Voyez dans Tacite comment la monarchie s’établit à Rome à la faveur des titres républicains que privent les empereurs, et auxquels le peuple donna peu-à-peu un nouveau sens.
Ses grands amis de Rome sauront-ils vaincre la rancune impériale ? […] Rome, qui jouit aujourd’hui des tableaux du plus ingénieux de ses poëtes, Rome a vu couler vingt ans, d’un œil sec, les larmes d’Ovide. […] Nous devinons Rome derrière cette muraille, et nous entendons les cris de ce peuple stupide et délivré, à la fois ingrat envers la victime et envers l’assassin : « Faisons Brutus César ! […] Chifflart est un grand prix de Rome, et, miracle ! […] Jadin, qui jusqu’ici avait trop modestement, cela est évident maintenant, limité sa gloire au chenil et à l’écurie, a envoyé une splendide vue de Rome prise de l’Arco di Parma.
Soigneux, sans aliéner son indépendance, de se créer des protecteurs, il s’était lié avec le cardinal du Bellay, et trois fois, à longs intervalles, il accompagna à Rome l’évêque diplomate. […] Il était en son fond une rébellion contre Rome et un appel à Dieu. […] Ni Jérusalem, ni Athènes, ni Rome ne l’ont connue. […] » Une chose surtout l’inquiète, et à très bon droit ; c’est qu’on peut faire le raisonnement suivant : Rome, partout où elle le peut, soutient sa doctrine en faisant mettre à mort ceux qui ne la partagent pas. […] Ce n’est pas de tuer que Rome est coupable, c’est de tuer sans avoir pour elle la vérité.
Quitter l’Espagne dès l’instant qu’il y avait mis pied, ne pas pousser plus loin cette glorieuse victoire du Cid, et renoncer de gaieté de cœur à tant de héros magnanimes qui lui tendaient les bras, mais tourner à côté et s’attaquer à une Rome castillane, sur la foi de Lucain et de Sénèque, ces Espagnols, bourgeois sous Néron, c’était pour Corneille ne pas profiter de tous ses avantages et mal interpréter la voix de son génie au moment où elle venait de parler si clairement. Mais alors la mode ne portait pas moins les esprits vers Rome antique que vers l’Espagne. […] Quand il y avait pourtant nécessité absolue que l’action se passât en deux lieux différents, voici l’expédient qu’imaginait Corneille pour éluder la règle : « C’étoit que ces deux lieux n’eussent point besoin de diverses décorations, et qu’aucun des deux ne fût jamais nommé, mais seulement le lieu général où tous les deux sont compris, comme Paris, Rome ; Lyon, Constantinople, etc.
Il ne voulait pas savoir le nom que Rome entière prononçait tout bas. […] Le jour de la Saint-Jean, le 24 juin de l’année 1500, on avait organisé des courses de taureaux à Rome, derrière la basilique de Saint-Pierre, selon la mode apportée à Rome, depuis Callixte, par les Aragonais. […] Horace et Properce avouent que Rome tremblait avant la journée d’Actium. […] Car c’était une folie que de l’amener à Rome, et une plus grande folie que d’élever dans le temple de Vénus une statue à la divinité de Cléopâtre. […] Ces trésors étaient rares à Rome et ils abondaient à Alexandrie.
Ratisbonne à Rome, il y a un an ou deux.
C’était à Rome comme à Paris et pour la friponnerie des brocanteurs, et pour la folie des hommes opulens.
Ni dans les Indes, ni dans la Chine, ni en Égypte, ni en Perse, ni en Arabie, ni en Grèce, ni à Rome, la législation, la religion, les mœurs n’auraient admis cette promiscuité élégante et garrule des deux sexes dans des réunions habituelles pour se donner en spectacle et en divertissement d’esprit les uns aux autres. […] Les mœurs austères des premières nations chrétiennes auraient vu dans cette institution de plaisir intellectuel un souvenir de la bayadère des Indes ou de la courtisane de Rome. […] Les Italiens, dans la décadence des mœurs sous les papes à Rome et sous les Médicis à Florence, et les Français après les Italiens, furent les premiers qui ouvrirent ces lices d’esprit dans des cours, dans des salons privés, où la conversation devint la seule fête des conviés. […] Necker, il portait, dès le lendemain du 18 brumaire, ce défi aux puissances de la pensée : tel fut le caractère du gouvernement militaire sous les Marius, sous les Sylla, sous les Césars de Rome.
Nous avons noté à regret les images suivantes : Napoléon qui va glanant tous les canons, une charte de plâtre qu’on oppose à des abus de granit, des écueils aux hanches énormes, Rome qui n’est plus que l’écaille de Rome, etc.