Je me rappelle que dès les premiers jours que j’eus l’honneur d’être admis auprès de lui, si je me trouvais assis et que le prince de Conti, en se promenant de long en large dans la chambre, s’approchât pour me parler, je me levais sur-le-champ pour l’écouter, et il me faisait signe de me rasseoir ; enfin, à la quatrième fois, fatigué de voir que je ne saisissais pas assez son humeur, il me dit d’un air à moitié fâché : « Mais, mon « Dieu ! […] Je traduirai du moins, sans en rien retrancher, la dernière moitié de cette belle et longue lettre, qui perd assurément à ne pas être présentée dans toute son étendue : « La perte d’un ami, celle d’une dignité ou de la fortune, admet quelque consolation, sinon par raison, au moins par oubli, et ces sortes de chagrins ne sont pas éternels.
Ce genre de critique de détail me plaît peu ; mais comment admettre, je vous en prie, que M. […] Bonhomme affecte d’appeler un tabellion), Collé fut admis, en qualité de secrétaire, chez M. de Meulan, receveur général des finances ; mais il ne conserva pas longtemps ce second emploi, qui lui convenait aussi peu que le premier.
C’est ce qu’il est difficile d’admettre. […] Dans le peu de temps que j’avais passé à l’Oratoire, je n’avais point acquis une foi robuste : la philosophie de Descartes était celle des Oratoriens ; sa méthode, que les théologiens n’admettent pas, m’avait extrêmement frappé ; je ne voyais pas pourquoi on l’employait dans tel raisonnement pour l’exclure dans un autre ; mais jetais loin de douter de tout.
Si l’on admet ce qui précède, on doit conclure que le symbole, plus que l’allégorie, est conforme à notre loi d’art : car c’est à travers les formes qu’il saisit l’idée, et s’il tend vers la Vérité c’est en procédant de la Beauté. […] L’emblème est une image admise de tous avec sa signification, et qui finit par se lier indissolublement à elle au point de paraître en quelque manière semblable au symbole.
Un homme ne fait bien qu’une seule chose ; je ne comprends pas comment on peut admettre ainsi dans sa vie un principal et un accessoire. […] Pour le dire en passant, je ne conçois qu’un moyen de sauver cette précieuse collection et de la conserver maniable, c’est de la clore et de déclarer, par exemple, qu’il n’y sera plus admis aucun livre postérieur à 1850.
Pourra-t-on admettre qu’elles sont toutes trois aussi heureusement venues, qu’elles occupent une place aussi importante dans la carrière du poète et dans l’évolution de la littérature ? […] Ne peut-on la considérer comme une cour d’appel, comme un tribunal suprême qui siège toujours, revise tous les procès, n’admet point la prescription, casse les réputations usurpées, réhabilite les méconnus, remet chacun à son rang véritable ?
Et d’abord, si l’hypothèse de la nébuleuse est admise comme vraie, la formation du système solaire nous fournit une vérification de cette loi. […] Que l’on admette avec Max Müller et Bunsen que toutes les langues dérivent d’un seul tronc, ou, avec d’autres linguistes, qu’il y en a eu deux ou plus, le seul développement des langues européennes issues d’une même souche montrerait que l’évolution des langues se conforme aussi à la loi du progrès.
Le mobile qu’il comprend le mieux, le seul même qu’il semble admettre, c’est l’intérêt : pourtant le sentiment, la fidélité, la reconnaissance, des parties suffisantes d’honnête homme s’y mêlent ; il a bon cœur. […] Admis plus tard au jeu du roi, traité en pays étranger avec considération par les gouverneurs et les souverains, il est le premier à rappeler la médiocrité et plus que médiocrité de sa condition première ; il s’en souvient, ce qui fait que chacun l’oublie volontiers en lui parlant.
Taine, dont nous parlerons plus loin, a donnée de la Science et qui permettrait à toutes les deux de faire leur travail de destruction dans la plus complète sécurité et sans s’inquiéter de savoir s’il y a une morale, une société, des gouvernements, un foyer domestique, tout un ensemble de choses organisées autour de soi, à respecter, cette définition, qu’il est si important de faire admettre à tout le monde, est la grande affaire et le coup d’État actuel des philosophes. […] Voilà pourquoi le monde hésite à admettre cette notion de la Critique en dehors du monde, et se soucie médiocrement qu’on le mette à feu sous prétexte de science dans l’intérêt de la plus vaine et de la plus inepte curiosité.