Pradon sont deux tragédies très achevées. » Le jugement de Bossuet sur Molière est célèbre. […] Corneille. » Son chef-d’œuvre, Scévole, continuait à être joué par Molière treize ans après la première représentation, et M. […] Victor Hugo, qui en a plus que Ronsard, en a moins que Molière et moins que La Fontaine. […] Quoique Molière cumulât les trois fonctions d’auteur, d’acteur et de chef de troupe, Thomas était mieux payé que lui. […] Ni Montaigne, ni Pascal, ni Molière, ni Saint-Simon, ni Lamartine, ni Balzac ne sont des modèles impeccables.
. — La Comédie après le théâtre de Molière et de Dancourt (1882). — Les Petites Orientales (1883). — Les Contemporains, 1re série (1885). — Sérénus, histoire d’un martyr (1886). — Les Contemporains, 2e, 3e et 4e séries (1886-1889). — Corneille et la Poétique d’Aristote (1888). — Impressions de théâtre, 5e série (1888-1890). — Dix contes (1889). — Révoltée, quatre actes (1889). — Le Député Leveau (1891). — Mariage blanc (1891). — Flipote, trois actes (1893). — Impressions de théâtre, 6e et 7e séries (1893). — Les Rois (1893). — Impressions de théâtre, 8e série (1894). — Myrrha (1894). — L’Âge difficile, trois actes (1895). — Le Pardon, trois actes (1895). — Les Rois, cinq actes (1895). — La Bonne Hélène, deux actes (1896). — Les Contemporains, 6e série (1896)
Le siècle de Molière a méconnu le grand siècle littéraire de Ronsard et de Montaigne. […] Nous manquons d’une société digne d’entendre un nouveau Molière. […] Cela ne diminue point mon admiration pour les siècles qui ont précédé, pour le xviie des Corneille, Racine, Molière et Pascal, pour le xviiie qui prépara la Révolution. […] Il y a eu Rabelais, Montaigne, Molière, La Fontaine, Voltaire, Diderot, et il y a eu les autres. […] Et comme ni Rabelais, ni Descartes, ni Molière, ni Saint-Simon ne leur appartiennent, ils en sont finalement à peu près réduits à Bossuet, Racine et Boileau, dont les mérites, si éminents soient-ils, ont l’inconvénient d’être moins populaires au dehors.
Son peu de goût pour Molière va jusqu’à l’injustice. […] Dans Corneille, il est trop choqué des défauts que tout monde y voit ; les défauts qu’il reproche à Molière, il les lui prête. Et cependant, c’est dans Molière qu’il admire « ces dialogues qui jamais ne languissent, cette forte et continuelle imitation des mœurs qui passionne ses moindres discours, ce naturel, cause de sa supériorité sur tous les autres dans la comédie. » Il est étonnant qu’on s’arrête en si beau chemin, et qu’un critique touché jusque-là n’ait pas été entièrement conquis. Il est encore plus étonnant que le cœur de Vauvenargues n’ait pas senti celui de Molière, jusque dans cette gaieté si franche et si communicative, sous laquelle sont ces pleurs secrets que le divin génie de Virgile a appelés les larmes des choses. […] Voltaire ramena Vauvenargues à Corneille et à Molière ; Vauvenargues rendit Voltaire plus juste envers Pascal et Fénelon.
Les livres de Corneille, de Molière, de La Fontaine n’étaient pas, à leur naissance, comme le croient les professeurs, marqués d’une auréole. […] Molière fut un disciple de Gassendi. […] Si Molière eût avoué que sa comédie était une attaque directe contre la religion, que son Tartufe était le type même du dévot véritable, il eût risqué de finir ses jours à la Bastille ; mais en le donnant pour le faux dévot, il se posait même en défenseur de l’intégrité religieuse, et tout le monde y a été pris et on s’y laisse encore prendre. Que c’est singulier, quand on y songe, cette conception d’un Molière champion de la dévotion ingénue ! […] Molière, ayant à plaire au public, devait feindre de partager ses préjugés.
. — Le Compliment à Molière (Odéon, 1873). — Le Singe, comédie en un acte (1872). — Gilles et Pasquins, poème (1872). — L’illustre Brisacier, drame en un acte (1873).
car les malades de l’infirmerie rendraient des points au malade de Molière. […] Molière et Bourdaloue. — 1877. […] Contester la morale et la moralité de Molière ! […] Comme Bossuet, il a combattu Molière, et il nous a donné la plus forte et la meilleure critique du Tartuffe. […] Le tragique tableau qu’il fait de ce vice attristerait les esprits que Molière redresse en riant, et je crois que je peux terminer ici.
La liste est courte ; elle est imposante : “Malherbe, Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Boileau, Regnard et Voltaire.”
Cela rappelle, malgré soi, la tirade de Molière : Il semble à trois gredins que l’on relie en veau, etc.