Placé aux confins de l’école française, un des représentants de cette école, non plus chez elle et dans les douceurs du chez-soi, dans les grâces légères de l’insouciance et du loisir, mais en marche et comme en voie de conquête, lorsque, chargée déjà de butin étranger, elle a un pied par-delà le Rhin, il fait la chaîne d’Auber à Meyerbeer ; d’un genre un peu mixte sans doute, mais non pas hybride ; élevé, savant, harmonique, très-soigneux de bien écrire musicalement parlant, sachant plaire toutefois, ne négligeant pas la grâce, cherchant et trouvant agréablement ce qu’Auber trouve sans le chercher, mais enclin surtout et habile à exprimer dramatiquement la tendresse et la passion. […] Viguier, l’helléniste délicat de l’École normale ; et c’était chez le père de ce dernier, je le crois bien, que le dîner avait lieu. […] Disait-il dans la notice sur l’architecte Gondoin, après un exposé assez détaillé de ses premiers travaux et une appréciation de son premier et si parfait monument, l’École de Médecine : « Et pourtant il fut en quelque sorte le début et le coup d’essai d’un jeune homme ; M.
Et d’abord il dit porc et non cochon : Ailleurs, un bon gros porc anglais, face gourmande, Blanc et rose, et charmant pour l’école flamande, De son petit groin, noyé dans son gros cou, Flaire si la pâtée arrive vers son trou ; Tandis que dame truie, amorçant de caresse Ses petits yeux chinois clignotant dans leur graisse, Des plus doux grognements qu’amour ait inventés Rappelle ses gorets épars de tous côtés. […] Le progrès est frappant sur tous les poèmes des champs et de l’agriculture qui ont précédé, soit dans le dernier siècle, soit au commencement de celui-ci : c’est un progrès analogue à celui de notre jeune école de paysagistes sur ses prédécesseurs au temps du premier Empire. […] Mais, sans prétendre ici évaluer les mérites et faire la part exacte de chacun, une leçon de goût ressort, pour nous, de la comparaison avec les anciens peintres de l’école de la périphrase. […] L’inexactitude chez les poètes de l’école descriptive n’est donc pas seulement dans les mots ; elle est plus au fond, et dans l’observation même.
Ceux qui vous ont précédés dans la carrière y ont dirigé vos premiers pas… Vous ne sentez peut-être pas assez vous-mêmes tout le prix de ces biens que vous avez reçus ; croyez-en celui qui les regrettera jusque dans sa vieillesse, et dont l’enfance sans protection, sans guide, n’eut de leçons que celles du malheur. » — On s’étonnait un jour devant M. d’Andilly que son très-jeune frère, le docteur Arnauld, au sortir des écoles, eût pu produire en français un livre aussi bien écrit que celui de la Fréquente Communion. […] S’il n’eut pas les écoles, il eut la famille. […] De retour à Paris, il put suivre les cours de l’école, alors libre, qui menait aux ponts et chaussées, aux mines, aux armes savantes, et il y rencontrait, comme camarade, celui qui fut le général Bernard, et dont l’éloge l’a ramené à ce touchant souvenir. […] Molé, que tard, après l’étude de la société, des hommes, des mathématiques, après l’école des choses.
Mais avec l’école parnassienne se perdaient le mouvement et la force de la phrase romantique, si profonds — pour de sculpturales attitudes de périodes ou de murmurantes et trop lâches fluidités. […] Et dire qu’une prétendue école novatrice voulut vivre sur cette prétendue trouvaille. […] S’il fut de cette école, une plus large fatalité de refléter tout ce qui l’environne, d’accaparer inconsciemment toutes les tendances a fait de lui (c’est sa personnalité, si l’on veut) un candide et très sérieux incohérent : symboliste par Mallarmé, impressionniste par sa fréquentation des peintres pointillistes, scientifique, philosophique, et même teinté du socialisme puéril qui court les rues, lorsque s’avérèrent scientifiquement mes Théories de philosophie et d’art, et aussi parce qu’un de ses amis s’occupe de sciences transcendantes — en même temps qu’il est pénétré inéluctablement de son hérédité sémite compliquant encore l’hétérogénéité, Il arrive enfin, après de prolixes et diffus articles, à cette déclaration éminemment neuve que le Rythme est en tout, à cette erreur scientifique que tout est cyclique, — et pour œuvre, il donna ce livre, les Palais nomades, qui trahit ses velléités de lui donner un lien méthodique, et où ce moderniste à outrance fait à chaque page surgir des souvenirs de Palestines et des Tribus, de Babylones et d’Afriques, parmi des gestes de Mages : et, pour le développement des Rythmes, en pressant les images en chaos et les mots et les phrases sans nul effet à satiété répétés, simplement il allongeait ou raccourcissait extraordinairement l’alexandrin, dont il a sainte horreur pour n’en comprendre pas la mathématique savante. […] Nous parlerons moins encore, n’est-ce pas, des quelques échappés de l’école primaire, s’appelant Décadents.
Il s’était rencontré une École, et une École qui n’a que du son dans le ventre (sans calembour) : … On pourrait aisément s’y tromper !), laquelle a trouvé que lui, Byron, l’auteur du Corsaire, de Lara, du Giaour, de Don Juan, et de tant d’autres chefs-d’œuvre, était, en termes de cette École : horriblement poncif ; que ses Turcs et ses Grecs ressemblaient à des sujets de pendule ; que tout cela était vieux et passé comme le turban de madame de Staël, comme le Malek-Adel de madame Cottin… Ah !
Physiologiste donc avant tout et d’étude première, ce qui l’a d’abord frappé, c’est le vice de l’École de Médecine d’où il est sorti, et qui n’a cessé, depuis le commencement de ce siècle, de vouloir justifier scientifiquement la misérable idéologie de l’Encyclopédie, qui, sans cette École, n’eût pas eu de portée ; car, ainsi que l’a dit le Dr Athanase Renard dans un éclair : « Le Matérialisme n’est pas français. » Il vient de Bacon et de Locke. […] » Il faut bien le reconnaître, malgré la tradition badaude des Écoles, malgré les phrases des pédants, dupes de celles qu’ils écrivent, malgré la popularité facile des idées abjectes, qui réussissent toujours, au fond, ce sont de pauvres hommes intellectuels dans l’ordre philosophique que Bacon, — grand de loin, petit quand on s’approche, — Locke, Condillac, Destutt de Tracy, Laromiguière, Cabanis lui-même et Broussais, — tombé de son propre matérialisme à lui dans le matérialisme fantoche de Gall et de ses bosses !
Ils appartiennent tous les deux à cette École de la peinture, fausse même en peinture, en littérature, exécrable, que l’on appelle le Réalisme, et que la littérature enivrée, ces derniers temps, d’art plastique, n’a pas eu le cœur de renvoyer aux ateliers d’où elle est sortie pour venir insolemment se planter chez nous ! […] Champfleury, le chef titulaire d’une École où il y a un homme comme M. […] Flaubert dans cette École, il y a moyen d’expliquer qu’on y trouve M.
Frédéric second, si fameux par ses démêlés avec les papes, fonda dans le même siècle plusieurs écoles en Italie et en Allemagne ; mais ces écoles étaient bien loin d’être des écoles de goût.
Avec les grotesques du genre, les clowns de l’école fantaisie, je me divertis et n’ai point l’intention de critiquer. […] Il existe de par la littérature une école qui a la prétention, non pas d’écrire, encore moins de penser, mais de sculpter et de peindre. De ce rayon intangible, — l’âme humaine, — cette école ferait volontiers un bloc de pierre, afin de lui ciseler patiemment une immortalité visible et palpable. […] Il lui était donné de choisir le seul candidat qui la représente au dehors, un poète qu’elle a patronné, couronné et opposé à la nouvelle école : Eh bien ! […] Gaiffe, ex-critique de l’ex-Événement, s’était, comme chacun sait, créé une spécialité dans l’école romantique.