Fin de la tragédie Voltaire, c’est toute la tragédie du xviiie siècle : hors de lui, il n’y a rien qui puisse nous arrêter.
Théodore de Banville Ce poète a un profil digne d’être gravé sur une médaille, car avant qu’il ait atteint sa trentième année, la pensée, qui visiblement habite son front large et bien construit, et la bonne déesse pauvreté, qui fut sa première nourrice, lui ont donné des traits arrêtés à un âge où on n’en a pas encore.
L’homme étranger à toute idée de physique, qui croit qu’en priant il change la marche des nuages, arrête la maladie et la mort même, ne trouve dans le miracle rien d’extraordinaire, puisque le cours entier des choses est pour lui le résultat de volontés libres de la divinité.
La synagogue n’avait pas une liste officiellement arrêtée des passages qui se rapportaient au règne futur.
Arrêtés, traduits devant les juges, qu’ils ne préparent pas leur défense ; l’avocat céleste, le Peraklit, leur inspirera ce qu’ils doivent dire.
Se dire qu’on a un moment touché l’idéal et qu’on a été arrêté par la méchanceté de quelques-uns, est une pensée insupportable pour une âme ardente.
L’archevêque Turpin tue 700 hommes ; Roland en tue 800, en met en fuite 40.000 ; ses 20.000 soldats en tuent 100.000 et Charlemagne arrête le soleil !
Lorsque, dès le début du livre, aux premières nouvelles du désastre de l’Empereur, ils prennent le chemin de fer et quittent la Suisse, elle écrit de ces quinetteries : « Le convoi va s’élancer, il semble que les battements de mon cœur s’arrêtent.
Edmond et Jules de Goncourt se sont imaginé pouvoir arrêter facilement, comme une bague qui roule et qu’on rattrape, le kaléidoscope d’une société dont ils avaient à nous démontrer le mécanisme après nous en avoir fait jouer les couleurs, ce kaléidoscope-tourbillon — comme dirait Carlyle — que le Temps tourne incessamment dans ses vieilles mains infatigables, à la lumière électrique de chaque événement !