DAUCOURT, [Godart] Fermier-Général, né à Langres en 17..
DUCHESNE, [André] né en Touraine en 1584, mort en 1640.
EGLY, [Charles-Philippe de Montenault d’] de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né à Paris en 1696, mort dans la même ville en 1749.
ETIENNE, [Henri] fils du précédent, né à Paris en 1528, mort à Lyon en 1598.
FEBVRE DE SAINT MARC, [Charles-Hugues le] né à Paris en 1698, mort en 17..
GAUMIN, [Gilbert] Conseiller d’Etat, né à Moulins en Bourbonnois, mort dans un âge avancé, en 1667.
GAUTIER, [Jean-Baptiste] Abbé, né à Louviers, dans le Diocese d’Evreux, en 1685, mort à Paris en 1755.
GEDOYN, [Nicolas] Abbé de Notre-Dame de Beaugency, de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, né à Orléans en 1667, mort en 1744.
GIRARD DE VILLE-THIERI, [Jean] Abbé, né à Paris, mort dans la même ville en 1709, âgé de 68 ans.
GOUJET, [Claude-Pierre] Abbé, des Académies de Marseille, de Rouen, d’Angers & d’Auxerre, né à Paris en 1697, mort dans la même ville en 1767.
GUICHENON, [Samuel] Historiographe de France, de Savoie & de Dombes, né à Mâcon en 1607, mort en 1664.
JOLY, [Joseph-Romain] Capucin, né à S.
LACOMBE DE PREZEL, [Honore] Avocat, frere du précédent, né à Paris en 1725.
LAFOSSE, [Antoine de] premier Gentilhomme de la Chambre du Roi, de l’Académie des Apatistes de Florence, né à Paris, mort en 1708, âgé d’environ 55 ans.
LAMBERT, [Joseph] Docteur de Sorbonne, né à Paris en 1654, mort en 1722.
Comédien, né en 17..
LINGENDES, [Jean de] né à Moulins en Bourbonnois, mort en 1616.
LONGUERUE, [Louis Dufour de] Abbé des Sept-Fontaines & du Jar, né à Charleville en 1652, mort à Paris en 1733.
LOUBERE, [Simon de la] de l’Académie Françoise & de celle des Jeux Floraux, né à Toulouse en 1642, mort en 1729.
MALLET, [Paul-Henri] Professeur d’Histoire à Geneve, ci-devant Professeur des Belles-Lettres Françoises à Coppenhague, de l’Académie d’Upsal & de celle de Lyon, né en 17..
du] née à Nîmes vers 1663, morte en 1720.
PAPIRE MASSON, [Jean] né dans le Forez en 1544, mort à Paris en 1611.
PATIN, [Guy] Professeur de Médecine au Collége Royal de Paris, né dans le Beauvoisis en 1601, mort en 1672.
PERRIER, [Charles du] né à Aix, mort en 1692.
PETIT, [Pierre] Docteur en Médecine, né à Paris en 1616, mort dans la même ville en 1687 ; fit des Vers Latins, qui ne donnent pas une grande idée de sa Muse.
Richelet, [César-Pierre] né dans le Diocese de Châlons-sur-Marne en 1631, mort à Paris en 1698.
Scevole de] Trésorier de France, né en 1536, mort en 1623.
Ségui, [Joseph] Abbé, de l'Académie Françoise, né à Rhodez en 1689, mort en 1761.
Sorbierec, [Samuel] né dans le Diocese d'Usez en 1615, mort en 1670.
Thomassin, [Louis] Oratorien, né à Aix en Provence en 1619, mort en 1695 ; plus savant Théologien qu'habile Littérateur.
Tillet, [N.ABCD] Directeur de la Monnoie à Troies, né en 17.., mérite une place parmi les Auteurs véritablement utiles à leur Patrie.
J’avais cru M. de Vigny né le 27 mars 1799 ; je le rajeunissais de deux années. Il était né le 28 mars 1797. […] Éloa, cette créature d’amour et de pitié, cette âme née d’une larme, se sent le besoin d’aimer un affligé, de consoler un inconsolable et, parmi tous les anges, son instinct est de choisir celui précisément qui a failli, celui qu’on n’ose nommer dans le ciel, Lucifer lui-même. […] pouvait répondre M. de Vigny à ceux qui lui opposaient un goût plus difficile ; on a lu, on a cru, on a pleuré. » Un autre problème l’occupait alors et lui tenait encore plus à cœur que celui des destinées du soldat, le problème de l’homme de lettres, du poète, et de sa situation dans la société : c’est de là que naquirent les Consultations de son Docteur noir auprès du spleenique et vaporeux Stello. […] Les Destinées, ces antiques déesses qui tenaient les races et les peuples sous leur ongle de fer, régnaient visiblement sur le monde ; mais la terre a tressailli, elle a engendré son sauveur, le Christ est né !
Les salons alors s’ouvraient à peine ; la société polie se formait et ne faisait que de naître. Ce sentiment, à l’éclosion duquel nous allons assister, est né presque en même temps que la conversation : il en est contemporain, bien qu’il en soit distinct ; elle y prépare, elle y dispose : il est le culte solitaire, le choix réfléchi, sérieux, exalté, d’une seule admiration entre toutes celles que les entretiens polis mettent en commun et agitent à plaisir. […] Amitié rare, née de la poésie et qui lui revient fidèlement, si ce n’était descendre trop près de nous, que ne dirait-on pas de ces délicates affections de femme, de ces grâces ingénieuses et souriantes qui consolaient Alfred de Musset sous les traits d’une marraine, et qui ne manquèrent pas au chevet de douleur et de mort d’un Henri Heine lui-même ! […] Et sur ce que, cependant, l’idée de mariage revenait quelquefois entre eux et était remise sur le tapis pour l’époque qui suivrait l’établissement de ses filles, elle se prémunissait à l’avance et ne se refusait pas ce genre de plaisanterie dont Rousseau a parlé, et qui semble lui avoir dicté son dernier mot sur le « saint du faubourg Saint-Jacques », ainsi qu’elle appelait Margency : « Il a, disait-elle, l’imagination chaude et le cœur froid… Il y a dix ans, je n’avais à craindre que la rivalité de Mme d’Épinav, et elle me faisait moins de peur que celle de sainte Thérèse et de tant d’autres avec qui je n’ai pas l’avantage d’être dans une société intime. » — « Je l’aime assez, disait-elle encore, pour le préférer à tous les plaisirs, mais je ne puis adopter les siens ; je bâille en y pensant. » Ame revenue, détachée, désabusée, redisant dans sa note habituelle : « Mon cher voisin, quoi que je fasse, je suis née pour la peine ; les miennes ne font que changer d’objet » ; ou encore, en ses meilleurs instants : « J’ai éprouvé tant d’ennuis depuis que j’existe, que ce qui m’arrive de bonheur à présent me touche à peine » ; elle continua, tant qu’il lui fut permis, de s’occuper activement de Rousseau, et elle ne fut contente que lorsqu’elle eut trouvé le moyen, au milieu de toutes ses gênes et de ses assujettissements, de l’aller visiter à Motiers-Travers et de lui donner la marque la plus positive d’amitié, un voyage long, pénible, pour passer deux fois vingt-quatre heures auprès de lui. […] Il était veuf d’une première femme, Mme la comtesse de Charité, née de la Doubard-Beaumanoir, veuve elle-même… » Il n’en résulte pas moins qu’il était borgne, vieux, rude, etc.
Il était né pour jouir et pour faire jouir, non pour gouverner ; homme féminin, mari indulgent, prince nul. […] L’histoire célèbre d’Héloïse et d’Abeilard, mille autres histoires domestiques aussi fatales attestent le danger de ces rapprochements trop habituels entre une élève innocente et un maître imprévoyant ; le péril pour tous les deux naît précisément de l’ignorance du péril. Quelques écrivains, selon nous trop austères, ont paru reprocher amèrement à la princesse Charlotte trop de complaisance à laisser naître cet amour dans le cœur de son maître et de son ami ; rien ne justifie à nos yeux ce reproche : elle était trop exclusivement attachée au prince son mari, un des hommes les plus séduisants de l’Italie, pour songer seulement à la nature des sentiments qu’elle pouvait inspirer à un pauvre artiste, fils d’un châlet du Jura et enfoui dans les ruines de Rome. […] On voit que le costume, cet écueil de tous les peintres modernes, et l’homme sont sortis du même jet de son imagination pittoresque ; ses figures naissent toutes vêtues ; il a l’inspiration du haillon comme du soulier, de la guêtre, du manteau. […] Il mourut sans gloire, quoique né pour la gloire : il se pressa trop de la saisir là où il crut apercevoir son ombre ; le Ciel lui devait peut-être une meilleure occasion, et une meilleure mort.
VI « Le 28 août 1749 », dit-il lui-même dans son mémorial domestique, « je vins au monde à Francfort-sur-le-Main, pendant que l’horloge sonnait midi. » Il était né dans une ville libre ; heureusement né, ni trop haut, où l’on est facilement corrompu par l’orgueil de la naissance, ni trop bas, où l’on est facilement avili par la servilité d’une condition inférieure ; il était né à ce degré précis de l’échelle sociale où l’on voit juste autant d’hommes au-dessus de soi qu’au-dessous, et où l’on participe, par égale portion, de la dignité des classes aristocratiques et de l’activité des classes plébéiennes ; heureux milieu qui est le vrai point d’optique de la vie humaine. […] VIII Après les premières études faites sous l’œil de son père, le talent poétique se révéla dans le jeune adolescent par le premier amour, ce révélateur du beau dans tous les cœurs nés pour aimer. […] De ce pacte imaginaire, que les peuples enfants ont cru quelquefois réalisé, sont nées les légendes innombrables qui ont épouvanté le moyen âge et amusé plus tard les âges suivants. […] Elle était née après la mort de mon père ; le chagrin avait tari le sein de ma mère ; vous comprenez qu’elle ne pouvait penser à allaiter le pauvre petit vermisseau.
Schiller était né, comme notre cher poète de Nîmes, Reboul, dans la boutique d’un boulanger, son oncle, dans une jolie bourgade des bords arcadiens du Necker, en Wurtemberg. […] Si vous étiez né Grec ou seulement Italien, ayant sous les yeux, dès le berceau, une nature merveilleuse et un art idéal, vous auriez atteint le but dès le point de départ, et le grand style se serait formé en vous sur le modèle éternel ; mais vous êtes né Allemand avec une âme grecque, et il vous a fallu vous refaire Grec à force de contemplation et d’intuition. » — « Je vous ai attendu longtemps, répond Goethe ; j’ai marché jusqu’ici seul dans ma voie, non compris, non encouragé ! […] Ce fils en naquit ; la mort l’enleva dans son berceau. […] Aussi les traces de Goethe dans l’histoire littéraire de l’Allemagne et du monde ne seront jamais effacées ; les traces de Schiller, quoique chères aux âmes tendres, s’effaceront à l’apparition du premier grand poète qui naîtra en Allemagne. […] Elle ne connaissait de Goethe que ses œuvres ; elle s’en fit une image selon son cœur, et de cette image elle se fit une idole : l’adoration naquit dans son cœur de l’enthousiasme.
Bref je suis né en 1862 et tout plein de reproches contre mille choses que j’ai vues, je n’imagine cependant rien de mieux que l’air que j’ai respiré de ma naissance à cette année 1922. […] Et puis, nous y sommes nés, pour la plupart, dans ce xixe , nous lui devons donc plus que nous ne voulons l’avouer. […] La littérature est née le jour où l’amour a protesté contre la haine. […] Contrariété d’où naquit le romantisme. […] Je crois que ceux qui, comme moi, sont nés à peu près dans le dernier quart du xixe siècle ont tiré un bon numéro à la loterie des Destinées.
Ces poëtes s’exerçaient dans tous les genres qu’avait traités la poésie provençale, déjà si languissante vers la fin du règne précédent, et qui s’éteignit au xiiie siècle, avec la civilisation qui l’avait fait naître. […] De même que, dans la prose, la langue a déjà une sorte de maturité pour le récit, de même, dans les écrits en vers, la langue suffit à ce tour d’esprit satirique avec lequel notre nation est née. […] Guillaume de Lorris vivait au temps de saint Louis, vers le milieu du xiiie siècle ; il mourut vraisemblablement vers l’an 1260, à l’époque même où naissait son continuateur, Jean de Meung surnommé Clopinel, probablement de quelque défaut à la jambe. […] Né de parents obscurs et pauvres, Villon eut tous les goûts du franc basochien. […] Enfant du peuple, né dans la pauvreté, poussé au vice par le besoin, toujours dans quelque extrémité fâcheuse, il ne laisse voir dans sa vie que ce qui la rend intéressante pour tous.
Niel la suppose née vers 1571 ou 1572, ce qui lui donnerait vingt-huit ans à l’époque de sa mort. […] Mais je crois, mon ami, que cette femme est morte, voire peut-être n’est pas encore née ni prête à naître ; et partant, voyons un peu ensemble quelles filles ou femmes dont nous avons ouï parler seraient à désirer pour moi, soit dehors, soit dedans le royaume ».
Jean-Baptiste Massillon, né à Hyères en Provence le 24 juin 1663, fils d’un notaire du lieu, montra de bonne heure ces grâces de l’esprit et de la personne, ces dons naturels de la parole et de la persuasion qui ont distingué tant d’hommes éminents sortis de ces mêmes contrées et qui semblent un héritage ininterrompu de l’ancienne Grèce. […] Ce n’était pas des fleurs étudiées, recherchées, affectées ; non : les fleurs naissaient sous ses pas sans qu’il les cherchât, presque sans qu’il les aperçut ; elles étaient si simples, si naturelles, qu’elles semblaient lui échapper contre son gré et n’entrer pour rien dans son action. […] Il semble être né exprès pour justifier le mot de Cicéron : « Summa autem laus eloquentiae est, amplificare rem ornando… Le comble et la perfection de l’éloquence, c’est d’amplifier le sujet en l’ornant et le décorant. » Il est maître unique dans ce genre d’amplification que Quintilien a défini « un certain amas de pensées et d’expressions qui conspirent à faire sentir la même chose : car, encore que ni ces pensées ni ces expressions ne s’élèvent point par degrés, cependant l’objet se trouve grossi et comme haussé par l’assemblage même ».
Jean Froissart, prêtre, chanoine et trésorier de l’église collégiale de Chimay, historien et poète, naquit à Valenciennes en Hainaut, non pas vers l’an 1337 comme le dit Sainte-Palaye (si excellent guide d’ailleurs), mais en 1333, selon qu’il résulte d’un passage du texte22. […] « Vous avez raison, dit Claverhouse en souriant, parfaitement raison : nous sommes tous deux des fanatiques ; mais il y a quelque différence entre le fanatisme inspiré par l’honneur, et celui que fait naître une sombre et farouche superstition. » — « Et cependant vous versez tous deux le sang sans remords et sans pitié », reprend Morton, incapable de cacher ses sentiments. […] Mais, certes, quant à quelques centaines de vilains nés pour labourer la terre, le noble historien témoigne pour eux aussi peu, peut-être moins de sympathie que John Grahame de Claverhouse lui-même. » Froissart cependant a presque besoin d’être justifié et lavé d’un tel éloge, dont il ne faut accepter pour lui que l’enthousiasme, en laissant de côté ce qui tient au fanatisme.
C’est l’ouvrage où il se peint le mieux dans la force de sa maturité, avec ce bon goût qui naissait d’un bon jugement, avec sa sûreté d’appréciation et cet esprit net et ferme qui était le sien. […] Il avait remarqué dans l’histoire du monde un peuple célèbre, dont les institutions avaient quelque chose de singulier ; il a pensé que l’étude de l’histoire et des institutions de ce peuple pouvait faire naître quelques réflexions utiles ; mais, en rendant justice au savoir, au talent de plusieurs des historiens nationaux, il n’a point trouvé chez eux cette indépendance qui est la première qualité de l’historien. […] Les navigateurs qui ne se lancèrent point sur l’Océan ne furent plus que des marins timides… Les réflexions morales et politiques, les bonnes maximes d’expérience qui naissent du spectacle des événements, et que d’autres historiens affectent, ne sont point jetées par M.
Il y avait, du temps de Buffon et de son âge, un homme avant lui illustre, un homme né naturaliste comme d’autres naissent musiciens, peintres ou géomètres, un homme dont le nom est devenu celui de la science même, le Suédois Linné. […] Quand son enfant fut né et aux moments où il poussait des cris, il suffisait pour l’apaiser, dit-on, que sa mère lui mît entre ses petites mains une fleur, et elle ne s’en étonnait pas.
Pour donner une forte idée des plaisirs véritables dont jouissent les bienheureux, l’orateur se dit ainsi qu’à ses auditeurs : « Philosophons un peu avant toutes choses sur la nature des joies du monde. » Et il va tâcher de faire sentir par ce qui manque à nos joies ce qui doit entrer dans celles d’une condition meilleure : « Car c’est une erreur de croire qu’il faille indifféremment recevoir la joie de quelque côté qu’elle naisse, quelque main qui nous la présente. […] Périssent toutes les pensées que nous avons données aux choses mortelles ; mais que ce qui était né capable de Dieu soit immortel comme lui ? […] De là naissent des vices inconnus… ».
L’enfant aussitôt né, il songe à la nourrice : « Selon la raison, dit-il, et tous les sages, ce doit être la mère » ; et il cite à ce sujet ce que dit le philosophe Favorinus chez Aulu-Gelle et ce que répétera Rousseau43. […] Mais l’humanité va, incessamment, apprenant et oubliant tour à tour : et vous avez vu que l’éloquence aussi et le souffle n’avaient pas manqué dans le conseil donné par un philosophe et un sage gaulois parlant en grec à un Romain de ses amis, par Favorin, né à Arles, l’une des lumières du siècle des Antonins. […] Ne t’inquiète de rien que de la vérité ; que ce ne soit pas un système dont le poids et les chaînes accablent l’esprit, mais des enfants de l’amour nés dans des heures pastorales, pour toi, pour nous, pour tes amis, pour le monde. » Et encore : « Après cela, précisément dans l’intérêt de ma santé, je relis le sage Montaigne, comme on prend un calmant ; il est si serein, si spirituel, si conlent !
Charles Bovary fils (car il a un père qui nous est dépeint aussi d’après nature) nous est montré dès le temps du collège comme un garçon rangé, docile mais gauche, mais nul ou incurablement médiocre, un peu bêta, sans distinction aucune, sans ressort, sans réponse à l’aiguillon, né pour obéir, pour suivre pas à pas une route tracée et pour se laisser conduire. […] Cette soirée où Emma est reçue avec la politesse qui attend partout une jeune et jolie femme, et où elle respire en entrant ce parfum de vie élégante, aristocratique, qui est sa chimère et pour laquelle elle se croit née, cette soirée où elle danse, où elle valse sans l’avoir appris, où elle devine tout ce qu’il faut, et où elle réussit très convenablement, l’enivre et contribuera à la perdre : elle s’est comme empoisonnée dans le parfum. […] Mais il a affaire à un lecteur français né malin, et qui met de cette malice partout où il le peut.
Les lettres précédentes à la maréchale sont toutes remplies de détails domestiques, de calculs et de chiffres, tendant à faire augmenter sa pension, qu’elle juge insuffisante « pour la première princesse de Rome, née sujette d’un grand roi comme le nôtre. » Elle est gueuse, dit-elle, mais elle est fière ; ce qui ne l’empêche pas de demander bien souvent. […] Il y a des femmes qui sont nées et qui mourront bergères ; elles portent le chapeau de fleurs et la houlette jusqu’à quatre-vingts ans : Mme des Ursins était née et ne vivait que pour brasser de grandes affaires et pour avoir la haute main dans de magnifiques tripots, au sein des jardins et des palais.
L’origine était peu de chose : un grand-père, né de quelque honnête marchand, de quelque commis au greffe, avait commencé la fortune, humblement, laborieusement ; il s’était élevé degrés par degrés, en passant par tous les bas et moyens emplois, en se faisant estimer partout, en se rendant utile, nécessaire, en sachant mettre à profit les occasions ; il avait à la fin percé, il était arrivé, déjà mûr, à quelque charge honorable et y avait assez vieilli pour confirmer son bon renom : il avait eu un fils, pareil à lui, mais qui, né tout porté, avait pu appliquer dès la jeunesse les mêmes qualités à des objets en vue et en estime, à des affaires publiques et d’État. […] Il a même le dessein de faire casser le mariage de son fils, le Grand Condé, avec la nièce du cardinal, de le faire déclarer nul ; et quand il naît un fils de ce mariage (26 juillet 1643), il ne peut contenir sa honteuse douleur : Mme la comtesse de Morel, qui était présente au travail de la duchesse d’Enghien, a raconté que lorsqu’on annonça que c’était un garçon, l’on vit M. le prince et Mme la princesse changer de visage comme ayant reçu un coup de massue, et qu’ils en témoignèrent très grande douleur ; que Mme la princesse à qui l’on présentait plusieurs nourrices avait dit qu’il ne fallait point choisir, que la première était bonne pour ce que c’était.
Jugeant à chaque instant les choses si désespérées, les sentant si intolérables, il est d’une impatience de les voir changer que rien n’égale, et présageant le lendemain selon son désir, il annonce sans cesse une révolution, un bouleversement imminent et universel, cataclysme social, schisme, hérésie en religion, excès du mal, d’où naîtra le remède. […] Ainsi, à cette même comtesse de Senfft, après qu’il a franchi son Rubicon et qu’il a pris pied sur l’autre rivage : « Plus je vais, plus je m’émerveille de voir à quel point les opinions qui ont en nous les plus profondes racines dépendent du temps où nous avons vécu, de la société où nous sommes nés, et de mille circonstances également passagères. […] Le moment le plus intéressant à observer dans la Correspondance, et qu’elle éclaire, toute brisée qu’elle est, c’est celui où il se transforme : on sent le nouveau Lamennais naître et venir sous le premier.
On croit savoir maintenant qu’il est né en 1646, étant mort en 1696, âgé de cinquante ans ou environ, dit l’acte de décès17. […] On conjecture que, né dans un village près de Dourdan, il fut élevé à la campagne ; car il garda toujours de la nature une impression vive qu’il a exprimée avec bonheur, et il porte à l’homme des champs, pour l’avoir vu de près à la peine, un sentiment de compassion et d’humanité qu’il a rendu d’une manière poignante. […] Il était né probablement la veille.
Il était né en Flandre, fort joli et bien proportionné dans sa petitesse. […] Vous aurez peine à imaginer qu’une jeune princesse, née en France, et élevée au Palais-Royal, puisse compter cela pour un plaisir ; je fais ce que je puis pour le lui faire valoir plus que je ne le compte moi-même. […] Au contraire, le voyage d’Aranjuez, dans le cas présent, n’était qu’un extra, une envie particulière du roi, embarrassante pour les ministres qui ne savaient comment y pourvoir ; « Ils parurent néanmoins en faire les préparatifs ; ils en flattèrent le roi, et tandis qu’ils l’amusaient par ces apparences, ils surent faire naître des difficultés qui rompirent insensiblement le voyage, tantôt à cause des méchants chemins, tantôt pour le mauvais air de ce lieu après les pluies qui étaient survenues.
A côté des odes que je ne voudrais pas appeler officielles, car elles sont nées d’une admiration jeune, naïve et désintéressée, beaucoup de pièces témoigneront que la poésie privée et individuelle n’était pas, au temps de l’Empire, aussi rare qu’on l’a cru. » Ce que M. […] Né en 1785, il débuta sous l’Empire en 1805 et en reçut la pleine influence ; il fut, par l’inspiration et le timbre du talent, le plus jeune poète de l’Empire, et, pour ainsi dire, éclos le même jour que lui, dans sa première grande victoire. […] On ne saurait mieux voir ni mieux dire : « Entouré de bois et élevé au sommet d’une falaise, sur le bord de la Seine, à l’endroit où elle commence à devenir la mer, ce château domine de ses tours quelques maisons de pêcheurs et une petite vallée étroite et boisée, au fond de laquelle naît un ruisseau qui la partage, et qui vient se jeter à la Seine après avoir fait tourner un moulin.
Lamennais, le fougueux, le personnel, l’obstiné, celui qui croyait que la volonté de l’individu suffît à tout, ne pouvait s’empêcher à certain jour d’écrire : « Plus je vais, plus je m’émerveille de voir à quel point les opinions qui ont en nous les plus profondes racines dépendent du temps où nous avons vécu, de la société où nous sommes nés, et de mille circonstances également passagères. […] Taine est né à Vouziers, dans les Ardennes, en 1828. — Et tout d’abord je voudrais être peintre et paysagiste comme lui pour savoir décrire les Ardennes et ce qu’il a pu devoir de sensations d’enfance, continues et profondes, à ce grand paysage des forêts. […] Paul et Virginie porte certainement des traces de son époque ; mais, si Paul et Virginie n’avait pas été fait, on pourrait soutenir par toutes sortes de raisonnements spécieux et plausibles qu’il était impossible à un livre de cette qualité virginale de naître dans la corruption du xviiie siècle : Bernardin de Saint-Pierre seul l’a pu faire.
Appartenant à la vieille race de gentilshommes ruraux que n’avaient pas atteints la corruption de Cour et l’élégance des vices inhérents à Versailles ou même nés bien auparavant à Fontainebleau et à Chambord dès le règne de François Ier, il déplorait la perte d’un état de choses, où la grande propriété, la famille, la religion, les mœurs étaient garanties ; il avait l’imagination et le souvenir remplis des tableaux d’une vie simple, régulière, patriarcale, frugale, antique, et il demandait au Pouvoir royal restauré de rétablir de son plein gré et de toute sa force ce qu’il avait laissé perdre par sa faute, ce qu’il avait compromis et entraîné avec lui dans une ruine commune. […] Cette grande qualité sociale, ainsi composée et combinée de deux contraires, quand on a le bonheur de l’avoir conquise et de la bien pratiquer, donne à la concurrence des esprits et au jeu des forces libres toute leur activité et toute leur vie, en conjurant les dangers qui naissent du refoulement et de la compression : « Elle permet, il est vrai, la propagation du mal, mais elle donne à celle du bien une force incomparable. […] Le Play qui parle) dresse les hommes à la tolérance dans toute société où la paix publique est fermement maintenue par l’autorité : la même liberté fait souvent naître des attaques et des haines qui peuvent compromettre cette paix publique. » Mais si l’on n’essaye pas l’on n’apprend pas.
Né, en 1621, à Château-Thierry en Champagne, il reçut une éducation fort négligée, et donna de bonne heure des preuves de son extrême facilité à se laisser aller dans la vie et à obéir aux impressions du moment. […] Ces plaines immenses de blés où se promène de grand matin le maître, et où l’allouette cache son nid ; ces bruyères et ces buissons où fourmille tout un petit monde ; ces jolies garennes, dont les hôtes étourdis font la cour à l’aurore dans la rosée et parfument de thym leur banquet, c’est la Beauce, la Sologne, la Champagne, la Picardie ; j’en reconnais les fermes avec leurs mares, avec les basses-cours et les colombiers ; La Fontaine avait bien observé ces pays, sinon en maître des eaux-et-forêts, du moins en poëte ; il y était né, il y avait vécu longtemps, et, même après qu’il se fut fixé dans la capitale, il retournait chaque année vers l’automne à Château-Thierry, pour y visiter son bien et le vendre en détail ; car Jean, comme on sait, mangeait le fonds avec le revenu. […] Sincère, éloquente, sublime poésie, d’un tour singulier, où la vertu trouve moyen de s’accommoder avec l’oisiveté, où les Phyllis se placent à côté de l’Être suprême, et qui fait naître un sourire dans une larme ?
Mathurin était né à Chartres, en Beauce, André, à Byzance, en Grèce ; tous deux se montrèrent poètes dès l’enfance. […] Né d’un savant ingénieux et d’une Grecque brillante, André quitta très-jeune Byzance, sa patrie ; mais il y rêva souvent dans les délicieuses vallées du Languedoc, où il fut élevé ; et lorsque plus tard, entré au collège de Navarre, il apprit la plus belle des langues, il semblait, comme a dit M. […] L’excellent Regnier, né et grandi pendant les guerres civiles, s’était endormi en bon bourgeois et en joyeux compagnon au sein de l’ordre rétabli par Henri IV.
Cette contention d’esprit sur des intérêts frivoles en tout, excepté par l’influence qu’ils exerçaient sur le bonheur, ce besoin de réussir, cette crainte de déplaire, altéraient, exagéraient souvent les vrais principes du goût naturel : il y avait le goût de tel jour, celui de telle classe, enfin celui qui devait naître de l’esprit général créé par de semblables rapports. […] Les formes varient sans doute suivant les caractères, et la même bienveillance peut s’exprimer avec douceur ou avec brusquerie ; mais pour discuter philosophiquement l’importance de la politesse, c’est dans son acception la plus étendue qu’il faut considérer le sens général de ce mot, sans vouloir s’arrêter à toutes les diversités que peut faire naître chaque caractère. […] Il ne faut pas se tromper sur les signes extérieurs du respect : étouffer de nobles sentiments, tarir la source des pensées, c’est produire l’effet de la crainte ; mais élever les âmes jusqu’à soi, donner à l’esprit toute sa valeur, faire naître cette confiance qu’éprouvent les uns pour les autres tous les caractères généreux, tel est l’art d’inspirer un respect durable.
Beaumarchais a mis tous ses instincts de révolte ; par la bouche de Figaro, il verse le ridicule sur tout ce qui soutenait l’ancien régime : noblesse, justice, autorité, diplomatie ; il fait une revendication insolente des libertés de penser, de parler et d’écrire, il réclame contre l’inégalité sociale ; d’un côté, la nullité et la jouissance ; de l’autre, le mérite et la peine. « Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ; … vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus ; … tandis que moi, morbleu ! […] Suzanne Curchod de Nasse (1739-1794) épousa Necker en 1764. — Mme Suard, née Panckoucke (1750-1830), eut un salon très fréquenté par les encyclopédistes aux approches de la Révolution. […] Biographie : Pierre-Augustin Caron, né à Paris le 25 janvier 1732, fils d’un horloger, applique d’abord son esprit d’invention à l’horlogerie.
Et, du jour où cette faculté s’applique, non plus à des objets étrangers, mais à ce que nous avons tous les jours sous les yeux, la littérature nouvelle est née ; le romantisme engendre le naturalisme. […] Pierre Loti a eu l’esprit d’y naître — et d’être officier de marine, c’est-à-dire condamné par sa profession aux pérégrinations sans fin Il fallait en second lieu que l’écrivain sût voir. […] Car, outre que sa vie voyageuse lui a surtout fait connaître des hommes du peuple, des matelots, la satiété des impressions passionnelles, la misanthropie qui naît de l’excès d’expérience et le sentiment très net, chez un homme qui a vécu en dehors des cités, de ce qu’il y a d’artificiel, de misérable et d’inutile dans nos civilisations, lui font aimer et embrasser avec une ardente sympathie les êtres simples, plus intacts et plus beaux que nous, plus proches de cette terre dont il a parcouru la face et qu’il adore.
Hobbes définit le rire : « Un sentiment soudain de gloire « naissant de l’idée soudaine de quelque supériorité qui nous est propre, par comparaison avec l’infériorité d’autres ou notre propre infirmité antérieure. » Cette application purement égoïste du rire n’explique ni celui qui est causé par la sympathie, ni celui que fait naître la littérature comique. […] Le sérieux demande du travail et de l’effort ; l’abandon, la liberté ; le laisser-aller se produisent d’eux-mêmes : aussi ont-ils un air de gaieté qui naît de l’absence de toute contrainte. […] Confucius déclare suivre la tradition des ancêtres si puissants en Chine, Mahomet se donne comme restaurateur, le bouddhisme est né d’une effusion des cœurs vers la charité, la tendresse et la doctrine du non-agir.
Dans l’épitre à Racine, il se demande : Et qui, voyant un jour la douleur vertueuse De Phèdre, malgré soi perfide, incestueuse, Ne bénira d’abord le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles ? […] Au fond, madame de Sévigné était née pour aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour aimer Racine et ; pour aimer Corneille. […] L’auteur, né en 1636, n’avait donc effectivement que 38 ans.
Étienne Pariset, né en 1770 dans les Vosges, fut élevé à Nantes chez les Oratoriens, et s’y distingua de bonne heure par une facilité brillante. […] Il continue de développer cette idée d’une doctrine secrète qu’il faut réserver pour soi et pour le petit nombre : En ce qui vous regarde, mon ami, croyez-moi, vous êtes né, pour votre bonheur, trop tôt de quelques siècles. […] Il était né, le 5 août 1770, à Grand, bourg de l’arrondissement de Neufchâteau ; son père était un simple garde forestier.
Mme de Genlis était quelque chose de plus encore qu’une femme-auteur, elle était une femme enseignante ; elle était née avec le signe au front. […] — Mme de Genlis (Mlle Félicité Du Crest de Saint-Aubin), née le 25 janvier 1746, d’une famille noble de Bourgogne, passa ses premières années un peu à Paris, le plus souvent en province. […] Un autre inconvénient encore, c’est de ne pas laisser aux jeunes esprits qui en sont le sujet un seul quart d’heure pour rêver, pour se développer en liberté, pour donner jour à une idée originale ou à une fleur naturelle qui voudrait naître.
Il naquit le 1er avril 1746, au Bausset (arrondissement de Toulon), d’une de ces familles bourgeoises qui restaient étrangères au commerce, et dont les membres, voués à des professions libérales, savaient trouver dans une honnête médiocrité de fortune la considération et l’indépendance. […] Sur les idées et les querelles religieuses, il y a des mots heureux : « Les vérités dogmatiques, dit-il, ont des bornes ; né libre et peut-être rebelle, l’esprit humain n’aime point à s’en prescrire. […] Rien ne nous prouve mieux que Portalis ne dévia de sa ligne mixte à aucun moment, qu’il n’eut point à revenir plus tard après s’être égaré d’abord, et qu’il était de ceux qui, comme d’Aguesseau, sont nés tout tempérés.
Né le 6 janvier 1778, à Chamouilley près de Saint-Didier, dans la Haute-Marne, M. […] J’aime bien mieux Brueys et Palaprat (1807), acte très agréable en vers, vif, rapide, semé de vers bien nés et qui se font retenir. […] Étienne, né aux lettres avec le Consulat, éclos à la faveur au temps du camp de Boulogne, arrivant à son plein triomphe, tout jeune encore, à l’heure de l’apogée extrême de l’Empire.
Il était né littérateur et critique comme on naît poète. […] Il était plus né orateur… On a parlé aussi beaucoup de leurs deux causeries.
Mais cette poésie n’est pas née en lui directement, impérieusement, comme une exigence de vocation poétique. […] Ces mots sont ceux qui devaient naître d’eux-mêmes devant les méditations et les interrogations d’un Mallarmé. […] D’où nais-tu ? […] Appliquons-lui ce beau passage d’Eupalinos : « Je t’ai dit, dit Socrate, que je suis né plusieurs et que je suis mort un seul. […] Une quantité de Socrates est née avec moi, d’où peu à peu se détacha le Socrate qui était dû aux magistrats et à la ciguë. — Et que sont devenus tous les autres ?
Astruc, [Jean] Docteur de la Faculté de Montpellier & de celle de Paris, Professeur de Médecine au Collége Royal, né à Sauve dans le Diocese d’Alais, mort à Paris en 1766.
Banier, [Antoine] de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né à Clermont en Auvergne, mort à Paris en 1741, âgé de 69 ans.
Belsunce de Castelmoron, [Henri-François-Xavier de] Evêque de Marseille, né dans le Périgord en 1671, mort en 1755.
Beze, [Théodore de] célebre Apostat, né à Vezelai en Bourgogne en 1519, mort à Geneve en 1605.
Bocage, [Marie-Anne le Page du] des Académies de Lyon, de Padoue, de Boulogne, &c. née à Rouen en 17..
Bougainville, [Jean-Pierre de] Secrétaire de l’Académie des Inscriptions, & Membre de l’Académie Françoise, né à Paris en 1722, mort en 1763.
Bret, [Antoine] né à Dijon en 1717.
Breul, [Jacques du] Bénédictin, né à Paris en 1528, mort en 1614.
Bunel, [Pierre] né à Toulouse, & mort à Turin en 1546, à l’âge de 47 ans, est le premier des modernes, sans en excepter les Italiens, qui ait écrit en Latin avec autant d’élégance que de pureté, raison qui lui donne droit de paroître dans notre Collection.
Chaumeix, [Abraham-Joseph de] né à Chanteau, près d’Orléans, en 17..
Ciziron-Rival, [François-Louis] né à Lyon en 1726.
Clerc, [Jean le] frere du précédent, né à Geneve en 1657, mort à Amsterdam en 1736, où il enseigna longtemps les Langues & les Belles-Lettres.
Coffin, [Charles] Principal du Collége de Beauvais, & ancien Recteur de l’Université, né à Buzanci, dans le Diocese de Reims, en 1676, mort en 1749.
COLOMBIERE, [Claude de la] Jésuite, né à St.
COSTAR, [Pierre] Bachelier de Sorbonne, né à Paris en 1603, mort en 1660 ; grand défenseur des Ouvrages de Voiture contre Girac, aussi zélé défenseur des Ouvrages de Balzac.
CREVIER, [Jean-Baptiste-Louis] ancien Professeur de Rhétorique au Collége de Beauvais, né à Paris en 1692, mort dans la même ville en 1765, Continuateur de l’Histoire Romaine de M.
DESBARREAUX, [Jacques de Vallée, Seigneur] Conseiller au Parlement de Paris, sa patrie, né en 1602, mort à Châlons-sur-Saone en 1674 ; Bel-Esprit de son temps, qui quitta sa Charge de Conseiller, afin d’avoir plus de loisir à se consacrer aux Muses, & sur-tout aux plaisirs.
DONAT, [Dominique] de l’Académie des Arcades de Rome, né à Beziers en 1709, Ecrivain infatigable, & qui, à notre avis, aura bien de la peine à se faire une réputation, & encore plus à procurer du débit à ses Ouvrages, malgré les Prospectus qu’il en distribue, & d’après les Prospectus mêmes.