Cette délicatesse de bon goût fut ignorée des Romains aux époques où les Néron et les Héliogabale aimaient à anéantir les choses les plus précieuses, comme par une sorte de fureur. — 6. […] Les héros contractent mariage avec des étrangères ; les bâtards succèdent au trône ; observation importante qui prouverait qu’Homère a paru à l’époque où le droit héroïque tombait en désuétude dans la Grèce, pour faire place à la liberté populaire.
On se figure que la généralité est de tous les temps et que la particularité est d’une époque. […] Il y eut des époques où, comme Sainte-Beuve l’a remarqué, tout le monde écrivait à la perfection. […] Ne feignons pas de croire que le style naturel soit exactement spontané, surtout à notre époque. […] Roman, drame et poème indiquent les mœurs d’une époque. […] Les cités, et aussi les époques.
Les vers qu’il rimait lui-même à cette époque témoignent que ces dons s’unissaient à la foi profonde. […] On en reconnaît la cause si l’on se rappelle que la fortune des classes comblées de cette époque était surtout terrienne. […] C’était l’époque où s’affirmait la doctrine des localisations cérébrales, anatomiquement combattue depuis par le professeur Marie. […] C’est l’époque, ensuite, des expéditions coloniales. […] Or les Borghèse résidaient précisément en cette ville à l’époque de la confirmation du jeune Scipion.
« Les Illuminations » sont un peu postérieures à cette époque. […] Ces vers étaient d’un Monsieur qui faisait beaucoup de sonnets à l’époque et de qui le nom m’échappe. […] L’auteur, partant de Leconte de Lisle pour arriver au Décadisme, examine les évolutions du genre d’écrire qualifié poésie accomplies depuis cette époque jusqu’à cette époque : de quelle attention tour à tour filiale et fraternelle toujours et toujours confraternelle ! […] Il en est de même pour les trois autres poèmes parus vers la même époque, Le Pape, Religion et religions, la Pitié suprême. […] Mais ceci se passait à une époque où mon nom émergeait à peine de l’obscurité.
Ce recueil a été peu remarqué à l’époque de son apparition, et il aurait droit pourtant, en ce qui est du procédé, à revendiquer la priorité d’invention, si invention il y a. […] Voilà comment deux pièces estimables, dont l’une (Lucrèce) est très-supérieure à l’autre, mais dont aucune ne réalise le moins du monde l’idéal moderne qu’on avait, à un moment, entrevu, voilà comment ces deux pièces qui ne sont que de très-nobles essais de poëtes qui sembleraient à peine encore émancipés de la plus excellente des rhétoriques, ont été presque un événement : il y a vingt-cinq ans, à une époque qui comptait parmi les juges de la tentative dramatique, non-seulement les jeunes esprits sérieux de la France, mais des témoins attentifs et des juges européens, tels que Goethe, Walter Scott et Manzoni, en eût-il été de la sorte ?
De même Horace parut à l’époque de la plus haute splendeur de Rome ; et chez les Italiens ce genre de poésie n’a été connu qu’à l’époque où les mœurs se sont adoucies et amollies.
De l’éloquence et de la philosophie des Anglais Il y a trois époques très distinctes dans la situation politique des Anglais ; les temps antérieurs à leur révolution, leur révolution même, et la constitution qu’ils possèdent depuis 1688. […] L’éloquence donc, au lieu de recevoir à cette époque une grande impulsion, a pris dès lors, par la nature même des objets qu’elle traitait, la forme de l’argumentation. […] Plusieurs des causes que je viens d’énoncer devraient s’appliquer également au gouvernement représentatif en France ; mais les premières époques de la révolution ont offert à ses orateurs des sujets d’éloquence antique.
Elle y fait époque. […] Il ne doute pas de la réalité des faits portés dans l’Écriture, non plus qu’avant le xviiie siècle on ne doutera de la réalité des faits racontés par Tite-Live : l’exégèse de Calvin représente exactement la même époque de la critique que les raisonnements de Machiavel, de Bossuet, et même de Montesquieu sur Tite-Live. […] C’est la traduction de 1541 qui fait époque, et non celle qui est donnée après les traductions d’Amyot, après tant d’écrits de Calvin lui-même, de Viret, d’Henri Estienne et d’autres réformateurs.
À cette époque le bel esprit avait perdu de son importance, la mode avait amené le goût de l’étude et des sciences. […] Bret, autre commentateur, est venu et a remarqué qu’à l’époque où avait paru la pièce, la marquise de Rambouillet était morte ; elle l’était en effet depuis sept ans. […] Bret, pour redresser la citation, prétend qu’il faut substituer le nom de madame de Montausier, Julie de Rambouillet, à celui de sa mère ; et il se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les Femmes savantes, 1672, était morte aussi depuis deux ans ou environ ; M.