonheur des hommes, est curieux pour le moraliste, non moins qu’instructif pour l’historien. […] J’étais tenu plus qu’un autre peut-être de m’apercevoir et de faire apercevoir le public de la différence qu’il y a entre le d’Argenson réel et celui qu’on nous avait présenté d’abord : j’avais en effet, dans un article du Globe du 16 juillet 1825, rendu compte des Mémoires publiés en cette même année, et en le faisant avec un sentiment d’estime que je n’ai pas à rétracter, j’avais été un peu dupe comme tout le monde, et comme l’est encore plus aisément la jeunesse, du portrait arrangé, repeint et vernissé à la moderne que l’éditeur nous avait présenté.

789. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »

Les Vaudois en armes organisaient la défense, et quoi qu’on puisse dire de ce qui arriva dans la suite de cette atroce guerre, cette première levée de boucliers, avec les instructions à la fois militaires et morales qui y présidèrent, et dont on a tous les articles, est d’une simplicité naïve et d’une générosité exemplaire. […] Je ne suis pas très-content de Bayle sur l’article des Vaudois ; il a parlé d’eux en plus d’un endroit, et dans son Avis aux Réfugiés, et dans sa Réponse aux questions d’un Provincial ; au milieu des raisonnements qu’il fait et des choses justes qu’il ne peut manquer de dire, on y désirerait un mouvement d’humanité et un cri d’indignation qui n’y est pas.

790. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »

L’intention était bonne ; mais ces articles de journaux ne valaient réellement pas la peine qu’il les réimprimât. […] À propos d’une visite qu’elle fait à leur ami commun, M. de Jouy, condamné à un mois de prison pour un article biographique sur les frères Faucher, je note cet agréable passage (3 mai 1823) : « Encore tout heureuse de votre lettre, j’ai été la montrer à notre ami prisonnier ; il se porte à merveille et reçoit plus de visites qu’un ministre en crédit.

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