Il est question de Léa, dont le mari est mort et qu’un procès urgent rappelle à Paris. […] Sachez donc que M. de Beaubourg a rencontré, au Prater de Vienne, une dame qu’il avait autrefois courtisée à Paris, avec le fiasco le plus humiliant. […] Il ne lui demande que de traîner en longueur un semblant de cour qu’il est censé lui faire pour qu’il ait le temps de s’amuser à Paris. […] Que dites-vous de ce jésuite d’Uzès, débarqué d’hier, et n’ayant qu’à frapper du pied le pavé de Paris pour en faire sortir quatre cent mille francs ? […] Cette fois, c’est un racontar du Moustique qui déshonore par tout Paris une noble jeune fille et un honnête homme.
Hégésippe Moreau, né à Paris en avril 1810, était fils d’un homme qui devint professeur au collège de Provins, et il fut conduit, tout enfant, dans cette ville. […] Moreau vint à cette époque à Paris, et, toujours par les conseils de M. […] Il ne se guérit point de cette disposition à Paris, lors même que les privations les plus réelles, les souffrances positives et poignantes vinrent y joindre leur aiguillon. […] Il eut finalement un duel, et dut s’en revenir bientôt à Paris, désappointé de nouveau et irrité comme après un échec. […] » disait-il un jour à un de ses amis de Paris. — Voir les blés verts ou mûrs était pour lui un but et un plaisir.
Le « mouvement » est ainsi présenté : Il existe, dans la banlieue de Paris, un groupe de poètes, qui ont résolu, sous une forme en quelque sorte communiste, le problème de la vie. […] Je parcourais les salles en compagnie d’une des femmes les plus tumultueuses et les plus brutales que Paris ait supportées. […] J’arrive à Paris quelques jours après l’armistice. […] Ce duel n’aurait finalement pas eu lieu, Apollinaire se contentant d’une rétractation publique de Cravan parue dans Les Soirées de Paris et le Mercure de France le 15 mars 1914 (ibid. […] -1886), pseudonyme d’Emma Elizabeth Crouch, courtisane célèbre de l’Empire qui a publié ses Mémoires en 1886 (Paris, Jules Lévy).
La Combe, son barnabite, que la prophétesse vint se fixer à Paris. […] Le petit troupeau s’attendait qu’on nommerait Fénelon à Paris. […] Le livre s’imprime à Paris chez le libraire Le Prieur. […] Une fois à Paris, c’est bien une autre affaire. […] Il essaya, pour tromper ses regrets, d’entretenir une vaste correspondance avec ses amis de Paris.
Beltrame Que les Fedeli soient revenus ou ne soient pas revenus à Paris après 1625, pendant les dix-huit années que régnèrent encore Louis XIII et Richelieu, la France ne fut pas privée de troupe italienne. Beltrame (Nicolo Barbieri), s’étant séparé des Fedeli, forma une troupe avec laquelle il vint à Paris où il reçut un très favorable accueil de la cour et de la ville. […] Voyez ci-contre Scapin, d’après la planche 8 de l’Histoire du Théâtre italien : « Nous avons, dit Riccoboni, une estampe de cet habit dessinée et gravée à Paris par Le Bel, qui était un fameux dessinateur italien de ce temps. » Le costume traditionnel du premier zanni, c’est la veste et le pantalon blancs galonnés sur les coutures avec des lamelles d’étoffe ordinairement vertes, la toque blanche bordée d’un galon vert, le manteau à brandebourgs de même.
Blémont cite, avec émotion, ces paroles prononcées par Swinburne à propos de l’Année terrible de Victor Hugo : « Non, maintenant, après tant de sombres jours, après tant de terreurs et tant d’angoisses, aucun ami de la France ne peut refuser à Paris la grandeur et la dignité que le premier de ses enfants a ainsi constatées au temps de ses misères. Toutes les bouches humaines déblatéraient sur les péchés et les hontes de Paris : serrée par ses ennemis, abandonnée de ses amis, la grande cité était en proie à l’assaut de toutes les mains et de toutes les langues ennemies ; on la niait et la supprimait en Europe ; c’était l’heure de prendre sa défense. » Émile Blémont profitait de l’occasion pour déclarer que l’indifférence et l’impassibilité n’étaient plus possibles aux poètes. […] » Le genre rosse s’annonce : — « Mme Nilsonn-Rouzaud doit créer cet hiver à Paris le rôle d’Éros dans Psyché.
Il veut faire vivre ensemble toutes les finesses : il croit plaire au gouvernement par tout ce qu’il dit de son chef ; bourgeois de Paris aux bourgeois de son département, par un regain d’opposition toujours chère à la bourgeoisie ; et à ses collègues par toutes sortes d’amabilités. […] bourgeois de Paris toujours ! […] Nous l’avons dit déjà, il n’y a dans sa brochure ni le pays, ni l’Empire, ni l’Empereur, ni même ce système parlementaire qu’on évoque pour dire quelque chose quand on est un bourgeois de Paris, un taquin né d’opposition plus ou moins aimable.
Nous revînmes donc à Paris. […] Mais Paris n’est pas coupable. […] Je reprends le tramway, j’arrive à Paris et je rentre me coucher. […] Mais c’est trop près de Paris ! […] À vrai dire ils triomphent à Paris comme à Berlin et… à Néphélococcygie.
Ce prince ayant su par Desyveteaux que le gentilhomme normand dont Duperron lui avait tant vanté les vers était à Paris, le fit venir, et lui demanda une prière pour son voyage en Limousin. […] Quoi qu’il en soit, c’est à partir de 1605, époque à laquelle il se fixa à Paris, que commence sa double tâche de réformateur et de poëte donnant le précepte et l’exemple, mais plus souvent le premier que le second. […] Où est, en effet, la bonne langue française, si ce n’est au centre de la France, à Paris ; et, puisque la cour a pu être tour à tour italienne, gasconne ou espagnole, dans le peuple même de Paris, qui ne change pas, et qui est ce qu’il y a de plus français en France ? […] L’esprit français sous les traits d’un habitant de Paris, cultivé par la forte discipline de l’antiquité, mais gardant son indépendance et sa physionomie ; la langue française sur la place Saint-Jean, là où elle est le plus inaccessible au pédantisme et à l’imitation étrangère, voilà quelle fut la pensée de Malherbe. […] Né près de Falaise, venu à Paris vers la fin du règne de Henri IV, précepteur du duc de Vendôme puis du dauphin qui fut Louis XIII, renvoyé de la cour en 1611, mort en 1619.