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2630. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »

Ajoutez-y des livres très étudiés de tout point et où rien n’est négligé, qu’il poursuit et qu’il achève.

2631. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »

Pouvais-je en dire moins sur le Cid, et dois-je supprimer tout ce qui me reste à ajouter encore ?

2632. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »

Catinat, répétant confidemment cet éloge à Croisilles, ajoutait, de peur de l’ébruiter : « Épargne, je te prie, cela à ma sœur Pucelle, et même à tout autre, c’est le plus sûr ».

2633. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Essai de critique naturelle, par M. Émile Deschanel. »

Ratisbonne et Young, dans deux articles spirituels du Journal des Débats (20 novembre 1861 et 7 décembre 1865), ont ajouté les quelques grains que je n’avais pas mis.

2634. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. » p. 232

La vue de toutes les dents découvertes sans grimace ajoute beaucoup à l’expression de cette torture.

2635. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [I] »

Sur ces entrefaites, un très-utile secours venait s’ajouter à tous ceux qu’avaient déjà les curieux et les studieux pour se guider dans cette branche particulière d’ancienne poésie.

2636. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [II] »

Il cite encore l’invention de l’artillerie ; il aurait dû ajouter la découverte du Nouveau Monde et Christophe Colomb : il n’était pas tenu de connaître déjà Copernic.

2637. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »

Oui, même avant la corde ajoutée à ta lyre, Avant le Crucifix, le Lac, avant Elvire, Lorsqu’à regret rompant les voyages chéris, Retombé de Pæstum aux étés de Paris, Passant avec Jussieu tout un jour à Vincennes  À tailler en sifflets l’aubier des jeunes chênes ; De Talma, les matins, pour Saül, accueilli ; Puis retournant cacher tes hivers à Milly, Tu condamnais le sort, — oui, dans ce temps-là même  (Si tu ne l’avais dit, ce serait un blasphème), Dans ce temps, plus d’amour enflait ce noble sein, Plus de pleurs grossissaient la source sans bassin, Plus de germes errants pleuvaient de ta colline, Et tu ressemblais mieux à notre Lamartine !

2638. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145

Si c’est, comme je le crois, de ces trois scènes qu’on a entendu parler, il faut ajouter que ces endroits nattés le sont d’une bien étroite manière.

2639. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »

« En amour, disait-il ironiquement, madame de Staël a commenté Phèdre : ses observations sont fines, et l’on voit par la leçon du scoliaste qu’il a parfaitement entendu son texte... » Faut-il ajouter, pour aggraver le tort, qu’à cette époque madame de Staël commençait à encourir la défaveur ou du moins le déplaisir marqué de celui qui devenait le maître ?

2640. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre III. L’Histoire »

Et sachez qu’il n’y eût si hardi à qui la chair ne frémit ; et ce ne fut une merveille ; car jamais si grande affaire ne fui entreprise de nulles gens, depuis que le monde fut créé. » Ne sent-on pas ici la joie de l’imagination que l’« aventure » ravit, avec cette excitation particulière qu’y ajoute la vanité d’avoir vu et fait ce qui n’a été vu ni fait de personne ?

2641. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre II. Clément Marot »

Faut-il ajouter qu’il est tout esprit, et que, sauf de hautes exceptions, ce ne sera pas le sentiment, mais l’intelligence qui créera notre littérature du xviie et du xviiie  siècle ?

2642. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »

Cette vie, très particulière en son détail, est si vraie, d’une vérité si moyenne en sa contexture et qualité, qu’elle en prend une valeur générale : à sa tristesse s’ajoute toute la tristesse des innombrables vies que nous apercevons derrière ce cas unique, et la puissance douloureuse de l’œuvre en est infiniment accrue.

2643. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »

J’ajouterai, sans crainte de me tromper, qu’elle était fort belle et de mine fière, car mes études iconographiques m’ont habitué de longue date à reconnaître la pureté d’un type et le caractère d’une physionomie.

2644. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »

Octave Feuillet, chercher ce qui s’y est ajouté dans ses oeuvres plus récentes et pour quoi je préfère quand même les plus anciennes, tel est le dessein qui m’est venu en lisant la Morte.

2645. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Ce que Molière avait ajouté à L’Inavertito, il l’avait puisé d’autre part dans L’Emilia, de Luigi Groto, ou dans L’Angelica, de Fabritio di Fornaris.

2646. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192

Ajoutons que dans une société, les intérêts économiques peuvent se dissocier jusqu’à un certain point des intérêts religieux, éthiques, politiques même.

2647. (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »

Il est inutile d’ajouter que deux objets différents, quoique l’un et l’autre très petits, pourront produire des impressions extrêmement différentes, mais je n’insiste pas sur cette difficulté qui exigerait pourtant quelque discussion.

2648. (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421

Nos Mérovingiens, entre autres, embrassèrent la vie romaine avec une naïveté tout à fait aimable, et quant aux deux civilisations ostrogothe et visigothe, elles sont si bien la prolongation immédiate de la civilisation romaine qu’elles ajoutèrent un chapitre important, quoique peu original, à l’histoire des littératures classiques.

2649. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IX. La littérature et le droit » pp. 231-249

Ajoutez à cela les duels, les assassinats ; l’amant sauvant l’honneur de l’amante en la poignardant, comme dans Antony ; l’époux outragé se vengeant par le meurtre des deux coupables ou de l’un d’entre eux ; la femme empoisonnant ou faisant tuer celui qui la retient sous le joug.

2650. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312

« Les meilleurs prédicateurs de l’Empire, disait Voltaire, sont les auteurs dramatiques. » Mais il faut ajouter qu’ils prêchent tout autre chose que l’orthodoxie catholique.

2651. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IV, Eschyle. »

Les magistrats de Sparte firent clouer à un mur, comme au pilori, la lyre à laquelle Therpandre avait ajouté une quatrième corde.

2652. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »

Reprenez, dans la dernière brochure, son triangle humain, ses castes féminines « de temple, de foyer et de rue », ses commentaires apocalyptiques sur le Déluge et sur la Genèse : ajoutez-y les songes creux de Claude et les prophéties de Daniel, et vous aurez un grimoire que l’œil d’un hégélien ne pourrait pas déchiffrer.

2653. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Broglie. » pp. 376-398

Le prince de Broglie ne manque pas, à la première occasion, de lui faire passer les deux ouvrages, « au moyen de quoi j’espère, ajoute-t-il gaiement, que si, de mon vivant, les colonies espagnoles se révoltent contre leur souverain, je pourrai me vanter d’y avoir contribué ».

2654. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75

Et rappelant tous ses malheurs, ses pertes douloureuses, tous ses mécomptes et même ses colères, il ajoute dans un sentiment attendri et qu’on lui voudrait plus habituel : Pourtant je te pardonne, ô ma Voulzie !

2655. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

Il avait, dans sa vie retirée, appris jusqu’à cinq langues ; il y ajouta un peu plus tard le grec et l’allemand.

2656. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46

Le maréchal ajouta : « Vous entendez bien que vous ne devez tirer que si on engage sur vous une fusillade, et je définis une fusillade non pas quelques coups de fusil, mais cinquante coups de fusil tirés sur les troupes. » On est bien revenu depuis de ces délicatesses.

2657. (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »

Nous avons vu que, selon lui, nous devons sympathiser avec l’œuvre d’art comme avec les œuvres de la nature, « car la pensée humaine, comme l’individualité même d’un être, a besoin d’être aimée pour être comprise ;  » jusque dans la lecture d’un simple livre soyons donc de bonne volonté : « l’affection éclaire » ; et il ajoute ces belles paroles, qu’on peut appliquer à son propre ouvrage sur l’art : « Le livre ami est comme un œil ouvert que la mort même ne ferme pas, et où se fait toujours visible, en un rayon de lumière, la pensée la plus profonde d’un être humain. » Alfred Fouillée 1.

2658. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »

Que l’on ajoute à cette beauté des poèmes les nobles mélodies dont les ont ornés Schumann et d’autres, ces récitatifs lyriques qui font retentir et vivre les mots, les accentuent et les cadencent sur des lèvres humaines, et l’on pourra sentir par quel charme la chanson allemande demeure un genre populaire et exquis, comment elle est la poésie lyrique la plus vivace de toutes les littératures, la seule qui ait renoué avec la musique son ancienne alliance naturelle et profitable.

2659. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »

J’ajoute enfin que, pour pratiquer avec succès la méthode expérimentale dans les sciences physiologiques, il faut en bien connaître les conditions et les principes, et c’est ainsi que la théorie elle-même peut être utile à la pratique.

2660. (1694) Des ouvrages de l’esprit

Non, dit Anthime : que n’ajoute-t-il que Fulvie et Mélanie l’ont condamné sans l’avoir lu, et qu’il est ami de Fulvie et de Mélanie.

2661. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274

J’ajouterai de ses dessins qu’il était impossible d’y montrer plus d’esprit et plus d’intelligence.

2662. (1920) Action, n° 4, juillet 1920, Extraits

Il semblait s’étonner de cette justice et ajoutait un peu douloureusement : « Il paraît que vous m’avez attaqué dans les Ecrits Nouveauxv  ».

2663. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139

La thèse de la décadence romaine a-t-elle été jugée en dernière analyse par Montesquieu et par Gibbon, et n’y a-t-il plus rien à y ajouter ?

2664. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

Nettement, doivent tenir pour la vérité, ce fut cet enfant gâté de la Fortune qui passa toute sa vie à se plaindre d’elle, et qui, ingrat avec ses maîtres comme il l’était avec la Gloire, ne vit jamais, dans les idées ou les événements qui créent des devoirs aux âmes élevées, rien de plus que des occasions de colorer sa pensée et d’ajouter à sa popularité.

2665. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177

Et il ajoute que son devoir de philosophe (Madame, disait Prudhomme, j’ai bien l’honneur de vous présenter mes devoirs !)

2666. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »

J’ai examiné ailleurs99 la question des rapports de la sexualité et de l’individu : aussi me contenterai-je d’ajouter ici quelques remarques particulières.

2667. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »

. — Qu’on ajoute, à cette augmentation de la vitesse des voyages, la réduction des prix qui l’accompagne, qu’on se représente que les communications s’universalisent en même temps qu’elles s’étendent, et que les masses populaires entrent à leur tour dans la circulation générale, on aura alors une idée du degré de mobilité inouïe qu’il appartenait à la civilisation occidentale de donner à l’humanité.

2668. (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)

Ajoutons que les lésions des lobes frontaux diminuent beaucoup et abolissent souvent le pouvoir de contrôle23. […] Le renforcement exis-tant dans l’attention vient de ce qu’à l’impression actuelle s’ajoute l’image d’une impression antérieure. […] Prenons un état quelconque d’attention spontanée ; supposons que, par des procédés artificiels, on puisse le renforcer et surtout le rendre permanent, la métamorphose en idée fixe sera consommée ; tout cet ensemble de conceptions déraisonnables qui lui font cortège et qui ont un faux air de folie, s’y ajoutera nécessairement, par le seul effet du mécanisme logique de l’esprit.

2669. (1714) Discours sur Homère pp. 1-137

J’ose encore ajouter que la valeur des héros d’Homere n’est pas si différente que l’on veut le faire croire ; c’est une qualité sujette dans la plûpart, aux mêmes accroissemens et aux mêmes diminutions ; confiance téméraire dans les succès, découragement dans les revers, impétuosité dans le premier choc, fuite honteuse bientôt après. […] Perrault, sans songer que cette erreur n’ajoute rien à l’écart de la comparaison ; ce qui est le seul ridicule qu’on y attaque. […] Il y en a de diffuses, comme cette autre : l’adresse fait souvent plus que la force ; c’en étoit assez pour une sentence ; mais Homere ajoute : c’est moins par sa force que par son adresse, qu’un charpentier réussit dans son art ; c’est par son adresse et non par sa force, qu’un pilote sauve son vaisseau au milieu des plus grandes tempêtes ; et enfin c’est par son adresse qu’un cocher devance un autre cocher .

2670. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — II. (Fin.) » pp. 110-133

Si l’on y ajoute Plutarque et Sénèque, toute la famille des bons livres y sera, père et mère, aîné et cadet.

2671. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de la Mennais (suite et fin.)  »

Quant aux avis qu’on y pourrait ajouter, l’expérience que j’en ai a tellement rétréci ma confiance, qu’à moins d’être contraint d’en demander, je suis bien résolu à ne jamais procurer à personne l’embarras de m’en donner ; et j’en dis autant des exhortations.

2672. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Il me reste à vous supplier de prendre sur vous mes vifs remerciements et mon respectueux refus ; c’est à votre adorable bonté que j’ai dû la distinction d’un homme illustre qui m’ignorait, et c’est à vous, madame, que mon âme demeure éternellement acquise. » Dans cette même lettre toutefois, sachant les démarches de Mme Récamier pour lui faire obtenir une pension régulière par l’entremise du vicomte de La Rochefoucauld, Mme Valmore ajoutait : « Je vous la devrai, madame, et avec joie, si quelque jour on accorde à votre demande ce dont vous ne me jugez pas indigne ; je voudrais avoir bien du talent pour justifier votre protection qui m’honore, et pour mériter l’encouragement vraiment littéraire que vous entrevoyez dans l’avenir ; je serai contente alors de l’obtenir de vous, et je n’aurai ni assez d’orgueil ni assez d’humilité pour m’y soustraire… » Mais lorsque cette petite pension fut obtenue, — une pension au nom du roi, — ce fut de la part de l’humble et généreux poète un sentiment de peine et de résistance morale à l’aller toucher.

2673. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256

« Ainsi, ajoutait-il en se résumant, depuis l’origine de la monarchie, ce sont moins les hommes qui ont mené les choses que les choses qui ont mené les hom mes.

2674. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »

Pour se soustraire à cette passion indiscrète, ajoute son biographe de 1764, Prévost passa en Angleterre ; mais comme il emmena avec lui la demoiselle amoureuse, on a droit de conjecturer qu’il ne se défendait qu’à demi contre une si furieuse passion.

2675. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »

On m’objectera, peut-être aussi, qu’en voulant dompter les passions, je cherche à étouffer le principe des plus belles actions des hommes, des découvertes sublimes, des sentiments généreux ; quoique je ne sois pas entièrement de cet avis, je conviens qu’il y a quelque chose de grand dans la passion ; qu’elle ajoute, pendant qu’elle dure, à l’ascendant de l’homme ; qu’il accomplit alors presque tout ce qu’il projette, tant la volonté ferme et suivie, est une force active dans l’ordre moral.

2676. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279

Ajoutons : et quel début pour la vie d’un poète et d’un héros !

2677. (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120

« Car, disait Longin traduit par Boileau, lorsqu’en un grand nombre de personnes différentes de profession et d’âge, et qui n’ont aucun rapport ni d’humeurs ni d’inclinations, tout le monde vient à être frappé également de quelque endroit d’un discours, ce jugement et cette approbation uniforme de tant d’esprits, si discordants d’ailleurs, est une preuve certaine qu’il y a là du merveilleux et du grand. » Quand à la diversité des âges, des humeurs et des professions s’ajoute celle des races, des époques et des mœurs, l’uniformité d’approbation sera une marque bien plus certaine et plus indubitable encore de l’excellence des ouvrages.

2678. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre II. La Bruyère et Fénelon »

Donnez ce morceau à traduire à un de nos graveurs du xviiie siècle : sans rien ajouter, sans rien retrancher au texte de La Bruyère il fera une délicieuse estampe.

2679. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »

Les origines de l’opérette, il les voit dans l’opéra-comique et dans le vaudeville à couplets et il nous fait brièvement l’historique de ces deux variétés : Mais, ajoute-t-il, ne me demandez pas à quel jour précis elles se sont constituées… Je me souviens qu’un des étonnements de mon enfance, c’était que, par un jour d’orage, on ne se trouvât jamais sur la limite exacte où cessait la pluie.

2680. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

    La Nature a lieu, on n’y ajoutera pas ; que des cités, les voies ferrées et plusieurs inventions formant notre matériel.

2681. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

Ajoutez à ce premier attrait une langue dont les nouveautés viennent des choses, non des mots, et qui nous donne le plaisir du changement sans qu’il en coûte rien au goût.

2682. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »

« Cette maîtresse si fière et si triomphante n’était pas, ajoute-t-il, du secret.

2683. (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »

Ajouterai-je que l’expérience ne nous ferait jamais toucher que l’espace représentatif qui est un continu physique, et non l’espace géométrique qui est un continu mathématique.

2684. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »

A cette grandeur épique, Eschyle ajoute une mélancolie solennelle.

2685. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »

. — « Ce qui vous fait peine, Stagyre, — lui écrit le saint, — c’est de voir que beaucoup d’hommes qui étaient tourmentés par le démon de la tristesse, quand ils vivaient dans les plaisirs, s’en sont trouvés tout à fait guéris, une fois qu’ils ont été mariés et qu’ils ont eu des enfants, tandis que vous, ni vos veilles, ni vos jeûnes, ni toutes les austérités du monastère n’ont pu soulager votre mal. » Et il ajoute ce mot profond : « Le meilleur moyen de se délivrer de la tristesse, c’est de ne point l’aimer. » Le christianisme, en sanctifiant cette tristesse, ouvrit un refuge aux désabusés du vieux monde.

2686. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Études sur Saint-Just, par M. Édouard Fleury. (2 vol. — Didier, 1851.) » pp. 334-358

Dans un rapport fait à la Convention, le 16 octobre 1793 (le jour même où l’on exécutait Marie-Antoinette), à propos de la prohibition des marchandises étrangères, prohibition qu’il était d’avis d’appliquer aux seules marchandises anglaises, il ajoutait : Votre Comité a pensé que la meilleure représaille envers l’Autriche était de mettre l’échafaud et l’infamie dans sa famille, et d’inviter les soldats de la République à se servir de leurs baïonnettes dans la charge.

2687. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300

About a ajouté que Fould lui avait confié qu’on préparait les appartements du pape à Fontainebleau, à Fontainebleau !

2688. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395

Cette lettre, M. de Montalivet l’aurait jetée au feu. « Je publierai cela », ajoute-t-il.

2689. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141

Il y a mis une suite, des liaisons, & même ajouté diverses idées, mais qui ne déguisent point trop le génie italien.

2690. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »

Si donc, dans tous les domaines, le triomphe de la vie est la création, ne devons-nous pas supposer que la vie humaine a sa raison d’être dans une création qui peut, à la différence de celle de l’artiste et du savant, se poursuivre à tout moment chez tous les hommes : la création de soi par soi, l’agrandissement de la personnalité par un effort qui tire beaucoup de peu, quelque chose de rien, et ajoute sans cesse à ce qu’il y avait de richesse dans le monde ?

2691. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »

Malgré ce que l’exacte sagacité des modernes et leur subtile esthétique peuvent ajouter à l’intelligence du texte antique, ne croyons pas que ces Hellènes judaïsants du second ou du premier siècle avant notre ère, que les Septante, que plus tard un Origène d’Alexandrie, qu’un saint Jérôme, entre les docteurs de Béthleem, et les pieuses Romaines qui chantaient pour lui les psaumes dans la langue hébraïque, n’aient pas entendu ce texte que rendait avec tant de force une nouvelle diction grecque ou romaine.

2692. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XI. »

Comment ne pas marquer les différences et les beautés morales que le génie, aidé par le temps, ajoutait encore à cette poésie ?

2693. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754

Ce ajoute à l’idée de le, en ce qu’il montre, pour ainsi dire, l’objet à l’imagination, & suppose que cet objet est déjà connu, ou qu’on en a parlé auparavant.

2694. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Si l’on ajoute enfin que Zola né à Paris, élevé en Provence, a reçu une éducation semblable à la nôtre, a toujours imprégné sa pensée de l’esprit de nos auteurs, on ne pourra s’arrêter plus longtemps à cette futile explication. […] La plupart des esprits ajoutent foi à la doctrine de l’évolution, de la sélection divine des espèces, du transformisme auguste et merveilleux des races.

2695. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

ajoute-t-elle. […] ” Et comme je ne voulais pas parler, il ajouta : “Quand vous aurez besoin de moi, vous me trouverez toujours, adressez-vous directement à moi par le comte Orloff.” » La princesse laisse glisser tout ça d’elle, mot par mot, rêveusement, au milieu de silences où il semble que vont s’arrêter ses confessions, touchant d’une main distraite des choses sur la table, laissant tomber et errer ses yeux sur le tapis.

2696. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

La tristesse plate et dominicale de la province, à laquelle s’ajoute ici le deuil de l’horrible pierre du pays, la pierre ardoisée de Volvic qui ressemble à ces pierres de cachot, dans les décors de cinquième acte des drames du boulevard. […] Et il cite l’exemple de Saint-Évremond s’entourant, à mesure qu’il vieillissait, de bêtes, d’animaux… et d’hommes, ajoute-t-il en souriant, pour faire plus de vie autour de lui. « Ah !

2697. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Rigaud Kair ajoute, qu’il ne serait pas impossible, que lorsque je me suis trouvé à Croisset, j’aie aperçu un trois-mâts, saluant trois fois, avec son pavillon amené bas, très bas, comme on salue un souverain, l’excellent maître Gustave Flaubert, que cette petite manœuvre étonna d’abord, puis ravit ensuite. […] Elle ajoute, qu’habitant Paris depuis des années, elle n’a jamais songé à voir le survivant des deux frères, mais que bien des fois elle a été s’agenouiller sur la tombe du mort, et que vendredi, tout en se réjouissant des honneurs qui me seront rendus, et tout en me plaignant de les recevoir tout seul, elle retournera au cimetière.

2698. (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327

Elle y ajoutait le prestige plus solide d’une des plus pieuses vertus qui aient jamais consacré une beauté de sainte. […] Jamais elle ne fut écrite pour moi en traits plus lisibles, et j’ajoute franchement en traits plus séduisants ; car le courage et la franchise d’esprit sont pour moi la première des séductions.

2699. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »

J’y fais allusion ici seulement pour montrer que, si nous sommes incapables de nous rendre compte des différences caractéristiques de nos races domestiques, que cependant nous considérons généralement comme ayant été produites par voie de génération ordinaire, nous ne devons pas ajouter trop d’importance à notre ignorance sur les causes précises des différences analogues qui distinguent les espèces sauvages. […] Celle-ci a besoin d’être accumulée pour que sa présence soit dévoilée au moyen de nos instruments et c’est ainsi que nous nous sommes rendu compte du manque de chaleur des animaux dits à sang froid… » Quant aux autres cas de phosphorescence animale, il ajoute : « On sait que l’on aperçoit pendant la nuit sur la mer de grandes traînées lumineuses, et que ce fait, attribué autrefois à l’entre-choquement des vagues, à l’électricité, aux gaz phosphorés formés par la putréfaction des mollusques, paraît aujourd’hui dépendre de la présence d’un grand nombre d’animalcules microscopiques phosphorescents.

2700. (1932) Les idées politiques de la France

Ajoutons une mystique de l’opposition naturelle et nécessaire des gros et des petits (on a dit d’abord les blancs, puis les réactionnaires, on dit plutôt aujourd’hui les gros). […] Mais comme médire du Sénat est aussi déplacé chez le bon républicain qu’abîmer à l’excès l’Académie décèle un manque de tact chez l’homme de lettres, hâtons-nous d’ajouter que cette illusion ne manque pas d’utilité, qu’elle fait fonction d’antenne, et que, quand l’invalide sent des rhumatismes dans son membre absent, c’est que le temps va changer : les inquiétudes du Sénat au sujet de la laïcité signalent à un président du Conseil avisé qu’il cède immodérément à la réaction, pactise avec les ennemis du progrès, et que le coup de barre à gauche est nécessaire (enlevez de ces clichés ce qui se dit, et gardez-en ce qui reste). […] Depuis la mort de Massillon, la littérature catholique éminente est toute laïque, à une exception près, qui confirme singulièrement la règle : Lamennais (ajoutons, pour notre temps, l’abbé Bremond, ce fruit d’automne par qui l’Église de France a fini par avoir, ce qu’elle méritait bien, son Sainte-Beuve à elle). […] Ajoutons que son ministère comprenait trois vieux radicaux de sa formation, et, pour deux d’entre eux de sa génération, Sarrien, Lockroy, Bourgeois.

2701. (1902) La poésie nouvelle

Principalement, à ces procédés insuffisants ils en ajoutaient d’autres ; ce qu’ils proscrivaient d’une manière absolue, c’était la régularité, leur principe étant celui de la liberté la plus complète.‌ […] Il convient donc d’ajouter à la phrase le rythme et la cadence que peut seul lui donner la répartition régulière de groupes égaux de syllabes…8.‌ […] » Dans les cercles littéraires, si l’on cite avec emphase les noms de Dante, de Racine, de Gœthe, Verlaine ajoute : « Arthur Rimbaud10 !  […] Verlaine, dans les Poètes maudits, le représente ainsi : « L’homme était grand, bien bâti, presque athlétique, au visage parfaitement ovale d’ange en exil, avec des cheveux châtain clair, mal en ordre et des yeux d’un bleu pâle inquiétant. » Et Mallarmé, reproduisant ces lignes dans ses Divagations, ajoute : « Avec je ne sais quoi fièrement poussé, ou mauvaisement, de fille du peuple, j’ajoute, de son état blanchisseuse, à cause de vastes mains, par la transition du froid au chaud rongées d’engelures. […] Et, d’autre part, il ajoute à son Pèlerin de nombreux poèmes nouveaux, Enone au clair visage et les Sylves.

2702. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Mémoires »

Cet art d’écrire qui ne dédaigne rien, avide de toute fleur et de toute couleur assortie, remonte jusqu’au sein de Du Cange pour glaner un épi d’or oublié, ou ajouter un antique bluet à sa couronne. 

2703. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »

Car tous ces considérants subtils qui ont partagé et mis à la torture l’esprit des juges eux-mêmes pourraient se résumer dans cet avis bien simple : « Messieurs les écrivains, vous ne ferez pas trop bien votre premier Paris, de peur qu’on ne lise que cela. » Je le dis comme je le sens, messieurs, c’est petit, c’est mesquin, et j’ajouterai : c’est inutile.

2704. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161

Si l’air est très beau et nous a touchés très fort, nous ajoutons que nous avons été transportés, enlevés, ravis, que nous avons oublié le monde et nous-mêmes, que pendant plusieurs minutes notre âme était comme morte et insensible à tout, saut aux sons. — Et, de fait, il y a des exemples nombreux où, sous l’empire d’une idée dominante, toutes les autres sensations, même violentes, deviennent nulles ; telle est l’histoire de Pascal, qui, une nuit, pour oublier de grandes douleurs de dents, résolvait le problème de la cycloïde ; telle est celle d’Archimède, qui, occupé à tracer des figures géométriques, n’avait pas entendu la prise de Syracuse.

2705. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56

Sayous est là, pour le dire sans l’offenser, un statisticien moral, un fureteur de génie épiant et découvrant le beau et le bon dans tous ces recoins de l’Europe où de petits cénacles littéraires, français de langue et d’esprit, depuis Copenhague, Pétersbourg, Berlin, Dresde, jusqu’à Lausanne, Coppet, Ferney, Genève (il aurait pu y ajouter Turin et Chambéry, colonie des deux frères de Maistre, l’un naturel et arcadien, l’autre emphatique et olympien), devaient bientôt appeler l’attention sur leur nom et sur leurs œuvres.

2706. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

C’est évidemment l’intérêt public qui exige ces réticences ; et nous comprenons bien, qu’on a dû, par égard pour quiconque n’est pas français, empêcher Inès de dire à son époux : Contre les étrangers ton père nous défend1, Mais si les saines doctrines politiques doivent ajouter tant d’entraves à celles qu’impose Aristote, comment désormais faire une tragédie ?

2707. (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155

Mais, en général, les ornements dont il parle et que le poète doit ajouter aux choses, ne doivent pas nous faire de peine.

2708. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

Il y ajoute, pour les traiter, Virgile et Homère.

2709. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Il disait à la bourgeoisie : « Je voterai pour l’enseignement moderne, parce que la suppression de la culture classique, à laquelle, personnellement, je suis de tout mon cœur attaché, vous portera le coup le plus funeste. » Et il concluait en ces termes : « Lorsqu’il y a cinquante ou soixante ans, sous Louis-Philippe, la bourgeoisie est arrivée au pouvoir, au gouvernement, aux affaires, elle avait compris alors que le prestige de la seule richesse ne lui suffirait pas, et elle essayait, en appelant à sa tête des hommes imprégnés de la culture antique, en la défendant partout, d’ajouter pour elle au prestige grossier de l’argent le prestige d’une noble culture.

2710. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

Henry Fouquier Médée est l’œuvre noble d’un poète qui croit que l’étude des passions éternelles transportées dans le monde de la légende, s’exprimant en une belle langue, dramatique et lyrique à la fois, interprétée, et j’ajoute : mise en scène par une tragédienne et une artiste incomparables, peut encore plaire à un public très désorienté et le rallier à une pure œuvre d’art.

2711. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

C’est son vrai nom, et cet amour pour toutes choses ajoute à la gloire de ce goût ; car il n’y a pas peu de mérite, quand on aime tout, à savoir choisir.

2712. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

Elle ajoutera que chacun de nous ne représente pas seulement lui-même, mais une société entière faite à son image, à l’existence virtuelle, mais qu’il tend à réaliser.

2713. (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200

Ajoutons que les rapports des mots changent avec les révolutions des choses et que, dans l’appréciation de leur sens, il ne faut considérer que le centre des notions, sans chercher à enclaver ces notions dans des formules qui ne leur seront jamais parfaitement équivalentes.

2714. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

J’ajouterai même envers les animaux.

2715. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »

Certes les voilà aujourd’hui vraiment du même sang. » Antigone et Ismène sont restées jusque-là muettes sous leurs voiles, recueillant les larmes qui pleuvent autour d’elles, comme pour les ajouter au flot qui monte silencieusement dans leur sein.

2716. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262

* * * — A-t-on jamais songé à l’être moral que doit faire le fils d’un restaurant, conçu aussitôt après que son père a donné l’ordre aux garçons d’ajouter le numéro du cabinet à l’addition des soupers de la nuit ?

2717. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »

Nous n’avons pas à traiter ici cette question ex professo; répondons seulement : 1° qu’elle est toute théorique, car, en fait, le type normal, l’état de santé est déjà assez difficile à réaliser et assez rarement atteint pour que nous ne nous travaillions pas l’imagination à chercher quelque chose de mieux ; 2° que ces améliorations, objectivement plus avantageuses, ne sont pas objectivement désirables pour cela ; car si elles ne répondent à aucune tendance latente ou en acte, elles n’ajouteraient rien au bonheur, et si elles répondent à quelque tendance, c’est que le type normal n’est pas réalisé; 3° enfin que, pour améliorer le type normal, il faut le connaître.

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