/ 2841
2659. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »

Il en sentit surtout le besoin pendant les Cent-Jours.

2660. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »

L’Esprit des Lois répondait exactement au besoin des intelligences.

2661. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jules de Glouvet »

I J’ai besoin de rappeler ici que la perfection littéraire d’une oeuvre n’est pas, même pour un lecteur très lettré, l’unique mesure du plaisir qu’il y prend.

2662. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »

Il est trop évident (mais j’ai besoin de ces truismes pour reprendre confiance) que, comme tout autre écrivain, un critique met nécessairement dans ses écrits son tempérament et sa conception de la vie, puisque c’est avec son esprit qu’il décrit les autres esprits ; que les différences sont aussi profondes entre M. 

2663. (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »

Par sa science colossale, puisée aux sources les plus diverses, par la sagacité de son esprit et son ardent besoin de vérité, Littré a été à son jour une des consciences les plus complètes de l’univers.

2664. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome IXe. » pp. 138-158

Il a besoin, avant tout, de contenir l’Europe, car l’indignation des vaincus commence à frémir, le mouvement des peuples se prononce déjà sourdement, et bientôt l’heure approche, s’il n’y prend garde, où toute l’Europe ne sera pour lui qu’une Espagne.

2665. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43

Arrivé sur mes foyers, je me demande s’il n’eût pas autant valu ne jamais les quitter ; et j’ai besoin d’un peu de réflexion pour répondre, tant la situation où nous a placés cette nouvelle Assemblée abat le courage et l’énergie.

2666. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84

Il oubliait quelquefois ce nom même de Marianne, et ne savait plus comment la nommer en lui écrivant ; elle avait besoin de le lui rappeler.

2667. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Diderot. (Étude sur Diderot, par M. Bersot, 1851. — Œuvres choisies de Diderot, avec Notice, par M. Génin, 1847.) » pp. 293-313

Diderot est le roi et le dieu de ces demi-poètes qui deviennent et paraissent tout entiers poètes dans la critique : ils n’ont besoin pour cela que d’un point d’appui extérieur et d’une excitation.

2668. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Le duc de Lauzun. » pp. 287-308

Tous ceux qui ont connu le duc de Lauzun savent que, pour donner du charme à ses récits, il n’avait besoin que des agréments naturels de son esprit ; qu’il était éminemment un homme de bon ton et de bon goût, et que jamais personne ne fut plus incapable que lui de nuire volontairement à qui que ce fût.

2669. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Jasmin. (Troisième volume de ses Poésies.) (1851.) » pp. 309-329

Il y a toute une moitié de la France qui rirait si nous avions la prétention de lui apprendre ce que c’est que Jasmin, et qui nous répondrait en nous récitant de ses vers et en nous racontant mille traits de sa vie poétique ; mais il y a une autre moitié de la France, celle du Nord, qui a besoin, de temps en temps, qu’on lui rappelle ce qui n’est pas sorti de son sein, ce qui n’est pas habituellement sous ses yeux et ce qui n’arrive pas directement à ses oreilles.

2670. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188

Elle jouissait de l’amitié, de la conversation : elle savait au besoin « goûter les douceurs des solitaires, qui sont les livres et les rêveries ».

2671. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — II. (Suite et fin.) » pp. 341-361

Courier ne sent point le besoin de ces moyens qui sont pourtant à l’usage des hommes et surtout des Français.

2672. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — II. (Fin.) » pp. 308-328

Les bons ouvrages, selon lui, ne doivent point être connus par extraits, mais doivent être lus : « Les mauvais ouvrages n’ont d’autre besoin que d’être oubliés.

2673. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517

Écrivain, il se recommande encore aujourd’hui par de véritables mérites : ses quatre volumes de Souvenirs sont d’une très agréable et instructive lecture ; ses tragédies, pour être appréciées, ont besoin de se revoir en idée et de se replacer à leur moment ; mais ses fables, ses apologues, plaisent et parlent toujours ; un matin, dans un instant d’émotion vraie et sous un rayon rapide, il a trouvé quelques-uns de ces vers légers, immortels, qui se sont mis à voler par le monde comme l’abeille d’Horace et qui ne mourront plus : c’est assez pour que, nous qui aimons à rechercher dans le passé tout ce qui a un cachet distinct et ce qui porte la marque d’une époque, nous revenions un instant sur lui et sur sa mémoire.

2674. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »

Que le sentiment esthétique que peut causer une chose utile, est de même nature que le sentiment de plaisir qu’elle donne au moment où on en a besoin ; b).

2675. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »

Racan disait à mademoiselle de Gournay : « J’ai vu « ce matin M. de Malherbe coudre lui-même avec du gros fil gris une « liasse blanche où il y aura bientôt des sonnets. » Chaque drame de Shakespeare, composé pour les besoins de sa troupe, était, selon toute apparence, appris et répété à la hâte par les acteurs sur l’original même, qu’on ne prenait pas le temps de copier ; de là, pour lui comme pour Molière, le dépècement et la perte des manuscrits.

2676. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »

La seule différence entre les organismes qui produisent annuellement des œufs ou des graines par milliers, et ceux qui n’en produisent qu’un petit nombre, c’est que les plus lents reproducteurs auraient besoin de quelques années de plus pour peupler une contrée entière, si étendue qu’elle fût, les circonstances étant favorables.

2677. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191

Quoique la partie supérieure de son tableau n’aille pas de pair avec l’inférieure, la gloire cependant est soignée, contre l’usage, qui la néglige ordinairement, hic quoque sunt superis sua jura ; et le tout rappelle bien mon épigraphe : multaque in rebus acerbis… etc. le besoin que Doyen et Vien ont senti de retoucher leurs tableaux en place doit apprendre aux artistes à se ménager dans l’attelier la même exposition, les mêmes lumières, le même local qu’ils doivent occuper.

2678. (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387

C’est sans doute pour assouplir leurs jointures, ils en auront besoin.

2679. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »

« J’ai sous le bras, dans mon carquois », dit-il avec sa forme originale, « bien des traits qui parlent aux intelligences, mais qui, pour la foule, ont besoin d’interprètes. — 111 Tends ton arc vers le but, ô mon âme !

2680. (1903) La vie et les livres. Sixième série pp. 1-297

Parmi ces travailleurs passionnés et véridiques, dont l’enquête a prouvé que le cycle napoléonien n’a pas besoin de s’amplifier par la fiction, j’ai cité, en temps et lieu, M.  […] Ce qu’on remarque d’abord dans l’âme de cette excellente fille, c’est un besoin d’amitié vraiment délicieux, et, comme dit son biographe, « la recherche instinctive d’une affection où s’appuyer, l’offre constante de tout ce qu’elle possède, la joie de le donner… ». […] Ici, la légende est d’accord avec la réalité ; la poésie n’a pas besoin de grandir les proportions de l’histoire. […] C’était un de ces hommes de guerre, dont les capacités ont besoin d’être réconfortées par les bonnes paroles et, le cas échéant, par les menaces d’un intendant du roi, d’un commissaire impérial ou d’un de ces représentants de la Convention, qui menaient les généraux, de gré ou de force, à la victoire. […] Tous les jours, l’usine a besoin des chemins de fer, de la poste, du service des eaux, du personnel forestier, douanier et voyer.

2681. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Aucun poète de son temps n’en avait reçu le don plus pleinement ; nouvelle preuve qu’une loi préside à la diversité des talents, et les approprie, selon les temps et les lieux, aux besoins de l’esprit humain. […] Il ne l’eût pas définie assez clairement pour les gens qui en manquent, et il savait que les bons esprits la sentent assez pour n’avoir pas besoin qu’on la leur définisse. […] Il faut qu’on sente, à un certain air de sérieux et de grandeur, que l’homme qui les a conçues a en besoin de quelque langage plus grand que l’humain.

2682. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

En effet, nous avons besoin, pour faire cette analyse en toute conscience, d’écarter pour un temps les questions littéraires qu’il soulève. […] Ces préliminaires valaient la peine d’être établis ; car j’entreprends d’analyser avec quelque détail le style de Volupté, et j’ai besoin, comme rapporteur et comme juge dans une matière si délicate, que mon impartialité ne puisse être mise en doute. […] En effet, Jacquemont vit bien aux empressements de la foule, aux félicitations qui l’accueillirent, et surtout à l’attention grave et respectueuse dont il devint l’objet de la part de ses hôtes de la Grande-Bretagne, que la révolution de juillet l’avait grandi de plusieurs pieds, et que toute l’importance politique de ce prodigieux événement se résumait en quelque sorte dans sa personne : « Je défie M. de La Fayette lui-même, écrit-il à son père, d’avoir donné en un jour plus de poignées de main. » Jacquemont en conçut un légitime orgueil ; mais en même temps il eut le bon esprit de comprendre que l’enthousiasme, assurément très réel, de ses hôtes pour la nouvelle révolution, couvrait je ne sais quelle anxiété tout anglaise qui avait besoin d’être calmée.

2683. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153

» Il se demande pourquoi ces livres traduits de l’anglais ont tant d’attrait pour lui ; il s’aperçoit bien de ce qui y manque pour l’ordre, pour la méthode, et combien « à décliner les choses par les règles » les écrivains français paraissent supérieurs ; il sent le besoin de s’expliquer cette action si réelle sur les esprits sérieux : C’est qu’ils raisonnent avec grande force, dit-il, et qu’il n’y a jamais de lieux communs comme dans nos auteurs, même comme dans ceux des nôtres qui raisonnent le plus à l’anglaise.

2684. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102

Or cette intention, c’est avant tout que la frontière soit couverte, que, placé entre Villeroy qui commande en Flandre et Martin qui est en Alsace, Villars, qui tient le centre à Metz et à Thionville, veille de tous côtés, fortifie au besoin les autres généraux s’ils sont menacés, soit secouru d’eux s’il leur fait appel, et que ce parfait concert défensif déjoue les manœuvres combinées des adversaires.

2685. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171

S’il était besoin d’expliquer d’ailleurs cette indignation d’un homme d’esprit et philosophe envers un si misérable adversaire, et la forme sous laquelle elle se produisit, il faut se rappeler que le livre de Gacon avait paru avec l’approbation d’un censeur, l’abbé Couture, approbation donnée dans les termes ordinaires : « J’ai lu par ordre de Mgr le chancelier, etc.

2686. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) «  Essais, lettres et pensées de Mme  de Tracy  » pp. 189-209

Que l’on ne dise pas que les hommes en ont moins besoin que les femmes.

2687. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « François Villon, sa vie et ses œuvres, par M. Antoine Campaux » pp. 279-302

il y a bien des sens cachés. » Et ils le diront et déjà ils le disent, parce qu’ils ont besoin de faire de vous tout ce que vous auriez dû être : car vous êtes l’enfant du siècle, vous le personnifiez, à leurs yeux, et là où le périlleux modèle ne répond pas pleinement à l’idée et fait défaut, ils y mettront la main, ils vous achèveront.

2688. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30

» A défaut de portraits gravés ou peints, on a un portrait d’elle à cette date de jeunesse encore, — de seconde jeunesse, — par Mme du Deffand : « Mme la duchesse de Boufflers est belle sans avoir l’air de s’en douter ; sa physionomie est vive et piquante, son regard exprime tous les mouvements de son âme ; il n’est pas besoin qu’elle dise ce qu’elle pense, on le devine aisément, pour peu qu’on l’observe.

2689. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »

Vite, hâtons-nous et revenons à l’un de ces poètes qui n’ont pas besoin d’être réhabilités ni reconstruits à grand effort de système, et qui ont su traverser les âges par un hasard de destinée, heureux sans doute, mais aussi très justifié, et tout simplement parce qu’ils avaient en eux et qu’ils ont mis dans leurs œuvres une étincelle de cette flamme qui fait vivre : Vivunt commissi calores… II.

2690. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. »

Je lui ai entendu faire sur Balzac cette observation fine et juste : « Il va des gens qui ont peu d’esprit en leur nom ; — ainsi…, ; — ainsi Balzac lui-même : ils ont besoin, pour avoir tout leur esprit et toute leur valeur, d’être dans la peau d’un autre, d’être un autre31.

2691. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français et de la question des Anciens et des Modernes »

Chaque érudit ou curieux, selon son besoin ou son caprice, se bornait donc à aller y butiner à son tour ; avec un peu d’étude et d’initiation, on savait bientôt les sentiers, assez pour y trouver ce qu’on désirait, et l’on négligeait le reste.

2692. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »

Les Anglais, pour accepter tout Shakspeare, avaient besoin de leurs combats de boxeurs ; l’Espagne a ses combats de taureaux : la France, la veille du Cid, n’avait que ses duels de la Place-Royale.

2693. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »

Pense avec un religieux transport que toutes ces religions ne cherchent qu’à ouvrir tes organes et tes facultés aux sources de l’admiration dont tu as besoin… Marchons donc ensemble avec vénération dans ces temples nombreux que nous rencontrons à tous les pas, et ne cessons pas un instant de nous croire dans les avenues du Saint des Saints. » N’est-ce pas un prélude des Harmonies qu’on entend ?

2694. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »

Ici d’ailleurs comme toujours (est-il besoin de le dire ?)

2695. (1892) Boileau « Chapitre II. La poésie de Boileau » pp. 44-72

Si c’était vrai, jamais Louis XIV n’aurait pu rendre plus mauvais service à Boileau : mais par malheur, celui-ci n’avait pas besoin de céder au goût du roi pour dévier de sa véritable voie.

2696. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »

Mais il se pourrait que son naturalisme, dans lequel un rationalisme positiviste se combine avec la recherche d’une forme esthétique, et qui pose ces trois termes comme identiques ou inséparables, plaisir, beauté, vérité : il se pourrait que ce fut en somme la doctrine littéraire la plus appropriée aux qualités et aux besoins permanents de notre esprit371.

2697. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »

C’est bien Voltaire qui a tué chez nous la religion : il a révélé à la masse des esprits moyens qu’ils n’avaient pas besoin de croire, qu’ils ne croyaient que mécaniquement, par préjugé, habitude et tradition : et c’était vrai.

2698. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »

Il contentera les philosophes, car on y sent à chaque instant, ai-je besoin de le dire ?

2699. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Pandolfo, étant convaincu par sa fille que tout ce que Ricciardo lui a dit est une imposture, lui ordonne de se préparer à le soutenir en face du père et du fils, s’il en est besoin.

2700. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767

Ainsi tout nous fatigue à la longue, & sur-tout les grands plaisirs : on les quitte toûjours avec la même satisfaction qu’on les a pris ; car les fibres qui en ont été les organes ont besoin de repos ; il faut en employer d’autres plus propres à nous servir, & distribuer pour ainsi dire le travail.

2701. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IX. La littérature et le droit » pp. 231-249

Alexandre Dumas, dans la préface citée plus haut, rappelle que le divorce ne sépare pas seulement deux époux qui ne peuvent plus s’entendre, mais qu’il ôte aux enfants le nid dont leur faiblesse a encore besoin.

2702. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « V »

Les belles œuvres ne sauraient plaire à ceux qui vivent des mauvaises, et au besoin s’en engraissent.

2703. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »

Au besoin, il partira seul, avec cent francs dans sa poche et son fusil sur l’épaule, si son appel n’est pas entendu.

2704. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308

J’ai besoin de m’expliquer ici sur cette manière de se servir du nom et de l’idée d’autrui en s’en faisant un instrument continu et une arme ; c’est commode, mais ce n’est pas juste ni très bienséant : « Je vais dire ce que vous n’avez pas eu le courage de dire.

2705. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Broglie. » pp. 376-398

Il apportait dans ces discussions une grande connaissance de la matière, la science de l’histoire, des rapprochements lumineux avec la législation anglaise, qu’il possédait à fond et dans les moindres particularités, un esprit véritablement législatif, qui ne s’en tient pas aux vues générales, mais qui se plaît à entrer dans le dispositif des lois, à en examiner le mécanisme, et qui invente au besoin des moyens et des ressorts nouveaux.

2706. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77

En écrivant à sa tante (est-il besoin d’en avertir ?)

2707. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228

Les Mémoires de Mme de Staal (de Launay) nous font voir M. de Malezieu sous un jour moins favorable : cérémonieux, démonstratif et plat, sans beaucoup de discernement au fond, quand ce discernement lui était inutile, et que l’esprit avait besoin de s’y aider d’un peu de cœur.

2708. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473

En tout, c’était une beauté touchante et non triomphante, une de ces beautés qui ne s’achèvent point, qui ne se démontrent point aux yeux toutes seules par les perfections du corps, et qui ont besoin que l’âme s’y mêle (et l’âme avec elle s’y mêlait toujours) ; elle était de celles dont on ne peut s’empêcher de dire à la fois et dans un même coup d’œil : « C’est une figure et une âme charmantes. » Le roi l’aima donc, et pendant des années uniquement et très vivement : pour elle, elle n’aima en lui que lui-même, le roi et non la royauté, l’homme encore plus que le roi.

2709. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525

Mademoiselle imagine donc, en une prairie, près d’une forêt, en vue de la mer, une société des deux sexes, toute composée de gens aimables et parfaits, délicats et simples, qui gardent les moutons les jours de soleil et pour leur plaisir, qui se visitent le reste du temps d’un ermitage à l’autre, en chaise, en calèche, en carrosse ; qui jouent du luth et du clavecin, lisent les vers et les ouvrages nouveaux ; qui unissent les avantages de la vie civilisée et les facilités de la vie champêtre, sans oublier les vertus de la vie chrétienne ; qui, tous célibataires ou veufs, polis sans galanterie ou du moins sans amour, vivent honnêtement entre eux, et n’ont nul besoin de recourir au remède vulgaire du mariage.

2710. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

Bien au contraire, ce fut le roi de Sardaigne, quand il en fut informé, qui lui en sut un gré médiocre ; et il faut lire, à ce sujet, la très belle lettre, non pas de justification ni d’apologie (il les laisse à ceux qui en ont besoin), mais d’explication et d’éclaircissement, que M. de Maistre adresse à un personnage important de la petite cour de Cagliari.

2711. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Rivarol. » pp. 62-84

Je n’ai pas besoin de dire que ce trait sanglant était injuste.

2712. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. Anecdotes. » pp. 123-144

Cette lettre, tout humble et pacifique, attesterait, au besoin, le ton et les sentiments religieux de La Harpe dès qu’il avait le temps de faire un retour sur lui-même et de s’avertir.

2713. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126

Voltaire écrit lettre sur lettre au maréchal de Richelieu, qui le favorise également : « Vous ne le connaissez point du tout, et moi je le connais pour m’avoir trompé, pour m’avoir ennuyé, et pour m’avoir voulu dénoncer. » Trouvant de la résistance à son vœu d’exclusion, Voltaire autorise enfin d’Alembert à dire de sa part tout ce qu’il voudra ; il lui donne carte blanche et procuration pour fulminer au besoin, en son nom, tous les anathèmes : « Je passe le Rubicon pour chasser le nasillonneur délateur et persécuteur ; et je déclare que je serai obligé de renoncer à ma place, si on lui en donne une .

2714. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240

* * * Aux premiers jours où, dans les agrégations d’hommes, l’homme éprouve le besoin d’interroger le passé et de se survivre à lui-même dans l’avenir ; quand la famille humaine réunie commence à vouloir remonter jusqu’à ses origines, et s’essaye à fonder l’héritage des traditions, à nouer la chaîne des connaissances qui unissent et associent les générations aux générations, ce premier instinct, cette première révélation de l’histoire, s’annonce par la curiosité et la crédulité de l’enfance.

2715. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169

. — Et ses yeux font le tour de la pièce, — Avec les voleurs dont nous sommes entourés… il est besoin de cacher un peu ce qu’on fait… et quand on me le demandera mon roman sur le Midi, je dirai que je n’étais pas en train de rire… Puis la vie est si courte… Il ne faut pas se répéter… Je veux faire une chose terrible, un collage.

2716. (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »

Tardeel, il faut admettre un principe d’invention, les découvertes, et un principe d’imitation, la statistique, qui se résout en fin de compte en une constatation de la mesure de la ressemblance entre les goûts et les besoins des inventeurs et ceux des imitateurs.

2717. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »

Quand on a besoin d’un dieu qui vous secoure, et certainement c’est là le principal, il faut en admettre un qui soit personnel, immatériel, bon, sage, juste.

2718. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre I. Shakespeare — Son génie »

En 1804, l’auteur d’une de ces Biographies universelles idiotes où l’on trouve moyen de raconter l’histoire de Calas sans prononcer le nom de Voltaire, et que les gouvernements, sachant ce qu’ils font, patronnent et subventionnent volontiers, un nommé Delandine, sent le besoin de prendre une balance et de juger Shakespeare, et, après avoir dit que « Shakespear, qui se prononce Chekspir », avait, dans sa jeunesse, « dérobé les bêtes fauves d’un seigneur », il ajoute : « La nature avait rassemblé dans la tête de ce poëte ce qu’on peut imaginer de plus grand, avec ce que la grossièreté sans esprit peut avoir de plus bas. » Dernièrement, nous lisions cette chose écrite il y a peu de temps par un cuistre considérable, qui est vivant : « Les auteurs secondaires et les poètes inférieurs, tels que Shakespeare  », etc.

2719. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »

Une sorte de parti pris gigantesque, la mesure habituelle dépassée, le grand partout, ce qui est l’effarement des intelligences médiocres, le vrai démontré au besoin par l’invraisemblable, le procès fait à la destinée, à la société, à la loi, à la religion, au nom de l’Inconnu, abîme du mystérieux équilibre ; l’événement traité comme un rôle joué et, dans l’occasion, reproché à la Fatalité ou à la Providence ; la passion, personnage terrible, allant et venant chez l’homme ; l’audace et quelquefois l’insolence de la raison, les formes fières d’un style à l’aise dans tous les extrêmes, et en même temps une sagesse profonde, une douceur de géant, une bonté de monstre attendri, une aube ineffable dont on ne peut se rendre compte et qui éclaire tout ; tels sont les signes de ces œuvres suprêmes.

2720. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »

Je ne me refuse pas sans doute de me soumettre à l’autorité du genre humain, car cela même est un des principes de ma raison ; mais encore faut-il que je m’assure que telle ou telle vérité a réellement pour garant la voix unanime des hommes, et cette voix elle-même, pour me subjuguer, a besoin d’être d’accord avec ma conscience, car l’expérience m’apprend qu’elle s’est plus d’une fois égarée.

2721. (1694) Des ouvrages de l’esprit

Ceux qui par leur condition se trouvent exempts de la jalousie d’auteur, ont ou des passions ou des besoins qui les distraient et les rendent froids sur les conceptions d’autrui : personne presque, par la disposition de son esprit, de son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage.

2722. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41

L’art comme la vie a besoin de luttes pour s’exalter et s’accroître.

2723. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80

— Tous les illettrés savent et au besoin prouveraient que le cardinal Perraud représente la littérature française à Autun.

2724. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314

Delà, outre les mots nouveaux inventés sans besoin, les façons de parler extravagantes, & quelquefois incompréhensibles.

2725. (1920) Action, n° 4, juillet 1920, Extraits

Pour le dénouement, un peu violent, j’avais besoin de situer l’auteur de l’Hérésiarque parmi les parentés Israélites du très catholique romancierp.

2726. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

Quant au style, dont il reste à parler, il ne sauvera pas la faiblesse d’une œuvre qui, plus qu’aucune autre, avait besoin, pour arrêter et contenir ce qu’elle a de trop facile et de trop lâché, du ferme tissu d’une langue bien faite.

2727. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »

Quant au rêve, as-tu besoin que je te l’explique ?

2728. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »

Quand les concepts sociaux s’élargissent ainsi, la moralité tend à se définir, non plus comme la soumission aux besoins d’une collectivité quelconque, mais comme la recherche de la perfection individuelle.

2729. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »

Je vous ai ensuite admis dans ma propre maison, et je n’ai rien épargné pour subvenir à vos besoins. […] Il y joignit, en vin et autres denrées tout ce dont elle pouvait avoir besoin.

2730. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1875 » pp. 172-248

Vendredi 17 juillet Si mon âme à plat éprouve le besoin d’une petite excitation poétique, c’est chez Henri Heine que je la trouve ; si mon esprit ennuyé du terre à terre de la vie, a besoin d’une distraction dans le surnaturel, dans le fantastique, c’est chez Poë, que je la trouve.

2731. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Il avait besoin de cette vierge pour l’opposer à ses divinités de chair et de joie. […] Il n’a plus même la politique du meurtre, la courte mais droite logique du poignard ; il tue à tort, à travers, par crises, par accès, sans motif, et comme pour satisfaire un besoin physique de tempérament. […] Pas plus que dans le roi des Huns, il n’y eut rien d’humain dans ce soldat implacable qui faisait la guerre comme on fait de la gymnastique, par pur besoin de tempérament. […] Véritable monnaie Spartiate, qu’on dirait faite à la hâte pour les besoins urgents de la guerre, avec des morceaux d’armures ramassés sur un champ de bataille et fondus au feu d’un bivouac. […] Nous serons forcé de raturer quelques lignes : la diplomatie de ce temps a l’audace de la casuistique : elle consulte, au besoin, le De Matrimonio, de Sanchez.

2732. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121

Quant au prince en personne, avec le gros de ses forces, il se tenait au fond des vignes dans une position inexpugnable ; « tous armés, leurs chevaux assez près d’eux pour monter aussitôt, s’il étoit besoin : et ils étoient fortifiés et enclos, à l’endroit le plus foible, de leurs charrois et de tous leurs bagages : aussi ne les pouvoit-on approcher de ce côté ».

2733. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203

Les cabales de leurs petites cours et de leurs domestiques qui s’imaginent qu’on leur veut ôter des choses qui leur paraissent grandes, parce qu’elles le sont à leur égard, et dont cependant de certaines gens n’ont aucune envie ; les mauvais offices qu’ils tâchent à vous rendre dans cette vue ; l’insolence de leurs valets avec lesquels il ne faut jamais se commettre et dont il est bien plus sage de souffrir, tout devient insupportable ; on est même honteux de se trouver au milieu de choses si petites ; on veut jouir de l’indépendance et de la liberté dont le désir augmente en vieillissant, et qu’un honnête homme ne peut plus sacrifier avec honneur qu’au service de sa patrie : encore faut-il qu’elle ait besoin de lui.

2734. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Voilà l’étincelle qu’il eût fallu promener sur son œuvre pour ranimer un peu toute cette poésie mythologique dont on est assez naturellement rebuté sans avoir tant besoin d’être averti.

2735. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279

David, berger et roi I La poésie lyrique est donc, dans tous les pays et dans toutes les langues, la manifestation de ce besoin mystérieux de chanter qui saisit l’âme toutes les fois que l’âme est saisie elle-même par ces fortes émotions qui tendent les fibres de l’imagination jusqu’à l’inspiration ou jusqu’à ce délire, délire poétique, religieux, amoureux, patriotique.

2736. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

Il pourvut, par une pension, aux besoins de son père.

2737. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »

Il a besoin des souffrances de ses martyrs : plus il les aime, plus il faut croître leurs mérites.

2738. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »

Montaigne, en somme, fait de sa langue le même emploi que tous ses contemporains : il suit son besoin, et ne sent encore aucune règle qui l’empêche d’y satisfaire.

2739. (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)

oui, le besoin d’une critique intelligente et propre se fait sentir !

2740. (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140

La noblesse ineffable de ses musicales architectures, le jet tout puissant de sa pensée, la force et la grâce de son tour ont signé toutes ses œuvres sans qu’il eût besoin d’y ajouter la boucle d’un trait de plume.

2741. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »

Nous y emmagasinons en quelque sorte nos expériences pour en user au besoin.

2742. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »

Il n’entend point, d’ailleurs, que M. de Septmonts lui tue un garçon dont il a besoin, et qui vient de lui fournir un procédé pour le lavage de l’or, à l’aide duquel il économisera vingt-cinq pour cent sur ses frais d’extraction minière.

2743. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538

» — « Les choses deviennent plus graves ; je vais à mon poste ; le roi pourrait avoir besoin de moi. » J’ai voulu citer ce mot pour montrer qu’il y eut préméditation ou du moins prévision dans son dévouement.

2744. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Bussy-Rabutin. » pp. 360-383

Veuf d’une première femme et voulant se remarier, « cherchant du bien, dit-il, parce qu’il savait qu’il sert beaucoup à faire obtenir les grands honneurs », il s’était laissé persuader par quelques entremetteurs intrigants qu’une jeune veuve fort riche, Mme de Miramion, ne demandait pas mieux que de l’épouser, mais qu’elle avait besoin d’y paraître contrainte pour donner un consentement que sa famille n’aurait pas approuvé.

2745. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — I. (Dialogues inédits.) » pp. 1-28

Mais-il n’y était que depuis peu de jours, quand la mère de Sophie, Mme de Ruffey, l’y découvrit, et elle n’eut pas besoin pour cela de beaucoup de ruse.

2746. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169

Son inspiration en ceci est encore antique : elle relève de celle de Tacite et de l’homme juste d’Horace ; elle rappelle de vertueux accents de Juvénal ou de Perse, quelque chose comme un Caton poète, un Alceste lyrique, et qui sait, au besoin, s’armer de l’ïambe.

/ 2841