Nulle part une blanche église, nulle part une plaine aux champs dorés ; partout les cimes dentelées des arbres, partout l’éternelle brume qui les enveloppe dans cette contrée. […] Une vingtaine d’isbas se pressaient autour d’une vieille église en bois à coupole unique et à toiture verte, dont les petites fenêtres s’enflammaient au soleil couchant. […] Celle-ci l’avait abordée en pleine église et l’avait invitée à venir prendre une tasse de thé. […] Le lendemain, Lavretzky se rendit à l’église ; Lise s’y trouvait déjà. […] Le soleil éclairait le gazon de la cour de l’église, et prêtait plus d’éclat aux vêtements variés et aux mouchoirs bigarrés des femmes ; les cloches des églises voisines retentissaient dans les airs ; les oiseaux gazouillaient sur les haies des jardins.
Fénéon a pris trop à cœur son état de fidèle de « l’église silencieuse » dont parle Gœthe, et que, nous autres, nous fréquentons trop peu. […] Ainsi, il élève à côté de l’église des dogmes une chapelle sans dôme, d’où on voit le ciel sans regarder à travers des nuages d’encens. […] La Providence, ayant organisé, administre par l’intermédiaire de l’Eglise. L’Eglise résout les affaires courantes et de logique ; en ce domaine elle est souveraine. […] Il voudrait que l’Eglise lui ordonnât des croyances et des étalages plus humiliants.
— Quinet a répondu à l’archevêque de Paris dans la Revue des Deux Mondes ; vous aurez pu remarquer que quand il discute les rapports de l’Église et de l’État, sa logique n’est pas forte.
Une femme entre à l’église et prie en sa grâce de parisienne agenouillée : sait-elle, saura-t-elle jamais qu’un poète l’a vue ainsi et qu’il a pensé, en la voyant, à la divine douceur mystique de l’Évangile ?
Le meilleur ouvrage pour l’enseignement de l’architecture militaire ou civile, ce serait, à mon avis, un grand plan qui représenterait le terrain ou d’une maison, ou d’un hôtel, ou d’un palais ou d’une église.
Le récit de ses déboires n’est point fait pour conquérir des prosélytes à l’Église… Nous autres mécréants, esprits vulgaires, dénués d’idéal surnaturel, le cas de M. […] Il dénonce « l’effroyable appétit de laideur qui déshonore maintenant l’Église ». […] Au surplus, les quelques écrivains de talent qui, en ces dernières années, défendirent l’Église, ne furent pas soutenus par leurs coreligionnaires. […] L’Église accepte ce rôle. […] Le second volume Rome, raconte une tentative de l’abbé, repris d’un accès de catholicisme, pour réformer l’Église.
Mais de plus par la coercition. « L’Église » — ou les Églises — marque très justement à ce sujet M. […] Ils croient, elles croient à tout ce que l’Église enseigne : aux sacrements, à la résurrection, à l’enfer, au paradis. […] L’idéal que le christianisme et surtout l’Église catholique, offrent aux hommes était l’inverse du sien propre. […] Il y retrouverait ceux qu’il n’aimait pas, les voulant railler, gens d’Église et chefs militaires. […] Ce n’est donc pas, on peut le craindre, une recrue de tout repos pour l’Église, pas plus que M.
Ils nous ont forcés de voir que le seuil de l’Église est bien près de la nef, que le Dieu inconnu ressemble fort à celui qu’on encense au fond des cathédrales. […] — et même contre l’Église, qui paraît seule directement visée, des hardiesses rétrospectives, attardées, trop vieilles aujourd’hui pour avoir besoin d’être voilées. […] Ils peuvent répondre à leurs accusateurs » : C’est vous qui, plagiaires de l’Église, perpétuez des fabriques de sujets dociles et de petits vieux. […] « Il faut tout de même une église au milieu du village », n’est-il pas vrai ? […] Ainsi à la veille de la révolte de Luther, des conciles avaient parlé de corriger les abus de l’Église.
Sans se séparer de l’Église, et même en continuant de faire corps avec elle presque malgré elle, il a réclamé pour « le monde » les explications qu’il semblait qu’on lui refusât. […] Comment violerai-je les commandements de l’Église si je ne les connais point ? […] Tout porte à croire qu’il est antérieur d’un ou deux ans aux Provinciales : « Autrefois il fallait sortir du monde pour être reçu dans l’Église, au lieu qu’on entre aujourd’hui dans l’Église en même temps que dans le monde. […] Si son but a été d’opérer la séparation de l’Église et du monde, qui ne voit qu’il n’en avait pas de meilleur moyen, ni surtout de plus légitime, que celui qu’il a pris ? […] Ce même Baillet, qui a si bien reconnu dans Molière « un des plus dangereux ennemis de l’Église », est le biographe de Descartes.