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613. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fuster, Charles (1866-1929) »

Charles Fuster, qui est poète, a cherché et trouvé prétexte à des élans poétiques, conduisant son roman un peu à la façon des livrets d’opéras où l’auteur a pour principal souci de créer ce qu’on appelle des situations musicales à son collaborateur. Or, tout est situation musicale, comme tout est situation poétique dès l’instant qu’il y a ce que nous appelons : situation.

614. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

A peu de temps de là, Coligny, par suite de cette prétendue lettre, appelait le duc de Guise, qui tenait pour Mme de Montbazon ; ils se battirent sur la Place-Royale. […] Avec cela une taille accomplie, ce je ne sais quoi qui s’appelait bon air, air galant, dans toute la personne, et de tout point une façon suprême. […] Lemontey, dans une notice spirituelle, mais sèche et légère, n’a pas craint de l’appeler une âme théâtrale et vaine. Qui oserait, après avoir assisté avec nous de près à sa pénitence, l’appeler autrement qu’une pauvre âme délicate et angoissée ? […] Il disait agréablement qu’elle morte, il avait baissé de beaucoup en considération : « J’y ai même perdu, disait-il, mon abbaye, car on ne m’appelle plus M. l’abbé Nicole, mais M.

615. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

Appelons d’un autre nom, le changement qui s’accomplit dans les lettres au dix-huitième siècle, soit ! […] Elle aussi trouve à reprendre dans Homère ce que Perrault et Desmarets appelaient des mots bas. […] Il y a là ce qu’une critique indulgente appellerait un premier Fontenelle. […] Les libertins, comme on appelait alors les incrédules, raillaient à table ; ils n’écrivaient rien. […] A la morale chrétienne, on substitua ce qu’à cent ans de là Charron avait appelé prud’homie.

616. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

Dans ce récit, Lohengrin s’appelle Hélias et Elsa Béatrix. […] Wagner a obtenu de lui ce qu’il appelle la Selbstausserung, c’est-à-dire l’abandon de ses préoccupations antérieures, la désappropriation de soi-même (G. […] Wagner ne connaissait pas le nouvel Opéra de Parisp, ce qu’on appelle l’Académie nationale de musique ! […] Pendant le récit de sa possession, elle semble repasser par toute cette vie désespérée (Fluch) ; sa colère mélangée de supplication, va grandissante jusqu’à l’explosion finale, où elle appelle à son secours le magicien. […] Il s’agit de l’Opéra Garnier, appelé aussi Palais Garnier, inauguré en 1875 et réalisé dans la période de grands travaux organisés par Napoléon III et le préfet Haussmann.

617. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »

Des genres et des écrivains que Louis XIV a moins goûtés, et s’il est juste d’appeler le dix-septième siècle de Louis XIV. […] C’est ce qui s’est vu pendant l’époque glorieuse qu’on appelle le siècle de Louis XIV. […] Je trouve dans ce livre le roi, tel que l’appelaient les bons citoyens. […] Ceux qu’il avait omis ou dédaigné de prendre à partie n’eurent pas de peine à reconnaître qu’ils étaient exclus d’une poétique qui faisait aux appelés des conditions si difficiles. […] Des genres et des écrivains que Louis XIV a moins goûtés et s’il est juste d’appeler le dix-septième siècle le siècle de Louis XIV.

618. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

C’était le temps où Parny, qu’on appelait le Tibulle français, était commis dans les bureaux de M.  […] il l’écarta après l’avoir appelée ; l’empire ? […] Le roi m’avait fait appeler déjà deux fois pour vaincre ma résistance et pour me séduire. […] Elle s’appelait alors terreur ; elle n’avait pas montré alors, comme en 1848, qu’elle pouvait être innocente contre les têtes et les propriétés, et qu’elle pouvait se défendre contre les utopies et les démagogismes avec le bras de la France. […] ma main n’est pas vide) envers les hommes, et surtout envers cette classe des hommes, mes semblables, qu’on appelle le peuple.

619. (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie

Il s’appelait, réellement, Adolphe Bazin. […] L’un d’eux, il me semble, s’appelait Félix. […] On l’appelait sœur Basile. […] Il s’appelait M. Siau et, comme le concierge s’appelait M. 

620. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »

Convenons alors de mettre à part les représentations fantasmatiques, et appelons « fabulation » ou « fiction » l’acte qui les fait surgir. […] Ils appellent d’abord une interprétation biologique. […] Voilà l’homme pourvu de ce qu’il appellera plus tard une âme. […] Ils disposent, jusqu’à un certain point, de ce que nous appelons les forces de la nature. […] On appelle imaginatives les représentations concrètes qui ne sont ni des perceptions ni des souvenirs.

621. (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449

La scène de ce poème devait être à Paris, la ville appelée à devenir le centre de l’évolution sociale. […] L’acte poétique n’appelle par lui-même ni châtiment, ni récompense. […] Car Homère et d’autres poètes anciens appellent à droite tout ce qui est à l’orient. […] C’est par là que toute œuvre d’art peut mériter d’être appelée une création. […] C’est par là qu’ils ont mérité d’être appelés classiques.

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