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2334. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »

Les plus vifs, les plus passionnés tirent de cette succession mobile une sorte de plaisir passager, enivrant, qui réduit sur eux l’impression de chaque idée nouvelle au charme d’une sensation ; ils s’éprennent et se détachent tour à tour, ils épousent presque un système nouveau comme Aristippe une courtisane, sachant qu’ils s’en lasseront bientôt : c’est une manière d’épicuréisme sensuel et raffiné de l’intelligence.

2335. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »

Cette pensée répandait l’amertume sur ses derniers jours ; et peu de temps avant sa mort, comme on le portait dans les appartements de son palais, au moment où il venait de recevoir la nouvelle de la mort de son fils, il s’écria avec un soupir : Cette maison est trop grande pour une famille si peu nombreuse !

2336. (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120

La disposition des matières est nouvelle.

2337. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre II. Les romans bretons »

Voici bien du nouveau pour notre public : voici la passion intime, éternelle, qui souffre, et qui se sacrifie : Fresne préparant le lit de la nouvelle épouse pour laquelle son seigneur la répudie ; la femme d’Eliduc ranimant la fiancée que son mari avait ramenée d’outre-mer, et se faisant nonne pour lui céder la place.

2338. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »

J’en pourrais presque dire autant de Ponsard807, dont le succès sembla donner le coup mortel au théâtre de la nouvelle école.

2339. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Une nouvelle théorie de l’histoire a mis sa critique en crédit.

2340. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Je résume ici à grands traits une longue étude que j’ai publiée dans la Nouvelle Revue du 1er septembre 1888 sous ce titre : Les femmes de la Fronde.

2341. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »

» — Le guetteur court annoncer à Clytemnestre la grande nouvelle dont le ciel rayonne.

2342. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de Pompadour. Mémoires de Mme Du Hausset, sa femme de chambre. (Collection Didot.) » pp. 486-511

Ils ménagèrent tout à cet effet, et on peut dire que Louis XV, à cette chasse nouvelle, n’eut à faire d’abord que ce que les rois fainéants font à l’autre chasse, c’est-à-dire à viser le gibier qu’on amenait devant lui.

2343. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538

C’est par cette voie et par ce moyen que les épreuves de La Nouvelle Héloïse voyageaient également d’Amsterdam à Montmorency.

2344. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Études sur Saint-Just, par M. Édouard Fleury. (2 vol. — Didier, 1851.) » pp. 334-358

Ce premier acte d’iniquité et de cruauté, il en fait audacieusement la pierre fondamentale de toute l’œuvre nouvelle : Je ne perdrai jamais de vue que l’esprit avec lequel on jugera le roi sera le même que celui avec lequel on établira la République.

2345. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1879 » pp. 55-96

* * * — Je lis une traduction nouvelle de la Bible.

2346. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »

On rencontre du reste ici une difficulté nouvelle : quel est le degré de cens qui représentera la capacité politique ?

2347. (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30

J’ai parlé de fabrique……………………………………………………………………2 Après avoir montré à l’homme de lettres du xixe  siècle les avantages et les dangers de sa nouvelle position, nous devons lui donner fraternellement nos conseils, ou plutôt nous les donner à nous-même.

2348. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »

La transformation d’êtres humains en animaux inconnus jusqu’alors et, par suite, l’origine de cette nouvelle espèce d’animaux — L’explication de particularités physiques d’autres espèces.

2349. (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »

Je vous ai dit, de plus, et je vous le répète, qu’il se donnait en même temps, facilement à la vérité, mais enfin avec une certaine sollicitude, une éducation scientifique assez importante, causant avec les savants qu’il rencontrait chez Mme de La Sablière, étudiant Descartes, s’éprenant de cette nouvelle philosophie « subtile, engageante et hardie » ; enfin il n’y avait aucune des grandes avenues de la connaissance en son temps qu’il n’eût pénétrée et parcourue.

2350. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »

Les fragments dont il est question, l’une inspiration magnifique et nouvelle, avaient l’accent d’une personnalité si rare, qu’ils frappèrent également les esprits puissants et les esprits délicats.

2351. (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244

Condamné sans cesse à l’humiliation d’une conversion nouvelle, j’ai pris un grand parti.

2352. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Et même lorsque nos auteurs dramatiques de la nouvelle génération, avec une générosité d’intention véritable, portent au théâtre certaines questions du grand problème social, n’est-il pas évident qu’ils les traitent pour l’instruction de leurs égaux, des philosophes, des économistes ou des gens du monde, et, qu’à de rares exceptions près, ils voient plutôt l’autorité à réformer que l’ouvrier lui-même à former ?

2353. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »

Ceci était écrit avant la nouvelle législation française sur les associations.

2354. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220

Nous voyons dans l’Odyssée que, lorsque Ulysse aborde sur une nouvelle terre, il monte sur quelque colline pour voir s’il découvrira la fumée qui annonce les habitations des hommes.

2355. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

Et c’est pourtant là, nous le voyons, le caractère de la loi, pareille à un homme obstiné et sans éducation qui ne souffre pas que personne fasse rien contre sa décision et qui ne s’inquiète de rien, non pas même s’il venait à quelqu’un, une idée nouvelle et préférable à ce que lui-même a établi. » Il faut donc reconnaître que la Démocratie est un bien mauvais gouvernement, puisque, même sous sa meilleure forme, il est détestable. […] Voilà en quoi consiste la juste politique, à laquelle nous devons tous tendre, mon cher Clinias, ayant toujours les yeux fixés sur cette égalité dans l’établissement de notre nouvelle colonie. […] Or Platon, qui voulait détruire le polythéisme, ne voulait point du tout en supprimer les bons effets possibles Il savait qu’on ne détruit bien que ce que l’on remplace, et c’était une sorte de religion nouvelle qu’il apportait et qu’il proposait au monde grec. […] L’homme qui gouverne pour l’injustice est un homme qui lâche la proie pour l’ombre et qui en se repaissant de l’ombre augmente les forces de sa proie et lui donne une vie nouvelle. […] Mais je le veux très bien ; car cette nouvelle idée n’est que l’autre sous une autre forme et en d’autres termes.

2356. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Dehors il faisait un de ces temps clairs de la fonte des neiges, où les nuages s’en vont, où le toit en face, les petites lucarnes miroitantes, la pointe des arbres, enfin tout vous paraît brillant, où l’on se croit redevenu plus jeune parce qu’une séve nouvelle court dans vos membres, et que vous revoyez des choses cachées depuis cinq mois : le pot de fleurs de la voisine, le chat qui se remet en route sur les gouttières, les moineaux criards qui recommencent leurs batailles. […] Et maintenant, représentez-vous les cercles amoureux de la valse qui s’enlacent, les pieds qui voltigent, les robes qui flottent et s’arrondissent en éventail ; Fritz, qui tient la petite Sûzel dans ses bras, qui lui lève la main avec grâce, qui la regarde enivré, tourbillonnant tantôt comme le vent et tantôt se balançant en cadence, souriant, rêvant, la contemplant, puis encore s’élançant avec une nouvelle ardeur ; tandis qu’à son tour, les reins cambrés, ses deux longues tresses flottant comme des ailes, et sa charmante petite tête rejetée en arrière, elle le regarde en extase, et que ses petits pieds effleurent à peine le sol.

2357. (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309

Un dernier poème, Bhagavat, indique une voie nouvelle. […] En dernier lieu, si l’on constate que l’auteur de ces poésies originales transporte aisément dans sa prose, avec une nouvelle intensité de finesse et de clairvoyance, la plupart des qualités qu’il déploie dans le maniement de la langue poétique, on reconnaîtra que beaucoup de choses excessives devront lui être pardonnées, parce qu’il aura exclusivement aimé le beau, tel qu’il le conçoit et l’exprime en maître.

2358. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

L’auteur dramatique ayant éludé cette bonne fortune, il charge sa femme de chercher de son côté, et elle trouve un père, auquel le publiciste a envoyé par dépêche télégraphique la nouvelle de la mort de leur fille. […] Elle m’amusait les yeux, m’occupait comme une souriante toile de fond… la nouvelle voisine !

2359. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

Le tube nerveux sensitif s’unit au tube moteur au moyen d’un renflement nerveux appelé cellule nerveuse, et le tube moteur se termine dans la fibre musculaire en présentant une nouvelle intumescence particulière. […] La contraction des cavités du cœur, qui les vide de sang, est suivie d’un relâchement pendant lequel de nouveau elles se remplissent de liquide sanguin, puis d’une nouvelle contraction qui les vide encore, et ainsi de suite. […] Les premières lunettes permirent alors de constater l’apparition d’une nouvelle étoile dans la constellation du Serpentaire ; ce changement dans le ciel, accompli pour ainsi dire sous les yeux de l’observateur, commença d’ébranler la croyance des anciens : materiam cœli esse inalterabilem. […] Si le phénomène reparaît, c’est une matière nouvelle qui lui a prêté son concours.

2360. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Il considère que c’est son devoir et, oubliant la famille, l’amour, l’enfance, il ajoutera à sa lyre une corde nouvelle qui sera la corde d’airain. […] Dans les recueils qui suivent, et notamment dans Le Spectacle dans un fauteuil, apparaît une note nouvelle : la mélancolie, la tristesse, une note plus grave et bientôt désespérée. […] Et puis, je ne dis pas qu’il n’y ait pas une sorte de crise dans notre poésie, qu’on ne cherche pas avec une sorte de malaise quelle est la forme nouvelle qui sera celle de la poésie de demain, mais, en tout cas, on a renoncé à la chercher dans l’incompréhensible, dans l’inintelligible, et les derniers succès de la poésie chez nous, ont montré, au contraire, qu’il y a un retour vers les qualités essentielles à notre race, à savoir, la clarté, le bon sens, l’honnêteté et la délicatesse des sentiments.

2361. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65

Que le lecteur s’observe lui-même lorsqu’il voit une comédie nouvelle de Dumas fils ; vingt fois par acte, nous avons une ou deux minutes d’illusion complète ; il y a telle phrase vraie, imprévue, qui, soutenue par le geste, l’accent, les alentours appropriés, nous y conduit.

2362. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »

Je le fis et je lui en donnai la nouvelle quand je reçus celle de sa mort.

2363. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

Observations sur la tragédie romantique Depuis dix ans, quelques Français et beaucoup d’étrangers ont entrepris d’abolir parmi nous un système dramatique où, s’il faut les en croire, il ne reste aux auteurs rien à inventer ; aux spectateurs, aucune émotion nouvelle à recevoir. « À quoi bon, disent-ils aux premiers, vous traîner sur les traces de Corneille ?

2364. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Nouvelle cause de tiédeur dans Rabelais pour des nouveautés qui menaient au bûcher.

2365. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

Je trouvai que ma situation nouvelle impliquait encore ce à quoi j’avais voulu mettre fin en sortant du séminaire, je veux dire une profession extérieure avouée de cléricature.

2366. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »

Par l’Anneau du Nibelung av, Richard Wagner voulut, totalement, expliquer le monde : c’est le symbole de l’Or opposé à l’Amour, et il voulut, totalement représenter la vie de l’Ame ; il créa toutes ces âmes, spéciales chacunes, chacunes proprement vivantes, que symbolisent Wotan, Freia, Loge, — Fafner, — Alberich, Mime, — Siegmund, Sieglinde, Hunding, — Brunnhilde, Siegfried … Et parmi cette énormité d’efforts inégalement heureux, dès là, en quelques figures, je sens réellement créée la supérieure vie : ainsi, l’âme qu’est Wotan, — l’âme originairement stagiaire46, contente en le repos introublé de sa puissance, que rien n’agite ; et la vie de cette âme se fait plus vive, une contemplation des choses plus active, une pensée de quelque chose nouvelle, un mouvement, un besoin de plus, un souhait ; le désir, oh !

2367. (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860

Ces traditions barbares avaient de telles racines chez les Phéniciens de la terre africaine que, trois siècles après la destruction de la ville, quand la nouvelle Carthage fut rebâtie par Auguste, on vit revenir les prêtres de Moloch.

2368. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Après les succès d’Ourika et d’Édouard, la duchesse de Duras avait lu, à quelques personnes de sa société, une nouvelle intitulée Olivier, dont on parlait assez mystérieusement.

2369. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

Le retour de ma santé ; les bontés que j’ai éprouvées de tout le monde ; ce bonheur, si indépendant de tout mérite, mais si commode et si doux, d’inspirer de l’intérêt à tous ceux dont je me suis occupé ; quelques avantages réels et positifs76 ; les espérances les mieux fondées et les plus avouées par la raison la plus sévère ; le bonheur public (on était alors sous le ministère Turgot), et celui de quelques personnes à qui je ne suis ni inconnu ni indifférent ; le souvenir tendre de mes anciens amis ; le charme d’une amitié nouvelle, mais solide, avec un des hommes les plus vertueux du royaume, plein d’esprit, de talent et de simplicité, M. 

2370. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159

Poë, une littérature nouvelle, la littérature du xxe  siècle : le miraculeux scientifique, la fabulation par A + B, une littérature à la fois monomaniaque et mathématique.

2371. (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »

C’est une fleur relativement nouvelle en Europe ; elle fut apportée du Pérou, au xvie  siècle.

2372. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »

En nous la montrant partout, la science ne fait que remplacer la beauté toute relative des anciennes conceptions par une beauté nouvelle, plus rapprochée de la vérité finale, de ce que les astronomes appellent le ciel absolu.

2373. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Les changements de lieu, quelque adroitement qu’ils soient effectués, forcent le spectateur à se rendre compte de la transposition de la scène, et détournent ainsi une partie de son attention de l’intérêt principal : après chaque décoration nouvelle, il est obligé de se remettre dans l’illusion dont on l’a fait sortir.

2374. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Octave Feuillet »

V3 Je vais me donner une sensation nouvelle.

2375. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »

Même, l’acte volontaire, dont nous parlions à l’instant, n’est pas autre chose qu’un ensemble de mouvements appris dans des expériences antérieures, et infléchis dans une direction chaque fois nouvelle par cette force consciente dont le rôle paraît bien être d’apporter sans cesse quelque chose de nouveau dans le monde.

2376. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »

La solidarité qu’elle y fait vivre est seulement d’une espèce nouvelle.

2377. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

Cependant, une nouvelle nuance morale, que le jour avait cachée, s’ajoutait de moment en moment. […] Je n’ai pas oublié les paroles, nobles et véhémentes, que Barrès fit entendre sur la fosse du poète… À chaque nouvelle production, le talent de Maurice Barrès gagne en hauteur, on vigueur, en pureté. […] Je ne me souviens pas comment cette journée finit… Vous pensez bien que je ne tardai point de courir annoncer la bonne nouvelle à mon ami, celui dont il fut déjà question dans ces souvenirs. […] Dans le silence, une vieille va, portant sur sa tête une charge de fagots… Je me décidai à retourner au Lavandou parle sentier étroit de la montagne, et après une marche moins longue et moins pénible que je n’avais cru, j’arrivai, à la chute du jour, dans le joli vallon dit de la Ferme, d’où je gagnai bientôt la grand-route … Je pars pour une nouvelle promenade en mer. […] La porte s’ouvre encore, entre un autre personnage ; il confirme la nouvelle, mais les feux sont dix ou quinze cette fois.

2378. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

On raconte qu’à la première représentation des Précieuses, un vieillard du parterre, transporté de cette franchise nouvelle, un vieillard qui sans doute avait applaudi dix-sept ans auparavant au Menteur de Corneille, ne put s’empêcher de s’écrier, en apostrophant Molière qui jouait Mascarille : « Courage, courage, Molière ! […] Molière, lui, est du petit nombre toujours présent, au profit de qui se font et se feront toutes les conquêtes possibles de la civilisation nouvelle.

2379. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »

L’effroi sacré est propre à l’homme ; la bête ignore cette crainte. » … Après un long acharnement d’étude, lorsqu’une tête humaine croit enfin s’être remplie de quelques réalités, qu’à grands frais elle croit avoir obtenu un résultat quelconque, elle se sent tout à coup « vidée par quelqu’un d’inconnu » ; à mesure que la science verse en nous quelque vérité nouvelle, le mystère infini « boit la pensée112 ». […] C’est qu’il en sortirait ceci : la plante veut, donc elle a un moi ; l’univers veut, donc il a un Dieu. » Quant à Hugo, au rebours de cette nouvelle école allemande, il ne rejette rien a priori, mais il lui semble qu’« une volonté dans la plante » doit faire « admettre une volonté dans l’univers135 ».

2380. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

Malgré tout ce qu’ont dit sur ce sujet les poètes et les prosateurs, malgré tant de toiles, de chromos et de keepsakes, la grâce virginale est éternellement jeune, nouvelle, rafraîchissante. […] Tout projet de nouvelle chasse était donc écarté. […] Cette doctrine maussade ayant réussi aux Allemands, les réformateurs de notre enseignement public ne doutèrent pas un seul instant qu’elle ne fût très propre à former, pour la France nouvelle, des électeurs consciencieux, des réservistes modèles et des territoriaux excellents. […] C’est le modèle le plus récent. »   … À Middlesbrough, ville nouvelle, qui se compose principalement d’une gare, d’un bureau de journal et d’une table d’hôte, M.  […] Si ce livre donne aux Français qui le liront une nouvelle occasion d’avoir confiance dans les destinées de leur pays, s’il contribue à démontrer aux hommes d’État de la République l’efficacité d’une tradition, s’il rend plus claires, à leurs yeux, les causes qui ont fait, dans le passé, la grandeur de la France et qui l’assureront dans l’avenir, si les meilleurs d’entre eux y trouvent de nouvelles raisons de fondre de plus en plus leur existence dans celle de la nation, ce résultat aura dépassé mes espérances, et je serai récompensé d’avoir consacré à cette œuvre tous les loisirs d’une vie qui n’est pas uniquement réservée à l’étude.

2381. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

Furieux, de ses pas cachés dans ces déserts Leur narine inquiète interroge les airs, Par qui bientôt frappés de sa trace nouvelle, Ils volent à grands cris sur sa route fidèle. » La pensée suivante, pour le ton, fait songer à Pascal ; la brusquerie du début nous représente assez bien André en personne, causant : « L’homme juge toujours les choses par les rapports qu’elles ont avec lui.

2382. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

En tout pays, le fisc a deux mains, l’une apparente, qui directement fouille dans le coffre des contribuables, l’autre qui se dissimule et emploie la main d’un intermédiaire, pour ne pas se donner l’odieux d’une nouvelle extorsion.

2383. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477

Vous voyez bien que c’est un rêve plus aisé à déclamer qu’à reconstruire ; vous voyez bien que, pour reconstruire ce rêve de l’empire maritime, territorial et aristocratique de Venise, Il faudrait d’abord que l’Angleterre ne fût pas née, et n’eût pas succédé à Venise dans la monarchie navale et commerciale du monde ; Il faudrait que la route des Indes par le cap de Bonne-Espérance n’eût pas été découverte ; Il faudrait que l’Amérique elle-même ne fût pas sortie des flots à la voix de Colomb, et que ce continent n’eût pas créé un échange nouveau et immense entre les deux mondes, un déplacement de la Méditerranée à l’Océan ; Il faudrait que l’Angleterre ne possédât ni Corfou, ni Malte, ni Gibraltar ; que la France ne possédât ni Toulon ni Marseille ; que Constantinople ne possédât ni les Dardanelles ni le Bosphore ; il faudrait enfin que l’Allemagne, devenue puissance navale et commerciale à son tour, n’eût pas créé Trieste, ou qu’elle y renonçât pour complaire à l’ombre de Venise ; il faudrait que l’Allemagne ne possédât pas dans Trieste le débouché nécessaire à l’écoulement des produits de soixante millions d’hommes germains, en rapports de plus en plus étroits avec tout l’Orient ; Il faudrait que l’Allemagne consentît à se laisser murer dans ses terres au fond du golfe Adriatique, par une nouvelle Venise qui lui en fermerait les flots.

2384. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221

XXVII Mais, pendant que je lisais ces Heures précieuses de Laprade, une nouvelle note éclatait très inattendue sur son mélodieux instrument : c’était la note politique.

2385. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287

Je ne désirais pas même que mon petit essai problématique de poésie nouvelle parût si tôt ; je sollicitais ardemment du gouvernement de la Restauration un emploi diplomatique qui m’ouvrît l’accès à la haute politique, ma véritable et constante passion.

2386. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367

Ces trois tendances de l’esprit de la nouvelle civilisation inaugurée sur les ruines de la civilisation féodale, étaient celles-ci : Déplacement, mais nullement destruction du principe d’autorité, c’est-à-dire, au lieu du despotisme des rois, des cours, des sacerdoces dominants, l’autorité raisonnée, mais absolue ensuite et irrésistible de la volonté représentée du peuple tout entier, confiée à un roi héréditaire ou à des autorités électives.

2387. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

Notre cœur est comme un arbre entouré de feuilles mortes. » Ce frère tombe malade à Paris ; — elle l’apprend ; elle lui écrit sans oser lui envoyer la lettre, de crainte de froisser la nouvelle épouse.

2388. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

Tandis que, sous l’apparence de la dévotion, la cour inclinait au cynisme débraillé, et que dans les salons commençait à éclore une nouvelle sorte de préciosité, philosophique et scientifique, l’hôtel de Lamoignon continuait la tradition des anciennes maisons de magistrats, graves et décentes, où toutes les belles éruditions étaient en honneur, où le bel esprit même et la plaisanterie s’enveloppaient de doctrine.

2389. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

Cette manière, peut-être nouvelle, d’envisager la littérature des différents siècles et des différents pays aura pour nous cet avantage qu’elle nous permettra de juger l’influence des lettres sur les destinées des hommes et des empires.

2390. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

« L’infamie, dont le rejaillissement l’outrageait » est un des ornements de la nouvelle manière, et la promenade à Fontainebleau, où deux amants bâillent d’ennui, le plus délicieux épisode du livre.

2391. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »

Le plus grand chagrin de ma vie a été, en entrant dans cette nouvelle voie, de contrister ces maîtres vénérés ; mais j’ai la certitude absolue que j’avais raison, et que la peine qu’ils éprouvèrent fut la conséquence de ce qu’il y avait de respectablement borné dans leur manière d’envisager l’univers.

2392. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »

Il rencontre une blonde dont la beauté le frappe et, comme il veut dire son émotion avec quelque détail, il loue chez la nouvelle venue ce qu’il loua chez les autres.

2393. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

Il lui faut une nouvelle entreprise, et d’un autre ordre.

2394. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117

Il dit donc simplement Balzac : « … un nom si célèbre, si glorieux enfin qu’il m’autorisât… à p… dans le monde, et que le monde trouvât ça tout naturel. » * * * — Idée pour une nouvelle humoristique, d’un garçon n’ayant pour tout titre de noblesse, que le nom de son grand-père dans l’état des malades, qui ont été traités des maladies vénériennes, sous les yeux et par la méthode de M. de Keyser, depuis le 30 mai 1765 jusqu’au 1er septembre 1866, état inséré dans le Mercure de France, du mois d’avril 1767.

2395. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

Enfin Horace a presque traité tous les sujets, toujours d’une maniére nouvelle, avec des figures et des expressions également heureuses et hardies.

2396. (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes

La meilleure manière de répondre à ces objections n’est pas de les discuter l’une après l’autre, ce qui ne servirait guère, comme presque toujours en philosophie, qu’à faire évanouir, dans des distinctions infinies, l’objet même du débat ; mais il faut refaire le raisonnement du positivisme ; le rattacher, comme nous disions, à la théorie de la « relativité de la connaissance » ; et ici, encore, voir sortir la métaphysique, une métaphysique nouvelle, du fond même de la doctrine que l’on croit qui l’aurait ruinée, — et qui elle-même l’a cru, dans « sa première phase. » On n’est jamais aussi méchant qu’on voudrait le paraître !

2397. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »

Un peuple qui en remplace un autre n’est pas simplement un prolongement de ce dernier avec quelques caractères nouveaux ; il est autre, il a des propriétés en plus, d’autres en moins ; il constitue une individualité nouvelle et toutes ces individualités distinctes, étant hétérogènes, ne peuvent pas se fondre en une même série continue, ni surtout en une série unique.

2398. (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »

Ils lavent leurs enfants aux ruisseaux les plus froids ; La mère au tronc d’un arbre avecque son carquois Attache la nouvelle et tendre créature ; Va sans art apprêter un mets non acheté.

2399. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Villemain » pp. 1-41

Ce janséniste de France, qui, en Angleterre, aurait été à une autre époque un puritain, était presque, de gravité et de dignité, une figure anglaise… Royer-Collard, espèce de tory solitaire sous un régime de Constitution nouvelle, n’ayant d’ambition que pour ses idées, avec un talent dans lequel il y avait de la conscience et du caractère et une parole de plus de profondeur que d’éclat, était trop au-dessus de de Serres et de Dupin, avec lesquels Villemain l’a mis, pour pouvoir leur être comparé.

2400. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »

Il n’y eut que le poète et son œuvre : une œuvre qui n’était pas nouvelle ; un poète qui n’était pas nouveau, et qui ne nous donna pas, avec sa Légende des Siècles d’alors, une seule impression qu’il ne nous eut déjà donnée dans sa première Légende des Siècles.

2401. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171

Au dernier moment, quand elle croit leur échapper, voici qu’une nouvelle chasse commence, plus dangereuse que l’autre. […] Cependant le ménage va son petit train ; les filles et la mère régentent un peu le père de famille ; il se laisse faire en bon homme, lâche tout au plus de loin en loin quelque innocente raillerie, s’arrange dans sa nouvelle ferme avec ses deux chevaux, Blackberry à l’œil vairon et l’autre qui n’a pas de queue. « Rien ne pouvait surpasser la propreté de mes petits enclos ; les ormes et les haies étaient d’une beauté inexprimable… » Notre maison « était située au pied d’une colline en pente, avec un beau taillis qui l’abritait par derrière et une rivière babillarde par devant.

2402. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre III. La critique et l’histoire. Macaulay. »

À la fin, les circonstances forçaient Charles de convoquer un nouveau parlement ; une chance nouvelle s’offrait à nos pères : devaient-ils la rejeter comme ils avaient rejeté la première ? […] Il a porté dans cette œuvre une méthode nouvelle d’une grande beauté, d’une extrême puissance : le succès a été extraordinaire.

2403. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Comme il n’y avait pas assez de pièces pour former un volume, on y ajouta la petite nouvelle en prose de Marie, qui se retrouva depuis imprimée dans les Veillées des Antilles (1821).

2404. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

Notez bien qu’à chaque rédaction nouvelle d’Anthologie, comme on faisait entrer pour une bonne part les poëtes modernes qui avaient paru dans l’intervalle, on sacrifiait quelque chose des anciens ; de sorte que chaque fois il tombait plus ou moins de la fleur du panier.

2405. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Un jour, peu de temps après la fatale nouvelle, la belle duchesse de Brissac, qui venait en visite, entrant par la porte opposée à celle du portrait, recula tout d’un coup ; puis, après être demeurée un moment comme immobile, elle fit une petite révérence à la compagnie, et sortit sans dire une parole.

2406. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128

Favorite charmante et dangereuse d’une monarchie vieillie, plutôt que reine d’une monarchie nouvelle, elle n’eut ni le prestige de l’ancienne royauté : le respect ; ni le prestige du nouveau règne : la popularité.

2407. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448

CXXXVI Il nous dit alors en peu de mots que le bruit des coups de feu de la veille dans les châtaigniers, du massacre de notre troupeau, de mes blessures aux deux bras, de la mort du brigadier des sbires et de l’emprisonnement de Hyeronimo, était monté jusqu’aux Camaldules, de bouche en bouche, par les chevriers de San Stefano ; qu’à cette nouvelle, il avait bien pensé que nous avions besoin de consolation ; qu’il avait demandé au supérieur la permission de venir à notre aide et de prendre dans sa besace ce qui était nécessaire à une pauvre famille privée du seul soutien capable de pourvoir à ses nécessités.

2408. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »

En artiste souverain qu’il était lui-même, il ne conçut pour toute envie qu’une émulation respectueuse pour un génie qui n’éclipsait pas le sien, mais qui l’illuminait d’une révélation nouvelle.

2409. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Ce dégoût de la vie que j’avais ressenti dès mon enfance revenait avec une force nouvelle.

2410. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »

Pour hâter la décomposition de la société et de l’âme féodales, la peste noire, qui en 1348 enlève au monde connu le tiers de ses habitants, la guerre de Gent Ans, guerre étrangère, guerre civile, crises aiguës des invasions, ravages endémiques des routiers : tous les fléaux, toutes les souffrances oppressent les âmes, mais en somme les délivrent avec douleur, les arrachent à leurs respects, à leurs habitudes, à leur forme d’autrefois, remettent tout violemment dans l’indétermination, qui seule rendra possible une détermination nouvelle.

2411. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »

épuisez-le par une nouvelle course ! 

2412. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539

J’ai reçu aussi quelques bienfaits du Roi, sans les solliciter91, tant pour moi que pour ma famille ; entre autres, une gratification nouvelle de 1 000 livres, qui doit être mise en pension au mois de mars prochain.

2413. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51

Année 1878 Mardi 1er janvier 1878 Ce jour, ce premier jour de l’an d’une nouvelle année, se lève chez moi, comme dans une salle d’hôpital.

2414. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »

D’autres œuvres présentent des hommes et des femmes s’aimant, mais d’une passion si dénaturée, mystique ou démente, qu’elle est nouvelle et surhumaine.

2415. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »

Rien de plus réel que cette grandiose transmission de la nouvelle de la prise de Troie en une nuit par des fanaux allumés l’un après l’autre, et se répondant de montagne en montagne, du mont Ida au promontoire d’Hermès, du promontoire d’Hermès au mont Athos, du mont Athos au mont Macispe, du Macispe au Messapius, du mont Messapius, par-dessus le fleuve Asopus, au mont Cythéron, du mont Cythéron, par-dessus le marais Gprgopis, au mont Egiplanctus, du mont Égiplanctus au cap Saronique (plus tard Spiréum), du cap Saronique au mont Arachné, du mont Arachné à Argos.

2416. (1913) La Fontaine « I. sa vie. »

Ainsi ce fut scène nouvelle ; Car la France, sur ce pied-là, Devait bien rire… Ainsi fit-elle.

2417. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »

L’Europe, qui avait tressailli d’allégresse à la nouvelle de l’abolition, l’Europe, grossière comme tous les vainqueurs, trouva le moyen d’insulter à cette sainte chose qui s’appelle l’infortune.

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