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878. (1902) Symbolistes et décadents pp. 7-402

Son défaut était de tenir extrêmement peu à l’originalité de ses idées ; personne ne pratiqua aussi fort le fameux : « Je prends mon bien où je le trouve », sans avoir l’excuse de Molière, qui, lorsqu’il disait cela, à propos d’une scène du Pédant joué, faisait allusion à une vieille collaboration avec Cyrano, et en effet reprenait une scène ébauchée jadis par lui ; c’était de la reprise individuelle.

879. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Aristophane, Shakespeare, Molière, Hugo, George Sand, Balzac, Flaubert, et M. 

880. (1853) Propos de ville et propos de théâtre

*** Un admirateur passionné du talent joyeux d’une des meilleures servantes de Molière, s’étant aventuré un soir au petit théâtre Séraphin, rencontre l’artiste en contemplation devant les beautés du Pont cassé ; c’était à l’époque où l’actrice se trouvait dans une situation intéressante.

881. (1891) Esquisses contemporaines

Sans doute, il serait meilleur de réunir le domaine de l’action à celui de l’être, de creuser la douleur à la fois dans les mystères de l’existence et dans ceux des situations ; mais tout n’a point été donné à tous, et je sais des gens qui préfèrent le Faust de Goethe ou le Prométhée d’Eschyle aux comédies de Molière.

882. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Il y a un tout qui est un adverbe C’est celui que Molière emploie dans ce tour elliptique : « Nos pères, tout grossiers … » Ce n’est pas une circulaire ministérielle qui le supprimera.

883. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Comment mettre dans un même cadre Polyeucte et les Provinciales, Jansénius et Molière, Montaigne et Vauvenargues, Saint-Cyran et Rotrou, sans le faire çà et là éclater ou crier ?

884. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Avant-propos Je prie le lecteur de se figurer un atelier dans lequel l’artiste aurait rassemblé quelques-unes de ses études les moins imparfaites, pour les exposer aux yeux du public : un tableau d’histoire auprès d’une eau-forte, un dessin d’après l’antique à côté d’un portrait ou d’une fantaisie. C’est l’image de ce volume composé de morceaux écrits à des occasions très diverses. J’essayerais vainement de leur former un lien factice que briserait à chaque instant la diversité des sujets : ils n’ont entre eux d’autre analogie que celle de reproduire des scènes et des figures du passé. En recueillant ces feuilles dispersées, j’ai mis tous mes soins à corriger leur forme et à remplir leurs lacunes. A défaut de l’unité de composition, ce livre aura du moins celle de l’inspiration qui en a dicté toutes les pages : un grand amour de l’art et une recherche sincère de la vérité.

885. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

Son aberration est telle que qu’elle soufflette avec les petits, Molière avec M. 

886. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

D’ailleurs, jadis même, les troupes cossues ne se privaient de rien pendant leurs pérégrinations ; et Dassoucy, l’empereur du burlesque, qui rencontra Molière et les Béjart en Avignon, fut traité par eux de façon à pouvoir dire : Qu’en cette douce compagnie Que je repaissois d’harmonie, Au milieu de sept ou huit plats, Exempt de soin et d’embarras, Je passois doucement la vie.

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