. — Cet homme a tué sa mère : il leur appartient par son crime, l’équité veut qu’il leur soit livré.
Je vais enfin m’appartenir, et me donner, pour les années qui me restent à vivre, à l’imagination, au style, à la poésie.
Il appartient à une époque troublée, sceptique, railleuse, nerveuse, qui se tortille dans les ridicules espérances des transformations et des métempsycoses ; il n’a pas la foi du grand poète catholique qui lui donnait le calme auguste de la sécurité dans toutes les douleurs de la vie.
Décidément il n’appartenait pas, vraiment pas à la noblesse.
Ce n’est pas aux hommes d’esprit qu’il appartient de traiter de La Fontaine.
Il avait négocié et obtenu du cardinal Ganganelli un billet adressé à Charles III, dans lequel il est déclaré : « que le droit de pouvoir éteindre la Compagnie de Jésus, en observant les règles canoniques, appartient au Souverain Pontife, et qu’il est à souhaiter que le futur pape fasse tous ses efforts pour accomplir ce vœu des couronnes ».
Sans doute l’idée de la signification y tient une large place ; mais, outre qu’il est difficile de dire ce que devient cette idée de la signification des images quand on la détache complètement des images elles-mêmes, il est clair que la même signification logique peut appartenir à des séries d’images toutes différentes et qu’elle ne suffirait pas, par conséquent, à nous faire retenir et reconstituer telle série d’images déterminée à l’exclusion des autres.
Ernest Renan Je pense n’avoir pas besoin, pour parler à cette place de mon vénéré maître, d’alléguer qu’Ernest Renan appartient à la littérature dramatique par l’Eau de Jouvence, le Prêtre de Némi, l’Abbesse de Jouarre, ni que ses obsèques ont été cette semaine un des « spectacles » de Paris. […] Cet appareil signifie que cet illustre mort appartient à tout le monde ; que le renanisme est décidément tout autre chose qu’une philosophie de dilettantes et une forme d’ironie chère à quelques centaines de lettrés ; que l’œuvre de Renan, qui fut exquise, a été en même temps grande et féconde, et qu’elle marque sans doute une révolution capitale dans l’histoire de la pensée humaine. […] Brevet supérieur appartient à la même poétique, — observation aiguë des mœurs contemporaines dans une fable agréablement surannée, — que la Veuve ou que la Cigale. […] Mais, pour être clair, et aussi par un souci d’équité, et pour ne pas offenser la modestie des adaptateurs en leur attribuant ce qui appartient aux auteurs du roman et qu’ils n’ont pas su leur prendre, je vous dirai successivement ce qu’ils nous montrent et ce qu’ils nous laissent le soin de suppléer. […] Parce qu’elle aime Robert et que Robert croit qu’elle n’a appartenu qu’à lui, l’idée de l’épouser, — ce qu’elle ne peut faire que par un odieux mensonge, — lui fait horreur ¿out d’abord : « En me laissant aimer par lui, je n’avilissais que moi-même.
Les noms des personnages appartiennent encore à la comédie italienne ; mais les actions et les sentiments sont du romanesque à la fois le plus bourgeois et le plus tendre. […] Si les diverses réformes de Diderot, prises dans leur sens grossier et littéral, ne lui appartiennent peut-être pas entièrement, ce qui est bien à lui, et ce qui n’est qu’à lui, c’est l’esprit de ces réformes. […] C’est par cette généreuse ardeur révolutionnaire qu’il fut unique, et je le tiens pour un théoricien assez neuf, puisqu’il fut assez bon démocrate. » — Eh bien non, l’esprit même des prétendues innovations de Diderot ne lui appartient pas en propre. […] Damis refuse ; son cœur ne lui appartient plus : il est à Mériadec, la belle poétesse basse-bretonne, sa correspondante du Mercure galant. « Mériadec… c’est moi », répond Francaleu. […] Elles n’appartiennent à aucun pays et sont vêtues comme des personnages de contes très anciens.