Malheureusement il n’échappa à un écueil que pour se heurter contre un autre. […] Ce fut probablement pour échapper à ce côté malsain de la poésie païenne que M. […] Abailard a tant de génie, il est si supérieur aux autres hommes, que la femme qu’il élève jusqu’à lui par son amour échappe aux lois communes, s’illustre de sa chute et grandit en tombant ! […] Des aveux douloureux et sincères se sont échappés de leurs poitrines avec le sang de leurs blessures : M. […] Batz comprend que tout est perdu ; inscrit au contrôle des hommes de service sous le nom de Forget, il échappe aux regards de Simon et parvient à se sauver.
Il y a même dans ce volume quelques cris trop déchirants pour être confiés à l’art et qui font mal à entendre ; mais l’auteur qui, tout en les laissant échapper par moments, sait qu’il ne faut pas tout dire, et qu’il y a la pudeur de la muse et celle de la femme, a d’ordinaire exhalé ses émotions et ses larmes par un détour et à travers un léger voile qui les laisse arriver sincères encore, mais non pas trop amères ni dévorantes.
Mais pour traître, il ne l’a pas été davantage ; violemment placé entre l’échafaud de la Convention et les baïonnettes autrichiennes, il n’a pas échappé à l’indécision ni à l’imprévoyance ; son habileté l’a trahi dans une crise si rude.
Du sein de son loisir, il ne prend d’autre soin que de saisir au passage et d’écrire en vers ses pensées riantes ou tendres, à mesure qu’elles traversent son âme ; et la plupart de ses pièces sont des impromptus de volupté, qui, au milieu de ses jeux, lui échappent sans plus d’effort que les roses effeuillées de sa guirlande.
L’homme qui l’aimait, ancien officier, et qui semble avoir été un assez brave homme et d’une moralité au moins moyenne, s’est tué pour échapper à un procès déshonorant.
Phrixus échappé au danger, aborde au rivage, & bientôt acquittant ses vœux, il allume le bûcher sacré : sur l’autel enflammé de Jupiter, il immole le Belier qui le porta, & suspend à la voûte du Temple sa riche toison.
Il y a une création contemporaine de la Révolution qui a généralement échappé à toute critique, c’est, dans le Calendrier républicain, les noms des mois de l’année.
Elle poussa si loin le scandale, qu’elle fut mise en prison, & qu’elle ne put échapper que par la fuite à la sévérité des loix.
Je ne puis cependant laisser échapper cette occasion d’exprimer ma profonde obligation au Dr Hooker, qui, pendant ces quinze dernières années, m’a aidé de toutes manières, soit par le fonds considérable de ses connaissances, soit par son excellent jugement.