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15. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320

Il est à croire que ce pape, prodigue pour tout autre, voulait le contraindre par la nécessité même à venir à Rome. […] Il suit cette armée pour y poursuivre ses négociations dans leur camp sous les murs de Rome ; il assiste à la mort du connétable de Bourbon et à la prise de Rome. Les Médicis, pendant cette éclipse de leurs papautés à Rome, sont de nouveau expulsés de Florence. […] Les papes représentent l’ombre de Rome, les rois lombards représentent la barbarie conquérante. […] Voisins de Rome, tantôt ils la menacent, tantôt ils la protègent contre les empereurs d’Allemagne.

16. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477

car voilà exactement Rome antique. […] Quand vous aurez fait ce miracle, alors et seulement alors vous pourrez rendre à Rome le sceptre monarchique ou la direction républicaine de l’Italie ! […] L’histoire du royaume de Sicile n’est pas l’histoire du royaume de Naples ; l’histoire de Naples n’est pas l’histoire de Rome ; l’histoire de Rome n’est pas l’histoire de Florence ; l’histoire de Florence n’est pas l’histoire de Venise ; l’histoire de Venise n’est pas l’histoire de la république de Gênes ; l’histoire de la république de Gênes n’est pas l’histoire de la Lombardie ; l’histoire de la Lombardie n’est pas l’histoire de la maison de Savoie. […] Et, en mettant à part l’indépendance romaine des enfants de Rome, les restes ombrageux du monde catholique souffriront-ils longtemps sans murmures que le successeur de saint Pierre au pontificat, et le successeur de Jules II, de Léon X en politique, que le chef spirituel de leur conscience soit le sujet obséquieux ou l’évêque obéissant d’un délégué piémontais représentant au Capitole et au Vatican un duc de Savoie, descendu de Turin ou de Chambéry à Rome ? […] d’un préfet français à Rome devenue seconde ville de France ?

17. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

Rome a voulu tout perdre. […] Il reprit la route de Rome. […] Léon XII l’appela à Rome pour prendre la tradition du règne en présence de Jurla, son propre ministre. […] Il y a peu de grande famille à Rome ou dans les légations qui n’aient des fils dans cette classe. […] Cette connaissance l’avait attirée à Rome, où elle faisait son principal séjour.

18. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [III] »

Il commença toutefois par payer son tribut d’admiration à Rome et à cette grandeur déchue. Il y eut là chez lui par avance quelques accents de Corneille, mais il faut les chercher ; et on en est loin encore lorsque, dans le troisième sonnet de ces Antiquités dont il n’a jamais fait que le premier livre, Du Bellay prélude en disant : Nouveau venu qui cherches Rome en Rome, Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme… Pour être imités d’une épigramme latine fort célèbre à son moment, ces jeux de mots redoublés n’en valent guère mieux. […] Il a des peintures, des esquisses prises sur le fait et au naïf, de la Rome moderne, de la Rome papale et cardinalesque. […] Du Bellay savait sa Rome contemporaine, et il nous la traduit au vrai. […] Elle répond assez bien au livre des Antiquités de Rome qui a pu sortir de là.

19. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »

Rome et la Judée Comte Franz de Champagny. Rome et la Judée. […] Le livre de Rome et la Judée n’est pas le livre des Césars, repris dans une gamme différente, et cependant c’est toujours le livre des Césars ! […] … Le sujet qu’il traitait n’était-il pas encore le Christianisme et Rome, le fond commun sur lequel il avait buriné ses Césars ! […] Eh bien, c’est ce que ne fait point une seule fois l’auteur de Rome et la Judée !

20. (1898) La cité antique

À Rome, le mari, juge de la femme, la condamne à mort. […] La gens à Rome et en Grèce. […] C’était un appendice ajouté à Rome, ce n’était pas Rome. […] Mais elle ne s’affaiblit jamais à Rome. […] Rome eut dès lors deux Junons protectrices.

21. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79

Je fus appelé à Rome et placé par mon tuteur dans la maison maternelle, afin de m’y rétablir. […] Nous revînmes à Rome dans les premiers jours de novembre. […] À quelque distance de Rome, le commandant français le combla d’égards et le fit conduire à Naples. […] Je le trouvai aussi grand et même beaucoup plus grand que lorsqu’il régnait à Rome. […] Rome l’accueillit en pape et en souverain.

22. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66

Il mourut à Rome dépouillé, et dans le plus fort de la Révolution ; il eût été digne d’en traverser jusqu’au bout toutes les épreuves. […] L’idée d’aller à Rome en qualité de ministre du roi lui souriait beaucoup ; il désirait n’y aller qu’étant déjà prêtre et de plus évêque. […] Rome désormais allait devenir son séjour et comme sa patrie ; car, aussitôt le conclave terminé, il y fut nommé ambassadeur, et sa grande carrière recommence. […] Cependant il continuait de représenter la France à Rome avec grandeur, avec grâce et magnificence. […] Il mourut à Rome en novembre 1794, dans sa quatre-vingtième année.

23. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LES JOURNAUX CHEZ LES ROMAINS PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC. » pp. 442-469

Pour me tenir à l’exemple présent de Niebuhr, je suis singulièrement frappé (à ne juger qu’en ignorant et en simple amateur) du résultat final de toute cette guerre sur la première Rome. […] Grâce à lui, l’histoire des premiers siècles de Rome est à refaire, ou mieux il demeure prouvé, je pense, qu’on ne saurait la refaire. […] Le Clerc a très-bien indiqué le moyen de se figurer ce que renfermaient les journaux de Rome entre le premier consulat et la dictature de César. […] Mais rien : le journal à Rome manqua toujours de premier-Paris aussi bien que de feuilleton ; est-ce là un aïeul ? […] Il paraît pourtant qu’un des premiers journaux des Romains fut rédigé par un Grec appelé Chrestus : il n’a dû importer à Rome que ce qui était déjà dans son pays.

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