Quelle étude curieuse on écrirait sur la grandeur et la décadence du terme créé en France par Barrès et son entourage boulangiste ! […] André Siegfried a rencontré, au cours de son étude sur le terrain, ce type du radical proconsulaire ; il n’a pas eu de peine à montrer qu’il était à peine besoin de gratter le radical proconsulaire pour trouver le radical consulaire. […] Les comités socialistes procéderaient plutôt des sociétés secrètes de la monarchie de Juillet, des unions corporatives et des coalitions d’ouvriers, des groupes d’études prolétariennes et de la première Internationale. […] On opposerait volontiers à ce dogmatisme réactionnaire, commandé par la grande figure de Taine, l’attitude finale de Sainte-Beuve qui, lorsqu’il se veut indépendant du pouvoir dont il tient son siège sénatorial, écrit vraiment un livre pour lui, met pour point final à son œuvre cette étude inachevée sur Proudhon, où, en sympathie profonde avec le grand critique populaire de la société, le critique littéraire libère tout un Sainte-Beuve que les circonstances avaient refoulé.
Rollin a suivi cette division dans son traité des études ; &, ce que Cicéron ne dit pas, il prétend que le tempéré est une belle riviere ombragée de vertes forêts des deux côtés ; le simple, une table servie proprement dont tous les mêts sont d’un goût excellent, & dont on bannit tout rafinement ; que le sublime foudroie, & que c’est un fleuve impétueux qui renverse tout ce qui lui résiste. […] ) ce mot répond précisément à celui de grammairiens : chez les Grecs & les Romains : on entendoit par grammairien, non-seulement un homme versé dans la Grammaire proprement dite, qui est la base de toutes les connoissances, mais un homme qui n’étoit pas étranger dans la Géométrie, dans la Philosophie, dans l’Histoire générale & particuliere ; qui sur-tout faisoit son étude de la Poésie & de l’Eloquence : c’est ce que sont nos gens de lettres aujourd’hui. […] Les Grecs se contentoient de leur langue ; les Romains n’apprenoient que le grec : aujourd’hui l’homme de lettres ajoûte souvent à l’étude du grec & du latin celle de l’italien, de l’espagnol, & sur-tout de l’anglois. […] Un homme de lettres n’est pas ce qu’on appelle un bel esprit : le bel esprit seul suppose moins de culture, moins d’étude, & n’exige nulle philosophie ; il consiste principalement dans l’imagination brillante, dans les agrémens de la conversation, aidés d’une lecture commune.
Une étude diligente de leurs idées, continuellement comparées entre elles, a donc peut-être quelque intérêt. […] Ce qui suit n’est pas une étude sur Montesquieu, suivie d’une étude sur Rousseau à laquelle s’ajoute une étude sur Voltaire. […] AM. de La Chalotais il écrit, le 28 février 1763 : « Je vous remercie de proscrire l’étude chez les laboureurs », — ce qui le départage lui-même, puisque sur cette question il dit blanc à Damilaville, noir à Linguet, et enfin blanc à La Chalotais. […] … Le prince doit être le maître absolu de toute police ecclésiastique, sans aucune restriction, puisque cette police ecclésiastique est une partie du gouvernement ; et de même que le père de famille prescrit au précepteur de ses enfants les heures de travail, le genre des études, etc., de même le prince peut prescrire à tous ecclésiastiques, sans exception, tout ce qui a le moindre rapport à l’ordre public… Le prince encouragera la religion, qui enseigne toujours une morale pure et très utile aux hommes ; il empêchera qu’on ne dispute sur le dogme, parce que ces disputes n’ont jamais produit que du mal. » « Le plus absurde des despotismes, le plus humiliant pour la nature humaine, le plus contradictoire, le plus funeste est celui des prêtres, et de tous les empires sacerdotaux, le plus criminel est sans contredit celui des prêtres de la religion chrétienne… Nous avons institué des prêtres afin qu’ils fussent uniquement ce qu’ils doivent être, des précepteurs de morale pour nos enfants. […] En conséquence, la loi « réglera la matière, l’ordre et la forme des études ».
Parmi les publications de date postérieure concernant Marguerite, je veux au moins indiquer celle du comte H. de La Ferrière-Percy, qui nous a donné le Livre de dépenses de la digne reine, — dépenses des plus honorables, des plus généreuses, — et une étude sur ses dernières années (Paris, Aubry, 1862).
. — Voyez aussi Mervoyer, Étude sur l’association des idées (1864).
Sainte-Beuve dans sa belle étude littéraire intitulée Chateaubriand : LXVI Il commence par comparer la belle image du cygne dans Chateaubriand à l’image du même oiseau qu’il trouve dans les premières Méditations poétiques.
L’imitation est ici une simple copie, là un tableau original : selon les uns, il n’y a pas de théorie entre la nature et l’art ; selon les autres, l’art n’existe que par le goût, profond système d’études attentives, de conditions rigoureuses et de conventions raisonnables.
Que si le soin public lui laissoit du loisir, Il ne l’employoit point en un plus doux plaisir Qu’en celui que le fruit d’une étude si sainte Fait savourer aux cœurs où Dieu grave sa crainte.
Il y a un luxe d’art, un luxe de bijoux, un luxe de sentiments même, ou d’intellectualité, c’est un luxe que de se griser de mauvais vin, c’est un luxe aussi de passer son temps en études stériles, ou d’errer dans des musées, de se complaire à des jeux d’amour ou de collectionner des diamants.