Je me rappelle qu’un jour, dans un célèbre café du boulevard où j’avais été admis par faveur… j’ose à peine vous dire le nom de ce café pour ne pas vous plonger dans un passé trop lointain… c’était Tortoni… il y a aujourd’hui à la place un magasin de chaussures. […] Le Gaulois fut reconstitué, et comme, dans l’intervalle, j’avais pris des leçons de bilboquet, je fus admis à figurer parmi ses rédacteurs. […] C’était une sorte de lieu sacré, où l’on n’était admis qu’après une lente et pénible initiation. […] Admettons, si nous tenons toujours à cette fiction, que l’art est libre. […] mais, socialement, ce sont de grands ingrats, car ils leur doivent, du moins en France, d’être respectés et admis, de n’être point considérés comme des vagabonds, et d’avoir parfois des militaires à leur enterrement.
du Jardin n’a pas craint de les admettre & de les traduire, parce qu’ils donnent une liaison apparente au corps de l’Ouvrage.
. — Avec ces trois vérités philologiques s’accordent deux principes philosophiques : le premier est tiré de la nature sociale des peuples ; ils admettent difficilement les dieux étrangers, à moins qu’ils ne soient parvenus au dernier degré de liberté religieuse, ce qui n’arrive que dans une extrême décadence.
Et le philosophe ne peut pas se refuser à admettre avec le sens commun l’existence de pensées successives et distinctes ; il doit reconnaître que la pensée discursive n’est un signe que pour l’esprit du philosophe, et encore quand l’esprit du philosophe s’attache à certains problèmes philosophiques, ce qui n’est pas son occupation constante. […] Ainsi, l’image soi-disant générale est toujours une image particulière ; ses éléments quantitatifs sont des moyennes, or une moyenne est un nombre particulier ; ses éléments qualitatifs sont les qualités qui se rencontrent le plus fréquemment dans le genre, c’est-à-dire des qualités particulières, hétérogènes aux qualités que le genre n’exclut pas, mais admet plus rarement. […] 1° Il faudrait admettre que les images nouvelles et les groupes d’images se forment dans l’esprit sous l’action combinée de deux lois a priori, la loi de l’analogie et la loi de perfection. […] On peut ajouter que, entre les pensées les plus particulières et les pensées les plus générales, il y a continuité ; les degrés inférieurs de la généralité admettent encore l’image-signe, et le besoin d’un signe arbitraire croît avec la généralité des idées. […] Rechercher le sens des formules consacrées, provisoirement admises sur la foi d’autrui, voilà le premier acte d’un esprit fait pour l’indépendance ; bien comprendre, c’est avoir trouvé ; l’analyse logique est l’apprentissage de la liberté de penser.
» Nous admettons donc très-bien que l’on sache gré à M.
Jacques Richepin d’avoir, dans ses alexandrins, admis des hiatus ou ne peut plus sensés.
Nous ne dirons pas que ce fut, sans doute, la difficulté de trouver quarante Sujets, qui le fit admettre dans ce Corps ; Malleville pouvoit figurer parmi les Beaux-Esprits de son Siecle.
Mais admettons qu’ils soient tels que le disent les observateurs attentifs que M. […] Les uns et les autres admettent comme dogme premier la non-existence d’Homère. […] Il admet la génération spontanée. […] Leur christianisme admet un mélange de naturalisme grec ou romain. […] Pierre Hamp n’admet-il, écrivains, poètes ou artistes, que les plus grands ?
On fut si content de sa harangue en beau latin fleuri, plus que cicéronien et panaché de vers latins en guise de péroraison, qu’on l’admit tout d’une voix à compter lui-même parmi les candidats à la licence, de laquelle il s’était trouvé exclu par son voyage d’Italie. […] Nous admettons d’emblée que la nymphe Égérie n’était pas un démon succube, et aussi que le grand chien noir de Corneille Agrippa n’était pas le diable en personne. […] A son arrivée en Italie, il était déjà foncièrement de l’avis de Louis XI, et il admettait cet article unique du symbole des gouvernants : Qui nescit dissimulare nescit regnare. […] Naudé se complaisait un peu à ces sortes d’opinions paradoxales, et il admettait très-aisément la mystification du vulgaire en histoire. […] Naudé, qui disoit que, pour n’être trompé, il ne falloit admettre ni prédiction, ni mystère, ni vision, ni miracles. » Guy Patin (Nouvelles Lettres à Spon, tome II, page 183).