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576. (1854) Causeries littéraires pp. 1-353

Malheureusement il n’échappa à un écueil que pour se heurter contre un autre. […] Ce fut probablement pour échapper à ce côté malsain de la poésie païenne que M.  […] Abailard a tant de génie, il est si supérieur aux autres hommes, que la femme qu’il élève jusqu’à lui par son amour échappe aux lois communes, s’illustre de sa chute et grandit en tombant ! […] Des aveux douloureux et sincères se sont échappés de leurs poitrines avec le sang de leurs blessures : M.  […] Batz comprend que tout est perdu ; inscrit au contrôle des hommes de service sous le nom de Forget, il échappe aux regards de Simon et parvient à se sauver.

577. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Rêves et réalités, par Mme M. B. (Blanchecotte), ouvrière et poète. » pp. 327-332

Il y a même dans ce volume quelques cris trop déchirants pour être confiés à l’art et qui font mal à entendre ; mais l’auteur qui, tout en les laissant échapper par moments, sait qu’il ne faut pas tout dire, et qu’il y a la pudeur de la muse et celle de la femme, a d’ordinaire exhalé ses émotions et ses larmes par un détour et à travers un léger voile qui les laisse arriver sincères encore, mais non pas trop amères ni dévorantes.

578. (1874) Premiers lundis. Tome I « Dumouriez et la Révolution française, par M. Ledieu. »

Mais pour traître, il ne l’a pas été davantage ; violemment placé entre l’échafaud de la Convention et les baïonnettes autrichiennes, il n’a pas échappé à l’indécision ni à l’imprévoyance ; son habileté l’a trahi dans une crise si rude.

579. (1874) Premiers lundis. Tome I « Anacréon : Odes, traduites en vers française avec le texte en regard, par H. Veisser-Descombres »

Du sein de son loisir, il ne prend d’autre soin que de saisir au passage et d’écrire en vers ses pensées riantes ou tendres, à mesure qu’elles traversent son âme ; et la plupart de ses pièces sont des impromptus de volupté, qui, au milieu de ses jeux, lui échappent sans plus d’effort que les roses effeuillées de sa guirlande.

580. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Casuistique. » pp. 184-190

L’homme qui l’aimait, ancien officier, et qui semble avoir été un assez brave homme et d’une moralité au moins moyenne, s’est tué pour échapper à un procès déshonorant.

581. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 211-219

Phrixus échappé au danger, aborde au rivage, & bientôt acquittant ses vœux, il allume le bûcher sacré : sur l’autel enflammé de Jupiter, il immole le Belier qui le porta, & suspend à la voûte du Temple sa riche toison.

582. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »

Il y a une création contemporaine de la Révolution qui a généralement échappé à toute critique, c’est, dans le Calendrier républicain, les noms des mois de l’année.

583. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Joseph Scaliger, et Scioppius. » pp. 139-147

Elle poussa si loin le scandale, qu’elle fut mise en prison, & qu’elle ne put échapper que par la fuite à la sévérité des loix.

584. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Introduction »

Je ne puis cependant laisser échapper cette occasion d’exprimer ma profonde obligation au Dr Hooker, qui, pendant ces quinze dernières années, m’a aidé de toutes manières, soit par le fonds considérable de ses connaissances, soit par son excellent jugement.

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