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496. (1887) Essais sur l’école romantique

Je devais aux Ballades une étude spéciale. […] Seules, les études sur M.  […] L’étude qu’on fait d’un grand homme demande des forces, mais elle en donne en même temps. […] Tel a été le défaut de l’Étude sur Mirabeau. […] Le sujet de la pièce était : les Avantages de l’étude.

497. (1925) Comment on devient écrivain

Balzac appelait Etudes philosophiques des romans d’observation comme les autres. […] Des fantaisistes, comme Théodore de Banville, peuvent seuls déconseiller l’étude de la réalité. […] On ferait une belle étude, si l’on voulait relever tout ce qu’il a vraiment pris dans la vie. […] Willey, a effleuré ce beau sujet d’étude dans un petit livre qui contient de précieux extraits d’auteurs.‌ […] Etudes sur les sermons de Bossuet, p. 32, 38.

498. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

C’est une étude aussi vraie que triste d’un monde qui, pour être peu étendu, n’en existe pas moins. […] Ce n’est pourtant pas sur ce ton gaillard qu’il convient de parler de la remarquable étude de M.  […] L’étude prolongée du cadavre humain avait donné au sculpteur le désir de représenter l’animal vivant. […] Claude Monet, il lui a dédié son livre et consacré une très importante étude. […] Bardoux vient de publier une très consciencieuse étude.

499. (1876) Romanciers contemporains

Il nous faut maintenant pénétrer plus avant dans notre étude. […] L’étude des ouvrages de M.  […] Dans son étude de l’homme, il est allé jusqu’au fond. […] L’étude principale qu’a poursuivie M.  […] Qu’importe à l’étude de ce type que l’amant dont elle torture le cœur soit le fils d’un exilé ?

500. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I

J’avoue éprouver un goût très vif pour cette sorte d’étude, quand elle est réussie. […] La vitalité de ce livre vient de cette étude. […] Les autres se succèdent sans interruption, poussées avec la même ardeur à la besogne : l’étude des fermentations et la lutte contre les partisans de la génération spontanée, l’étude de la maladie des vers à soie et de la maladie du vin, l’étude du choléra des poules et de la maladie charbonneuse, pour finir par la découverte la plus célèbre, celle du vaccin antirabique. […] que n’ai-je à recommencer une nouvelle vie d’étude et de travail ! […] À ces ordres différents doit correspondre une différence de procédés d’étude.

501. (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80

Comment ces acteurs et ces actrices nécessaires en grand nombre à la représentation de la scène se consacreraient-ils, dès leur enfance, à un art difficile qui ne leur promettrait ni pain, ni gloire, ni compensation à tant d’études ? […] Après de premières études classiques et sévères faites à la Ferté-Milon, sous la direction de son tuteur, le crédit de ses tantes religieuses au monastère de Port-Royal, près Paris, le fit entrer au nombre des disciples de cette savante et sainte maison. […] Racine y acheva sous eux ses études d’antiquité et de théologie. […] L’étude attentive de ces premières poésies révèle le Racine futur tout entier, un fils de l’antiquité, non un fils de son siècle, un homme de renaissance, non de création, original plus tard, mais original seulement par la perfection. […] Racine se prêta pendant quelque temps, en apparence, à l’étude de la théologie, mais sa nature mondaine, légère et passionnée répugnait invinciblement à l’austérité de la vie sacerdotale.

502. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197

M. de Lamartine a tracé, dès les premières pages de son étude, un portrait de Bossuet ainsi largement conçu. […] Ce sera là une base solide et définitive à l’étude et à l’admiration du grand homme. […] L’abbé Victor Vaillant, ayant à passer sa thèse de docteur à la faculté des lettres de Paris en 1851, choisit pour son sujet une Étude sur les sermons de Bossuet d’après les manuscrits. […] Il allait souvent à Metz se reposer dans l’étude et dans une vie plus sévère des succès et des triomphes de Paris.

503. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295

Félix Vicq d’Azyr, né en avril 1748 à Valognes en Normandie, d’un père médecin, commença ses études dans sa ville natale et vint les achever à Caen, où il fut condisciple en philosophie de Laplace, le grand géomètre. […] Une jeune fille, nièce de Mme Daubenton, ayant été saisie d’un évanouissement près d’une salle d’étude où était Vicq d’Azyr, celui-ci accourut, prodigua ses soins à la jeune malade, et lui inspira un soudain intérêt qui se consacra bientôt par un mariage : ce mariage dura peu, et la mort de la jeune femme laissa Vicq d’Azyr veuf, et libre de nouveau, ce qui ne nuisit pas à ses succès dans le monde : mais il avait acquis l’amitié de Daubenton et les moyens, grâce à lui, d’étendre ses recherches d’anatomie sur les animaux étrangers. […] Un crachement de sang inspira des inquiétudes ; on l’envoya respirer l’air natal, et là, sur ces côtes de Normandie, il s’appliqua à l’étude anatomique des poissons ; il fit des études analogues sur les oiseaux.

504. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Poésies, par Charles Monselet »

Il appert de l’un et de l’autre que l’auteur, personnage d’une quarantaine d’années, portant lunettes, bonne mine, mâle encolure, tête posée avec aplomb, menton ras et double, lèvre fine, ferme, prompte à la malice, est né à Nantes, que son père y était libraire ; j’ajouterai, — car je ne suis pas homme à me contenter à demi en matière de biographie, — qu’il fut élevé à Bordeaux, qu’il y fit des études classiques succinctes et fut mis de bonne heure à la pratique, je veux dire au journal, au Courrier de la Gironde. […] Brossez et faites retoucher un peu ses toiles, et il vous restera d’agréables cadres d’antichambre dont il ne faut pas trop faire fi. » Un morceau sur Chateaubriand, une Étude qui avait eu l’honneur de servir d’introduction aux Mémoires d’outre-tombe, lorsqu’ils parurent dans la Presse, et qui a gardé de sa destination un certain air officiel, coudoie dans le volume un article sur Paul de Kock, — que dis-je, une Visite à Paul de Kock, une folie, une vérité, une perle de la vie de Bohême15. […] C’est un bon vivant, qui a fait de bonnes études et qui a ce qu’on appelle en rhétorique du goût, mais fermé ou indifférent à toute idée de progrès, à toute vue élevée, neuve, et qui sort de la routine. […] Sa vie ne sent en rien l’étude : elle était celle d’un épicurien qui vit sur son fonds de collège, et qui, une fois sorti des nouveautés, n’aime rien tant qu’à faire bombance.

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