Toute la rêverie flottante de ses premières années se cristallise en quelque sorte et se fait pensée. […] Il y a des artistes souverains qui se maintiennent à ce sommet toute leur vie, malgré le déclin des années.
années. […] Cf. la Revue parisienne, année 1840. […] On en trouvera une bonne analyse dans L’Année littéraire de M. […] Paul Ginisty (L’Année littéraire), les articles au jour le jour de M. […] Cf. la série des Gaietés de l’année.
Et dans quelques années, à Saint-Louis même, ils seront oubliés. […] Il ne manque pas d’y retourner chaque année. […] Après la chute de l’Empire, chaque année, aux vacances, M. […] Mais il y a des années, mon cher Monsieur, que le P. […] Cela remonte à quelques années.
Que tout est changé quelques années plus tard ! […] mais attendez quelques années. […] Prenons d’abord les premières années d’Antoine à Ostrau. […] Vous me connaissez depuis nombre d’années pour un marchand loyal. […] Quelle vie c’était dans les dernières années !
Et Pompée, et Cicéron, et Caton, et tant d’autres, ont vécu trop d’une année, trop d’un jour… » Cela est beau. […] Quelle étrange révolution les années ont apportée dans mon caractère ! […] — « C’est qu’ils ont perdu leurs années. » — Quoi ! les années consacrées au bien général sont des années perdues ! […] Les vers de Sénèque auraient été meilleurs quelques mois, quelques années peut-être après son retour de la Corse.
Quand un livre qui a la prétention de raconter et d’expliquer les cent dernières années qui viennent de s’empreindre si profondément sur l’Europe ne renferme que les connaissances les plus superficielles, et les moins sûres encore dans leur superficialité, et, de plus, quand c’est l’inconséquence, non pas seulement d’une tête faible, mais d’un distrait, qui se sert de ces connaissances pour en tirer de ces jugements sans cesse contredits et abolis les uns par les autres, la Critique peut passer outre avec moins de dédain que de pitié. […] pour des raisons qui ne sont pas le mérite du livre ; mais il est douteux, pourtant, qu’avec le sens droit et les besoins logiques de ce pays, un ouvrage écrit avec le manque de suite de ces Cent dernières années pût même se soutenir.
Racine fut promise et annoncée pour le premier jour de l’année 1677 ; celle de Pradon fut jouée quelques jours après à l’hôtel de Guénégaud. […] Il a été publié de ses lettres ou dépêches durant ces années un assez grand nombre pour qu’on puisse se faire une idée nette du caractère et des qualités qu’il y montra. […] — Messieurs de la Régence et des années qui ont suivi, nous en avons trop fait, et plus encore par genre et par bel air que par tempérament et par nature, et c’est ce qui tue ; nous ne sommes plus gaillards et drus d’humeur, comme l’était, par exemple, un Vivonne aux belles années de Louis XIV. […] Dans un voyage en France, quelques années après (1766), Horace Walpole retrouve le duc de Nivernais et son monde ; il se loue en toute occasion de sa serviabilité, de son obligeance ; mais il le peint au vif dans sa haute coterie. […] Dans les dernières années de l’ancienne Académie, il eut à recevoir successivement Condorcet, l’abbé Maury, M.
Dix-huit années s’étaient écoulées depuis ce mariage ; la jeune et belle Cornélia était devenue une grave et tendre mère de famille ; elle avait perdu son mari ; elle continuait à vivre seule et dans une médiocrité presque indigente dans sa maison à Sorrente, sans autre fortune que les orangers et les figuiers du petit domaine de ses pères. […] Il retrouvait en lui l’homme de ses fraîches années. […] Si ce prince avait eu sur les sentiments de sa sœur une si inquiète susceptibilité, comment aurait-il rapproché depuis tant d’années le Tasse de Léonora ? […] Au même instant vint un jeune homme d’une vingtaine d’années, grand, beau, élégant, mince et musculeux, qui, grondant et frappant les chiens, leur arracha l’animal qu’ils avaient tué. […] M’avançant alors vers ce bon père de famille, je le saluai avec le respect dû à ses années et à son extérieur.
Le sort en est jeté, j’écris ce livre : qu’il soit lu par mes contemporains ou par la postérité, n’importe ; il peut bien attendre un lecteur pendant un siècle, puisque Dieu lui-même a manqué, durant six mille années, d’un contemplateur tel que moi. » Cette expression hardie d’un orgueilleux enthousiasme prouve la force intérieure du génie. […] Ce fut le fruit de son livre et l’éblouissement de ses dernières années. […] Pour comble de félicité domestique, le vide que l’échafaud, la mort naturelle, les années, les affections trompées avaient creusé dans le cœur de madame de Staël venait d’être, à l’insu du monde, comblé par un mariage secret et heureux. […] Cet homme, plus jeune que madame de Staël de quelques années, était M. […] Malgré cette réserve, cette union qui donna un fils à madame de Staël, fit le charme de ses dernières années.