Combien le discours du poète anglais est plus fort, plus naturel, plus vraisemblable !
ou l’italien, ou l’anglais, ou l’allemand, pour être en état d’étudier tel ou tel autre ouvrage français ?
Guizot, séduite apparemment par sa jeunesse Reposons-nous avec les romans de Mme de Souza, histoires simples, morales, non point fades, abondantes en détails insignifiants et agréables, et qui sont ce que nous avons, je crois, de plus approchant des romans des authoress anglaises.
Il aimerait peu la jeune fille anglaise ou américaine, qui a du muscle, qui voyage seule, qui veut, qui décide, qui ose.
Guizot s’appuie ici sur l’autorité d’un savant théologien anglais dont il accepte pour son compte la doctrine.
Bien des années avant de prendre à Diderot son Neveu de Rameau, il avait pris à Richardson sa Clarisse, qu’il avait non pas traduite, mais concentrée dans un style autrement poignant, étincelant et beau que celui de l’auteur anglais.
Est-ce anglais ?
Il est juste de reconnaître que les Anglais y ont contribué pour une part plus large encore, et que la doctrine de Locke n’avait pas été sans influence sur l’idéologie française.
En chassant les Anglais et les Espagnols, il avait donné à la partie française de nouvelles richesses. […] Les Anglais lui ont offert la royauté d’Haïti. S’il l’a refusée pour n’appartenir qu’à lui-même, pour agir plus librement, pour dégager de tout contrôle le pouvoir qu’il a conquis et qu’il veut garder, il n’est pas trop tard pour accepter ce qu’il a refusé : une escadre anglaise peut venir le délivrer. […] Or, je ne crois pas que l’œil le plus exercé puisse surprendre dans les Méditations un seul trait, une seule image qui appartienne au poète anglais ou au poète allemand. […] Candide est parmi nous le seul livre qui ait quelquefois suggéré au poète anglais de cruelles railleries ; mais ce qui fait l’excellence du poème appartient en propre à Byron et n’appartient qu’à lui.