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355. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Faramond, Maurice de (1862-1923) »

Henri Ghéon Certes, la Noblesse de la Terre et Monsieur Bonnet diffèrent assez pour mériter deux études distinctes. […] Il ne se passionna point à l’étude exclusive d’un ou deux caractères, au rigoureux développement d’un seul conflit.

356. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

L’étude de l’âme leur paraît un amusement un peu vain du siècle précédent, ce qui pourrait se soutenir si l’étude de l’âme n’était pas la préface nécessaire de l’étude de ses besoins, et ne devenait pas, sitôt qu’on la considère ainsi, l’étude la plus importante qu’on puisse faire. […] Au plus peut-il intéresser froidement comme étude psychologique et morale. […] Albert, About, Sarcey… travaillent bien une fois en étude. […] Bernard Becker ; de l’étude de M.  […] C’est ici que l’étude des langues, où s’est appliqué M. 

357. (1911) L’attitude du lyrisme contemporain pp. 5-466

Le simple spectacle du jeu des idées et les études de littérature générale ont peu d’attraits. […] Bergson et à une excellente étude de M.  […] J’ai dit, au début de cette étude, combien, une fois pour toutes, cette accusation était fausse. […] Ses études critiques ont nui à sa réputation d’artiste créateur. […] IV. — Étude d’esthétique comparée. — Les Propos de littérature.

358. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »

Tout ce confluent d’études se pressait dans les premiers mois de 1836 et avant que notre ami eût accompli ses vingt ans. […] Ce dégoût n’était-il que l’effet même et le contre-coup d’une excessive étude ? […] Quelle qu’en fût la cause, l’étude passionnée à laquelle se livrait Charles Labitte et d’où il tirait pour nous tant d’agréables productions, lui était à la fois un plaisir et une source de mort. […] Nous ne le suivrons point ici pas à pas dans la série d’articles qu’il laissa échapper durant les premières années, et qui n’étaient que le trop-plein de ses études constantes. […] Ses études, déjà si étendues, durent à l’instant s’élargir encore ; il fallut suffire en peu de semaines à ces nouvelles fonctions, et faire face à un enseignement imprévu.

359. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

L’éducation du petit Jack, par exemple, dans l’horrible gymnase de la rue Montaigne, la plus féroce et la plus saignante des études d’un livre où il y en a tant, est du pur Dickens, mais avec des touches que Dickens n’a pas ; et le mariage de la fille de l’ouvrier Roudic est du Paul de Kock, mais du Paul de Kock transfiguré et rayonnant. […] j’aimerais mieux qu’elle ne relevât de personne, mais le moyen de ne pas relever de Balzac, quand on fait une étude de mœurs, et de mœurs parisiennes encore ? […] Où il a passé, l’herbe ne repousse plus, ou, si elle repousse, c’est de la même herbe qu’il avait fauchée… Depuis Balzac, d’ailleurs, les mœurs parisiennes (et il n’est question dans l’étude de Daudet que de celles-là) n’ont pas assez changé, ne se sont pas assez renouvelées, pour que l’observateur y puisse découvrir de ces choses inattendues qui font à un livre qui les retrace une géniale originalité. […] Mais Daudet, qui a l’entrain et la bravoure d’esprit d’un artiste, et d’un artiste qui se sent de la vie depuis la pointe des cheveux jusqu’au bout des ongles, n’a pas reculé devant la double difficulté d’une Étude de mœurs parisiennes après les Études de mœurs parisiennes de Balzac. […] L’étude qu’il en a faite est superbe, même après celle du de Marsay de Balzac… Quant au Nabab, qu’on a aussi nommé, l’auteur le fait, malgré ses ridicules et ses vices, qui sont les vices et les ridicules de son temps, si bon, si humain, si filial, que, bien loin de se plaindre, le modèle serait peut-être flatté du portrait, et reconnaissant.

360. (1886) Le naturalisme

Ce serait une étude curieuse que celle de la diminution graduelle de l’influence romantique, et dans les lettres, et dans les mœurs. […] La critique a cessé d’être une magistrature et un pontificat, pour se changer en études et en observations incessantes. […] Je pense aussi que les lettres, à mesure qu’elles avancent, expriment la couleur avec plus de brio et de force, en détaillent mieux les nuances et les délicates transitions, et que l’étude de la couleur se complique de même que l’étude de la musique s’est compliquée depuis les maîtres italiens jusqu’à aujourd’hui. […] Le futur romancier ne témoigna pas d’une intelligence très ouverte dans son enfance et durant ses études. […] Zola les imite et, dans un élan de sincérité, déclare qu’il préfère l’étude du cas pathologique à l’étude de la situation normale, qui est pourtant la plus fréquente dans la réalité.

361. (1895) Hommes et livres

Il leur interdisait l’étude comme la prédication et l’enseignement. […] Et, dans l’étude si approfondie de M.  […] Ce sont des indications plutôt que des études : elles ne sont pourtant pas à dédaigner. […] Montesquieu utilisait pour son grand ouvrage toutes les études partielles qu’il avait en portefeuille. […] mais les dimensions de son étude ne lui permettent guère de m’en montrer autre chose.

362. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »

Sans élargir outre mesure le cadre de cette étude, nous pouvons, comme pour la période précédente, tâcher de définir en deux mots le milieu social où se produit le naturalisme. […] Il fit une rude guerre à l’Université, foyer d’athéisme et de corruption, aux études classiques, à tous les libéralismes, à toutes les libres pensées, ne séparant pas les modérés des révolutionnaires, ni les spiritualistes des matérialistes ; il fit la police de l’Église française, interdit par Dupanloup, appelant à Pie IX, défendant le pouvoir temporel, poursuivant l’extermination du gallicanisme, lançant l’anathème et l’invective contre tous ceux qui contestaient l’infaillibilité du pape. […] Il se tua en juillet 1870 : de tout temps il avait, me dit-on, considéré le suicide comme un moyen de sortir des situations sans issue.Éditions : Du rôle de la famille dans l’éducation, 1857, in-8 ; les Anciens Partis, 1860, in-8 ; Quelques Pages d’histoire contemporaine, 4 séries. in-18, 1862-66 ; Études sur les moralistes français, 1864. in-18 ; la France nouvelle, 1868, in-18.A consulter : O. […] Caro (1826-18S7), professeur à la Faculté des Lettres de Paris en 1864. — Édition : Œuvres, Hachette, 17 vol. in-16 (Études morales sur le temps présent, 2 vol.

363. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) »

Jeune, mais déjà mûr, d’un esprit ferme et haut, nourri des études antiques et de la lecture familière des poètes grecs, il a su en combiner l’imitation avec une pensée philosophique plus avancée et avec un sentiment très présent de la nature. […] Le caractère saillant de l’œuvre de Leconte de Lisle est le vaste plan, prémédité dès le début, et qui se révèle à mesure que l’on avance dans cette œuvre : l’étude du rôle assigné aux théogonies dans l’histoire des âges. […] Ce lui fut l’occasion toute naturelle de revoir ses classiques anciens, et de ces études d’homme sortit une traduction de Théocrite et d’Anacréon, dont la savoureuse littéralité fut un régal pour les délicats et mit hors de l’ombre ce nom que d’incessants travaux allaient rendre glorieux. […] Au contraire, les poèmes Védiques et Brahmaniques qui eurent lieu peu après, entremêlés de superbes paysages des îles et de tableaux d’animaux : Les Éléphants, le Condor, et cette terrible eau-forte, les Chiens, révélèrent un poète épris du néant par dégoût de la vie moderne ; ce qui n’empêcha pas le maître de donner bientôt toute sa mesure dans ce colossal livre des Poèmes barbares, études d’une couleur inouïe sur le Bas-Empire et le moyen âge.

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