. — Saluons encore ses chants patriotiques : Paris et la guerre. […] [L’Écho de Paris (11 décembre 1899).]
Jeune, il alla voir sans doute les troupes italiennes qui se succédaient à Paris, aussi souvent que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne. […] Après ses caravanes en province, lorsqu’il est de retour à Paris en 1659, Molière partage encore avec les acteurs italiens la salle du Petit-Bourbon ; ils jouent alternativement sur les mêmes planches, un jour les uns, un jour les autres.
Elle signalait en outre à ses lecteurs la revue de Papus : l’Initiation, dont le siège était 14, rue de Strasbourg, à Paris. […] Le directeur en était Louis Lormel, né à Paris en 1869, d’une ancienne famille artésienne et qui fera paraître en 1908, chez Sansot, un recueil de poèmes en prose : Tableaux d’âmes, que Maurice Barrès place à côté du Gaspard de la Nuit d’Aloysius Bertrand.
Nous avons vu qu’en 1631, la peste régna à Paris ; que madame de Rambouillet y perdit son second fils, le vidame du Mans, âgé de 7 ans, et qu’elle et sa fille Julie, alors âgée de 24 ans, ne quittèrent le malade que quand la mort lui eut fermé les yeux, bien que tous les amis de la maison s’en fussent éloignés. […] Remarquez aussi que si l’abbé Cottin était de cette société, Boisrobert, l’âme damnée du cardinal, le plus mauvais sujet de Paris, n’en était pas.
« Les Savans de France, justement alarmés du tort que M. de Voltaire faisoit à l’érudition, par ses bévues, ses anachronismes, ses fausses interprétations, (comme il appert par plusieurs de ses Ouvrages, & notamment par sa Philosophie de l’Histoire) s’assemblerent à Paris, pour trouver moyen de remédier à ce désordre. […] Ils retournerent à Paris faire leur rapport juridique, & le Monde savant convaincu que M. de Voltaire étoit mentis & Grœcœ Linguœ non compos, il fut délibéré, d’une voix unanime, de lui envoyer un Rudiment Grec, un Répétiteur du Collége Mazarin, & un Prêtre d’Eleusine pour le fesser, d’après son systême, en qualité de Pénitent ou d’Initié.
« Toutefois, il avait soixante-trois manières d’en trouver tousjours à son besoin, dont la plus honorable et la plus commune étoit par façon de larrecin furtivement faict ; malfaisant, pipeur, buveur, batteur de pavez, ribleur s’il en étoit à Paris ; au demeurant le meilleur fils du monde et toujours machinoit quelque chose contre les sergeants et contre le guet. » Et après ce portrait sommaire, viennent à la débandade, les mille aventures drolatiques où ce véritable héros de Rabelais se dessine à gros traits, menant à Paris le train bouffon de l’écolier de l’époque, puis partant pour les pays de la fable contre le roi des Dipsodes, puis s’embarrassant dans cette épineuse question du mariage, et parcourant pour s’amuser dans son dessein tout l’archipel d’îles peuplées à souhait des innombrables êtres allégoriques dont Rabelais tenait à rire ; en somme la plus durable et la plus humaine des caricatures énormes qui s’étalent dans le bréviaire des « beuveurs très illustres et et vérolez très prétieux ».
Paris y paroissoit comme le pere de trois filles qu’il vouloit marier, et ces trois filles étoient les trois principaux quartiers de la ville de Paris, l’université, la ville proprement dite et la cité, que le poëte avoit personifiez.
Roussel, un bourgeois enrichi, parvenu, gonflé de millions, et qui pourtant est venu à Paris en sabots, comme il aime à le répéter, en se juchant sur ses escarpins luisant neuf. […] On le connaît, on le salue, on allume son cigare au sien ; il est du monde, il est de Paris, il est du boulevard. […] Elle compte rentrer à Paris, la saison prochaine, en portant haut son front fleuronné, décidée d’avance à renier effrontément le spectre de la courtisane, si jamais il osait se représenter devant elle. […] Mais Paris n’est pas masqué comme Venise et il a la mémoire de ses maîtresses. […] La mère d’Olympe « par l’odeur alléchée », arrive de Paris sur son balai rôti, le cabas au bras, le tartan au dos, coiffé d’un chapeau d’âne savant et de faux tours dévergondés et pleureurs.
Est-ce que vous croyez que je veux faire un temple de la Gloire dans Paris ? […] Portes, plus tard professeur à l’École de droit de Paris. […] À dix-sept ans, il était à Paris de retour auprès de son père. […] L’auteur de ces ouvrages n’avait pas encore vingt-cinq ans.Fixé à Paris, à partir de cette époque, M. […] Imprimé à Londres sur la fin de 1813, l’ouvrage de madame de Staël devait l’être dès 1814 à Paris.