La poésie se modifie, admet comme élément de beauté la réalité vulgaire. […] Ce n’est pas seulement dans la Faute de l’abbé Mouret que Zola s’abandonne au plaisir de bâtir une chaude poésie avec des éléments réels. […] L’imagination serait-elle aussi un élément de ses œuvres ? […] Une fois maître du roman, l’élément féminin se cramponna à son butin. […] J’ajoute que les éléments fondamentaux en sont impérissables et que la méthode en sera aussi fertile en résultats dans des siècles qu’aujourd’hui.
Henri de Régnier présente une formule combinée, entre autres éléments, de classicisme, de symbolisme et de romantisme, — si M. […] Lemaître, l’ont pensé, et ils ont chacun apporté à la poésie quelque élément nouveau de musique. […] Voilà bien les éléments principaux de la littérature du commencement de ce siècle, se refusant à admettre les méthodes de pensée et d’écriture et l’apparence de doctrine d’Hugo : les éléments de la génération suivante l’admirent-ils plus complètement ? […] C’est surtout cet élément vaticinant combiné avec des professions de foi politique qui caractérise les plus nombreux échantillons de l’art à tendance sociale. […] L’artiste tire tous ses éléments d’art et de talent de sa sensibilité, de son contact avec les contingences.
Chose remarquable, sa rédaction se renouvelle souvent, elle ne se rajeunit jamais. » Depuis que la rivalité de la Presse a commencé de poindre, le Journal des Débats n’a cessé, par son dédain, ses airs de grand seigneur, et son peu de zèle à rallier les éléments de résistance, de faire tout ce qu’il fallait pour favoriser les progrès de l’adversaire : ses inconséquences et ses déviations, dans la ligne des doctrines littéraires et philosophiques, sont perpétuelles.
L’intervention de la mémoire, élément indispensable du fait de conscience, a pour effet de resserrer dans la minute présente et de maintenir unis ensemble deux tronçons de la durée qui tendent à se séparer l’un de l’autre, s’enfuyant vers les directions opposées de l’avenir et du passé.
C’est elle qui fait souvent entrer dans son calcul subtil des éléments que la géométrie de l’Académie ne saurait saisir.
Mais, nous objecte-t-on, si la santé contient des éléments haïssables, comment la présenter, ainsi que nous faisons plus loin, comme l’objectif immédiat de la conduite ?
Aussitôt qu’on a compris une phrase on l’analyse et on fait la critique de chacun des éléments. […] Pour les phénomènes plus complexes la langue est si indécise qu’on ne s’accorde même plus sur les éléments nécessaires du phénomène. […] Mais il a besoin pour former une image de plus d’éléments que les documents n’en fournissent. […] L’historien ne peut pas s’en délivrer, mais il peut savoir le compte des éléments réels qui entrent dans ses images et ne faire porter sa construction que sur ceux-là ; ces éléments, ce sont ceux qu’il a tirés des documents. […] Pour construire la formule on devra savoir d’avance quels éléments doivent y entrer.
Mais où l’artiste prendra-t-il les éléments de cette vie supérieure ? […] Tous trois sont, en réalité, formés d’un élément simple et commun : la Sensation. […] La vie apparaît sans cesse composée d’éléments plus subtils. […] Racine, a fondé la vie artistique sur les éléments de cette conformation nouvelle des esprits. […] La mélodie est une musique produisant l’émotion par les rapports de ses éléments ; l’harmonie véritable est la reconnaissance, en chaque élément, d’un sens émotionnel distinct.
Ils se sont plaints, ils ont réclamé, on a leurs lettres ; l’auteur seul n’aurait pas tout dit : Préparé à tout ce que l’on pourrait alléguer contre Werther, a dit Goethe en ses mémoires, je ne me fâchai pas de toutes les contradictions ; mais je n’avais pas pensé qu’une souffrance insupportable me serait réservée par des âmes bienveillantes et sympathiques : car au lieu de me dire d’abord sur mon petit livre quelque chose de non désobligeant, on voulait savoir avant tout ce qu’il y avait de réel dans les faits ; ce que je ne me souciais pas du tout de dire, et je m’en expliquai hautement d’une manière très peu aimable : car pour répondre à cette question, il m’aurait fallu remettre en pièces l’opuscule auquel j’avais si longtemps pensé pour donner à ses nombreux éléments une unité poétique, et j’aurais dû en détruire la forme de telle sorte que les véritables éléments constitutifs eux-mêmes, là où ils n’auraient pas été complètement anéantis, eussent été au moins défaits et dissous. […] Et en effet, dans cette période d’entreprise encore confuse et de méditation ardente où il se trouvait, il s’était dit, pour un temps, de s’affranchir par l’esprit de tout élément et ascendant étranger, de donner un libre cours à sa faculté intérieure, à ses impulsions et à ses impressions, de se laisser faire naïvement à tous les êtres de la nature, à commencer par l’homme, et d’entrer par là dans une sorte d’harmonie et d’intimité avec tout ce qui vit.