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2820. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451

C’est bien le même homme qui, se jugeant plus tard à l’âge de cinquante-quatre ans, presque au terme de sa carrière, disait de lui encore : « Le sol primitif a été considérablement amélioré par la culture ; mais on peut se demander si quelques fleurs d’illusion, quelques agréables erreurs n’ont pas été déracinées avec ces mauvaises herbes qu’on nomme préjugés. » Culture, suite, ordre, méthode, une belle intelligence, froide, fine, toujours exercée et aiguisée, des affections modérées, constantes, d’ailleurs l’étincelle sacrée absente, jamais le coup de tonnerre : c’est sous ces traits que Gibbon s’offre à nous en tout temps et dès sa jeunesse.

2821. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512

Un de ses amis, dans une préface ou avis au lecteur, le loue emphatiquement de ce travail d’ordonnance et de prétendue élégance, et estime qu’il n’a pas moins de mérite que le premier compositeur, par la raison « que ce n’est moindre louange de bien polir un diamant ou autre pierre fine, que de la trouver toute brute ».

2822. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288

La forme est assez fine, ainsi qu’on doit l’attendre de Franklin ; le fond est d’une crudité et d’un radicalisme qui égale tout ce que nous avons pu entendre à ce sujet.

2823. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

À peine monté sur le trône, il avait écrit à sa sœur (29 juillet 1740) : « Nos savants n’arriveront qu’à la fin de l’année, et, j’espère de recueillir à Berlin tout ce que ce siècle a produit de plus fameux.

2824. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237

Un jour, sous le Directoire ou sous le Consulat (car elle ne mourut qu’à la fin de 1801), M. 

2825. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite.) »

Sans tomber dans le machiavélisme, on peut assurer que si les sauvages, qui sont fins en tout pays, s’aperçoivent d’abord et viennent à soupçonner qu’on ne fera usage de ses armes qu’à la dernière extrémité, ils en abuseront.

2826. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188

Mais tous ces adjectifs ne le définissent pas ; ils indiquent seulement quelque analogie lointaine entre notre impression totale et des impressions d’une autre nature ; ils sont de simples étiquettes littéraires comme les noms que nous employons à l’endroit des odeurs, lorsque nous disons que l’odeur de l’héliotrope est fine, celle du lis pleine et riche, celle du musc pénétrante, etc.

2827. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236

Elle le dit tout bas à mon père sans que le père Hilario s’en aperçût ; puis ils reçurent la fatale nouvelle avec la résignation apparente de ceux qui n’ont plus rien à craindre ici-bas, que la fin de tout.

2828. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »

Le Cid parut à la fin de 1636 ou dans les premiers jours de 1637 : le poète était déjà célèbre, rien cependant ne pouvait faire prévoir qu’il était capable de donner ce chef-d’œuvre.

2829. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »

Les descriptions qu’ils renferment, paysages, ou phénomènes naturels, ou bien actes des êtres vivants, nous aident aussi à reconnaître la singulière acuité de sa vision : son œil reçoit l’impression des plus fines modifications de la nature sensible, et sa mémoire les rend en leur fraîcheur première.

2830. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »

Il l’aime un temps, puis est repris par la peinture, se détache de sa compagne, la fait horriblement souffrir sans le savoir, et, après des années d’efforts douloureux et d’essais avortés, convaincu enfin et désespéré de son impuissance, se pend devant son grand tableau inachevé  Le milieu où se déroule le drame, c’est le monde des artistes (peintres, sculpteurs, hommes de lettres)  L’époque, c’est la fin du second empire.

2831. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331

Guizot a pris deux fois la parole, comme écrivain, depuis février 1848 : la première fois, en janvier 1849, par sa brochure, De la démocratie en France ; la seconde fois, ces jours derniers, par le Discours dont il s’agit, et qui est à double fin.

2832. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452

À un endroit, parlant de la mort de La Harpe qui, malgré ses défauts bien connus, se convertit avant l’heure suprême, il lui est échappé de dire : « Il n’a pas manqué sa fin, je le vis mourir chrétien courageux. » C’est ainsi qu’il aurait dit de l’auteur dramatique : « Il n’a pas manqué son cinquième acte. » De tels mots, lâchés par mégarde, donnent fort à penser.

2833. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. » pp. 103-122

Voltaire le plus souvent cédait et criait de sa place, en s’apercevant du changement : « Le petit a raison ; c’est mieux comme cela. » Tel il était jeune à Ferney près de Voltaire, tel près de Chateaubriand à la fin de sa carrière, quand il disait à l’auteur du Génie du christianisme : « Enfermez-vous avec moi pendant quelques matinées, et nous ôterons tous ces défauts qui les font crier, pour n’y laisser que les beautés qui les offensent. » Je tiens à bien marquer en La Harpe cette nature essentielle de critique qui, à travers tous ses écarts, est son titre respectable ; qui fait que Voltaire a pu l’appeler à un certain moment « un jeune homme plein de vertu » (ce que les Latins auraient appelé animosus infans), et qui fait aussi que Chateaubriand l’a défini, « somme toute, un esprit droit, éclairé, impartial au milieu de ses passions, capable de sentir le talent, de l’admirer, de pleurer à de beaux vers ou à une belle action ».

2834. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — I. » pp. 84-104

Cette sérénité trop passagère, cette liberté d’allure, dont il fit preuve quelque temps au milieu des luttes de chaque jour, s’altéra de nouveau en lui vers la fin, quand les difficultés de la situation devinrent plus fortes et que les gênes de toutes parts recommencèrent.

2835. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101

Je ne crois donc pas à la fin du monde après la destruction de ce qui est aujourd’hui, cependant je suis intrigué de savoir quelle pourra être la physionomie d’un monde, aux bibliothèques, aux musées pétrolés, et dont l’effort sera de choisir pour se gouverner, les incapacités les plus officiellement notoires.

2836. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488

Dailleurs, dès que la boussole a été trouvée, il étoit necessaire que l’art de la navigation se perfectionnât, et que les europeans fissent un peu plûtôt ou un peu plus tard les découvertes qu’il étoit absolument impossible de faire sans un pareil secours, et qu’ils ont faites depuis la fin du quinziéme siecle.

2837. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »

Le spahi et la guinné in fine).

2838. (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28

Le romantisme ne tente pas, du moins quant à présent, de renverser les lois qui régissent notre théâtre ; il ne fait pas découler la littérature en général d’un nouveau principe, ne l’établit pas sur de nouveaux fondements, et ne lui donne pas de nouveaux moyens pour une fin nouvelle ; il ne l’a pas enrichie d’un genre ignoré jusqu’à lui ; et, dans les genres connus, il n’a introduit aucun changement qui en altère la forme, encore moins l’essence.

2839. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « IX. Mémoires de Saint-Simon » pp. 213-237

Il s’y agit, dans ce volume, à peu près de la fin de tout pour Saint-Simon mûri et qui devait être apaisé (car ce qui rend l’ambition turbulente, c’est l’espérance), et aussi pour la monarchie, puisqu’il n’y a plus rien que Louis XV entre les Orgies du duc d’Orléans et la place de la Révolution.

2840. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Saint-Bonnet » pp. 1-28

Il doit sortir de l’Infini pour prendre place dans l’éternelle béatitude, car le bonheur est la fin suprême de l’Être.

2841. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « J. de Maistre » pp. 81-108

« Mais ce feu sacré qui anime les nations, — dit-il, à la fin d’un des plus beaux chapitres de son Étude sur la Souveraineté, que nous avons là sous les yeux, —  est-ce toi qui peux l’allumer, homme imperceptible ?

2842. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Brizeux. Œuvres Complètes »

Pas une seule fois, dans ces trois livres de vers, pas une seule fois, un mot, un tour, — une étrangeté, — une incorrection qui sente le dialecte et les âpres habitudes de sa province n’est venu se mêler à la langue de ce poète par trop francisé à la fin, de ce chantre des mœurs bretonnes, sans courage quand il s’agit de risquer à propos un mot patois !

2843. (1900) La province dans le roman pp. 113-140

Et madame de Sévigné, malgré les grands airs qu’elle prend d’aimer les Rochers et leurs habitants, bien qu’on puisse voir en elle une aïeule des bergères patriciennes de la fin du xviie  siècle, n’est au fond qu’une Parisienne parisianisante, qui regrette Paris dès qu’elle a mis le pied en Bretagne.

2844. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

Arrivé au deux centième vers, le lecteur n’est pas plus avancé qu’au premier ; car jusqu’à la fin de la pièce, c’est pour lui une nécessité de renoncer à comprendre complètement ce que le poète a voulu exprimer. […] Il y a dans cette pièce un grand nombre de vers très habilement faits, mais il est impossible de deviner quelle pensée régit l’ode entière ; depuis le commencement jusqu’à la fin, ce n’est qu’un entassement confus d’images sans signification. […] À lire, ou seulement à feuilleter ces récits sans fin que la presse livre chaque jour en pâture à l’avidité des salons désœuvrés, on dirait que l’ennui règne en souverain sur toute la France, et que toutes les têtes grisonnantes ont besoin d’être amusées comme des enfants. […] L’adresse ingénieuse avec laquelle Noëmi défend sa sœur contre un ennemi que Marianna ne lui a pas nommé, lui a fourni le sujet de plusieurs pages très fines. […] Nous sommes arrivés à la fin du quatrième acte, et rien encore n’a permis au spectateur de deviner la véritable signification, le caractère réel de l’action dont il entend parler, mais qui ne s’accomplit pas sous ses yeux.

2845. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »

Mais l’instinct, à mesure qu’il croît en complexité, marche à sa fin ; car à mesure que les instincts deviennent plus élevés, les divers changements psychiques qui les composent deviennent moins cohérents, se coordonnent d’une manière de moins en moins parfaite ; et il doit venir un moment où leur coordination ne sera plus régulière. […] L’idée de la cause dominera à la fin, comme elle l’a fait au commencement.

2846. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »

La véritable utilité de la conscience, dans l’inspiration, c’est de poser, par le désir, le but et l’effet final à atteindre : les moyens se présentent ensuite d’eux-mêmes en vue de la fin. […] Ribot et Maudsley ; non seulement c’est elle qui pose la fin et l’idée principale, mais c’est elle encore qui dirige le cours même des idées secondaires.

2847. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »

Voir l’Appendice I à la fin du volume. […] Voir les Appendices à la fin du volume.

2848. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — I. » pp. 325-345

Et si vous trouvez cette explication aussi loyale et aussi sensible que je désire qu’elle le soit en effet, dites-moi bien vite que vous ne pensez plus à la fin de votre lettre échappée à un juste moment d’humeur, et que vous serez plus fidèle à mon assignation ordinaire demain qu’à nos assignats.

2849. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61

Elle ne cessa jusqu’à la fin de s’intéresser à la devinée de son malheureux pays et à sa résurrection après tant de désastres : « J’aime ce prince, disait-elle de l’électeur d’une autre branche qui y régnait en 1718, parce qu’il aime le Palatinat.

2850. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie de Maupertuis, par La Beaumelle. Ouvrage posthume » pp. 86-106

Il y a même à la fin une pensée fort délicate : « Vous avez eu un bon père, c’est un bonheur que n’ont pas eu tous vos amis.

2851. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance »

S’il croit apercevoir chez nous, vers la fin de sa vie (1842), corruption et décadence, il s’en attriste ; il a beau être redevenu Genevois ou cosmopolite, la France, à ses yeux, est comme le cœur de l’humanité.

2852. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »

Je recommande tout ce livre, qui est une belle fin consolante à méditer ; aliment rassis qui apaise, breuvage indispensable après le philtre, rosée du soir après un jour ténébreux, délicieuse à sentir, en vérité, quand elle tombe sur un front brûlant qui fut atteint du mal d’Oberman.

2853. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441

Dante inscrivait à la fin de chaque livre de son poëme sa devise immortelle, son vœu sublime : Stelle….. alle stelle !

2854. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — II. » pp. 195-213

Même avant cette fin de la passion d’amitié, on la voit subir un échec, une variation assez sensible à mi-chemin environ, et sitôt qu’un premier sentiment d’amour s’est venu loger dans le cœur qui d’abord n’avait pas de partage.

2855. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512

Il existe sans doute, dans les ouvrages d’esprit, un autre genre de gaieté que celle qui tient presque uniquement à des plaisanteries sur l’ordre social ou sur la destinée humaine ; c’est l’observation juste et fine des passions et des caractères.

2856. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »

Il rajeunit les vieilles expressions qui lui semblent avoir des nuances plus fines : chartre, déduit, boquillon, hère, drille, liesse, chevance, lippée, tous ces mots rejetés par l’usage gardent avec eux quelque chose de la naïveté du bon vieux temps.

2857. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268

La fin du théâtre I Un grincheux me déclarait naguère qu’il ne va jamais plus au théâtre.

2858. (1890) L’avenir de la science « XIII »

Les spéciaux (qu’on me permette l’expression) commettent souvent la faute de croire que leur travail peut avoir sa fin en lui-même et prêtent par là au ridicule ; tout ce qui est résultat les alarme et leur semble de nulle valeur.

2859. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre passé » pp. 444-461

Ainsi, quand on étudie ces raffinements de langage, cette recherche de bel esprit, ce bariolage de métaphores qui, sous le nom de préciosité, d’euphuïsme, de marinisme, de cultisme, ont, à la fin du xvie  siècle et au commencement du xviie , charmé la France, l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne, il semble que, sans aucune contagion épidémique, la manie d’alambiquer ait rencontré dans toutes ces contrées de suffisantes raisons d’être.

2860. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »

Quelques-uns échappent à ses coups ; mais, comme il est écrit dans les étoiles qu’elle régnera jusqu’à la fin des temps sur la majorité des hommes, combien succombent, pour ne plus se relever, au premier assaut !

2861. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — I. » pp. 471-493

 » Sachant les vraies fins de l’homme, et que, dans les orages de la société, c’est à agir et non à lire que les hommes sont destinés, il sentait bien que lui-même, qui ne parlait qu’à des lecteurs, n’offrait qu’un remède insuffisant : « Des têtes noyées dans l’océan des sottises imprimées ne sont plus propres à se conduire, disait-il ; n’en attendez ni grandeur ni énergie ; ces roseaux polis plieront sous les coups de vent sans jamais se relever. » — « On ne combat pas une tempête avec des feuilles de papier », répétait-il souvent.

2862. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61

Savant docteur ou assez habile pour le paraître, administrateur soigneux, toujours prêt à défendre les droits et les prérogatives de son ordre, excellent et éloquent prédicateur, prodigue en aumônes à toutes fins, il avait une réputation double, et ses aventures de toute sorte dans la politique et l’intrigue ne purent jamais, grâce à l’incomplète publicité d’alors, ébranler son bon renom dans l’île Notre-Dame ni dans tout le quartier Saint-Jacques.

2863. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Monsieur Arnault, de l’Institut. » pp. 496-517

j’aime bien à me f… du monde, mais je n’aime pas que les autres se f… comme ça de moi. » Il avait le fin mot, mais il ne se refusait pas le gros mot.

2864. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre VI. Le beau serviteur du vrai »

Un peuple affranchi n’est point une mauvaise fin de strophe.

2865. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »

Tout esprit quelque peu réfléchi aura été frappé de ce fait, qu’un certain nombre d’hypothèses ou conceptions systématiques se sont produites de très-bonne heure relativement à l’origine et à la fin des choses, à la nature et à la destinée de l’homme, que ces conceptions, toujours à peu près les mêmes, quoique chacune avec de notables développements, se sont reproduites aux époques les plus diverses, et qu’elles paraissent toutes à peu près aussi durables et aussi nécessaires les unes que les autres.

2866. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »

En pareils cas, et l’on pourrait multiplier sans fin les exemples, nul n’a jamais supposé que la fécondité de ces plantes ou de ces animaux se fût soudainement et temporairement accrue d’une manière sensible.

2867. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191

La poésie emploie ce mot sans fin.

2868. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272

Voluptueux aussi en littérature, d’une délicatesse presque morbide, mais naturaliste de fin fond, malgré les convenances morales de la surface, Sainte-Beuve a été séduit sans nul doute par cet enchanteur de Rivarol, qu’il a classé parmi les délicats qu’il aime, et chez lequel le critique du dix-neuvième siècle, assez indifférent· aux idées, a vu surtout les grandes qualités oratoires qui auraient pu devenir si aisément de grandes qualités littéraires.

2869. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »

Or, les hommes médiocres pour les défendre sont le signe le plus certain que la fin des doctrines approche.

2870. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Henri Heine »

« C’est à la fin du mois de Février 1848 — dit inimitablement Heine — que ma divinité fut ébranlée.

2871. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »

Je crois que ces conceptions artificielles trouveront de plus en plus difficilement crédit et qu’une plus réelle interprétation des lois de la vie permettra de formuler une solution plus juste de ce débat sans fin.

2872. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »

Dès lors, le premier n’a eu qu’à noter sur son horloge le commencement et la fin de l’intervalle occupé par le double voyage du rayon : c’est au milieu de l’intervalle qu’il a situé le zéro de son horloge, du moment qu’il voulait que les deux zéros marquassent des instants « simultanés » et que les deux horloges fussent désormais d’accord.

2873. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre X. »

« Les Persanes en pleurs, souhaitant de voir l’hymen récent de leurs maris et les tissus moelleux de leur couche, plaisirs de la gracieuse jeunesse désormais perdus pour elles, se consument de gémissements sans fin ; et moi, je célèbre, comme je le dois, le sort lamentable de ceux qui ont déjà péri.

2874. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »

Quand nous replaçons notre être dans notre vouloir, et notre vouloir lui-même dans l’impulsion qu’il prolonge, nous comprenons, nous sentons que la réalité est une croissance perpétuelle, une création qui se poursuit sans fin. […] On pourrait ajouter, il est vrai, que le nombre des mondes capables de se passer de la mutabilité les uns aux autres est illimité, que la somme de mutabilité contenue dans l’univers est infinie, et que, dès lors, il n’y a pas plus lieu d’en rechercher l’origine que d’en prévoir la fin. […] On pourrait enfin supposer que l’instabilité générale est sortie d’un état général de stabilité, que la période où nous sommes, et pendant laquelle l’énergie utilisable va en diminuant, a été précédée d’une période où la mutabilité était en voie d’accroissement, que d’ailleurs les alternatives d’accroissement et de diminution se succèdent sans fin.

2875. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109

À la fin du xviie  siècle et dans le xviiie , la Comédie-Française s’opposait tant qu’elle pouvait aux théâtres de la Foire, et leur fermait de temps en temps la bouche, de peur de concurrence.

2876. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »

En 1817, il en commença une autre intitulée Athélie ou les Scandinaves, mais il n’alla qu’à la fin du troisième acte et s’en dégoûta à mesure qu’il avançait : son goût se fit plus vite que sa tragédie.

2877. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LES JOURNAUX CHEZ LES ROMAINS PAR M. JOSEPH-VICTOR LE CLERC. » pp. 442-469

Ni sur la fin de la république, ni sous l’empire, les journaux à Rome ne furent jamais rien qui ressemblât à une puissance ; ils étaient réduits à leur plus simple expression ; on ne saurait moins imaginer, en vérité, dans un grand État qui ne pouvait absolument se passer de toute information sur les affaires et les bruits du forum.

2878. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »

Avant de dire un mot de sa vieillesse et de sa fin, nous nous arrêterons pour résumer les principaux traits de son génie et de son œuvre.

2879. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »

Il devait le dérober aux yeux du roi et des courtisans jusqu’à la fin de ce règne.

2880. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »

A la fin de chaque division du cours, il soutient des thèses qu’il fait imprimer et distribuer aux ministres, aux principaux magistrats, aux chefs du clergé, à Paris, en province et jusqu’à Rome.

2881. (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »

Je suis assis dans ma chambre, un objet est posé sur ma table ; je ne bouge pas pendant une seconde, personne ne touche à l’objet ; je suis tenté de dire que le point A qu’occupait cet objet au début de cette seconde est identique au point B qu’il occupe à la fin ; pas du tout : du point A au point B il y a 30 kilomètres, car l’objet a été entraîné dans le mouvement de la Terre.

2882. (1902) L’œuvre de M. Paul Bourget et la manière de M. Anatole France

Tenir à cette formule quand, loin de ramener à soi la vie même de l’individu, elle exprime, presque traîtreusement, la somme de nos expériences, et s’impose si désolément à nous comme le principe et la fin de notre raison de durer, et y tenir par égard pour son identité avec nos modalités intérieures, ne serait-ce donc que donner crédit à la menace de prédestination dont s’oppresse le sentiment de notre personnalité ?

2883. (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350

Il n’engendre pas, il est la fin de quelque chose, mais il est quelque chose.

2884. (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »

L’esclavage moderne a sans doute été condamné avant tout par nos principes de philosophie ; mais quelques vertus d’esclaves ont aussi concouru à la même fin.

2885. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IX. La littérature et le droit » pp. 231-249

A la fin du siècle dernier, Mercier faisait jouer le Déserteur, dont le héros était fusillé au dénouement ; c’était le seul homme que ce dramaturge débonnaire eût tué dans sa carrière ; encore le ressuscita-t-il à la prière de Marie-Antoinette ; le déserteur, dans une version nouvelle de la pièce, fut gracié au dernier moment.

2886. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482

Le passé de la veille se survit encore dans les débris de l’école précieuse, dans les réputations éclipsées qui peuplent l’Académie et jalousent les gloires les plus éclatantes ; et, frappant exemple de la façon dont l’avenir se relie au passé par-dessus le présent, ces groupes secondaires, comme des chaînons vivants, rattachent la fin du siècle à son commencement.

2887. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

Lorsque l’heure de l’étude marquait la fin de la récréation, son père paraissait sur le pas de la porte du jardin sans dire un mot, et il se plaisait à voir tomber les jouets des mains de son fils, sans que celui-ci se permît même de lancer une dernière fois la boule ou le volant.

2888. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522

Mais, vivant jusqu’à la fin en Turquie, et sablant le tokay sur le Bosphore, il persista dans son système d’indifférence et dans le découragement dont il s’était fait une philosophie : « Qu’a-t-on à faire, répondait-il aux curieux, du récit de mes sottises ? 

2889. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126

Notez que ces calomnies secrètes et dites à l’oreille de tant de gens n’empêchèrent pas, cinq ans après, Voltaire renouant avec M. de Brosses, devenu alors premier président du parlement de Bourgogne, de lui écrire au sujet de quelque affaire qu’il lui recommandait (novembre 1776) : « Pour moi, à l’âge où je suis, je n’ai d’autre intérêt que celui de mourir dans vos bonnes grâces. » Littérairement, de Brosses eut une fois à juger Voltaire ; c’est à la fin de sa Vie de Salluste, et il le fit avec équité, sans qu’on y puisse découvrir trace de ressentiment.

2890. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »

Si, au contraire, j’ai l’idée et le désir de prendre la plume pour écrire ma signature au bas d’un contrat, la décision que je prends me paraît avoir son antécédent immédiat et suffisant dans mes états antérieurs de conscience, qui sont : 1° l’idée de tel mouvement comme moyen pour telle fin, 2° le désir de ce mouvement.

2891. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »

Dans Hamlet, la volonté est plus asservie encore ; elle est garrottée par la méditation préalable, chaîne sans fin des indécis.

2892. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre I. Après la mort — Shakespeare — L’Angleterre »

VI L’Angleterre, fin qu’il était aisé de prévoir, bâtira un monument à son poëte.

2893. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »

Enfin, vers la fin du siècle, Haller introduisit avec conscience et d’une manière régulière l’expérimentation physiologique.

2894. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80

Achille Segard : Il avait publié deux volumes d’études à la fois sévères et fines, avait l’un des premiers remis à la mode les analyses biographiques et critiques.

2895. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274

Avez-vous observé combien ils sont fins et spirituels ?

2896. (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général

On ne saurait croire, et je ne crains point là-dessus d’être démenti par les bons juges, combien un mot plus ou moins long à la fin d’une phrase, une chute masculine ou féminine, et quelquefois une syllabe de plus ou de moins dans le corps de la phrase, produisent de différence dans l’harmonie.

2897. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »

Le paradoxe de l’Histoire des Causes s’appuie sur des faits trop nombreux et trop solidement liés, pour qu’on puisse l’écarter par une fin de non-recevoir légère et dédaigneuse.

2898. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139

Il ne s’agit que d’événements communs, de règlements de chancelleries, de diplomatie plus ou moins fine, de guerres régulières en douze temps, comme l’exercice, mais, quand il est question d’Attila, du maillet du Seigneur, comme disaient les moines, qui avaient le sentiment plus juste de leur époque que les écrivains du xixe  siècle, venus maintenant pour l’expliquer ; quand il est question du monde romain qui s’écroule sous cet effroyable maillet emmanché dans une si compacte masse d’hommes, il n’y a plus de Gibbon ni de Montesquieu qui puissent arracher le sens à cette exceptionnelle histoire !

2899. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

Il faut qu’on sache pourquoi elles n’ont pas tenu leurs promesses, et une fin prématurée ne les affranchit pas de l’histoire.

2900. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177

Tel ce livre maladroit, qui veut être du Machiavel… très fin, et qui rate dans du Marivaux… très faux.

2901. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pommier. L’Enfer, — Colifichets. Jeux de rimes. »

Parce qu’il n’aura pas fait fléchir l’austère notion chrétienne dans un livre blasphémateur, on l’accusera de matérialisme, car, pour être spiritualiste aujourd’hui, il faut écrire La Fin de Satan, et renoncer à cette gloire de Saint-Paul dont MM. 

2902. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »

Oser écrire ceci, à la fin du dix-neuvième siècle, me paraît une monstrueuse folie, ou plutôt une plaisanterie de mauvais goût… Aussi me semble-t-il vain d’insister sur cette étrange pensée jésuitique, d’autant plus que nous aurons à revenir plus longuement tout à l’heure sur les idées de M. 

2903. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »

Les procédés dont il use à cette fin sont également connus.

2904. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »

Tous ces secrets supposent déjà une foule d’expériences et d’observations fines ou profondes.

2905. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304

À la fin, une négociation, conduite au nom du prince par madame la comtesse de Dolomieu, première dame d’honneur de la duchesse d’Orléans, aboutit à une réconciliation complète et à un déjeuner de famille au Palais-Royal auquel je fus convié, pendant l’été de 1829. […] Aussi à quel degré de contradiction avec sa nature et par conséquent de nullité d’influence dans le pays, le parti légitimiste se trouva-t-il à la fin de cette campagne de quinze ans, par la fausse stratégie de ses guides politiques !

2906. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »

Je dirai seulement qu’à l’égard des espèces identiques qu’on trouve en des points aussi éloignés les uns des autres que la terre de Kerguelen, la Nouvelle-Zélande et la Terre-de-Feu, je crois que, vers la fin de la période glaciaire, les glaces flottantes doivent avoir concouru pour beaucoup à leur dispersion, ainsi que l’a suggéré Lyell. […] Les Andes équatoriales peuvent avoir été un moment plus élevées qu’aujourd’hui à la fin de leur dernier soulèvement général durant l’époque tertiaire, et s’être un peu affaissées depuis la, période glaciaire par suite de la consolidation de leur équilibre après une longue période d’oscillations.

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