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1944. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

5 mars Charles Blanc, à L’Artiste, en train de reprocher à Théophile Gautier, avec force coups d’encensoir, de mettre tout au premier plan dans ses articles, de ne laisser ni repos ni parties plates, de tout faire étinceler. […] Il parle de son Cercle des Arts avec un monsieur qui dîne à côté de lui, et je l’entends lui dire : « Je ne sais plus quels sont les gens qui en font maintenant partie… et vrai, je ne connais pas la langue qu’ils parlent. […] * * * — La religion est une partie du sexe de la femme. […] * * * Le jour où tous les hommes sauront lire et où toutes les femmes joueront du piano, le monde sera en pleine désorganisation, pour avoir trop oublié une phrase du testament du cardinal de Richelieu : « Ainsi qu’un corps qui auroit des yeux en toutes ses parties, seroit monstrueux, de même un État le seroit, si tous les sujets étoient savants.

1945. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

J’ai entendu hier dans un coin du salon, Tardieu et Demarquay se lamenter, une partie de la soirée, sur la possibilité d’un échec de l’écrivain à l’Académie, comme s’il s’agissait d’une maladie de leurs enfants, et Demarquay s’est levé, en disant : « Je devais faire une opération en province demain, mais je n’y vais pas, je veux savoir un des premiers… Alexandre m’a promis de m’envoyer un télégramme, aussitôt la nomination connue !  […] Il parle spirituellement de son impudeur à fourrer dans ses livres, tout ce qui lui fournit des observations littéraires, et se dit déjà presque brouillé avec une partie de sa famille. […] Dans la partie de l’émaillerie où l’on prépare les plaques pour les rues de Paris, le pittoresque ajustement de l’homme et de la femme, semant l’émail sur la fonte rouge : l’homme avec son mouchoir lui couvrant le bas de la figure : la femme avec ce cache-bouche, terminé par ce long serpent s’enroulant autour de sa ceinture. […] Je me résous à mettre dans le renfoncement, et le vague d’un souvenir, toutes les scènes de b.., et de cour d’assises, que je voulais peindre dans la réalité brutale de la mise en scène, et les trois parties de mon roman se condensent en un seul morceau.

1946. (1894) Textes critiques

Une autre grève violette avec la mer partie, comme lorsqu’on court en rêve vers le bain du reflux, humé sous les pieds par le pharynx du sable. […] Dans ces conditions, toute partie de décor dont on aura un besoin spécial, fenêtre qu’on ouvre, porte qu’on enfonce, est un accessoire et peut être apportée comme une table ou un flambeau. […] Dans la première partie de leur drame, les auteurs posent avec une habile précision ce Don Juan traditionnel, qui n’est qu’une quantité, mais est donc, comme toute quantité, une force. […] Et il y a une très belle scène, qui est la scène capitale de cette seconde partie, et la lutte de la vierge mystique et de la fille qui a des sens.

1947. (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58

Les organisations socialistes révolutionnaires de France et de l’Étranger, qui sont la partie consciente du prolétariat, ne s’étaient pas fait représenter aux obsèques de Victor Hugo. […] Mystérieuses balances qui mesurent les plus lourdes nécessités d’une partie de la société aux plus légères frivolités de l’autre ! […] Il poeta sovrano, qui passa la plus grande partie de sa vie à courir dans les catalogues de vente et les dictionnaires d’histoire et de géographie, après les rimes riches, ne daigne pas s’apercevoir que Lamarckisme, Darwinisme, Transformisme, rimaient plus richement encore que faim et génovéfain. […] Ils réussirent en partie ; et imitant les précieuses de l’hôtel Rambouillet, ils châtrèrent la langue parlée et écrite de plusieurs milliers de mots, d’expressions qui ne lui ont pas encore été restitués.

1948. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre III. Le roman » pp. 135-201

Le roman Pour une partie du public français, le roman constitue l’unique production littéraire de notre temps. […] Francis Jammes (Clara d’Ellebeuse, Almaïde d’Entremont, Pomme d’Anis) et son Roman du Lièvre appartiennent en partie au roman lyrique. […] Chacune de ces parties présente un caractère qui est la synthèse d’une race : Moutousami, Talata, Compère et Cafrine. […] La partie psychologique de la Petite Angoisse paraît faible à côté des évocations savantes de Pour l’amour du Laurier.

1949. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412

Le roi, sans y songer, commençait à faire sa partie dans le concert et à psalmodier avec les autres ; mais Gabrielle, qui était près de lui et qui songeait à ce que pouvait devenir une telle imprudence défigurée par la malignité, lui mit aussitôt la main sur la bouche en le suppliant de ne plus chanter ; ce qu’elle obtint. […] Que si l’on obtenait des femmes par souhait, afin de ne me repentir point d’un si hasardeux marché, ajoute-t-il, j’en aurais une, laquelle aurait, entre autres bonnes parties, sept conditions principales, à savoir : beauté en la personne, pudicité en la vie, complaisance en l’humeur, habileté en esprit, fécondité en génération, éminence en extraction, et grands États en possession.

1950. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54

Dans les lettres qu’il écrit au fils du duc de Chevreuse, au duc de Chaulnes, qui s’appelait d’abord le vidame d’Amiens, Fénelon retrouve à dire une partie des mêmes choses ; car il paraît que le fils tenait de son père ce goût de travail renfermé, d’études à l’infini et d’occupations dans le cabinet. […] Les religieuses sont pourtant séparées, mais j’occupe une partie de leurs logements… » Interrogé sur un cas de conscience lorsqu’il venait de donner un conseil royal et de politique, Fénelon souffre évidemment ; il rassure en deux mots son élève : « Vous ne devez avoir aucune peine, lui dit-il, de loger dans la maison du Saulsoir : vous n’avez rien que de sage et de réglé auprès de votre personne ; c’est une nécessité à laquelle on est accoutumé pendant les campements des armées. » Mais il fait précéder sa réponse sur ce point-là de bien des avis plus généraux que le duc de Bourgogne devait être capable d’entendre : « On dit que vous êtes trop particulier, trop renfermé, trop borné à un petit nombre de gens qui vous obsèdent.

1951. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — II. (Fin.) » pp. 198-216

Mais, malgré ces traits à noter et bien d’autres, ce second sermon pour la Toussaint est pénible, je le répète, un peu obscur, et, si l’on veut retrouver Bossuet tout à fait grand orateur, il faut passer au troisième : ou plutôt, dans une lecture bien faite et bien conseillée de cette partie des œuvres de Bossuet, on devra omettre, supprimer et le premier sermon et le quatrième, qui ne sont que des canevas informes, ne pas s’arrêter à ce second, qui est difficultueux, et alors on jouira avec fraîcheur de toute la beauté morale et sereine de cet admirable troisième sermon prêché en 1669 dans la chapelle royale, et où Bossuet réfutant Montaigne, achevant et consommant Platon, démontre et rend presque sensibles aux esprits les moins préparés les conditions du seul vrai, durable et éternel bonheur. […] Mais il me pardonnera de ne pas entrer avec lui dans des discussions qui ne seraient que secondaires : je loue trop l’esprit général de son livre et aussi j’approuve trop l’ensemble de l’exécution, pour vouloir instituer une critique en forme sur quelques parties.

1952. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368

Il y a longtemps que si les hommes écrivaient aussi bien qu’ils parlent, ou que si l’on écrivait pour eux ce qu’ils disent dans les circonstances décisives où ils se trouvent, il y aurait quantité d’écrivains qui n’en seraient que plus mémorables pour ne pas être du métier : mais, parmi ceux qui ont songé à écrire ou à dicter après coup ce qu’ils avaient dit ou ce qu’ils avaient fait, la plupart ont perdu, en se mettant dans cette position et comme dans cette attitude nouvelle, une partie de leurs facultés, de leurs ressources ; s’imaginant que c’était une grande affaire qu’ils entreprenaient, et préoccupés de leur effort, ils ont laissé fuir mille détails qui animent et qui donnent du charme ; ils se sont ressouvenus froidement, ou du moins incomplètement ; on n’a eu que l’ombre de leur action ou de leur verve première. […] Grand damné, je te veux bien garder le secret de ton cotillon d’Auch à ma cousine68 ; mais que mon faucheur ne me faille en si bonne partie, et ne s’aille amuser à la paille, quand je l’attends sur le pré. (11 mars 1586.)

1953. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421

Celui-ci eut des torts, cela nous suffit ; il en eut en amour et en politique ; il manqua cette partie importante de sa vie, et, quand même la Fronde aurait obtenu quelque succès et aurait amené quelque résultat, il n’aurait encore donné de lui que l’idée d’un personnage brillant, mais équivoque et secondaire, dont la pensée, les vues et la capacité ne se seraient point dégagées aux yeux de tous. […] C’est le même qui, parlant de Mme de La Fayette et de sa liaison avec M. de La Rochefoucauld, sur laquelle, dans ses lettres à Ménage, elle se taisait volontiers, dira : « C’était là, probablement, la partie délicate et réservée sur laquelle la belle dame ne consultait guère ses savants amis. » C’est lui qui, parlant de ce monde délicat des Longueville et des La Vallière, de leurs fragilités et de leur repentir, s’écriera tumultueusement : Ah !

1954. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — II » pp. 39-56

Elles valent beaucoup mieux que les anciennes, et si la plus grande partie de celles que nous avons étaient changées et faites avec autant de succès, il y aurait beaucoup plus de piété à les dire. […] Son ambition fut en partie satisfaite, et dans les dernières années il devint un commensal, un favori, et comme un hôte indispensable de la maison de Condé.

1955. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — I » pp. 57-75

Une grande partie de la difficulté était là. […] On avait échoué, mais, selon moi, en partie seulement ; car il était possible encore, dans l’ensemble confus des poésies oubliées de cette époque, de recueillir à première vue et de faire goûter une certaine quantité de pièces vives, neuves, d’un rythme ferme et varié, d’une couleur charmante, d’une expression imprévue et pourtant bien française.

1956. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Sénecé ou un poète agréable. » pp. 280-297

Il est résulté de cette association une biographie complète du poète et même, comme on le dit aujourd’hui, une monographie de sa famille, et une édition qui se compose en partie d’une réimpression d’Œuvres choisies et en partie d’une impression toute nouvelle d’Œuvres posthumes.

1957. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — III » pp. 337-355

En définitive, les édits furent conservés dans toute la partie essentielle qui tient à ce que nous appelons tolérance ; mais les bastions et les fortifications des villes rebelles, de celles des Cévennes en particulier, qui avaient été prises de cette espèce de manie et de maladie dans la présente guerre, et qui s’étaient toutes fortifiées à la huguenote, comme on disait, durent être rasés aux dépens et de la main même des habitants qui les avaient construits ; il n’y eut plus, à partir de ce jour-là, un cordon de petites républiques possibles à travers la France : il n’y eut qu’une France et des sujets sous un roi. […] L’armée qu’on lui donnait présentement à conduire avec le titre de lieutenant général était plus considérable ; il n’en devait garder qu’une partie.

1958. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Madame Bovary par M. Gustave Flaubert. » pp. 346-363

Si saisissantes qu’en fussent les parties, il devait y perdre, et surtout la pensée générale, la conception devait en souffrir. […] Jusque-là, le roman n’a fait que préluder : ce n’est que depuis l’installation à Yonville que la partie s’engage et que l’action, moyennant toujours application et accompagnement d’analyse, avance à pas moins lents.

1959. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Journal d’Olivier Lefèvre d’Ormesson, publié par M. Chéruel » pp. 35-52

Ce sentiment de modération et de justice, cette intégrité courageuse, il la tenait en partie de ses vertueux parents et de ses auteurs. […] Après un exercice de six années, il acheta un office d’argentier du roi, puis fut trésorier de l’extraordinaire des guerres, puis trésorier des parties casuelles : il avait parfois des traverses ; les gens de finance étaient sujets alors à suspicion et à des accusations fréquentes, trop souvent justifiées ; il en rencontra sur sa route et en triompha par son bonheur et par sa probité.

1960. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Caractères de La Bruyère. Par M. Adrien Destailleur. »

Il n’y avait pas de plus fou ni de plus lancé que lui dans les parties de plaisir de Chantilly. […] Il y prend à partie un certain Thèobalde, en qui il personnifie la tourbe de ses ennemis.

1961. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Des prochaines élections de l’Académie. »

La grande objection consistant à dire qu’il serait embarrassant de voir s’asseoir le lendemain à son côté un confrère dont, la veille, on aurait discuté et peut-être contesté en partie les titres, n’existe donc plus, ou du moins est fort affaiblie. […] Du moment que M. le prince Albert de Broglie se présente, il semble qu’il ne puisse échouer : M. le duc de Broglie, son père, fait déjà partie de l’Académie.

1962. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Mémoire de Foucault. Intendant sous Louis XIV »

Qu’y est-il sur cette partie si peu aisée à traiter, ce semble, de sa vie publique ? […] Dans un voyage et séjour de cinq mois à Paris, pendant lequel il alla prendre souvent l’air de Versailles, il commença par se bien pénétrer des intentions du roi et de ses désirs ; il exposa à Louis XIV, dans une audience particulière, et lui fit agréer toute la partie ostensible et séduisante de son plan ; il ne parla que de l’amour, de la vénération des Béarnais pour la mémoire de Henri IV, sentiments qui avaient passé à son petit-fils.

1963. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Études de politique et de philosophie religieuse, par M. Adolphe Guéroult. »

Pour toute la partie industrielle, économique, et dans cet ordre d’institutions et de projets, les faits ont parlé. […] Michel Chevalier le rédigea presque seul pendant plus d’un an (1830-1832), on serait frappé de tout ce qu’il contient de vues grandioses qui se sont réalisées depuis ces trente dernières années ; et, dans cette sorte de prédication ou de prophétie positiviste à laquelle il vaquait chaque matin, non pas sans inspirateur, mais sans collaborateur, et d’une verve incessante, la partie dès aujourd’hui conquise paraîtrait plus considérable, j’en suis certain, que celle qui n’a pas abouti.

1964. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise par M. Taine. »

Je me suis laissé traîner à la remorque pour parler de ce livre important : c’est que, malgré le désir que j’avais de lui rendre toute justice, je sentais mon insuffisance pour en juger pertinemment et en pleine connaissance de cause, pour l’explorer et l’embrasser, comme il le faudrait, dans ses différentes parties. […] Une grande et solide partie des jours ne s’est point passée pour eux, comme pour ceux des générations antérieures, dans les regrets stériles, dans les vagues désirs de l’attente, dans les mélancolies et les langueurs qui suivent le plaisir.

1965. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »

« … Il serait bien malheureux que le repos de l’Europe dépendît de deux puissances si connues dans leurs maximes et principes, même en gouvernant leurs propres sujets ; et notre sainte religion recevrait le dernier coup, et les mœurs et la bonne foi devraient alors se chercher chez les barbares. » Elle fait un léger mea culpa sur l’affaire de la Pologne, sur ce partage où l’Autriche s’est laissé induire (le mot est d’elle), en se liant avec ces deux mêmes puissances qu’elle qualifie si durement ; elle a l’air d’en avoir du regret ; et l’on entrevoit pourtant, par quelques-unes de ses paroles, que si pareille chose était à recommencer, et si l’Autriche, abandonnée d’ailleurs, n’avait point d’autre ressource qu’une telle alliance, elle pourrait encore la renouer sans trop d’effort et jouer le même jeu, en se remettant à hurler avec les loups : « Car je dois avouer qu’à la longue nous devrions, pour notre propre sûreté ou pour avoir aussi une part au gâteau, nous mettre de la partie. » La femme ambitieuse laisse ici passer le bout de l’oreille. […] De tels souverains, même lorsque le destin leur a en partie manqué, ont bien mérité des hommes, et le respect leur est dû.

1966. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Affaires de Rome »

Cette remarque est nécessaire pour expliquer et motiver, au premier coup d’œil, certaines parties de notre jugement auprès des personnes nombreuses qui ne connaissent M. de La Mennais que par ses plus récents écrits et qui même commenceront à le connaître par celui-ci tout d’abord. […] à la fougue d’une imagination qui outrait tout… » Mais au pis, et malgré l’inconséquence reprochable, et malgré le danger de la pente rapide, ce rôle d’un Arnauld, d’un Savonarole, offrait encore de grandes parties continues et en harmonie avec cette nature invincible de prêtre : il y avait la foi. 

1967. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. PROSPER MÉRIMÉE (Essai sur la Guerre sociale. — Colomba.) » pp. 470-492

C’est alors qu’il est bon de se partager, de se faire à temps un goût, une étude durable, ce que j’appellerai un cabinet de curiosités ou un cloître pour la seconde moitié de la vie, la partie de whist ou d’échecs des longues heures paisibles. […] Céder aux alliés une partie de ses droits, c’eût été aux yeux du dernier plébéien de Rome s’avouer vaincu par des ennemis dont on lui redisait chaque jour la défaite ; c’eût été comme renoncer à une propriété qui, pour n’être qu’une satisfaction d’amour-propre, ne lui en était pas moins précieuse.

1968. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54

Si lucide et si compréhensive que soit la vue intérieure, après cinq ou six, vingt ou trente lignes, tirées à grande peine, l’image se brouille et s’efface ; et cependant ma conception du myriagone n’a rien de brouillé ni d’effacé ; ce que je conçois, ce n’est pas un myriagone comme celui-ci, incomplet et tombant en ruine, c’est un myriagone achevé et dont toutes les parties subsistent ensemble ; j’imagine très mal le premier et je conçois très bien le second ; ce que je conçois est donc autre que ce que j’imagine, et ma conception n’est point la figure vacillante qui l’accompagne. — Mais d’autre part cette conception existe ; il y a en moi quelque chose qui représente le myriagone et qui lui correspond exactement. […] À chaque instant, nous voyons ces tendances opérer dans les enfants, et contre la langue, en sorte qu’on est obligé de rectifier leur œuvre spontanée et trop prompte. — Une petite fille de deux ans et demi avait au cou une médaille bénite ; on lui avait dit : « C’est le bon Dieu », et elle répétait : « C’est le bo Du. » Un jour, assise sur les genoux de son oncle, elle lui prend son lorgnon et dit : « C’est le bo Du de mon oncle. » Il est clair qu’involontairement et naturellement elle avait fabriqué une classe d’individus pour laquelle nous n’avons pas de nom, celle des petits objets ronds, munis d’une queue, percés d’un trou et attachés au col par un cordon, qu’une tendance distincte, correspondante à ces quatre caractères généraux et que nous n’éprouvons point, s’était formée et agissait en elle. — Un an plus tard, la même enfant, à qui l’on faisait nommer toutes les parties du visage, disait, après un peu d’hésitation, en touchant ses paupières : « Ça, c’est les toiles des yeux. » — Un petit garçon d’un an avait voyagé plusieurs fois en chemin de fer.

1969. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »

Comme toujours, Rabelais ne provoquait pas de colères qu’il ne se sentît de force à braver : il ne jouait la partie qu’à coup sûr. […] Rabelais est de ces génies puissants qui dirigent leur puissance : ils construisent patiemment une œuvre fougueuse, qui souvent retouchée, calculée en toutes ses parties, garde un air d’intempérante spontanéité.

1970. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »

Il y a ainsi toute une partie de la Chanson des Gueux où nous entrons sans effort et même avec un singulier plaisir, tout simplement à cause de l’instinct de rébellion qui est en nous, tout au fond — depuis le péché originel, dirait un théologien. […] C’est pourquoi vous trouverez une sincérité, une spontanéité très suffisantes dans la plus grande partie de la Chanson des Gueux.

1971. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »

Buffon parcourt du regard de l’esprit les quatre parties du monde ; il en divise les populations en quatre races principales, dont il peint les traits caractéristiques, notant les dégradations et les nuances par où elles se touchent, et, dans certaines populations de transition, se mêlent et se confondent. […] Elle prouve que des déluges ont inondé passagèrement des parties de la terre.

1972. (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »

Mais on ne sera sûr de n’avoir oublié aucune de ces conditions, que quand on aura décrit l’état de l’univers tout entier à l’instant t ; toutes les parties de cet univers peuvent en effet exercer une influence plus ou moins grande sur le phénomène qui doit se produire à l’instant t + dt. […] Mais après ce que nous venons d’expliquer dans la quatrième partie, nous pouvons aller plus loin.

1973. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56

La France venait de vivre une période de prospérité inouïe et s’était imaginée partie à la conquête définitive du bonheur. […] Les parties contractantes s’y observent avec une méfiance hostile.

1974. (1890) L’avenir de la science « V »

On eût mis l’esprit humain au défi de concevoir les plus étonnantes merveilles, on l’eût affranchi des limites que la réalisation impose toujours à l’idéal, qu’il n’eût pas osé concevoir la millième partie des splendeurs que l’observation a démontrées. […] Héraclite concevait les astres comme des météores s’allumant à temps dans des réceptacles préparés à cette fin, sortes de chaudrons, qui, en nous tournant leur partie obscure, produisent les phases, les éclipses, etc.

1975. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Enfin le poète suppose à sa précieuse une docte demeure, toujours ouverte aux beaux esprits, où se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces traits n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une folle, qui ne tenait point école, qui n’avait point de maison, point de cercle, qui était fort pauvre, allait dans le monde chercher le monde, et passait une grande partie de son temps à l’hôtel de Nevers. […] Madame de Sévigné trouvait quelque chose d’ignoble dans le principe auquel elle attribuait une grande partie du talent de Racine, « Il ne travaille pas, disait-elle, pour les siècles à venir, mais pour la Champmeslé.

1976. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259

Ces incomparables détails, donnés par Commynes, témoin assidu, et qui ne quittait pas sa chambre, font de cette partie de son histoire le plus éloquent tableau de misère royale et humaine. […] Le récit de la conquête d’Italie, sous Charles VIII, et de la marche jusqu’à Naples, est obscur, diffus, sans ordre ; on a pu douter jusqu’à un certain point que cette partie des Mémoires fût, en effet, de lui.

1977. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37

Elle publia dans le sens constitutionnel des Conseils sur l’éducation du Dauphin, et ne craignit pas de livrer à l’impression, sous le titre de Leçons d’une gouvernante (1791), une partie des Journaux confidentiels qui se rapportaient à l’éducation des enfants d’Orléans, en assaisonnant le tout de réflexions patriotiques à l’ordre du jour. […] En un mot, dans toute cette partie de sa carrière, elle se montra ingénieuse, inventive, pleine de verve et d’à-propos : elle avait rencontré vraiment la plénitude de son emploi et de son génie.

1978. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Droz. » pp. 165-184

Il eut de vives impressions au camp devant Mayence dans l’été de 1795, et il les a racontées depuis ; Sterne ne les aurait pas éprouvées ni exprimées différemment : Une partie des gardes avancées de l’attaque de gauche, nous dit-il, était placée dans un jardin anglais, près du village de Monback. […] Dans ses autres écrits, et quand il créait en partie ses sujets, il abondait trop dans son propre sens, s’il est permis de le dire ; il avait de l’onction, mais l’ironie d’un Socrate ou d’un Franklin, il ne l’avait pas.

1979. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — I. » pp. 441-459

Dans cette dernière partie de sa vie, la figure de Portalis est complète et personnifie pour nous l’idée du grand jurisconsulte politique, du magistrat touchant au législateur. […] Portalis, rendant hommage dès le début à cette unité de l’empire et à cette patrie française commune, à laquelle il n’avait pas cru d’abord et qui venait de sortir, comme par miracle, du broiement de toutes les parties et de la confusion même, dénonçait à la Convention délivrée et humanisée l’incroyable proscription en masse de plus de dix-huit cents électeurs de la ville d’Arles, la prise d’assaut et de possession de cette innocente cité par les féroces Marseillais, la démolition des antiques murailles bâties sous Clovis, le pillage des rives du Rhône comme au temps des pirates sarrasins, l’impôt forcé de quatorze cent mille livres levé par les brigands et la lie de la populace sur tous les citoyens aisés, enfin des horreurs telles qu’au lendemain toute la politique se réduisait à dire avec lui : « On ne doit plus distinguer que deux classes d’hommes dans la République, les bons et les mauvais citoyens. » Cette histoire de l’oppression et de la dévastation de la commune d’Arles est un des épisodes les plus singuliers et les plus significatifs de la Terreur.

1980. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — II. » pp. 460-478

Il a dans la mémoire quantité de maximes, de définitions, des parties tout écrites de science et de morale sociale, des paragraphes entiers qu’il reprend et qu’il replace à l’occasion sans presque y rien changer. […] [NdA] Dans ce même discours, Portalis, tout religieux qu’il est, explique en partie par l’amour-propre le triomphe du christianisme dès son origine : « Les préceptes de l’Évangile, dit-il, notifièrent la vraie morale à l’univers ; ses dogmes firent éprouver aux peuples devenus chrétiens la satisfaction d’avoir été assez éclairés pour adopter une religion qui vengeait en quelque sorte la divinité et l’esprit humain de l’espèce d’humiliation attachée aux superstitions grossières des peuples idolâtres » — Rapprocher cette explication de celle que donne Volney dans son Voyage en Égypte et en Syrie à propos des religieux du mont Sinaï et du discours que lui tient l’un d’eux sur les mobiles de leur vocation. — Ici Portalis et Volney, en les serrant de très près, se touchent.

1981. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « La reine Marguerite. Ses mémoires et ses lettres. » pp. 182-200

Vous avez toutes les parties qui s’y peuvent désirer, l’esprit, le jugement et la fidélité. […] Une des parties les plus agréables des Mémoires est le voyage de Flandre, du Hainaut et du pays de Liège, que fit Marguerite en 1577, voyage entrepris sous couleur de prendre les eaux de Spa, dont elle n’avait pas besoin, et en réalité pour gagner des partisans à son frère d’Alençon dans le projet d’enlever les Pays-Bas à l’Espagne.

1982. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19

Il fut élevé avec distinction et en gentilhomme ; il finissait ses exercices à l’Académie quand il perdit son père, et il se trouva maître d’une partie de sa fortune. […] Cette partie du voyage de Regnard est fort intéressante, et elle mériterait d’être réimprimée avec plus de correction.

1983. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »

Montesquieu a voulu autant qu’homme de son temps une société nouvelle, si nouvelle même que l’on peut encore désirer une partie de ce qu’il rêvait. […] Nous sommes juges et parties.

1984. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142

Seconde partie. […] Nous ne nous livrerons point, sur ce sujet, à un examen étendu et approfondi ; nous tâcherons seulement de faire sentir ce que produirait cette partie de la discussion, si nous pouvions l’embrasser tout entière ; mais le peu que j’en dirai servira du moins à compléter le tableau de cette lutte des idées anciennes contre les idées nouvelles, et à me faire ainsi mieux comprendre.

1985. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Un symbole »

L’adhésion d’une partie du clergé à la République n’a d’autre but que de ressaisir, par une feinte concession au monde moderne, la direction des consciences qui se dérobent lentement à son étreinte glaciale. […] Un vieillard, autrefois tout-puissant, git au fond de son palais, gémissant de l’éloignement des hommes qui l’ont déshérité d’une partie de sa puissance et demeurent insensibles à sa voix.

1986. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »

Dans de pareilles âmes, les dogmes déracinés arrachent et emportent avec eux les parties les plus vives et les plus sensibles du cœur. […] Jouffroy, on écrasait le scepticisme, sans laisser dans le monstre la moindre partie saine ; M. 

1987. (1920) Impressions de théâtre. Onzième série

Cette impression est, en partie, une illusion, et il est possible de faire voir les variations de la critique de M.  […] Et toute la partie pittoresque de la tragédie est d’une couleur vigoureuse ou charmante. […] Encore faudrait-il distinguer entre les parties de l’œuvre : ces défauts se rencontrent surtout au deuxième et au troisième acte. […] Je suis charmé, quant à moi, d’avoir passé en revue une partie du théâtre de M.  […] Pour justifier sans doute la seconde partie du bizarre assemblage qui forme son nom, M. 

1988. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Gabriel Naudé »

Voici une de ces remarques qui porte sur l’ensemble de mon œuvre critique : « J’ai beaucoup écrit, on écrira sur moi, on fera ma biographie, et les critiques chercheront à se rendre compte de mes ouvrages fort différents ; je veux leur épargner une partie de la peine et leur abréger la besogne, en expliquant ma vie littéraire telle que je l’ai entendue et pratiquée.

1989. (1874) Premiers lundis. Tome I « Dumouriez et la Révolution française, par M. Ledieu. »

Ledieu, dans la quatrième et dernière partie de son livre, suit Dumouriez hors de France, et nous esquisse sa vie depuis 93 jusqu’en 1823.

1990. (1874) Premiers lundis. Tome I « Fenimore Cooper : Le Corsaire Rouge »

Depuis l’instant où il entre comme capitaine à bord de la Caroline jusqu’à celui où il revient à bord du Dauphin, toute l’action porte sur lui, et il la soutient admirablement : c’est la plus belle partie du livre.

1991. (1875) Premiers lundis. Tome III « Eugène-Scribe. La Tutrice »

Scribe continue à produire, sans que cette facilité surprenante, qui est la plus grande partie de son talent, en éprouve la moindre lassitude.

1992. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Malaise moral. » pp. 176-183

Ils y perdraient ; ils payeraient plus d’impôts. » Cela, c’est leur affaire ; ce serait à eux de juger si le contentement de faire librement partie d’une plus grande communauté fraternelle ne compenserait pas quelque accroissement d’obligations et de charges. — On dit enfin : « Cette solution serait grosse de dangers.

1993. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Moréas, Jean (1856-1910) »

C’est que ces vestiges de l’antiquité grecque et de l’esprit hellène ne constituent qu’une minime partie de notre patrimoine intellectuel.

1994. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »

Le plaisir causé par un mets savoureux est sensitif ; le plaisir causé par une pensée, par un raisonnement, par la compréhension d’un rapport de cause à effet, de moyen à fin, de tout à parties, est intellectuel ; les plaisirs causés par l’exercice de l’activité volontaire et motrice, par exemple le plaisir de vouloir, le plaisir de résister à la volonté d’autrui ou, au contraire, de coopérer à cette volonté, le plaisir de mouvoir ses muscles, ses membres, etc., sont des plaisirs volitifs.

1995. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »

Le litron était la seizième partie du boisseau ; son étymologie est incertaine.

1996. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Hernani » (1830) »

Ce n’est pas que ce drame puisse en rien mériter le beau nom d’art nouveau, de poésie nouvelle, loin de là, mais c’est que le principe de la liberté, en littérature, vient de faire un pas ; c’est qu’un progrès vient de s’accomplir, non dans l’art, ce drame est trop peu de chose, mais dans le public ; c’est que, sous ce rapport du moins, une partie des pronostics hasardés plus haut viennent de se réaliser.

1997. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Joseph Scaliger, et Scioppius. » pp. 139-147

Scaliger en avoit un réel, & qui ne se bornoit pas à la partie grammaticale, comme celui de Scioppius.

1998. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VI. Des dictionnaires Historiques » pp. 220-228

& années suivantes quatre vol. de supplément, dont la plus grande partie est traduire de l’anglois.

1999. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Première partie. Les idées anciennes devenues inintelligibles » pp. 106-113

Première partie.

2000. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VI »

C’est un analyste qui examine l’organe et qui dit : « Étant donné l’ensemble, il est tout naturel, il est nécessaire que la partie ait ce vice ; l’animal en pourra crever, mais nous aurons compris la nécessité de sa fâcheuse aventure. » Taine n’est pas parfait, mais il a une intelligence indépendante ; ses enfants tiennent directement de son tempérament et non point d’une politique adoptée pour obtenir soit la popularité, soit les faveurs du pouvoir.

2001. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »

Sous les différences que maintiennent entre eux les sociétés particulières ou les races spéciales auxquelles ils appartiennent, il faut que nous ayons retrouvé leurs ressemblances, grâce auxquelles nous les posons comme faisant également partie de la société humaine, du genre humain.

2002. (1911) Nos directions

Dans une seconde partie, intitulée précisément « Une discipline du vers libre, selon MM.  […] Et jusqu’ici, malgré la « révélation » du second acte, le sujet se déroulait donc nécessairement, en parties vivantes et bellement équilibrées, le sujet « humain » s’entend. […] Aussi bien, avant le vrai drame, dans la troisième partie de sa trilogie poétique, M.  […] Il a soigneusement évité, du moins dans la partie dramatique de l’œuvre, toute analyse ou commentaire. […] Mais non, je prétends faire au poète de Cyrano la partie belle.

2003. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome I

Quelles sont les parties mortes de ces livres de l’« enchanteur » ? […] Il ne faisait pas seulement partie d’un milieu ethnique et social ; il appartenait à un milieu professionnel. […] Il nous montre « leurs soutanes, leurs mules, leurs bonnets carrés, leurs robes trop amples de quatre parties ». […] Il y vit, homme fait, une grande partie de l’année. […] Léon Daudet, en appliquant au siècle passé une épithète brutalement péjorative, n’a entendu caractériser que cette partie de son héritage.

2004. (1891) Impressions de théâtre. Cinquième série

Pourtant, dans la première partie du drame, Mme Alving hésite encore. […] Il consiste à présenter l’œuvre, à discuter sous un certain angle, mettant en lumière certaines parties, laissant les autres dans l’ombre. […] C’est que l’aveu est chose émouvante et scénique, et qui prête aux « effets » ; l’aveu est la seule partie « amusante » du repentir. […] Mais tout ce qui reproduit la partie la plus connue de la légende est resté, en dépit de ces grands nigauds d’alexandrins, exquis et sublime en soi. […] L’autre partie, la partie frivole, amusante et carnavalesque (rue du Caire, gitanes, nègres, Javanaises, foire ethnographique de l’Esplanade), n’a fait qu’émigrer.

2005. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

messieurs les philosophes, vous avez affaire à forte partie ! […] Au milieu des affaires et de tant de soins, Fontanes pensait toujours aux vers ; la paresse chez lui, en partie réelle, était aussi, en partie, une réponse commode et un prétexte : il travaillait là-dessous. […] J’ai reparlé de Fontanes en mainte page de l’ouvrage intitulé : Chateaubriand et son Groupe littéraire…  ; il est une partie considérable du sujet. […] Une grande partie de ce paragraphe a été replacée, depuis, dans l’Éloge de Washington. […] Nos malheurs sont venus en partie de cette exagération d’idées.

2006. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

Soulas, après avoir ainsi dressé le bilan de la situation, s’applique à en débrouiller les causes, en prenant à partie la personne et les Chants modernes de M.  […] C’est un fac-similé de la nature, soit ; mais cela vous donne-t-il la millième partie de l’émotion que produit sur vous le spectacle de la nature ? […] Ce n’est pas la partie la moins curieuse de cette bienheureuse exhibition, et je regrette que les limites de cette lettre ne me permettent pas de la commenter comme je le voudrais. […] L’heure devient de plus en plus solennelle, et la partie saine de la génération qui arrive en ce moment à âge viril, a acquis au prix d’assez d’amertumes et d’efforts le droit d’être sérieuse et de se prendre au sérieux, pour qu’on n’ait pas celui de lui en faire un crime. […] Si vous tenez à y faire votre partie, il faut vous résoudre à accorder un peu autrement vos violons.

2007. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

C’est à partir d’ici que la partie dramatique du livre devient plus saisissante encore. […] Tous les jeudis, des habitués venaient faire une partie de boston. […] La lune à son premier quartier éclairait une partie du ciel, et un brouillard flottait comme une écharpe suivies sinuosités de la Toucques. […] Mais une partie de la succession, la plus étrange et la plus inattendue, était encore ignorée du notaire et de lui. […] Alexandre Parodi, a publié chez Dentu une œuvre dramatique en deux parties, intitulée Séphora.

2008. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Et elle se souvient aussi de sa propre cruauté, de ses dédains envers tous ceux qui n’avaient point su se garder d’une flèche partie de ses beaux yeux. […] Apollon et Mercure plaident longuement le droit de l’une et l’autre partie. […] On voit, dans ses œuvres, des parties naissantes, et à demi animées, d’un corps qui se forme, et qui se fait, mais qui n’a gardé d’être achevé. […] Mais pourtant ma douleur n’est par là divertie, Car j’emporte de vous cette seule partie, Qui rafraîchit ma perte et l’en fait souvenir. […] À la vérité, il y a peu de vrais génies sans assurance dans la partie matérielle de leur art ; et les simples talents sont bien moins adroits qu’on ne croit.

2009. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. de Falloux » pp. 311-316

Molé) à une position plus élevée et plus intime encore, si le sage et judicieux Cambacérès venait à se dégoûter, ce qu’il semblait annoncer quelquefois, d’une partie des graves fonctions qui pesaient sur lui.

2010. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVII » pp. 306-312

Pitt, c’est d’avoir sauvé son pays d’une révolution, et d’avoir en partie sauvé l’Europe.

2011. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre V. Du jeu, de l’avarice, de l’ivresse, etc. »

Il est, et je tâcherai de le prouver dans la troisième partie de cet ouvrage, il est des distractions utiles et constantes pour l’homme qui sait se dominer ; mais la foule des êtres passionnés, qui veulent échapper à leur ennemi commun, la sensation douloureuse de la vie, se précipitent dans une ivresse qui, confondant les objets, fait disparaître la réalité de tout.

2012. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Un grand voyageur de commerce »

, « plus je suis convaincu que, pour une très grande partie de son essence, l’homme est un pur animal. » Suit l’amplification de cette idée neuve que ventre affamé n’a pas d’oreilles.

2013. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Soit inconstance naturelle et besoin de nouveauté, soit réaction du présent, toujours en révolte contre un passé dominateur, les contraires se succèdent sans cesse dans les sentiments et dans les opinions de la partie désœuvrée de la nation française.

2014. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVI, les Érynnies. »

Leurs expéditions étaient des parties de chasse joyeusement féroces, semblables à cette Venatio postularia (Chasse réclamant des victimes) des vieilles légendes germaniques, où le Spectre qui la menait distribuait à ses compagnons des cuisses d’hommes en guise de curée.

2015. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Malherbe, avec différens auteurs. » pp. 148-156

Ses amis lui représentant que la partie n’étoit pas égale entre un vieillard & un jeune homme, il leur répondit : C’est pour cela que je veux me battre.

2016. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308

Ce qui est de certain, c’est que tous les connoisseurs admirent la beauté de la preface et de plusieurs autres chants de l’office gregorien, quoique comme nous l’avons remarqué dès le commencement de cette troisiéme partie, il s’éloigne beaucoup moins de la déclamation naturelle, que ne s’en éloignent nos chants musicaux.

2017. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341

. — Cette vérité semble admise par les docteurs du droit moderne, lorsqu’ils disent : universitates sub rege habentur loco privatorum  ; c’est qu’en effet la plus grande partie des citoyens ne s’occupe plus du bien public.

2018. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Le travail se compose de deux parties : l’une historique, de beaucoup la plus longue, l’autre critique. […] N’est-il pas plus conforme à la définition du réalisme de les appeler des fictions, dont les parties sont empruntées assurément à la réalité crue, mais dont l’ensemble monstrueux est imaginaire ? […] L’anatomie elle-même intervient dans les descriptions ; le poète nous dit quelles sont les parties lésées par les armes, le foie, la rate, la nuque, les reins, la clavicule. […] Première partie. […] Caravage ne se soucie point de masquer les grands vides, d’équilibrer les parties, de faire « pyramider » l’ensemble.

2019. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome I

L’émotion a été si douce et si forte, qu’une fois partie, elle n’a plus laissé de place à des substitutions d’une intensité inférieure. […] Coppée et Sully-Prudhomme, au moins en partie. […] Ce sont les pages de ce journal dues à la plume de Flaubert qui composent la majeure partie du recueil d’aujourd’hui. […] Ces trois points successifs feront l’objet des trois parties de cette étude. […] Pas une des parties qui n’ait sa raison d’être dans le tout, et pas une qui n’existe aussi d’une existence indépendante.

2020. (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376

D’excellentes définitions y résument avec un rare bonheur les parties délicates de la discussion, et restent dans l’esprit comme des lumières acquises une fois pour toutes. […] Moi. — Alors, je m’arrête, et après avoir fraternisé avec votre satisfaction et votre admiration pour la partie du livre de M.  […] Celui qui s’est plongé dans les livres, dans les métaux, dans les nombres, dans les cadavres, a seul réussi à s’approprier une partie de ta puissance. […] » Mais, quand Balzac, trouvant enfin le mot de sa destinée, le mot de l’énigme de son génie, a saisi ce titre admirable et profond : la Comédie humaine ; quand, par des efforts de classement laborieux et ingénieux, il a fait de toutes les parties de son œuvre un tout logique et profond, chacune de ces parties, même les moins goûtées par nous au début, ont repris pour nous leur valeur en reprenant leur place. […] Je me bornerai à des détails d’intérieur qui, en partie, me sont personnels, et qui feront comprendre la triste et religieuse lenteur de mon concours à l’éloge funèbre que d’autres appréciateurs lui ont consacré avant moi.

2021. (1802) Études sur Molière pp. -355

Bret a imprimé que la pièce italienne n’avait servi à l’ouvrage de Molière que « comme quelques parties de l’échafaudage « d’un maçon peuvent servir à celui d’un habile architecte. » Après avoir lu la pièce de Molière, nous voilà convaincus que notre architecte ne s’est pas « borné à se servir de quelques parties de l’échafaudage du maçon italien. » Les deux édifices ont le même plan, le même fondement, les mêmes matériaux, la même distribution, à peu près. […] La scène de Pancrace et de Sganarelle est en partie imitée d’une autre scène, que les comédiens italiens font entrer dans tous leurs canevas. […] Ce petit nombre de remarques nous dispense de nous étendre sur le mérite de la pièce et de ses différentes parties ; il est d’ailleurs bien embarrassant de juger un auteur sur des ouvrages plus commandés par les événements ou des ordres supérieurs que par son génie. […] Cher parterre, lorsque des comédiens suppriment dans L’Avare une partie de l’exposition, pourquoi applaudissez-vous ? […] La critique à laquelle je viens de répondre est de Bussi Rabutin, et Bret convient qu’il partage son opinion en partie ; c’est au lecteur à prononcer.

2022. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

Je m’y suis efforcé quant à moi et j’aurai laissé mon œuvre personnelle en quatre parties bien définies, Sagesse, Amour, Parallèlement, — et Bonheur, qui est sous presse, ou tout comme. […] Carjat lui-même, par trop juge et partie, ni celui des encore assez nombreux survivants d’une scène assurément peu glorieuse pour Rimbaud, mais démesurément grossie et dénaturée jusqu’à la plus complète calomnie. […] élargissez ce mur et la ronde, au lieu d’une année imaginez dix-huit siècles, variez à l’infini le costume des personnages, la physionomie des scènes, la disposition des accessoires, par-dessus cela mettez la griffe du génie et vous n’aurez encore qu’une faible idée de la deuxième partie du Livre qui nous occupe. […] C’est surtout dans la seconde partie de la : conférence qu’éclate ce don précieux d’un discernement parfois cruel parmi la modération même, toujours exquise, de son verbe. […] Depuis, et tout récemment encore, en partie pour dissiper la « légende » qui se formait, je publiais des livres : Mes hôpitaux, Mes prisons, où je mettais à nu la partie de ma vie qui importait.

2023. (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309

Le monde moderne, il est vrai, a créé la Vierge, symbole de pureté, de grâce et surtout de bonté, qui est la plus excellente des vertus ; mais cette protestation du sentiment féminin ne tient plus à la terre, et fait maintenant partie du dogme. […] Esprit médiocre, rusé sans finesse, malicieux sans verve et sans gaieté, sous le couvert d’une sorte de bonhomie sentimentale, et mené en laisse parce bon sens bourgeois qui l’a toujours guidé, dans le cours d’une longue vie, avec l’infaillibilité de l’instinct ; conformant sans efforts, et en tout point, les parties successives de son œuvre à l’opinion moyenne ; dénué d’études historiques, métaphysiques, religieuses ; très hostile, de nature et de parti pris, à la grande poésie anglaise, allemande, orientale, ainsi qu’à notre propre renaissance littéraire, Béranger, on peut l’affirmer, n’a jamais pensé, rêvé, jamais entrevu l’Art dans sa pure splendeur, jamais écrit que sous l’obsession permanente des étroites exigence de sa popularité. […] Mon sincère respect pour certaines parties de l’œuvre de M. de Lamartine, et la certitude où je suis de ne méconnaître aucune de ses remarquables facultés, me permettraient une franchise entière, même dans l’hypothèse toute gratuite que j’eusse le dessein d’être moins sincère que prudent. […] Les lacunes, les négligences de style, les incorrections de langue y abondent, car les forces de l’artiste ne suffisent pas toujours à la tâche ; mais les parties admirables qui s’y rencontrent sont de premier ordre. […] De leur côté, les Chants du Crépuscule, les Voix intérieures, les Rayons et les Ombres furent accueillis tour à tour avec un mélange d’éloges chaleureux décernés, comme d’habitude, aux parties sentimentales de ces beaux livres, et de reproches adressés à celles où l’émotion intellectuelle l’emportait sur l’impression cordiale.

2024. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

La vie de M. de La Rochefoucauld, avant sa grande liaison avec Mme de La Fayette, se divise naturellement en trois parties, dont la Fronde n’est que le milieu. […] Cette première partie des Mémoires était essentielle, ce me semble, pour éclairer les Maximes, et faire bien mesurer toute la hauteur d’où l’ambitieux chevaleresque était tombé pour creuser ensuite en moraliste ; les Maximes furent la revanche du roman. […] Une grande partie des qualités du style, chez tel auteur brillant, tient à un défaut du caractère.

2025. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »

Il suivait ses classes au collége d’Abbeville ; il passait une partie des étés à la campagne de Blangermont près Saint-Pol, et, durant cette adolescence si peu assujettie, il apprenait beaucoup, il apprenait surtout de lui-même. […] Vers le même moment, Charles Labitte concevait, seul, un autre projet plus riant et qui eût été pour lui comme le délassement de l’autre, un livre sur le règne de Louis XIII et où devaient figurer Voiture, Balzac, Chapelain, l’hôtel Rambouillet, etc. ; une grande partie des matériaux amassés ont paru depuis en articles dans la Revue de Paris et ailleurs. […] Je ne donnerais pas une panse d’à de tout le reste. » On voit qu’en faisant bon marché de bien des choses et en jetant à la mer une partie de son bagage, au moment où il entrait dans ce détroit de la seconde jeunesse, la noble nature de notre ami ne se dépouillait pourtant qu’autant qu’il le fallait : il savait garder au moral le plus essentiel du viatique.

2026. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128

Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) I Continuons encore pendant quelques pages cette critique sincère de l’Histoire des Girondins. […] Effacez le sang, il reste la vérité. » VII La jeunesse qui lira ces axiomes, dont la plus grande partie est véritablement évangélique, doit en effacer avec précaution trois choses destructives de toutes vraies notions sociales : 1º Les droits naturels et imprescriptibles, qui ne sont en réalité ni naturels ni imprescriptibles, attendu que les droits sociaux ne peuvent exister avant la société qui les confère et qui les garantit. […] C’est à la partie du peuple la plus rapprochée du danger public d’y pourvoir la première.

2027. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

monsieur, il nous restait le châtaignier, notre père nourricier d’âge en âge, et le vaste espace d’herbe fine et de mousse broutées qui s’étend sous son ombre et sur ses racines… C’est-à-dire, continua-t-il en se reprenant, que le châtaignier, principale source du revenu du domaine des Zampognari, avait été partagé en quatre parties par les arpenteurs arbitres : le tronc de l’arbre avec toutes les branches qui regardent le nord, le couchant, le matin, appartenaient au sbire, représentant de nos anciens parents ; ils pouvaient en faire ce qui leur conviendrait, même l’étroncher en partie s’il leur paraissait nuisible ; mais tous les fruits qui tomberaient ou que nous abattrions des vastes branches qui regardent le midi et qui s’étendent comme des bras sur la pelouse, sur la cour et sur le toit de la maison, étaient à nous. […] Je m’approchai timidement d’eux, et je leur demandai poliment qu’est-ce donc qu’ils venaient faire si haut et si loin dans une partie des montagnes où jamais la hache des bûcherons n’avait retenti depuis que le monde est monde.

2028. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

L’ouvrage se compose de quatre parties, divisées elles-mêmes en livres : La première partie traite des Dogmes et de la doctrine ; La seconde développe la Poétique du Christianisme ; La troisième continue l’examen des Beaux-Arts et de la Littérature dans leur rapport avec la Religion ; La quatrième traite du Culte, c’est-à-dire de tout ce qui concerne les cérémonies de l’Église et de tout ce qui regarde le Clergé séculier et régulier. La première et la dernière partie se divisent chacune en six livres ; la deuxième et la troisième, qui se tiennent, formaient aussi six livres chacune, dans le premier plan, lorsque Atala et René, que l’auteur en a depuis détachés, y étaient compris.

2029. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre II. Le quinzième siècle (1420-1515) »

Le Décaméron, plusieurs fois traduit, devient le bréviaire des gens de cœur : et Boccace, le Pogge fournissent une partie de leur matière aux conteurs des Cent Nouvelles nouvelles, inspirent le reste. […] Commynes, né serviteur et devenu favori du duc Charles, reçoit une pension de Louis XI : la position lui plaît ; il continuerait volontiers ce service en partie double, avec doubles honoraires, si le roi de France, qui a besoin d’un tel esprit, ne lui mettait le marché à la main. […] Je ne puis même résumer ici, mais il faut voir avec quelle incomparable maîtrise Commynes décompose tous les éléments, toutes les étapes de la ruine de son ancien maître, toutes les occasions de salut gâchées ou refusées et, d’autre part, le jeu de son nouveau maître, les commodités qu’il offre à son ennemi pour aller « où le conduisait son malheur130 », les multiples assurances qu’il prend pour ne rien perdre, et pour gagner à tout événement, la fiévreuse activité dont il recueille, après la mort de Charles, les résultats de son apparente indolence, l’échafaudage de motifs, le balancement de pour et contre, qui précèdent chaque démarche, chaque parole décisive : si on lit cette partie de la chronique, on comprendra du même coup et Louis XI et Commynes.

2030. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »

Or, ce second caractère tout au moins, pour ne retenir maintenant que celui-là, se retrouve évidemment, et avec une plénitude qui ne laisse rien à désirer, dans une partie considérable de l’œuvre de George Sand. […] Il est à peu près impossible d’embrasser de pareils ensembles, de tenir à la fois présentes à sa mémoire toutes les parties qui devraient conspirer la beauté de l’œuvre et, par conséquent, de connaître au juste et d’apprécier cette beauté. […] Chez nous, au contraire, catholiques émancipés  ou catholiques pratiquants, mais que la confession sacramentelle décharge en partie du soin d’administrer leur propre conscience  il y a une littérature religieuse, ou plutôt ecclésiastique, que nous ne connaissons guère, et une littérature toute profane et laïque, chacune faisant son jeu à part.

2031. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46

Leur intention, du reste, était de publier ces lettres, toutes ou en partie, et, en les éditant, je n’ai que réalisé leur désir. « … La première partie de votre étude a peiné les amis de Mme Valmore ; ils ont été attristés par votre ton un peu… railleur. […] Elle prête à tous ceux qui l’approchent la beauté de son âme, à travers laquelle elle les voit et les entend. — À cause de sa profession première et de celle de son mari, cette très honnête femme, d’une scrupuleuse vertu, a toujours eu une partie du moins de ses relations dans un monde forcément mêlé.

2032. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Figurines (Deuxième Série) » pp. 103-153

Ses reconstructions de systèmes, religieux, philosophiques, politiques, sociologiques, sont merveilleuses d’ampleur, d’harmonie, de précision, de juste emboîtement de toutes leurs parties. […] Et j’avais entendu auparavant une des trois parties de celui de M.  […] Et, comme il est encore dans la période de destruction (dont il est douteux qu’il sorte jamais), il a donc la partie belle, car c’est une ivresse de détruire, et c’est, en outre, une besogne où l’on excelle à peu de frais.

2033. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »

Pas plus de nouvelles de l’armée bruyante partie l’autre année, que d’un torrent perdu dans les sables. […] Masabatès, l’eunuque favori du roi, se vantait d’avoir coupé la tête du jeune prince : elle propose à son fils une partie de dés, perd du premier coup mille dariques, demande sa revanche. […] Pour Eschyle, le secret du désastre était, en partie, dans ce pont hardi qui avait insolemment enchaîné un bras de la mer.

2034. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451

» Dans les dernières années de sa vie enfin, étant revenu habiter à Lausanne, sa conversation habituelle était en français, et il craint que les derniers volumes de son Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, composés durant cette époque, ne s’en ressentent : « La constante habitude, dit-il, de parler une langue et d’écrire dans une autre peut bien avoir infusé quelque mélange de gallicismes dans mon style. » Si ce sont là pour lui des inconvénients et peut-être des torts aux yeux des purs Bretons, que ce soit au moins à nos yeux une raison de nous occuper de lui et de lui rendre une justice plus particulière, comme à un auteur éminent qui a été en partie des nôtres. […] Oxford, comme toutes les institutions riches, sans contrôle, et livrées à elles-mêmes, était tombé peu à peu dans mille abus qu’on assure avoir été en partie corrigés ou diminués depuis.

2035. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223

Deux grands hommes du siècle, Montesquieu et Buffon, ce dernier surtout, furent aussi très libertins dans leur jeunesse et depuis ; mais l’un et l’autre avaient ce que Duclos ne soupçonnait pas, un idéal : il y avait une partie élevée d’eux-mêmes qui dominait les orages des sens et qui ne s’y laissa jamais submerger. […] Celle-ci a bien des défauts sans doute ; elle a aussi ses grossièretés, ses restes de détails matériels, ses affectations de sentiment ; on y voit l’échafaudage ; mais l’élévation y est, mais on entre décidément dans un ordre supérieur et habituel de pensées attachantes et de nobles désirsi : laissez-en la première partie, ne prenez que la seconde : un souffle d’immortalité y a passé.

2036. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le marquis de la Fare, ou un paresseux. » pp. 389-408

C’est une rude gageure que de se dire : « Je passerai une grande partie de ma vie dans une époque sans en être, sans la servir comme elle veut être servie, et j’attendrai que l’heure propice et plus d’accord avec mon humeur soit revenue. » La Fare fît peut-être à certain moment cette gageure, mais il la perdit. […] Pour moi, je l’avoue, ces beaux raisonnements et pronostics de décadence, même en partie justifiés depuis, me touchent peu ; il me semble qu’il y avait quelque chose qui eût mieux valu : supporter quelques refus de plus de la part de Louvois, tenir bon sous les armes et sous le drapeau, et rester en mesure pour être de ceux qui honoreront la France dans ses mauvais jours avec Boufflers, ou qui la sauveront avec Villars.

2037. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Une Réception Académique en 1694, d’après Dangeau (tome V) » pp. 333-350

Le confrère que nous avons perdu ne devait rien à la fortune : riche dans toutes les parties qui font un véritable homme de lettres, il n’avait aucun de ces titres éclatants qui relèvent son successeur : son esprit aisé et pénétrant, etc. […] III, p. 199, à la deuxième ligne de la note) qu’il faut absolument refaire et restituer dans le sens, sinon dans les termes, que voici : « Il (ce titre) s’était perpétué après avoir été introduit par M. de Guise pour se rendre populaire. » — Enfin il n’est pas possible que dans une première partie de phrase (t.

2038. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — II » pp. 18-34

Je l’ai reconnue aussitôt, c’était la voix de Louise, silver-sweet sounding (la douce voix d’argent). » De tels songes, qui rappellent ceux de Dante adolescent et de la Vita nuova, ne se passaient que dans la partie élevée de l’esprit, et il y avait moyen d’en guérir. […] Il fut en partie infidèle à la fraîcheur de ses impressions adolescentes ; mais, comme tous les infidèles qui ne le sont pas trop, il ne s’en épanouit que mieux.

2039. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »

Souriez-en, si vous le voulez ; c’était une partie de sa nature, une condition et comme une moitié de son talent. […] Delaroche, si ingénieux, si fin, toujours inquiet du mieux, a beaucoup tenté, beaucoup embrassé, et s’est, en partie, consumé à la peine.

2040. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Œuvres complètes de Molière »

Soulié, que, le dimanche, dans la belle saison, on devait conduire les enfants chez leur grand-père pour leur faire prendre l’air des champs : « L’inventaire des objets restés dans la chambre de cette maison, occupée par les époux Poquelin, prouve qu’on trouvait là tout ce qui était nécessaire pour passer une nuit ; on n’y a oublié ni les boules de buis qui servaient sans doute de jouets aux enfants, ni la paire de verges destinée à les corriger. » Ce confort, cette opulence domestique de la maison Poquelin, tenaient en partie à la présence de la femme dans la maison : il est permis de le penser ; du moins, dans le dernier inventaire fait chez Jean Poquelin bien des années après, tout dénote négligence, désordre et abandon ; ce père, en vieillissant, n’était plus le même. […] L’année suivante, Molière part pour la province, à la tête de sa troupe qui a quitté son titre magnifique et renouvelé en partie son personnel ; il commence sa vie aventureuse de comédien de campagne, qui ne se terminera qu’en 1658.

2041. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite) »

Son livre, dans sa composition, a l’avantage de mettre surtout en lumière les parties les plus difficiles et les plus ardues, les hautes époques antérieures de la littérature anglaise : la Renaissance y est admirablement traitée. […] Nous le fîmes, et c’est ce qui donna matière aux maximes publiées ensuite dans nos mélanges ; celles de la fin d’un des volumes sont de moi, celles de l’autre volume sont du docteur Swift. » Ce sont là des passe-temps ingénieux, des jeux de gens d’esprit et de gens de lettres ; on est loin de Shakespeare sans doute et même de Milton ; mais je ne vois rien en tout cela qui prête si fort au ridicule, et dans une Histoire de la littérature, la partie littéraire proprement dite, même en ce qu’elle offre d’un peu calculé et d’artificiel, a droit, ce semble, de trouver place et grâce.

2042. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Mémoires de madame Roland »

L’ouvrage ne parut d’abord que par parties ; il se vendait chez Louvet, l’un des Girondins échappés à la mort et qui, rentré à la Convention, s’était établi, avec sa Lodoïska, libraire dans la galerie de Bois, au Palais-Royal, autrement dit Maison-Égalité. […] Mais, apparemment, il avait semblé aux éditeurs plus sûr et de meilleur goût de supprimer cette partie de l’invocation.

2043. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « THÉOPHILE GAUTIER (Les Grotesques.) » pp. 119-143

Je demande si c’est là offrir une pièce dans sa teneur, si ce n’est pas la composer en partie. […] Continuation des Mémoires de Littérature, par le père Desmolets, tome VI, partie ii, p. 281.

2044. (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181

Toute cette exquise partie de la Lettre à l’Académie, où Fénelon traite de la poésie, aboutit là : les anciens respectent plus la nature et se font une plus haute idée de l’art que les modernes. […] Si c’était donc aux anciens que Boileau devait les parties les plus originales et les plus hautes de sa théorie, et si à une sincère admiration pour leurs ouvrages s’ajoutait le sentiment qu’en eux, et en eux seuls, sa doctrine trouvait une confirmation éclatante et complète, on concevra sans peine l’indignation qu’il ressentit quand il vit contester l’autorité et le mérite de la grande antiquité.

2045. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »

Ainsi l’on nomme la cause pour reflet ; l’effet pour la cause ; l’instrument pour l’acte ou l’acteur ; l’œuvre pour l’auteur ; les dieux pour les actions, les objets, les éléments auxquels ils président ; le contenant pour le contenu ; la résidence pour l’habitant ; le lieu d’origine pour le produit ; le signe pour la chose signifiée ; le possesseur pour la chose possédée ; les parties du corps pour les facultés ou les qualités dont on convient qu’elles sont le siège ; l’espèce pour le genre ; le genre ou l’individu pour l’espèce ; la matière pour l’objet qui en est fait ; la partie pour le tout ; le fleuve pour le pays qu’il arrose ou pour le peuple qui vit sur ses bords.

2046. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Campagnes d’Égypte et de Syrie, mémoires dictés par Napoléon. (2 vol. in-8º avec Atlas. — 1847.) » pp. 179-198

Mille écluses maîtriseraient et distribueraient l’inondation sur toutes les parties du territoire ; les huit ou dix milliards de toises cubes d’eau qui se perdent chaque année dans la mer seraient réparties dans toutes les parties basses du désert… Et il continue de la sorte, sur une base géométrique, de donner cours à un enthousiasme sévère.

2047. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le père Lacordaire orateur. » pp. 221-240

Il fit plus pourtant que de l’entrevoir dans des conférences qu’il prêcha en 1834 au collège Stanislas, et où la jeunesse s’étonna d’entendre pour la première fois en chaire une parole vive et jeune comme elle, svelte et hardie, abordant par leurs noms les idées neuves, en prenant souvent la couleur et l’accent pour les serrer de plus près et pour les rattacher par leur partie saine à l’antique tradition qui en semblait toute rajeunie. […] J’indique là les parties simples, touchantes : les grands mouvements de l’éloquence s’y mêlent à propos.

2048. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres de la marquise Du Deffand. » pp. 412-431

On sait l’histoire : la jeune demoiselle de compagnie, après quelques années, se brouilla avec sa patronne, et lui enleva toute une partie de sa société, d’Alembert en tête. […] On serait même tenté de le lui appliquer en partie à elle-même dans les conclusions, si Mme Du Deffand, en aimant Walpole, n’avait démenti par ce rajeunissement inespéré son antique renom de sécheresse.

2049. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Étienne Pasquier. (L’Interprétation des Institutes de Justinien, ouvrage inédit, 1847. — Œuvres choisies, 1849.) » pp. 249-269

Mais ce qui est remarquable et ce qui constitue en quelque sorte la partie judicieuse de ces compositions badines, c’est cette pensée qui lui était commune avec les meilleurs et les plus vaillants esprits de cette seconde génération du xvie  siècle, qu’il fallait, étant né Français, écrire en français. […] La partie politique commence avec le IVe livre des Lettres de Pasquier : on y peut suivre l’origine des troubles (1560), l’invasion, les progrès, les intermittences et redoublements successifs de cette fièvre religieuse et civile.

2050. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Rulhière. » pp. 567-586

Son col est élevé et sa tête fort détachée ; l’union de ces deux parties est, surtout dans le profil, d’une beauté remarquable ; et, dans les mouvements de sa tête, elle a quelque soin de développer cette beauté. […] Un véritable poète comique, un auteur qui a verve et gaieté franche, un Molière, ou simplement un Regnard, ne sont pas sujets à ces fatuités ni à ces raffinements épigrammatiques, qui font essentiellement partie du caractère et de l’habitude d’esprit de Rulhière.

2051. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « De la poésie et des poètes en 1852. » pp. 380-400

Quand on juge les ouvrages d’un autre genre, on a affaire aux recherches d’un auteur, à ses raisonnements et à ses jugements, à son talent dans la partie extérieure et plus ou moins aguerrie ; ici, dans la poésie, on a affaire à la chimère secrète de chacun, à son idéal préféré. […] Dans cette dernière partie, le poète, en traduisant le sentiment suprême du désabusement humain, et en l’associant, en le confondant ainsi avec celui qu’il prête à la nature, a quitté le paysage du midi de l’Europe, et a fait un pas vers l’Inde.

2052. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Boileau. » pp. 494-513

Tout en rendant justice à ses belles et saines parties, nous ne le fîmes point avec plénitude ni en nous associant de cœur à l’esprit même de l’homme : Boileau, personnage et autorité, est bien plus considérable que son œuvre, et il faut de loin un certain effort pour le ressaisir tout entier. […] Usant donc de l’accès qu’il avait auprès du docte personnage, il lui conduisit le satirique qui déjà l’avait pris à partie sur ses vers, et il le présenta sous le titre et en qualité de M. 

2053. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — I. » pp. 186-205

Dans un des exercices publics qui avaient lieu dans la grande salle du collège, voyant entrer M. de La Visclède, secrétaire perpétuel de l’Académie de Marseille, et bien que l’auditoire fût en partie composé des plus jolies femmes de la ville : « Je ne voyais, dit-il, que M. de La Visclède, et mon cœur palpitait en le voyant. » Tel était Barthélemy à quinze ans : âme modérée, affectueuse et fine, esprit vif, curieux, délié, avide de savoir, ne mettant rien au-dessus des belles et nobles études qui se cultivent paisiblement à l’ombre des académies et des musées, on aurait dit que quelque chose de la pénétration et de la douceur des anciens Grecs, de ces premiers colons et civilisateurs de la contrée phocéenne, avait passé jusqu’à lui, et qu’il avait assez goûté de leur miel pour ne plus vouloir s’en sevrer jamais. […] La partie sérieuse du mérite de l’abbé Barthélemy comme antiquaire, et avant son Voyage d’Anacharsis, échappe à mon appréciation : ce qu’on peut dire en général, c’est qu’il a rendu surtout de vrais services dans la science des médailles, et qu’il a contribué à la tirer de l’état de simple curiosité pour en faire un des appuis suivis et réguliers de l’histoire.

2054. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101

Mais voilà les Russes qui se mettent de la partie. […] Aujourd’hui, j’ai reçu un diplôme de Bethléem, qui me nomme membre de la Société, je sais par le timbre qui porte New-York, que c’est en Amérique, et voilà tout… N’y a-t-il pas des Sociétés en Australie, ayant déjà publié sur l’histoire naturelle, des travaux de la plus grande importance… Un jour il sera impossible de connaître seulement les localités scientifiques… Et la mémoire pourra-t-elle suffire… Pensez-vous qu’à l’heure présente, pour ma partie, il y a, par an, huit cents mémoires dans les trois langues, anglaise, allemande, française ! 

2055. (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »

On admettrait cela volontiers, si la première partie du raisonnement ne semblait pas inexacte. […] Il en est de notre e muet actuel comme de celui qu’on rencontre en certains mots de l’ancien français, virgene, angele, aposteles, aneme, vierge, ange, apôtre, âme, dont la valeur était purement étymologique et qui ne se prononçait jamais, tandis que l’e féminin qui ne se prononçait pas à la fin du vers ou à la césure se prononçait en position : 1 2 3 4 5 6 Sains Andrieu li Aposteles | li ot raison aprise (Chanson d’Antioche) 1 2 3 4 Filz, la toe aneme | seit el ciel absolude (Chanson de Saint Alexis) Toute cette partie de sa rythmique, que M. 

2056. (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38

Il est un des chaînons qui nous rattachent à Baudelaire, car Baudelaire fut un précurseur, non seulement par les enluminures qui parent les Fleurs du Mal, mais aussi surtout pour sa recherche d’une forme intermédiaire entre la poésie et la prose qu’il ne réussit parfaitement qu’une fois, mais admirablement, dans les Bienfaits de la Lune (Mendès a aussi, au moins une fois, retrouvé avec bonheur cette formule composée) ; et de comparer les parties rythmiques des Fleurs du Mal et des Poèmes en prose nous avait donné l’idée d’un livre mixte où les deux formes de phrases chantées eussent logiquement alterné. […] Il nous paraît donc plausible de le scander, en le considérant entre les syllabes environnantes comme un simple intervalle, et en cela nous sommes d’accord avec la déclamation instinctive du langage qui est la vraie base de la rythmique, et même la constitue dès qu’elle se met d’accord avec l’accent d’impulsion qui est son élément de variation, et l’intonation poétique, subordonnée à l’accent d’impulsion, accent et intonation qui comptent, puisque le vers et la strophe sont tout ou partie de phrase chantée et sont de la parole avant d’être une ligne écrite.

2057. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une préface abandonnée » pp. 31-76

III Les différentes parties de l’œuvre de Balzac sont reliées entre elles par ce titre synthétique : La Comédie humaine. […] C’est que la science de la vie leur a laissé à tous trois le regret et le culte des illusions parties.

2058. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »

Les faro rongent certaines parties du corps des gens qu’elles ont entraînés au fond de l’eau. […] Voir aussi abstractions des contes ci-après : Kahué l’omniscient, —L’éléphantiasis de Moriba, les diverses parties du corps (Le procès funèbre de la bouche).

2059. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »

Il y a pourtant dans la littérature indigène des histoires d’amour purement spirituel (V. en ce sens : Les inséparables, —La Mauresque, —Diadiâri et Maripoua [1ère partie], — Amadou Sêfa Niânyi115). […] Noter que ce respect ne va pas jusqu’à engendrer des actions dans le genre de celles de Régulus ou de Porcon de la Babinais, sauf peut-être dans le conte de Bérenger-Féraud (Les deux amis brouillés par leur maîtresse) qui rappelle dans sa dernière partie l’histoire de Damon et Pythias.

2060. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Macaulay »

Joanne ou lui faisant panache, pour traduire Macaulay, cette imagination savante, cet écrivain d’abondance et d’éclat, surtout dans la partie des œuvres dont il s’agit ; car il y a deux hommes qu’il ne faut pas confondre dans Lord Macaulay. […] [12 juin 1860] V31 Les Essais littéraires ne sont qu’une partie des Essais de Lord Macaulay.

2061. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »

Elle était en quelque sorte promulguée plutôt qu’acceptée, formulée plutôt que réalisée. « L’Empire, dit Duruy 194, n’est qu’un grand corps sans muscles et sans nerfs, tenant debout par les seuls liens dont l’administration l’avait enlacé. » Les citoyens ne coopèrent pas assez au mécanisme gouvernemental ; les parties de cet ensemble immense ne collaborent pas à leur propre unité. […] » En ce sens, il n’y a pas de solution de continuité entre les deux parties de notre histoire : la monarchie, en unifiant la France, la prépare pour la démocratie.

2062. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »

Le moi s’identifie de la manière la plus complète et la plus intime avec cette force motrice (sui juris) qui lui appartient18. » Ainsi le moi n’est plus ce tout indivisible et continu dont nos idées, nos plaisirs, nos peines sont les parties composantes, isolées par fiction et par analyse. […] Pour ne pas vous embarrasser, je retiens la partie inutile, le pur phénomène, l’étendue, c’est-à-dire les habits, les gibernes, les fusils et les corps.

2063. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIII » pp. 133-140

A toutes les causes qu’il y a dans le régime actuel pour être mal élevé, le clergé en ajoute donc une toute spéciale à son usage, et c’est ce qui explique en partie l’incroyable grossièreté de plume des feuilles ecclésiastiques en France.

2064. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Note »

J’avais déjà publié mon Tableau de la Poésie française au xvie siècle, les Poésies de Joseph Delorme, et des articles dans le Globe et dans la Revue de Paris ; il me prit tout d’abord à partie sur un des derniers articles, celui de Jean-Baptiste Rousseau.

2065. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Laurent (de l’Ardèche) : Réputation de l’histoire de France de l’abbé de Montgaillard  »

Il y a dans ce livre remarquable deux parties fort distinctes, quoique confondues en apparence.

2066. (1874) Premiers lundis. Tome I « Hoffmann : Contes nocturnes »

C’est dans ce mélange habile, dans cette mesure discrète de merveilleux et de réel que consiste une grande partie du secret d’Hoffmann pour ébranler et émouvoir ; je l’aime bien mieux et le trouve bien plus original en ces sortes de compositions, dont la Cour d’Artus est le chef-d’œuvre, que dans les égarements capricieux d’un fantastique effréné, et les rêveries incohérentes d’une demi-ivresse.

2067. (1874) Premiers lundis. Tome II « Mort de sir Walter Scott »

Dans cette première partie de sa vie littéraire, Scott ne fit pourtant que continuer et soutenir avec éclat le mouvement imprimé à la poésie anglaise à la fin du siècle par Beattie, Gowper, les ballades de Percy.

2068. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Le Comte Walewski. L’École du Monde »

Walewski est dans le cas de nous tous, journalistes et littérateurs par goût, par convenances (qu’il le sache bien, car en bonne compagnie les nécessités mêmes s’appellent des convenances), littérateurs à nos moments perdus (et nous en perdons beaucoup) ; il ne faut pas qu’il s’imagine que nous soyons plus contraints au métier que lui ; nous sommes tous des amateurs, et il est étrangement venu à nous dire : « La presse qui semblait devoir, au moins par générosité, accueillir avec indulgence un homme du monde et lui faire les honneurs de la république des lettres, la presse, c’est-à-dire une partie de la presse, s’est montrée peu courtoise. » La presse ne devait et ne doit rien à M. 

2069. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »

Il est des passions qui n’ont pas précisément de but, et cependant remplissent une grande partie de la vie ; elles agissent sur l’existence sans la diriger, et l’on sacrifie le bonheur à leur puissance négative ; car, par leur nature, elles n’offrent pas même l’illusion d’un espoir et d’un avenir, mais seulement elles donnent le besoin de satisfaire l’âpre sentiment qu’elles inspirent ; il semble que de telles passions ne sont composées que du mauvais succès de toutes ; de ce nombre, mais avec des nuances différentes, sont l’envie et la vengeance.

2070. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Rêveries sur un empereur »

Cet invraisemblable Empereur devrait vaincre une telle masse de préjugés traditionnels et de mauvais sentiments, légitimes en apparence et même honorables, et si enracinés chez lui et chez une partie de son peuple ; il devrait, pour faire cette chose inouïe, sortir si complètement de lui-même, qu’assurément il ne la fera point.

2071. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les derniers rois »

Voilà quarante ans que ce prince philosophe fait, autant dire, partie du tout-Paris.

2072. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Pour encourager les riches. » pp. 168-175

Il faut un grand effort, une extrême attention à écarter les prétextes égoïstes, beaucoup de petites victoires remportées sur soi, pour donner réellement aux pauvres, selon l’antique commandement, la dixième partie de son revenu, quand il la faut prélever sur un argent qu’on doit à son travail, et à un travail qui souvent nous est pénible jusqu’à l’angoisse.

2073. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Retté, Adolphe (1863-1930) »

Aussi toute une partie de ce poème, la meilleure peut-être au gré de son auteur, échappe-t-elle à notre appréciation.

2074. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Silvestre, Armand (1837-1901) »

Le titre même de cette première partie du recueil de M. 

2075. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sully Prudhomme (1839-1907) »

Ses confessions nous ont révélé des parties de nous-mêmes inconnues à nous-mêmes.

2076. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre II. « Faire de la littérature » » pp. 19-26

Aussi, quand les amis de la famille lui font compliment de la précocité de ses talents littéraires, répond-il d’un air modeste : « Bah, chacun sa partie ! 

2077. (1911) La valeur de la science « Introduction »

Mais ce que nous appelons la réalité objective, c’est, en dernière analyse, ce qui est commun à plusieurs êtres pensants, et pourrait être commun à tous ; cette partie commune, nous le verrons, ce ne peut être que l’harmonie exprimée par des lois mathématiques.

2078. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »

C’est aussi une machine beaucoup plus compliquée que toutes celles de l’industrie, et dont presque toutes les parties nous sont profondément cachées ; mais en observant le mouvement de celles que nous pouvons voir, nous pouvons, en nous aidant de ce principe, tirer des conclusions qui resteront vraies quels que soient les détails du mécanisme invisible qui les anime.

2079. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108

Des femmes de la cour se mirent de la partie.

2080. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Voiture, et Benserade. » pp. 197-207

Se dépouillant de la qualité de partie, il prit celle de juge équitable, & prononça ainsi : L’un est plus grand, plus achevé ; Mais je voudrois avoir fait l’autre.

2081. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Avertissement » pp. -

Je dis : mathématiquement, parce que nos goûts personnels, en pareille affaire, n’ont rien encore à voir ; et on n’écrit point une Histoire de la Littérature française pour y exprimer des opinions à soi, mais, et à peu près comme on dresse la carte d’un grand pays, pour y donner une juste idée du relief, des relations, et des proportions des parties Et, — toujours afin que le livre fut plus utile, d’un secours plus efficace et plus constant, — j’ai donné à la Bibliographie une attention toute particulière.

2082. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre II. Chimie et Histoire naturelle. »

Les unes appartiennent à l’esprit, les autres au cœur ; or, il se faut donner de garde de cultiver le premier à l’exclusion du second, et de sacrifier la partie qui aime à celle qui raisonne.

2083. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544

Il tient en partie à la perfection des organes, et se forme par les exemples, la réflexion et les modèles.

2084. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416

Les romains, qui joignoient souvent d’autres plaisirs au plaisir de la table, faisoient lire quelquefois durant le repas Homere, Virgile et les poëtes excellens, quoique la plûpart des convives dussent sçavoir par coeur une partie des vers dont on leur faisoit entendre la lecture.

2085. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 42, de notre maniere de réciter la tragédie et la comedie » pp. 417-428

Une partie des vers leur échapperoit, et ce qu’ils auroient perdu les empêcheroit souvent d’être touchez de ce qu’ils entendroient.

2086. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478

Les étrangers trouvent que nous entendons mieux que les italiens, le mouvement et la mesure, et qu’ainsi nous réussissons mieux que les italiens dans cette partie de la musique, que les anciens nommoient le rithme.

2087. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304

Ainsi l’air de la contrée se corrompt, et il demeure corrompu jusqu’à ce que la terre découverte soit épuisée d’une partie de ces sucs, ou jusqu’à ce que la poussiere chariée sans cesse par les vents l’ait enduite d’une nouvelle croute.

2088. (1912) L’art de lire « Chapitre VII. Les mauvais auteurs »

Il n’y a rien de plus inutile que la grande partie de sa vie que Boileau a passée à lire de mauvais auteurs pour se moquer d’eux, et je vois là une grande petitesse d’esprit.

2089. (1818) Essai sur les institutions sociales « Préface » pp. 5-12

Le passage de l’Évangile (page 128) est indûment cité, parce qu’il est isolé de toute une doctrine, celle qui sera manifestée plus tard dans les diverses parties de la Palingénésie sociale.

2090. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »

avec une énergie qui n’est pas de rigueur au vaudeville, la plus grande partie de la littérature est venue à ce dîner de Lucullus chez Lucullus, puisque chacun payait son écot, et, lorsqu’elle n’est pas venue, elle a écrit, pour s’excuser, des lettres qu’on publiait, — ce qui était une manière d’y venir encore, — des lettres presque aussi travaillées, aussi brossées, aussi époussetées que les mots qu’elle y apportait… dans ses agendas !

2091. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Le succès du Cid fut en partie un succès de scandale. […] La dernière partie de la plainte que j’ai citée serait passablement hardie si elle ne s’adressait à de « faux dieux », et sentirait assez son « libertin ». […] Il n’en est pas moins vrai qu’on sent dans le Malade imaginaire, comme dans la plus grande partie du théâtre de Molière, passer un souffle de révolte. […] Le cours des années, qui a fait tant de bien à certaines parties du théâtre de Shakespeare, a fait le plus grand tort à d’autres. […] Elle est charmante ; mais aussi elle a la partie trop belle !

2092. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Cette partie de la morale qui concerne les devoirs des citoyens envers la patrie, ne se perdit point à Rome, lors même qu’on n’en pratiquait plus les maximes. […] Est-il un objet plus propre à inspirer la terreur que le triomphateur des trois parties du monde alors connues, égorgé par de vils satellites dans un misérable esquif ? […] Ce qui adoucit beaucoup l’hyperbole, c’est que Molière n’avait encore fait aucun de ses bons ouvrages, et qu’il ne nous reste des anciens qu’un petit nombre de traductions latines de comédies grecques, qui ne nous en fait pas connaître la centième partie. […] c’est comme un jeu joué, et, pour ainsi dire, une partie carrée d’assassinat ! […] Voilà ce qui rend toute la partie de la tragédie française si défectueuse et si fausse dans le Cours de littérature, où, d’ailleurs, l’auteur a rassemblé d’assez bons matériaux pour celui qui voudra faire un ouvrage sur le même sujet.

2093. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

Son histoire de César Borgia, très étudiée dans l’ensemble, contient des parties neuves. […] L’auteur s’est efforcé de constituer la psychologie de Jésus et c’est la partie la plus malheureuse du livre. […] La partie était grande et douteuse. […] Antoine n’en possédait pas moins certaines belles parties de l’homme de guerre. […] C’est cette partie de la prophétie que Jules Tellier rappelle dans le passage que nous avons cité plus haut.

2094. (1868) Rapport sur le progrès des lettres pp. 1-184

Les sciences, qui n’étaient jadis qu’une partie de la philosophie, comme la philosophie n’était elle-même qu’une partie des lettres, se sont fait, à bon droit, un empire à part. […] En ne s’attaquant pas à si forte partie, les habitudes, les opinions et les préjugés du temps faisaient beau jeu, d’ailleurs, à la critique de Chénier. […] Il y a des poëmes licencieux et des livres de philosophie perverse ; qui donc aurait pour cela la pensée de prendre à partie la philosophie ou la poésie ? […] Leur point de départ doit se chercher une dizaine d’années plus haut, bien que la meilleure partie de leur œuvre appartienne à l’époque où se circonscrit notre travail. […] La division et la proportion des parties, elle ne les a pas davantage, ni même l’action prise à la veille du dénoûment.

2095. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »

Elle raconte à Hagene que Sîfrit, quand il tua le dragon au bas de la montagne, se baigna dans le sang du monstre qu’il venait d’immoler, mais qu’une feuille de tilleul étant tombée de l’arbre et s’étant collée sur son corps, entre les deux épaules, avait empêché le sang du dragon de couvrir cette partie de son corps et privé cette partie secrète de partager l’invulnérabilité des héros ; Hagene simula un grand zèle pour Sîfrit. […] « Gunther et Hagene, ces guerriers très-audacieux, vantaient avec déloyauté une partie de chasse dans le bois. […] « Les piqueurs lui dirent : « Faites-nous cette grâce, seigneur Sîfrit, épargnez une partie du gibier. […] Elle distribua une partie de son trésor et emmena avec elle cent des plus belles jeunes filles de Worms. […] Car une partie de ma félicité dépend de la présence de la parenté de ma femme. » « Le joueur de viole, le hardi Swemel, parla : « Quand cette fête aura-t-elle lieu dans vos États ?

2096. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

L’ironique enterrement, qui s’est terminé, Mlle Barbier partie, par cette phrase du ribaud : « Oui, très gentil, ce monsieur Nicolardot… oui, tous les matins, il poussait une petite blague aux femmes de ma maison !  […] Qu’on regarde la première plate-forme de la tour Eiffel, avec cette rangée de doubles guérites, on ne peut rêver quelque chose de plus laid pour l’œil d’un vieux civilisé, et le monument en fer n’est supportable que dans les parties ajourées, où il joue le treillis d’un cordage. […] Dimanche 26 mai Une classe curieuse que les tout derniers éditeurs de l’heure actuelle, des éditeurs qui sont des commerçants, ayant fait leur fortune dans des industries ou des négoces inférieurs, et qui, sans aucune connaissance de la partie, croient se relever de leur passé, et anoblir leur avenir par le débit de productions de l’intelligence. […] Mais alors bientôt sur un roman qui prendra à partie la corporation des huissiers, l’auteur sera poursuivi sur la demande du ministre de la Justice ; sur un roman qui prendra à partie les attachés d’ambassade, l’auteur sera poursuivi à la demande du ministère des Affaires Étrangères ; sur un roman qui prendra à partie les maîtres d’école, l’auteur sera poursuivi à la demande du ministre de l’Instruction publique, etc., et ce sera ainsi pour tout roman, mettant à nu les canailleries d’un corps, car tous les corps de l’État appartiennent à un ministère.

2097. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

Une partie de ce troisième tableau m’est restée assez confuse. […] La fille aînée, partie le matin pour un voyage de quelques jours, s’est noyée dans un étang. […] Je dois reconnaître que ce comique de tréteaux a visiblement réjoui une partie du public. […] Ferdinand Dugué n’en a pas moins, comme j’ai dit, de belles parties. […] La partie comique de ce dernier acte a beaucoup de mouvement et d’agrément.

2098. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Et les trois derniers actes correspondent, en effet, à ces trois parties. […] Mais les questions auxquelles répond ce récit font bien partie de l’action même. […] D’abord, on a eu le tort de me montrer Iza trop charmante dans la première partie du drame. […] La donnée, dans ce qu’elle a d’essentiel, est celle de la seconde partie des Amours de Philippe. […] Ce que respire toute la première partie de son discours, c’est un profond étonnement.

2099. (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366

Quelques-uns ne le furent qu’en partie, mais la plupart étaient mis en terre sans avoir subi les atteintes du feu. […] Le Louvre en possède une partie. […] Armés d’appareils puissants, ils se mettent en communication avec cette partie de l’univers dans laquelle ils sont lancés. […] Enfermé à la Tour de Londres, cet homme d’État s’occupait à écrire la seconde partie de son Histoire du monde. […]  » Je m’aperçois que je n’ai pas dit la centième partie de ce que je voulais dire.

2100. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »

Un maître à danser n’est pas toujours celui (tant s’en faut) qui danse le mieux ; mais si quelque ancien maître fameux en ce genre a écrit quelque chose sur son art, et que cet art soit en partie perdu, on doit recourir au traité. […] On est tout étonné de le voir prendre sérieusement à partie Alexandre, et le morigéner en deux ou trois circonstances, comme civil et galant hors de propos ; il essaye tout aussitôt de se justifier de l’étrange idée : « Que si l’on m’allègue que c’étoit la bienséance de ce temps-là, ce n’est rien à dire ; les grâces d’un siècle sont celles de tous les temps. […] Le plus sensible est celui de l’amour ; mais il passe bien vite si l’esprit n’est de la partie. […] Je m’assure que, si vous l’eussiez souvent vue, ou qu’elle eût eu de vos écrits, elle vous eût ajouté à ces deux excellents génies. »— Pascal avait fort connu Mitton, et, dans les ébauches de ses Pensées, il le nomme par moments et le prend à partie, quand il songe au type du libertin qu’il veut réfuter : « Le moi est haïssable.

2101. (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311

Benvenuto Cellini (2e partie) I Ce mécontentement et sa renommée croissante commencèrent à tourner ses yeux vers la France. […] « Le cardinal, qui avait une maison considérable, la divisa en deux parties. […] « Je laissai mon Jupiter à sa place, et je partis pour Paris, après avoir reçu mille écus d’or, partie pour mon traitement et partie pour les avances que j’avais faites.

2102. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « L’abbé de Bernis. » pp. 1-22

Bernis avait fait une suite de vers descriptifs, Les Quatre Parties du jour, et une autre suite (je n’ose dire poème), Les Quatre Saisons. […] Pendant cette année si occupée, durant laquelle il met la main aux grandes affaires et qui précède son entrée au ministère (1756-1757), il n’est plus cet homme maladif et languissant de Venise qui a la goutte au genou, et dont la vie se traîne de fluxion en fluxion : il veille, il se prodigue dans le monde, il passe une partie des nuits à jouer, faisant semblant de s’y plaire, pour mieux cacher son autre jeu ; car il n’est pas ministre encore ; la négociation secrète qu’il mène se conduit en dehors du cabinet, et ceux qui sont en place le surveillent : au milieu de tous ces soins, il ne s’est jamais mieux porté.

2103. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Une petite guerre sur la tombe de Voitture, (pour faire suite à l’article précédent) » pp. 210-230

Dans une seconde partie, s’attaquant aux entretiens ou lettres de Costar, il s’attachait à montrer que celui-ci, bien qu’ayant plus de connaissance des belles lettres et plus d’étude que son ami, avait commis lui-même bien des erreurs et des bévues. […] Boileau, qui de bonne heure en fut investi, devait rendre au procès son vrai caractère et y apporter la vraie conclusion : il mit les parties dos à dos, et prononça l’arrêt sans appel par un tour, et un procédé bien simple, en contrefaisant la manière de l’un et de l’autre écrivain dans deux lettres charmantes.

2104. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie de Maupertuis, par La Beaumelle. Ouvrage posthume » pp. 86-106

Il est vrai que ce tort était en partie justifié par votre exemple… Peut-être aussi le chagrin m’arracha quelques remarques injustes, et le Voltaire qui m’avait nui auprès du roi de Prusse, me gâta le Voltaire que je lisais. […] Or ce sont les lettres de Frédéric à Maupertuis et les réponses de celui-ci que La Beaumelle avait en partie transcrites et préparées pour les joindre à la Vie du président académicien, et dont il nous faut dire quelque chose.

2105. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de l’Académie française, par Pellisson et d’Olivet, avec introduction et notes, par Ch.-L. Livet. » pp. 195-217

Les lettres patentes de 1635, et le projet qui avait précédé, exprimaient en termes très nets le but des études et l’objet des travaux de l’Académie ; l’espoir « que notre langue, plus parfaite déjà que pas une des autres vivantes, pourrait bien enfin succéder à la latine, comme la latine à la grecque, si on prenait plus de soin qu’on n’avait fait jusques ici de l’élocution, qui n’était pas à la vérité toute l’éloquence, mais qui en faisait une fort bonne et fort considérable partie » ; que, pour cet effet, il fallait en établir des règles certaines ; premièrement établir un usage certain des mots, régler les termes et les phrases par un ample Dictionnaire et une Grammaire exacte qui lui donneraient une partie des ornements qui lui manquaient, et qu’ensuite elle pourrait acquérir le reste par une Rhétorique et une Poétique que l’on composerait pour servir de règle à ceux qui voudraient écrire en vers et en prose : que, de cette sorte, on rendrait le langage français non seulement élégant, mais capable de traiter tous les arts et toutes les sciences, à commencer par le plus noble des arts, qui est l’éloquence, etc., etc.

2106. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers. »

Un historien de la société anglaise au xviiie  siècle, pour être un peu complet, ne pourrait éviter de parler d’elle, et la meilleure partie des pièces et témoignages qui la concernent, et qui mettent hors de doute son propre mérite à elle-même, nous vient du dehors. […] Parent-de-Rosan, pour toute une partie de la vie de Mme de Boufflers, qui était ignorée.

2107. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite.) »

On lit tout haut ces autres mots d’une lettre de Jean-Jacques à Hume : Vous êtes un traître… Ces deux mots, traître et scélérat, dans un temps où ils n’étaient pas prodigués comme ils l’ont été depuis (c’est Garat qui parle), retentissent dans ce souper, et la nuit même dans une partie de la capitale, comme deux coups de tocsin. » Hume, quoiqu’ayant eu pour but d’informer le monde de Paris, ne s’était pas douté du retentissement soudain qu’aurait une lettre, vive, il est vrai, et non confidentielle, mais qui, d’après les probabilités ordinaires, devait mettre quelque temps à s’ébruiter ; il n’avait pas compté sur l’atmosphère inflammable de ce Paris oisif et passionné. […] J’ose croire que si vous eussiez été auprès de moi lorsque cette cruelle offense vous a été faite, elle vous eût inspiré plus de compassion que de colère. » La première partie de cette réponse à Hume était écrite avant le retour de Mme de Boufflers à Paris ; elle attendit d’y être pour l’envoyer ; en arrivant, elle y prit connaissance d’une autre lettre de Hume adressée à d’Alembert, et qui contenait l’exposé de toute la querelle, avec prière de la communiquer, non-seulement aux amis de Paris, mais même à M. de Voltaire, c’est-à-dire à l’ennemi tout personnel de Rousseau.

2108. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Lettres inédites de Michel de Montaigne, et de quelques autres personnages du XVIe siècle »

Toutes ces parties se rejoignent : le miroir est comme brisé ou à facettes, mais chaque facette, chaque fragment nous présente bien le même homme. […] il est trop tard pour se changer, quand on a passé la plus grande partie de sa vie ; « il n’est plus temps de devenir autre. » De propos en propos, il oublie un peu son point de départ, et il en vient, selon sa coutume, à se développer à nous et à se dévider tout entier.

2109. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »

Plus tôt, il aurait abondé dans les parties doucereuses, amoureuses, fausses ; — plus tard, il aurait trop donné dans les parties castillanes, roides ou sèches.

2110. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »

« Son infatigable activité, nous dit-il, et l’habitude qu’elle avait de correspondre, non-seulement avec les nombreux membres de sa famille, mais avec les princes étrangers, avec ses conseillers et avec une foule d’autres personnes, me permettaient de penser que je ferais une ample moisson, et j’espérais pouvoir publier toute la Correspondance de Marie-Thérèse. » Malheureusement, M. d’Arneth dut renoncer en partie à ce projet : il rencontra des refus auprès de la plupart des familles nobles d’Autriche. […] Mais nous n’avons garde d’empiéter sur la chirurgie. — Je ne laisse subsister la note qu’on vient de lire qu’à la condition d’en rétracter une partie.

2111. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »

Ces Œuvres inédites, qui se composent en très grande partie de lettres de La Mennais, ont trop peu appelé l’attention. […] En attendant, il aimait la musique, il faisait sa partie de flûte dans les concerts de la Société philharmonique de Saint-Malo.

2112. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »

Mais on entrevoit combien cette position facultative de Jomini au quartier général de l’Empereur, position en partie confidentielle et nullement hiérarchique, prêtait à l’équivoque et ne pouvait se prolonger sans inconvénient. […] Ils n’ont pas tant de troupes à aventurer sur le continent. » — Jomini prit la liberté de répliquer que « s’il était puéril de croire toujours à des combinaisons parfaites de la part de ses adversaires, il serait dangereux de croire toujours à leur incapacité ; que Wellesley (Wellington), au milieu du pays soulevé pour lui et appuyé de 80 à 400,000 Espagnols, ayant sa retraite dans tous les ports de l’Espagne sur les quatre points cardinaux, pouvait sans danger entreprendre une opération qui déciderait du sort de l’Espagne. » — L’Empereur coupa court à la discussion en disant : « Le mal est fait ; la suite apprendra s’il doit en résulter un bien. » Jomini en vint ensuite à la partie délicate des griefs de Ney, qui résistait à être mis sous les ordres de Soult, quoique celui-ci fût son ancien.

2113. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41

Les Lettres de Lausanne, publiées en 1788 par Mme de Charrière15, et aujourd’hui fort rares, se composent de deux parties. […] On quitte Lausanne pour la campagne, et on se dispose à venir visiter la parente de France : voilà la première partie.

2114. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Boileau »

Le frère de Gilles Boileau débutait, comme son caustique aîné, par prendre à partie les Cotin et les Ménage. […] La raison fut son génie ; c’était en lui un organe délicat, prompt, irritable, blessé d’un mauvais sens comme une oreille sensible l’est d’un mauvais son, et se soulevant comme une partie offensée sitôt que quelque chose venait à la choquer. » Cette même raison si sensible, qui lui inspirait, nous dit-il, dès quinze ans, la haine d’un sot livre, lui faisait bénir son siècle après Phèdre.

2115. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIIIe entretien. Chateaubriand, (suite) »

Necker, mais plus encore de Louis XVI, était resté ministre des affaires étrangères pendant la plus grande partie de la Révolution. […] Le dévouement aux amies loyales ne faisait point partie des prescriptions du culte restauré.

2116. (1890) La fin d’un art. Conclusions esthétiques sur le théâtre pp. 7-26

Car l’idée comprend et le choix de la forme d’art adéquate : statue, drame, symphonie, et l’ouvrage lui-même dans l’harmonie de son ensemble et le détail de ses parties. […] Les deux parties de sa définition, l’une après l’autre, resserreront ses limites.

2117. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268

Car l’idée comprend et le choix de la forme d’art adéquate : statue, drame, symphonie, et l’ouvrage lui-même dans l’harmonie de son ensemble et le détail de ses parties. […] Les deux parties de sa définition, l’une après l’autre, resserreront ses limites. « Le théâtre est une représentation parlée et active… » Dans quel milieu dut être localisée la sensation de l’artiste, pour que son idéisation logique soit une imitation de vie, figurée par des mouvements et des paroles d’acteurs ?

2118. (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »

Parmi ceux qui s’adonnent aux autres parties du travail de l’esprit, qui peut avoir la même assurance ? […] Croyez-moi, Monsieur, la critique historique a ses bonnes parties.

2119. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103

vi, Partie II) comment on peut l’appliquer et je n’y reviens pas. […] Mais Guyau a raison en partie, et c’est pourquoi il ne faut jamais oublier ce mot d’Augustin Thierry : ― « La sympathie est l’âme de l’histoire.  » ― Oui, l’historien de la littérature comme le critique devrait avoir un cœur assez sensible pour vibrer sous le choc de toutes les variétés du beau.

2120. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IX, les mythes de Prométhée »

La nature avait sans doute détruit, en partie, à coups de cataclysmes, les monstres conçus dans le rut sauvage de sa formation ; le Saturne des âges chaotiques avait dévoré ses enfants. […] Ils appliquèrent à la baguette qui le constituait un canon de plans et d’espaces correspondant aux parties qui divisent le corps humain.

2121. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Œuvres de Barnave, publiées par M. Bérenger (de la Drôme). (4 volumes.) » pp. 22-43

Enfin, le troisième système, qui était alors celui du plus grand nombre, consistait à conserver tout à la fois le trône et celui qui l’occupait, et « à renouveler toutes les autres parties en les prenant pour ainsi dire en sous-œuvre, et en les plaçant à l’abri de cette pièce principale ». […] Dans la dernière partie de ce discours, sortant du détail des récriminations, coupant court aux partis mitoyens et prenant les faits en masse, il envisageait l’avenir dans toute son étendue, il disait : « Tout changement est aujourd’hui fatal ; tout prolongement de la Révolution est aujourd’hui désastreux.

2122. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207

Linant, duquel il est dit à un endroit : « Ce pauvre homme est plus bête que jamais. » Tandis que Duclos envoie l’enfant faire un thème dans une chambre voisine, il prend à partie le précepteur et le met à la question de la manière la plus plaisante, et je dirais la plus sensée si elle n’était humiliante et par trop rude. […] Il était temps : aux prises avec cette odieuse Mlle d’Ette, avec cet indigne Duclos, avec un mari plus extravagant que jamais, et qui entraînait Francueil dans ses propres dissipations et extravagances, Mme d’Épinay avait affaire à trop forte partie, et sa frêle organisation allait fléchir.

2123. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon. » pp. 270-292

Voltaire, qui avait peint le siècle de Louis XIV avec tant de talent et de charme, mais en beau, et qui fut averti des contradictions que l’autorité de Saint-Simon pouvait lui susciter un jour, avait conçu le dessein de réfuter quelques parties de ces Mémoires. […] Salomon a dit quelque part dans le livre des Proverbes : « Comme on voit se réfléchir dans l’eau le visage de ceux qui s’y regardent, ainsi les cœurs des hommes sont à découvert aux yeux des sages. » Mais il est difficile de rester prudent et sage quand on lit à ce degré jusqu’au fond dans l’âme des autres hommes ; il est difficile, même lorsqu’on n’en abuserait point pour des fins intéressées et sordides, de ne point haïr, de ne point mépriser, de ne point marquer ses propres antipathies et ses instincts ; et le faible de Saint-Simon comme homme, de même qu’une partie de sa gloire comme peintre, est de s’être livré avec passion et flamme à tous les mouvements de réaction que cette seconde vue, dont il était doué, excitait en lui.

2124. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Jasmin. (Troisième volume de ses Poésies.) (1851.) » pp. 309-329

rendez-le-moi. » La troisième partie commence. […] Jasmin, dans la seconde partie de sa carrière, a eu l’honneur et le mérite de sentir qu’il y avait à revenir, pour tout le Midi, à une sorte d’unité d’idiome, au moins pour la langue de la poésie.

2125. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Essai sur Amyot, par M. A. de Blignières. (1 vol. — 1851.) » pp. 450-470

On nous le peint encore dans les années paisibles de son épiscopat, aimant la musique, faisant volontiers sa partie dans son intérieur avec ses chanoines et ses chantres avant ses repas : « Il se plaisait même à jouer des instruments, et souvent, avant le dîner, il touchait d’un clavecin, pour se mettre à table l’esprit plus dégagé après ses études sérieuses. » Ce goût du bon évêque alla jusqu’à entraîner des abus, et il s’introduisit dans sa cathédrale des nouveautés de chant qui scandalisèrent les classiques, les amateurs zélés de l’ancien plain-chant grégorien. […] La jeunesse, qui se plaît aux choses d’amour, ne lui a pas su un moindre gré, alors et depuis, de sa ravissante traduction du petit roman de Daphnis et Chloé, chef-d’œuvre que Paul-Louis Courier a retouché, corrigé et réparé quant au sens, tout en y respectant les belles et naïves expressions du premier interprète, et en les imitant de son mieux dans les parties inédites qu’il a retrouvées.

2126. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »

Nous ne pouvons atteindre le tout ; mais l’idée du tout nous fait ajouter sans cesse les parties aux parties, et elle est par là l’origine du progrès intellectuel.

2127. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »

C’est en partie d’après cette esthétique que sont écrits les Martyrs, cette œuvre tant admirée par Flaubert et vieillie un peu vite. […] Il faut donc que l’œuvre d’art offre l’apparence de la spontanéité, que le génie semble aussi tout spontané, enfin que les êtres qu’il crée et anime de sa vie aient eux-mêmes cette spontanéité, cette sincérité d’expression, dans le mal comme dans le bien, qui fait que l’antipathique même redevient en partie sympathique en devenant une vérité vivante, qui semble nous dire : Je suis ce que je suis, et, telle je suis, telle j’apparais.

2128. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272

1 Voici un assez joli volume, intitulé, un peu… cauteleusement : Œuvres de Rivarol, quoiqu’il n’en soit guère qu’une faible partie. […] À l’éloquence de Rousseau, devenue patricienne sous sa plume, de bourgeoise de Genève qu’elle est sous la plume de Rousseau, il joint une faculté de métaphysique qui, s’il l’eût prise à partie et développée l’eût mis bien autrement haut que Condillac.

2129. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »

Telle est la vérité sur l’Allemagne, ou du moins une partie de la vérité. […] Quant à son catholicisme, nous en avons donné l’explication la plus honorable en montrant qu’il consistait seulement dans le sentiment de respect qu’inspire à très bon droit un système aussi fort, aussi lié en toutes ses parties, que le système catholique au Moyen Âge ; mais de théorie, de démonstration tendant à prouver la valeur absolue, divine, éternelle de ce catholicisme du passé, il n’y en a pas dans Hurter, esprit trop peu philosophique pour s’inquiéter beaucoup d’une théorie quelconque.

2130. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522

La seconde partie de l’arrêté ministériel du 12 octobre 1851 propose une prime de 5 000 francs « à l’auteur d’un ouvrage en cinq ou quatre actes, en vers ou en prose, représenté à Paris avec succès, pendant le cours de l’année, sur tout autre théâtre que le Théâtre-Français, ou même donné pour la première fois sur un théâtre des départements, et qui serait de nature à servir d’enseignement aux classes laborieuses par la propagation d’idées saines et le spectacle de bons exemples ».

2131. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XIX » pp. 76-83

Cette maison jouit d’une certaine célébrité, et les jeunes femmes à la mode faisaient quelquefois (il y a une couple d’étés) la partie de plaisir d’aller voir le matin la maison de M.

2132. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « APPENDICE. — M. DE VIGNY, page 67. » pp. -542

Son roman entier est calculé comme une partie d’échecs : je n’en veux pour échantillon que cette soirée littéraire chez Marion Delorme, où, par une combinaison plus laborieuse encore qu’ingénieuse, il fait jouter ensemble Milton, Corneille, Descartes, Molière et les académiciens du temps.

2133. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »

Parlerai-je maintenant de la partie la moins importante et aussi la plus faible de l’ouvrage, du style, auquel on dirait que l’auteur n’a pas songé ?

2134. (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Réception à l’Académie Française »

Toute la partie du discours de M. 

2135. (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. De la France en 1789 et de la France en 1830 »

Des passions semblables, quoique en sens inverse, des ressouvenus terrifiants de 93, des réactions religieuses et monarchiques, un regret superstitieux de l’ancienne forme en haine du sang qui avait souillé la nouvelle, un sublime égarement de guerre et de conquête : voilà encore ce qu’il fallut pour renverser la Constitution de l’an III, moins brillante, moins hardie que celle de 91, mais aussi sincère, aussi consciencieuse, et d’une modération profonde, d’une graduation expérimentée dans toutes ses parties.

2136. (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. Lettres philosophiques adressées à un Berlinois »

Lerminier en a déjà parcouru une bonne longueur ; il est, pour quelques années encore, sur une ligne de travaux historiques, qui aboutissent de toute nécessité à une théorie plus ou moins formelle, dont au reste la tendance, les principes et de nombreuses parties s’aperçoivent aisément.

2137. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Préface »

Boutaric, j’ai pu dépouiller une multitude de documents manuscrits, la correspondance d’un grand nombre d’intendants, directeurs des aides, fermiers généraux, magistrats, employés et particuliers, de toute espèce et de tout degré pendant les trente dernières années de l’Ancien Régime, les Rapports et Mémoires sur les diverses parties de la maison du roi, les procès-verbaux et cahiers des États généraux en cent soixante-seize volumes, la correspondance des commandants militaires en 1789 et 1790, les lettres, mémoires et statistiques détaillées contenus dans les cent cartons du Comité ecclésiastique, la correspondance en quatre-vingt-quatorze liasses des administrations de département et de municipalité avec les ministres de 1790 à 1799, les rapports des conseillers d’État en mission à la fin de 1801, la correspondance des préfets sous le Consulat, sous l’Empire et sous la Restauration jusqu’en 1825, quantité d’autres pièces si instructives et si inconnues, qu’en vérité l’histoire de la Révolution semble encore inédite.

2138. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32

Des couples, tels que le premier terme fasse apparaître aussitôt le second, et l’aptitude de ce premier terme à remplacer l’autre, en tout ou en partie, de façon à acquérir soit une province définie de ses propriétés, soit toutes ses propriétés réunies, voilà, selon moi, l’origine des opérations supérieures qui composent l’intelligence humaine ; on en va voir le détail.

2139. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 1. Éléments et développement de la langue. »

Au nord de la ligne idéale dont on vient de parler, toute la Gaule romaine à peu près appartient au français, un peu diminuée pourtant au Nord-Est, où les invasions barbares ont fait avancer le tudesque au-delà du Rhin jusque vers la Meuse et les Vosges, et à l’Ouest, où les Bretons chassés de Grande-Bretagne par la conquête anglo-saxonne ont rendu au celtique une partie de l’Armorique.

2140. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre III. Buffon »

Toute la partie descriptive de l’histoire naturelle a ennuyé Buffon ; il a eu le tort de le dire.

2141. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Prosper Mérimée. »

Je ne pensais pas à Gabrielle, et voilà pourquoi je me méprise. » (La Partie de Trictrac.)

2142. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « L’exposition Bodinier »

Au reste, la partie rétrospective de l’exposition Bodinier nous fait très bien sentir qu’ils n’ont rien à eux, pas même leur tête.

2143. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Contre une légende »

Puis, au lieu de le considérer dans les plus sérieux de ses travaux (qu’ils n’avaient point lus), et notamment dans toute la partie de son œuvre antérieure aux Dialogues philosophiques, les badauds l’ont jugé presque uniquement sur certaines fantaisies, délicieuses d’ailleurs, où il avouait lui-même que son imagination s’était donné carrière.

2144. (1890) L’avenir de la science « XX »

Combien est rare, parmi nous, ce culte pur de toutes les parties de l’âme humaine ?

2145. (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »

D’où viendraient les sentiments instinctifs, la bravoure, qui est si essentiellement héréditaire, l’amour noble, qui n’a rien à faire avec la réflexion, toutes ces pensées, qui ne se rendent pas compte d’elles-mêmes, qui sont en nous sans nous, et forment la meilleure partie de l’apanage d’une race et d’une nation ?

2146. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XII. Ambassade de Jean prisonnier vers Jésus  Mort de Jean  Rapports de son école avec celle de Jésus. »

Quoi qu’il en soit, elle faisait, à l’époque de Jésus, partie intégrante des théories juives sur le Messie.

2147. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Elle fut reçue avec de grands applaudissements par une partie des spectateurs, et excita de la rumeur dans l’autre.

2148. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence du barreau. » pp. 193-204

On a cru devoir les prendre pour modèles dans cette partie : on ne songeoit point que le génie de leur barreau n’avoit rien de commun avec celui du nôtre.

2149. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre VI. Conclusions » pp. 232-240

Pour la France, M. de Tourtoulon, Maffre de Baugé et d’autres que nous avons nommés déjà dans une autre partie de cet ouvrage précisèrent la doctrine fédéraliste qui devait présider à l’avènement de la raison latine, victorieuse de l’instinct Révolutionnaire : M. 

2150. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »

Le jeudi de la Passion, la Pécheresse, première partie.

2151. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre III. Parallèle de la Bible et d’Homère. — Termes de comparaison. »

Enfin, le sublime dans Homère naît ordinairement de l’ensemble des parties, et arrive graduellement à son terme.

2152. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre II. Des Orateurs. — Les Pères de l’Église. »

Une partie de son plaidoyer en faveur de la religion pourrait encore servir aujourd’hui dans la même cause.

2153. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre V. Que l’incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie. »

Cependant il est vrai que la majeure partie du génie se compose de cette espèce de souvenirs.

2154. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 2, de l’attrait des spectacles propres à exciter en nous une grande émotion. Des gladiateurs » pp. 12-24

Beaucoup de personnes mettent tous les jours une partie considerable de leur bien à la merci des cartes et des dez, quoiqu’elles n’ignorent point les mauvaises suites du gros jeu.

2155. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 30, objection tirée des bons ouvrages que le public a paru désapprouver, comme des mauvais qu’il a loüez, et réponse à cette objection » pp. 409-421

Les notres ne sont point sujets à de pareils orages, et le calme et l’ordre y regnent avec une tranquilité qu’il ne sembloit pas possible d’établir dans des assemblées qu’une nation aussi vive que la nôtre forme pour se divertir, et où une partie des citoïens vient armée et l’autre désarmée.

2156. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Le drame de Faust par Goethe (2e partie) I Nous avons interrompu le dernier entretien au moment où l’expiation de l’amour commence pour le cœur de l’infortunée Marguerite, déjà trois fois involontairement coupable, mais restée toujours intéressante comme une victime tombée au piège de l’esprit infernal de Méphistophélès : une fois coupable de faiblesse contre l’amour surnaturel que lui inspirait Faust ; une autre fois coupable d’avoir endormi sa mère du sommeil éternel en ne croyant lui donner qu’une goutte de pavot pour assoupir sa surveillance ; une troisième fois coupable accidentellement du meurtre de son frère chéri par son amant, par suite de la mauvaise renommée que sa liaison fatale avec un séducteur étranger avait portée jusqu’aux oreilles de ce brave soldat, son frère. […] Assistons à la dernière partie de son œuvre, et laissons son divin génie le louer mieux que nous. […] Jamais l’Allemagne n’avait présenté dans toutes ses parties du nord ou du midi de pareils groupes d’hommes supérieurs.

2157. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152

Sa vie et ses œuvres (3e partie) I Suivons maintenant la comtesse d’Albany : Le lendemain de la mort d’Alfieri, rien ne change dans la demeure du poète. […] Mme d’Albany a étalé elle-même une partie de ses fautes dans cette Vita d’Alfieri qu’elle a imprimée librement après la mort du poète, et, pour ce qui concerne ses relations avec Fabre, elle n’y a pas, dans son insouciance, apporté plus de réserve. […] Depuis huit ou neuf ans que je la connais, vivant presque toujours auprès d’elle, m’attachant à elle chaque jour davantage, je me suis fait de cette société une partie nécessaire de mon existence : l’ennui, la tristesse, le découragement m’accablent dès que je suis loin d’elle.

2158. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

Tous ces hommes géométriques qui seuls avaient alors la parole et qui nous écrasaient, nous autres jeunes hommes, sous l’insolente tyrannie de leur triomphe, croyaient avoir desséché pour toujours en nous ce qu’ils étaient parvenus en effet à flétrir et à tuer en eux, toute la partie morale, divine, mélodieuse, de la pensée humaine. […] Ses cheveux, d’un blond bronzé et doré comme le cuivre des statues antiques, couleur très-estimée dans ce pays du soleil, dont elle est comme un reflet permanent, ses cheveux détachés de sa tête tombaient autour d’elle et balayaient littéralement le sol ; sa poitrine était entièrement découverte selon la coutume des femmes de cette partie de l’Arabie, et quand elle se baissait pour embrasser la pierre du turban ou pour coller son oreille à la tombe, ses deux seins nus touchaient la terre et creusaient leur moule dans la poussière, comme ce moule du beau sein d’Atala ensevelie, que le sable du sépulcre dessinait encore, dans l’admirable épopée de M. de Châteaubriand. […] La Providence me force à tromper toutes ces espérances ; mais que ceux qui m’ont ainsi encouragé dans toutes les parties de la France et de l’Europe sachent combien mon cœur a été sensible à cette sympathie qui a été ma plus douce récompense, qui a noué entre nous les liens invisibles d’une amitié intellectuelle.

2159. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »

On pourrait définir une partie de sa manière : la profusion du symbole. […] Hugo, mais doivent même l’accroître en quelque partie. […] Œuvre démesurée, peuplée de types innombrables, et qui n’est pourtant qu’en partie visible ; œuvre sans égale, qu’accroîtront presque de moitié les livres déjà terminés, en sortant de l’ombre, et que des plans tracés, et dont l’achèvement est promis à cette vieillesse invincible, prolongeront en tout sens.

2160. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

C’est par la partie de ses écrits où Lamotte se conforme à ces principes qu’il s’est racheté de celle où il les renie. […] Tandis que Perrault levait séditieusement l’étendard des modernes en pleine académie, et y fâchait jusqu’à La Fontaine ; que Lamotte, plus imprudent encore, s’attaquait doublement à Homère en le traduisant et en le jugeant, Fontenelle, à petit bruit, sans prendre à partie aucun des anciens ni aucun de leurs défenseurs, chicanant plutôt que disputant, se tenait à côté du champ clos pour ne pas attraper de coups, et hors de la querelle pour éviter la défaite. […] Oui, le talent, qu’on le définisse comme Fontenelle et Lamotte, instinct, partie animale du génie, opération involontaire, — ils ont dit tout cela, — qu’on le ravale jusqu’au mécanisme de l’abeille pétrissant son alvéole, le talent est ce qui fait le poète.

2161. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Peu après, le Landgrave traverse ce chemin avec toute sa chasse, et remarquant un chevalier qui n’en faisait point partie, s’en approche, et reconnaît Tannhaeuser. […] Les divers timbres de voix sont groupés, et leurs parties dessinées dans ce morceau d’ensemble avec une finesse si exquise et tant de noblesse, qu’on ne saurait y méconnaître un appel de poètes, une invitation de nobles rivaux à de nobles luttes. […] Le combat des poètes dont nous avons déjà résumé le sujet quelque peu abstrait et métaphysique, mais inhérent au nœud du drame est un épisode qui le domine, et dont la partie musicale est traitée avec une grande pompe, et une remarquable supériorité.

2162. (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190

Jean Nesmy, les Égarés, qui a conquis le public en traçant une analyse impitoyable du mal dont souffre, au moment présent, toute une partie des éducateurs français : l’internationalisme. […] Bornons-nous à noter que, après avoir écrit ses retentissantes compilations où certaines parties demeurent solides, — précisément celles qui touchent à ces ensembles, — Zola a terminé sa carrière par des livres dont ses plus grands admirateurs eux-mêmes ont malaisément tenté de défendre l’esthétique appauvrie. […] C’est aussi le parlementarisme qui est pris à partie dans les Morts qui parlent, où le vicomte Eugène-Melchior de Vogüé étudie l’histoire contemporaine en philosophe.

2163. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

Il lui disait qu’il n’avait pleuré que trois fois dans sa vie : une première fois, lorsqu’il avait eu son premier opéra sifflé ; une seconde fois, lorsque, dans une partie avec ses amis, il avait laissé tomber dans le lac de Garde une dinde truffée ; enfin la troisième fois, en l’entendant la veille. […] Eh bien de cet inspecteur, depuis des années, des parties génitales affectées à messieurs les militaires, je n’ai pu tirer un renseignement, une anecdote, un mot. […] Et à ce propos, il contait que, lors d’une épidémie de petite vérole, il y a quelques années, il avait été appelé dans une grande maison, où une vingtaine de jeunes femmes avaient fait la partie de se faire revacciner.

2164. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »

Il est certain que ces deux dernières espèces, c’est-à-dire le Faisan commun et le Faisan à collier, se sont mélangées dans les bois de diverses parties de l’Angleterre. […] Pourtant, quelques considérations suffisent à expliquer, du moins en partie, la fécondité si extraordinaire de nos variétés domestiques croisées. […] Mais la question est excessivement compliquée, en partie à cause de la présence des caractères sexuels secondaires, et, plus encore, parce que l’un des sexes a presque toujours une prédisposition beaucoup plus forte que l’autre à léguer sa ressemblance au produit commun, que le croisement s’opère entre espèces ou qu’il ait lieu entre variétés, Ainsi c’est, je crois, avec tout droit que quelques auteurs soutiennent que l’Âne a la prépondérance sur le Cheval ; de sorte que, soit le Mulet, soit le Bardot, ressemblent plus au premier qu’au second.

2165. (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »

— Partie du loquet qui tient la porte fermée. […] Une collusion en langage juridique est une entente entre des parties qui, en apparence et afin de leurrer, sont ennemies, l. […] — Partie concave de la voûte.

2166. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

La faute ou le crime littéraire, voilà ce que nous voulons prendre exclusivement à partie dans l’auteur des Contemplations. […] L’auteur des Contemplations a rappelé la partie solide et artistement ciselée du poète charmant qui fut digne d’être Grec ; mais, quoique M.  […] Le nouveau Dante n’a guère vu que l’enfer du passé dans l’histoire, mais d’y avoir regardé, fût-ce dans sa partie la plus sanglante, la plus confuse et la plus sombre, a été un bénéfice net pour son génie, peu fait pour le vague des passions modernes, les nuances des âmes délicates ou morbides et les espérances mystico-scientifiques des vieilles civilisations.

2167. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Là paraît précisément résider, — comme nous essaierons de le montrer en détail dans la dernière partie de cette étude, — la différence essentielle entre la comédie et le drame. […] Regardez de près : vous verrez que l’art du poète comique est de nous faire si bien connaître ce vice, de nous introduire, nous spectateurs, à tel point dans son intimité, que nous finissons par obtenir de lui quelques fils de la marionnette dont il joue ; nous en jouons alors à notre tour ; une partie de notre plaisir vient de là. […] Or c’est bien une énergie vivante que la fantaisie comique, plante singulière qui a poussé vigoureusement sur les parties rocailleuses du sol social, en attendant que la culture lui permît de rivaliser avec les produits les plus raffinés de l’art.

2168. (1913) Les livres du Temps. Première série pp. -406

En réalité, Chateaubriand a été un incomparable voyageur, et cette partie de son œuvre est capitale. […] Une grande partie de leur art religieux, tableaux et statues en bois, n’est qu’un épouvantable cauchemar. […] Je n’ai mis en toi, ô Livre, qu’une partie de mon âme. […] Élémir Bourges, au moins dans cette première partie, ne démord pas de son pessimisme habituel. […] Benda a divisé son récit en deux parties.

2169. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Par deux fois il est refusé pour la partie littéraire. […] À une infiniment petite partie de notre grosse personne, une seule et unique fibre, mince comme un fil de soie. […] C’est là la partie la plus neuve, la plus originale du roman. […] Vous concevez alors qu’une partie du public se soulève et proteste. […] ce n’était que partie remise.

2170. (1892) Sur Goethe : études critiques de littérature allemande

Ce n’est plus une passion, c’est une partie essentielle de la vertu. […] Ellis, dans toute la première partie du récit, est un personnage impossible, brutal assassin d’une jeune femme qui se confie à lui, suborneur, et, pour couronner le tout, infanticide. […] Mais ce talent se montre d’une façon plus continue dans la troisième partie du roman. […] Freytag, je demande la permission d’extraire encore un long passage de cette troisième partie. […] Freytag, en effet, même dans la troisième partie de son livre où il appelle plus spécialement l’attention du lecteur sur deux ou trois personnages principaux, n’oublie pas que son héros, c’est l’Allemagne.

2171. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Il a magnifiquement accompli sa journée : mais le soleil, une fois couché, ne s’est pas réveillé le lendemain pour distribuer l’ordre et la lumière dans les éléments multiples et les diverses parties de son œuvre. […] » Le comte resta une partie de la nuit en contemplation devant les rideaux, appliquant sa pensée (à quoi ?) […] Il se peut d’ailleurs que l’auteur, s’il donne une suite à son travail, — le volume dont nous nous occupons ne comprend que la Constituante et la Législative, — comble les lacunes de sa première partie. […] Tel qu’il est, cet instrument ferait bien sa partie dans un concert ; — j’entends dans un concert nocturne de petite ville, quand un veuf, déjà mûr, convole en secondes noces. […] Cette partie du livre, — la dernière, — est d’un bout à l’autre remplie d’un vif intérêt.

2172. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Ils n’exploitent chacun qu’une partie de lui-même, Bientôt, qui sait ? […] « La dernière soirée des amis », qui précède leur départ pour l’armée, est le chapitre IX de la Première partie (Le Mal. 1914-1917, La-Chaux-de-fonds, Éditions d’Action sociale, 1918, p. 34-42). Le tableau de Bordeaux en 1914 ouvre la deuxième partie (ibid. p. 62-75, Deuxième partie, chapitre II). […] Camille Cé (1878-1959), pseudonyme de Camille Chemin, poète et professeur, qui a écrit la majeure partie de son œuvre avec Jean Gaument (18XX-1931).

2173. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Comme j’ai encore aujourd’hui, sur la pièce d’Ibsen, le même sentiment que jeudi dernier, vous me permettrez de répéter ici, très brièvement, une partie au moins de ce que j’ai dit l’autre jour. […] Et alors, par un lent revirement, les grandes et belles parties du caractère d’Alceste s’éclairent de plus en plus. […] … » Tout cela, c’est la partie proprement parodique de la pièce. […] On jurerait presque, dans la première partie de la pièce, que M.  […] je crains fort que certaines parties de son œuvre ne l’aient trop diverti le premier, ne l’aient ému d’une joie mauvaise, où il y avait une sorte de consentement et d’abandon à l’impureté universelle.

2174. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre II. Le théâtre. » pp. 2-96

C’est un vrai jugement qu’ils imaginent, un jugement pareil à celui qu’ils ont vu devant le justice, où ils ont crié ou glapi comme témoins ou parties, avec les termes de chicane, les pro, les contra, les rôles de griffonnages, les voix aigres des avocats, les piétinements, le tassement, l’odeur des corps et le reste. […] Sous l’effort de cet instinct, toutes les parties accessoires du drame arrivent à la rampe, et s’étalent sous les yeux. […] De toutes les parties de la vie humaine58, tapages de taverne et conseils de ministres, bavardages de cuisine et processions de cour, tendresses de famille et marchandages de prostitution, nulle n’est trop petite, ou trop haute ; elles sont dans la vie, qu’elles soient sur la scène, chacune tout entière, toute grossière, atroce et saugrenue, telle qu’elle est, il n’importe. […] Racine met sur le théâtre une action unique, dont il proportionne les parties, et dont il ordonne le cours ; nul incident, rien d’imprévu, point d’appendices ni de disparates ; nulle intrigue secondaire. […] Et le désordre est aussi grand dans l’ensemble que dans les parties.

2175. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109

Son humeur, ses rancunes, ses préventions, ses préjugés de corps, de classe, de pays et de quartier viennent à tout moment interrompre ses parties saines et bigarrer, en quelque sorte, ses fortes et brusques qualités. […] [NdA] « L’origine et les mœurs de ce réformateur sont à observer : il est né à Loudun où, selon les jugements des commissaires, les Démons ont établi leur séjour ; a témoigné avoir une partie de leurs secrets et de leurs ruses. » C’est ce que disait l’avocat de la faculté de médecine de Paris dans une plaidoirie contre Renaudot.

2176. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Don Carlos et Philippe II par M. Gachard Don Carlos et Philippe II par M. Charles de Mouy »

Un jeune écrivain français, de ceux qui s’occupent d’études sérieuses, M. de Mouy, venait de publier sur ce même épisode un volume très consciencieux, très estimable, puisé en partie aux mêmes sources et arrivant à très peu près aux mêmes résultats. […] L’idée, en partie fausse, mais haute du moins et sévère, qu’il se faisait des droits et des devoirs de la royauté, ne l’abusa point en ceci : il se dit que ce serait une calamité pour ses peuples et une honte pour lui comme pour sa race d’avoir un tel rejeton et successeur après soi sur le trône. il n’en admettait même pas la pensée.

2177. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »

Catinat lui en fit beaucoup ; La Hoguette, le général chargé de l’autre partie de l’expédition, lui en fit encore plus, et s’étant engagé sans entrain dans un commencement d’exécution ou plutôt dans une simple reconnaissance du pays, il vint échouer faute de canon au fort de Bard. […] Ainsi il se jouait en Piémont une partie double : Tessé, à la fois homme d’épée et diplomate officieux, menant une intrigue en vue de la paix ; Catinat faisant son métier de général, et le faisant en toute conscience, mais bien péniblement, à cause du peu de secours qu’on lui donnait et du manque d’argent, de moyens de transport, de subsistances, de tout.

2178. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. » p. 232

Bien des passages, et qui ne seraient pas les moins piquants pour la curiosité, dans les lettres de Mme Valmore à elle, ne sont pas à donner de quelque temps, à cause des noms propres et de l’entière confidence sur les personnes ; mais on en détacherait, dans les parties de sentiment, des notes ravissantes dont je mettrai quelques-unes ici, un peu pêle-mêle, et sans trop avoir égard à l’ordre des dates. […] Cette grande actrice, qui dans la seconde partie de sa carrière, et quand il était déjà tard, avait trouvé tout son talent et le cri vrai de la passion, ne ressemblait guère d’ailleurs aux deux tendres amies qui, jusque dans leur sensibilité la plus épanchée, étaient toute crainte, toute alarme et tout scrupule, toute discrétion et pudeur.

2179. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [II] »

Tout ce chapitre V de la première partie de l’Illustration, qui a pour titre : Que les traductions ne sont suffisantes pour donner perfection à la langue françoise, est fort beau. […] On transporte, on charrie les choses, mais pour le style, pour l’élocution, « cette partie, certes la plus difficile et sans laquelle toutes autres choses restent comme inutiles et semblables à un glaive encore couvert de sa gaine », comment en prendre une juste et lumineuse idée chez les traducteurs ?

2180. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »

Plus tard, Diderot et Rousseau, puissances incohérentes, eurent en eux de grandes et belles parties d’inspiration ; ils ouvrent des jours magnifiques sur la nature extérieure et sur l’âme ; mais ils se plaisent aussi à déchaîner les ténèbres. […] Rousseau, disions-nous, avait eu de grandes parties d’inspiration ; il avait prêté un admirable langage à une foule de mouvements obscurs de l’âme et d’harmonies éparses dans la nature.

2181. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »

Un des amis de Victor, qui assistait à la séance, courut à la pension Cordier avertir le quasi-lauréat, qui était en train d’une partie de barres et ne songeait plus à sa pièce. […] Il s’agissait seulement de rallier quelques âmes perdues qui ignoraient cette chartreuse, de nourrir quelques absents qui la regrettaient, et la Muse française servit en partie à cela.

2182. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63

J’en fus très-satisfait, et je commençai aussitôt l’Expédition nocturne ; mais mon frère, à qui je fis part de mon dessein, m’en détourna : il m’écrivit que je détruirais tout le prix que. pouvait avoir cette bluette, en la continuant ; il me parla d’un proverbe espagnol qui dit que toutes les secondes parties sont mauvaises, et me conseilla de chercher quelque autre sujet : je n’y pensai plus. » En relisant cet agréable Voyage, on apprend à en connaître l’auteur mieux que s’il se confessait à nous directement : c’est une manière de confession d’ailleurs, sous air de demi-raillerie. […] L’histoire du Lépreux est donc véritable, comme l’est celle de la Jeune Sibérienne, que l’auteur avait apprise en partie d’elle-même, et comme le sont et l’auraient été en général tous les récits du comte Xavier, s’il les avait multipliés.

2183. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et littéraires.) » pp. 387-414

Je l’ai toujours pensé, pour être un grand critique ou historien littéraire complet, le plus sûr serait de n’avoir concouru en aucune branche, sur aucune partie de l’art (à moins d’avoir excellé dans toutes) ; car autrement on porte dans l’examen du passé ou, à plus forte raison, du présent, une prédilection, une exclusion, nées de cette concurrence179, une susceptibilité d’impatience et d’ennui, qui est le contraire de l’esprit d’eclectisme et d’impartialité exigé dans une telle œuvre. […] Dans ce Huron devenu artilleur, il y eut de l’Alcibiade. » — Au sortir de Longus et entre deux pages d’Hérodote, il lui parut plaisant de prendre à partie un régime tracassier et hypocrite qui l’avait piqué ; la difficulté de tout dire et de bien dire était l’amorce tout à fait propre à tenter cet esprit rompu aux grâces.

2184. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30

La ponctualité matérielle même (il ne faudrait pas l’oublier) est une partie, non-seulement de la solidité, mais aussi de l’élégance en ces sortes d’ouvrages. […] La révolution opérée dans les mœurs ne se fait encore sentir que par d’imperceptibles nuances ; toutefois elle apparaît évidente dans une autre partie du tableau : Gnathon l’esclave est en plein polythéisme ; Astyle, le jeune patron, s’amuse et se divertit encore aux gaietés païennes ; les amours naïves et sensuelles des deux bergers flottent entre les deux croyances ; mais Cléariste et Dionysophane, le vieux patricien et l’antique matrone, ont déjà la dignité, le calme, la grâce sévère de la famille chrétienne.

2185. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. Joubert »

« L’ordre littéraire et poétique tient à la succession naturelle et libre des mouvements ; il faut qu’il y ait entre les parties d’un ouvrage de l’harmonie et des rapports, que tout s’y tienne et que rien ne soit cloué. » Maintenant, dans la plupart des ouvrages, les parties ne se tiennent guère ; en revanche (je parle des meilleurs), ce ne sont que clous martelés et rivés, à tête d’or.

2186. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176

Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) I Le personnage vraiment historique, mais froid et déclamatoire, de madame Roland, m’apparaît sous un aspect plus juste à l’heure de sa mort. […] ……………………………………… XIV Et ailleurs : « Il caresse le peuple par ses parties ignobles.

2187. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »

M. de Chateaubriand s’imagina qu’il était généreux à lui de venir au secours de Fontanes, lequel n’avait guère besoin d’aide, et aurait eu besoin plutôt de modérateur : dans une Lettre écrite à son ami, mais destinée au public, et qui fut en effet imprimée dans le Mercure, il prit à partie la doctrine de la perfectibilité en se déclarant hautement l’adversaire de la philosophie. […] Les principales parties du récit prennent une dénomination, comme les Chasseurs, les Laboureurs, etc ; c’était ainsi que, dans les premiers siècles de la Grèce, les Rhapsodes chantaient sous divers titres les fragments de l’Iliade et del’Odyssée.

2188. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre premier »

Les hommes de génie naissent à propos, pour exploiter toutes les parties de ce domaine conquis sur la barbarie. […] Il faut s’en garder avec soin : cette langue enfante toutes les hérésies. » Un évêque de Mayence interdisait, sous peine d’amende, toute traduction en langue vulgaire d’une partie quelconque des livres sacrés.

2189. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre douzième. »

L’explication qu’il en donne est peut-être plus prudente que vraie. « Les hommes de goût, pieux et éclairés, dit-il100, n’ont-ils pas observé que, de seize chapitres qui composent le livre des Caractères, il y en a quinze qui, s’attachant à découvrir le faux et le ridicule qui se rencontrent dans les objets des passions et des attachements humains, ne tendent qu’à ruiner les obstacles qui affaiblissent d’abord et qui éteignent ensuite dans tous les hommes la connaissance de Dieu ; qu’ainsi ils ne sont que des préparations au seizième et dernier chapitre, où l’athéisme est attaqué et peut-être confondu, où les preuves de Dieu, une partie du moins de celles que les faibles hommes sont capables de recevoir dans leur esprit, sont apportées, où la providence de Dieu est défendue contre l’insulte et les plaintes des libertins ?  […] La partie dogmatique du livre s’augmentait dans la même mesure ; toute observation de mœurs qui ne pouvait pas prendre un corps et un visage paraissait sous la forme d’une réflexion ou d’un aphorisme.

2190. (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »

On peut imaginer des êtres plus étranges encore, et la partie commune entre les deux systèmes d’énoncés se rétrécira de plus en plus. […] Veut-on que cette partie commune des énoncés soit exprimable par des mots ?

2191. (1890) L’avenir de la science « II »

Mais est-ce une raison pour blâmer absolument ces abus dans le vieil édifice de l’humanité, où ils entrent comme partie intégrante ? […] On n’imaginera plus comment un siècle a pu décerner le titre d’habile à un homme comme Talleyrand, prenant le gouvernement de l’humanité comme une simple partie d’échecs, sans avoir l’idée du but à atteindre, sans avoir même l’idée de l’humanité.

2192. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XI. La littérature et la vie mondaine » pp. 273-292

Michelet prétend quelque part que, si le xviiie  siècle fut par excellence le siècle de la causerie et de l’esprit, il le doit en bonne partie à la noire liqueur, en ce temps-là nouvelle en France, qui vint donner plus de lucidité aux cerveaux et je ne sais quoi de plus nerveux à la pensée. […] Le fait seul que des salles ouvertes à tous, ennuagées de fumée, retentissant du (cliquetis des chopes et du bruit des disputes, peuplées de bohèmes en goguette et de vierges folles, ont remplacé des appartements luxueux et douillets où les voix, les pas, les sentiments et les idées étaient discrètement amortis, cela seul suffirait à révéler une orientation nouvelle de la littérature et à l’expliquer en partie.

2193. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312

Guillaume d’Orange, sur le point de combattre un géant musulman, est rendu invulnérable par un bras de Saint-Pierre qu’on promène sur tout son corps ; seulement on a oublié une petite partie de sa personne, son nez, qui sera coupé dans la lutte, ce qui lui vaudra le surnom de Guillaume au court nez. […] Il eut plusieurs causes sans doute ; mais il faut l’attribuer en partie au caractère à la fois cérémonieux et intolérant que le catholicisme français eut dans cette époque, qui fut pourtant pour lui l’apogée d’une brillante renaissance.

2194. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Victorieux depuis qu’il régnait, n’ayant assiégé aucune place qu’il n’eut prise, supérieur en tout genre à ses ennemis réunis, la terreur « de l’Europe pendant six années de suite, enfin son arbitre et son pacificateur, ajoutant à ses états la Franche-Comté, Dunkerque et la moitié de la Flandre ; et ce qu’il devait compter pour le plus grand de ses avantages, roi d’une nation alors heureuse et alors le modèle des autres nations. » Les armées qui avaient conquis les pays dont sa longanimité rendait la plus grande partie par la paix de Nimègue, étaient florissantes, pleines de gloire et de confiance. […] L’éloquence de la chaire va s’élever à la plus grande hauteur, devenir la partie éminente de la littérature ; la satire, la comédie se tairont ou baisseront le ton devant elle.

2195. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »

Il ignore le nom de sa maîtresse, et une sorte de pudeur sévère l’empêche de regarder de trop près dans cette partie de sa vie. […] Il joue une partie perdue d’avance, a vec des cartes dont on voit le dessous pipé.

2196. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Gil Blas, par Lesage. (Collection Lefèvre.) » pp. 353-375

Tout en le donnant comme tiré d’un manuscrit espagnol, il y mêla les mœurs françaises, celles de nos petits abbés, classe inconnue en Espagne ; et en même temps, pour ce qui est de la description des mœurs du Mexique qu’on trouve dans la seconde partie du Bachelier, il la prit, sans le dire, dans la relation d’un Irlandais, Thomas Gage, qui avait été traduite en français bien des années auparavant. […] C’est dans le cabinet de droite, en descendant, qu’il a écrit Gil Blas, ou du moins une partie de Gil Blas, car il est douteux que Lesage ait occupé durant trente ans la même maison.

2197. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Broglie. » pp. 376-398

On a de lui la Relation de son voyage en Amérique, dont quelques parties ont été imprimées : c’est un vif, amusant et spirituel récit, tout à fait dans le genre d’esprit d’alors, dans le genre français et léger. […] Au milieu de toutes les parties sérieuses et élevées de ce discours, je remarque un exemple d’une des qualités et des formes de l’esprit de M. de Broglie, la raillerie et l’ironie.

2198. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77

Il faut entendre Mme de Caylus raconter cette première aventure : « À peine ma mère fut-elle partie de Niort, que ma tante, accoutumée à changer de religion, et qui venait de se convertir pour la seconde ou la troisième fois, partit de son côté et m’emmena à Paris. » Sur la route on rencontre d’autres jeunes filles d’un âge plus fait, et que Mme de Maintenonréclamait aussi pour les convertir. […] Mme de Maintenon, toute bonne paroissienne qu’elle la croyait, sentait bien pourtant que cette nièce charmante n’était pas devenue une recluse, et qu’elle recevait des amis de toute espèce : « Vous savez bien vous passer des plaisirs, lui disait-elle, mais les plaisirs ne peuvent se passer de vous. » Telle était Mme de Caylus autant qu’on la peut ressaisir d’après quelques pages où ne se trouve encore que la moindre partie d’elle-même : mais, avec l’aide des témoignages contemporains, nous sommes sûrs du moins de ne lui avoir rien prêté en cherchant à la définir.

2199. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75

Les deux chantres plébéiens, successeurs à leur manière du trouvère féodal, ont passé une partie de leur enfance dans ce joli vallon où ni l’un ni l’autre n’eurent leur berceau, et ils ont respiré de bonne heure, et dans leur meilleure saison, le parfum de ce frais paysage qui convie à une douce et naturelle poésie. […] Ces trois parties essentielles du poète n’étaient pas arrivées à une pleine et entière fusion.

2200. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120

La lutte en lui des deux hommes est piquante et parfois pénible à étudier, aujourd’hui qu’on a toute sa vie tant publique que secrète sur deux colonnes, pour ainsi dire, et en partie double. […] Il sent bien qu’on ne s’y rend pas : « On m’écoute avec plus de bonté que de confiance ; on met plus d’intérêt à connaître mes conseils qu’à les suivre. » Bien souvent l’impatience le prend, et même le mépris pour cet aveuglement royal : « On dirait que la maison où ils dorment peut être réduite en cendres sans qu’ils en soient atteints ou seulement réveillés. » À quoi M. de La Marck lui répond : « Vous les conseillez trop comme s’ils avaient une partie de votre caractère.

2201. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

Enfin, quelle que soit la place qu’on occupe soi-même dans la grande bagarre humaine dont nous faisons tous partie, on ne peut plus méconnaître en lui un philosophe politique du premier ordre, un de ceux qui, en nous éclairant sur l’esprit d’organisation des anciennes sociétés, donnent le plus à penser sur les destinées et la direction future des sociétés modernes. […] Ce livre existe en partie dans les Considérations, et aussi dans mainte autre page de ses lettres et de ses écrits.

2202. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame Necker. » pp. 240-263

Placée, dès les premiers mois de son arrivée en France, à la tête d’une maison où elle recevait ce qu’il y avait de plus en vogue parmi les gens de lettres de Paris, jalouse d’y suffire et y parvenant, émule et disciple de Mme Geoffrin, elle eut à prendre sans cesse sur elle, sur sa santé, sur ses habitudes chéries, sur ses autres goûts : Je dois à cette occasion vous faire un aveu, écrivait-elle en 1771 à une amie de Suisse, c’est que, depuis le jour de mon arrivée à Paris, je n’ai pas vécu un seul instant sur le fonds d’idées que j’avais acquises ; j’en excepte la partie des mœurs, mais j’ai été obligée de refaire mon esprit tout à neuf pour les caractères, pour les circonstances, pour la conversation. Et en effet, qu’on veuille y réfléchir un peu, à part l’honnête Thomas, avec qui elle fit connaissance tout d’abord, et qui répondait aux parties sérieuses et un peu solennelles de son âme ; à part Marmontel encore, qui eut le mérite de la bien sentir, et plus tard Buffon, qui sut apprécier son hommage et qui lui rendait la pareille en admiration30, quels étaient les gens de lettres à qui elle avait affaire, et qu’elle avait à cœur de traiter habituellement et de grouper autour d’elle ?

2203. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522

le roi casse le garde de la marine, mais le fait enseigne de vaisseau. » Dans cette première partie de sa carrière, on nous dit que le chevalier de Bonneval assista aux principales affaires maritimes, et qu’il s’y distingua. […] Ce qu’on vient de voir faire à Bonneval dans cette première partie de sa vie se renouvellera exactement dans toutes les époques suivantes.

2204. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435

La vie de Bernardin de Saint-Pierre se partage donc très distinctement en deux parties : dans la première, il court le monde à l’aventure, il va de mécompte en mécompte ; jeune, beau, plein de séduction au premier abord et généralement bien accueilli, il manque tout, parce qu’en réalité il ne s’applique sérieusement à aucune carrière, et que, dans ce qu’il entreprend, il a toujours son arrière-pensée secrète de colonisateur à demi mythologique, sa chimère d’être Orphée ou Amphion. Dans la seconde partie de sa vie qu’il ne commence que tard, trop tard, et après bien des souffrances et des aigreurs, il n’est plus qu’un auteur et un homme de lettres, aspirant, sous un toit à lui, à dégager, comme il le dit, sa Minerve de son tronc rustique, et à mettre, s’il se peut, un globe à ses pieds ; sa véritable voie est trouvée.

2205. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240

Par une évolution pareille et simultanée, l’histoire va du héros à l’homme, de l’action au mobile, du corps à l’âme ; et elle se tourne vers cette biographie que Montaigne appelle « l’anatomie de la philosophie, par laquelle les plus abstruses parties de notre nature se pénètrent ». […] Il rappellera comment, par les exigences de leur toute-puissance, par les lâchetés et les agenouillements qu’elles obtinrent autour d’elles d’une petite partie de cette noblesse, ces trois femmes anéantirent dans la monarchie des Bourbons ce que Montesquieu appelle si justement le ressort des monarchies : l’honneur ; comment elles ruinèrent cette base d’un état qui est le gage du lendemain d’une société : l’aristocratie ; comment elles firent que la noblesse de France, celle qui les approchait aussi bien que celle qui mourait sur les champs de bataille, et celle qui donnait à la province l’exemple des vertus domestiques, enveloppée tout entière dans les calomnies, les accusations et les mépris de l’opinion publique, arriva comme la royauté, désarmée et découronnée, à la révolution de 1789.

2206. (1899) Esthétique de la langue française « Le cliché  »

Les amnésiques du verbe oublient d’abord ce qu’il y a de plus particulier dans le langage, les noms propres, les substantifs, les adjectifs ; les parties du langage qui ont la vie la plus dure sont les phrases toutes faites, les locutions usuelles. […] Le but a gâté l’œuvre, mais elle garde des parties excellentes (février 1899).

2207. (1694) Des ouvrages de l’esprit

c’est le propre d’un efféminé de se lever tard, de passer une partie du jour à sa toilette, de se voir au miroir, de se parfumer, de se mettre des mouches, de recevoir des billets et d’y faire réponse. […] L’éloquence est au sublime ce que le tout est à sa partie.

2208. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41

Première partie. […] Une partie du public en est venue à préférer l’ébauche au travail achevé, à aimer les œuvres informes, mal composées, sous prétexte qu’elles sont plus proches de la vérité.

2209. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220

Au-devant du massif, jeune homme s’avançant bêtement vers une vieille qui le regarde et semble lui dire : " c’est l’oiseau de ma fille. " au pied du bassin, vers la gauche, cette fille est étendue à terre, la tête et la partie supérieure du corps tournés vers le porteur d’oiseau et le bras droit appuyé sur sa cage ouverte. […] Sa manière de peindre n’est ni faite ni décidée, son dessin n’est pas correct, ses caractères de tête ne sont pas intéressans ; il règne dans tous ses tableaux une monotonie déplaisante, on en a vu vingt et l’on croit que c’est toujours le même ; la partie de l’effet y est tout à fait négligée ; on les regarde froidement, on les quitte comme on les regarde.

2210. (1920) Action, n° 4, juillet 1920, Extraits

Toute une partie de la presse ne cessait de le harceler d’injures. […] Il collabore de 1916 à 1921 à la revue Die Aktion et publie dans la revue luxembourgeoise La Voix des jeunes un article en six parties sur le futurisme entre septembre 1917 et avril 1918.

2211. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139

Égal à son frère en tant de parties que je viens d’énumérer, c’est par le style, c’est-à-dire par la vie de l’histoire (non par son intelligence), que M.  […] L’histoire n’est qu’un échiquier, dont les pions sont les faits, mais le pion de Dieu, c’est le joueur, le joueur qui a cent manières de gagner et de perdre la partie, cent manières de la recommencer.

2212. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

Nettement ne nous a donné que la seconde partie d’un travail qui doit se diviser en trois phases. […] cette seconde partie, qui renferme dix-huit ans d’édifications et de renversements philosophiques et littéraires, cette période, la plus importante et la mieux remplie de celles que l’écrivain a entrepris de raconter, cette histoire enfin de la littérature sous le gouvernement de juillet, qui est l’histoire de la jeunesse et de la maturité du xixe  siècle, est inférieure à l’Histoire de la Littérature sous la Restauration, qui l’a précédée.

2213. (1868) Curiosités esthétiques « VII. Quelques caricaturistes français » pp. 389-419

Combien de tasses de café a dû avaler Henri Monnier, combien de parties de dominos, pour arriver à ce prodigieux résultat, je l’ignore. […] Grandville a roulé pendant une grande partie de son existence sur l’idée générale de l’Analogie.

2214. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »

Il ne fait plus partie de la nature, il est devenu un être anormal, un organisme artificiel dont le fonctionnement spécial va commencer. […] Pour que les siècles passés et en partie le nôtre, ait pu croire à la mission du prêtre, il leur a fallu posséder du surhumain, une conception prodigieusement surprenante.

2215. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »

Mais lisez attentivement le chapitre : vous verrez que l’auteur a connu, pendant une certaine partie de sa vie, un état psychologique où il lui était difficile de savoir s’il dormait ou s’il veillait. Je crois, en effet, que lorsque l’esprit crée, lorsqu’il donne l’effort que réclame la composition d’une œuvre ou la solution d’un problème, il n’y a pas sommeil ; — du moins la partie de l’esprit qui travaille n’est-elle pas la même que celle qui rêve ; celle-là poursuit, dans le subconscient, une recherche qui reste sans influence sur le rêve et qui ne se manifeste qu’au réveil.

2216. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »

Qu’un ensemble soit grand ou petit, ses parties peuvent être unies par le même rapport. […] Friedländer, Darstellungen aus der Sittengeschichte Roms, II, 1re partie.

2217. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome I

Celui-ci commença par vouloir faire pour l’histoire de France ce que l’Écossais avait fait pour toute une partie de l’histoire d’Angleterre. […] Il me ressouvenoit tousjours d’un prieuré assis dans les montagnes, que j’avois veu autresfois partie en Espagne et partie en France, nommé Sarracoli. […] Je transcris ici l’opinion d’un des hommes qui passent pour connaître le mieux le dessous des cartes engagées dans cette sanglante partie. […] Les grandes puissances causent entre elles avant d’engager la redoutable partie. […] Ce qu’il était dans la vie civile, ce soldat de rencontre le reste en partie dans sa vie militaire.

2218. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Réception du père Lacordaire » pp. 122-129

Mais il n’est jamais donné aux hommes de recommencer ainsi exactement leur vie ; le jeu serait trop aisé, la partie serait trop belle.

2219. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « AUGUSTE BARBIER, Il Pianto, poëme, 2e édition » pp. 235-242

Nous recommandons plus particulièrement à ceux que la pensée politique préoccupe, et qui aiment à voir le talent des artistes s’en faire l’auxiliaire et l’organe, cette troisième partie où sous le nom de Salvator, le génie mécontent, sinistre et découragé, est repris, remontré par l’homme du peuple en ces termes magnanimes : Du peuple il faut toujours, poëte, qu’on espère, Car le peuple, après tout, c’est de la bonne terre, La terre de haut prix, la terre de labour ; C’est ce sillon doré qui fume au point du jour, Et qui, empli do séve et fort de toute chose, Enfante incessamment et jamais ne repose.

2220. (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — II »

Comme l’état de la France se dessine de plus en plus nettement, et que d’ailleurs les souvenirs abondent, les erreurs matérielles y sont moins capitales que dans les premières parties de l’ouvrage, et elles se simplifient, en quelque sorte, avec le cours des événements.

2221. (1874) Premiers lundis. Tome II « Charles de Bernard. Le nœud Gordien. — Gerfaut. »

Qu’un peu de fusion et d’harmonie de ton mette l’accord entre les diverses parties de sa manière, sans pourtant en éteindre aucune.

2222. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378

Plusieurs des hommes qui ont pris un grand ascendant sur les destinées de la France, étaient dépourvus de toute apparence de grâce dans l’expression et de brillant dans l’esprit : peut-être même devaient-ils une partie de leur influence à ce qu’il y avait de sombre, de silencieux, de froidement féroce dans leurs manières comme dans leurs sentiments.

2223. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Nous avons passé en revue les pièces entières dont, à l’origine, il emprunte la trame : ainsi L’Étourdi, Le Dépit amoureux dans toute sa partie romanesque, Dom Garcie ; probablement Sganarelle pour l’enchaînement des situations ; Le Médecin volant, parmi les essais de jeunesse.

2224. (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »

Ce pauvre XIXe siècle dont on dira tant de mal, aura eu ses bonnes parties, des esprits sincères, des cœurs chauds, des héros du devoir.

2225. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »

Depuis des siècles de siècles, il fait la bête parce qu’il veut faire uniquement l’ange ; son poids le roule dans l’ordure parce qu’il oublie son poids et croit naïvement se libérer de la brute qui est une partie nécessaire de lui-même.

2226. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Feuilles d’automne » (1831) »

Elles font d’ailleurs partie d’un recueil de poésie politique, que l’auteur tient en réserve.

2227. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre V. Le mouvement régionaliste. Les jeunes en province » pp. 221-231

La Fédération Régionaliste Française, si elle n’a encore réalisé qu’une faible partie de son vaste programme, a du moins préparé un terrain d’entente entre un grand nombre de jeunes écrivains et cela seul lui eut mérité déjà d’être signalée ici.

2228. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »

La voici : Le juge, appelé Cadi, prend une connaissance succincte de l’affaire, fait donner la bastonnade à celui qui lui paraît avoir tort, et ce tort se réduit souvent à n’avoir pas donné de l’argent au juge comme a fait son adversaire : puis il renvoie les deux parties.

2229. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170

Combien y a-t-il de spectateurs qui ne comprennent pas la moitié des plaisanteries de dom Japhet ; celle par exemple, qui roule sur le reproche que les castillans qui prononcent bien et nettement font aux portuguais qui prononcent mal, et qui mangent une partie des sillabes : ce sont les guenons qui parlent portuguais.

2230. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353

Quand l’archiduc Albert entreprit le fameux siege d’Ostende, il fit venir d’Italie pour être son principal ingénieur, Pompée Targon le premier homme de son temps dans toutes les parties des mathematiques, mais sans expérience.

2231. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19

En effet, suivant l’usage des grecs, l’art de composer la melopée faisoit une partie de l’art poetique.

2232. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247

Pour en revenir à l’art du geste, on ne sçauroit gueres douter que les comediens des anciens n’excellassent dans cette partie de la déclamation.

2233. (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales

De lui, l’idée passa en partie à Spinoza et c’est de Spinoza que Taine paraît l’avoir reçue 1.

2234. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325

Première partie.

2235. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Topffer »

Ces voyages, distribués en trois parties : — la Grande-Chartreuse, — le Mont-Blanc, — et Gênes, — ont donc l’intérêt d’une œuvre mûre dans laquelle les triples facultés de Topffer battent ce plein après lequel peut-être il n’y a plus qu’un commencement de reflux, dans le talent comme dans la mer.

2236. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hebel »

Burns, dont l’Écosse devrait être folle, s’il n’était pas vrai, l’amer proverbe qui dit que nul homme n’est prophète dans son pays est le génie le plus purement et le plus exclusivement écossais qui ait jamais existé, comme Hebel est le génie le plus allemand, et encore d’une certaine partie de l’Allemagne !

2237. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Leopardi »

qui faisaient contre-sens, mais le grand sens, le sens humain, l’émotion, la profondeur de la pensée, le grandiose de l’image, fût-elle exprimée par une mauvaise plume, comme une tête de buste qu’on déterre est cassée par un extracteur maladroit, nous l’avions pourtant, nous pouvions en juger, — et il y a plus : ce n’est peut-être que dans de mauvaises traductions que l’on peut avoir l’essentiel, l’indestructible, la partie irréductible des grands poètes.

2238. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Proudhon et Couture »

Il n’y a pas d’écrivain qu’on puisse opposer mieux à Proudhon que Louis Couture, l’auteur d’un livre qui s’achève en ce moment, et dont la première partie est publiée : Du Bonapartisme dans l’histoire de France 3.

2239. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXV. De Paul Jove, et de ses éloges. »

À la suite de tous ces noms de guerriers ou de princes rassemblés des trois parties du monde, c’est un spectacle curieux de retrouver les noms du Dante, de Pétrarque, de Boccace, de l’Arioste, du cardinal Bibiéna, auteur de la comédie de la Calandre, jouée au Vatican sous Léon X, et du célèbre Machiavel ; sans compter cette foule innombrable de savants, presque tous Grecs ou Italiens, qui dénués, il est vrai, de ce mérite rare du génie, contribuèrent, cependant, par leurs travaux, au rétablissement des lettres, en faisant revivre les langues qui ne s’étaient conservées que chez les chrétiens de Constantinople, et la philosophie ancienne qui, depuis la chute de l’empire, n’avait été cultivée que par les musulmans arabes.

2240. (1891) La vie littéraire. Troisième série pp. -396

Il n’est que juste d’ajouter qu’il y a plusieurs parties de son œuvre qui ne sont nullement contaminées. […] Enfin, dans une partie plus suspecte et plus mêlée de son œuvre, le poète a trouvé de fiers accents pour célébrer les travaux des humbles existences. […] Baudelaire eut de grands vices intellectuels et des perversités morales qui défigurent la plus grande partie de son œuvre. […] C’est tout le sens que je puis tirer de cette partie du récit. […] Jacquemet avait fixé au mercredi 3 avril, à midi, au Palais de Justice, la comparution des parties dans l’affaire du compte de tutelle Debeaume.

2241. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre I. La Restauration. »

Les parties supérieures de sa nature disparurent ; il n’en resta que l’animal sans frein ni guide, lancé par ses convoitises à travers la justice et la pudeur. […] Avec quelle partie de son âme pourrait-il comprendre la poésie et la fantaisie ? […] Il n’a plus le sentiment ou la vue de l’ensemble ; il a le tact et l’observation des parties. […] Et là-dessus il prend l’hiver à partie, l’apostrophe longuement. […] La même répugnance et la même expérience le détachaient de toutes les parties de son ancien état.

2242. (1902) Le critique mort jeune

Ils représentèrent, en somme, la partie la plus saine et la plus acceptable du christianisme, celle qui tâchait d’accommoder des principes destructeurs aux nécessités de la vie. […] J’ai cherché ailleurs à montrer que si Saint-Simon n’a que des parties de grand artiste, c’est qu’il sent avec trop de force pour maîtriser ses grandes qualités de peintre. […] Bourget que l’étude de mœurs serait intimement unie à la partie de critique et de doctrine. […] Le rebut de la nature et les plus vils des mortels. » (Nouvelle Héloïse, partie V, lettre XIII.) […] Cette pensée est que le mariage, contrat ordinaire conclu par la libre volonté des deux parties, doit être aussi résilié à la volonté des contractants.

2243. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « PARNY. » pp. 423-470

Ainsi, dans cette fin de discours, il se mit à faire un magnifique éloge de la piété tendre et sensible, puis, en regard, un non moins magnifique portrait de la vraie philosophie ; puis, au sortir de ce parallèle, il s’échappa dans une vigoureuse sortie contre le fanatisme qui, seul, trouble la paix si facile à établir, disait-il, entre les deux parties intéressées ; s’animant de plus en plus devant cet ennemi, pour le moment du moins, imaginaire, l’orateur compara tout d’un coup le fanatique ou l’hypocrite à l’incendiaire Catilina lorsqu’il vint pour s’asseoir dans le sénat de Rome et que tous les sénateurs, d’un mouvement de répulsion unanime, le délaissèrent sur son banc, seul, épouvanté et furieux de sa solitude… On se retournait, on regardait de toutes parts pour chercher cet incendiaire, car il était bien évident que, dans la pensée de Garat, ce n’était point M. de Parny. […] Nous étions pour convives moi, Ginguené, Flins, le chevalier de Parny ; La Harpe, qui prétendait qu’il n’allait plus à ces parties de jeunes gens, nous avait envoyé sa femme. […] S’il ne serre pas d’assez près l’original, il rachètera en partie ce défaut par l’élégance et l’harmonie du style.

2244. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475

En revanche, voyez les jeunes gens dans une partie de cricket ou de campagne ; sans doute l’esprit ne petille pas dans leurs yeux, mais la vie y abonde ; il y a dans tout leur être quelque chose de décidé, d’énergique ; sains et actifs, prompts au mouvement, à l’entreprise, voilà les mots qui à leur endroit reviennent involontairement aux lèvres. […] On peut la traiter comme une affaire, ramasser et vérifier des observations, combiner des expériences, aligner des chiffres, peser des vraisemblances, découvrir des faits, des lois partielles, posséder des laboratoires, des bibliothèques, des sociétés chargées d’emmagasiner et d’accroître les connaissances positives ; en tout cela ils excellent ; ils ont même des Lyell, des Darwin, des Owen capables d’embrasser, de renouveler une science ; dans la construction du vaste édifice, les maçons industrieux, les maîtres de second ordre ne manquent pas ; ce sont les grands architectes, les penseurs, les vrais spéculatifs qui leur manquent ; la philosophie, surtout la métaphysique, est aussi peu indigène ici que la musique et la peinture ; ils l’importent ; encore en laissent-ils la meilleure partie en chemin ; Carlyle est obligé de la transformer en poésie mystique, en fantaisies d’humoriste et de prophète ; Hamilton l’effleure, mais pour la déclarer chimérique ; Stuart Mill, Buckle, n’en prennent que l’espèce la plus palpable, un résidu pesant, le positivisme. […] Tout travaille en ce sens dans la religion et jusqu’à la partie mystique.

2245. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »

Les parties cachées de l’édifice sont aussi soignées que celles qui sont vues. […] Les recueils édifiants faits par les bénédictins et les jésuites, même le naïf et curieux écrit d’Albert Legrand, dominicain de Morlaix, n’en présentent qu’une faible partie. […] Tirant profit de la vertu, il a intérêt à ce qu’il y en ait ; ainsi, au prix de l’abandon de sa partie matérielle, le sage atteint son but unique, qui est de jouir en paix de l’idéal.

2246. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168

Et pourquoi ne ferait-on pas une partie d’aller casser à une prochaine exposition les sculptures de ce grand sculpteur, M.  […] Monsieur le rédacteur, On fait circuler, au sujet de la première représentation d’Henriette Maréchal certaines accusations contre une partie du public qui composait la salle. […] J’allai chercher le manuscrit et je lus une partie du premier acte.

2247. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Je ne vois pas s’élever le plus léger nuage de poussière ; je n’ai ressenti aucun choc, et, quoique touchant à la terre, le char cependant n’en a pas éprouvé le moindre contrecoup… Et dans quelle partie de la montagne habite donc le divin anachorète ? […] Là où vous apercevez ce pieux solitaire, fixant, dans une immobilité parfaite, le disque radieux du soleil ; le corps déjà à moitié plongé dans un monticule de sable, que les termites amoncellent sans crainte autour de lui ; portant, au lieu du cordon brahmanique, la peau hideuse d’un énorme serpent : pour collier, les branches entrelacées d’arbrisseaux épineux, dont il ne ressent pas même les blessures, et recélant, parmi ses cheveux relevés en partie en un énorme faisceau sur le sommet de sa tête et flottant en partie sur ses larges épaules, une foule d’oiseaux qui, pleins de confiance, y ont construit leurs nids comme dans un arbre touffu.

2248. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

Quel est donc, en effet, cet odieux contrat où l’on suppose le consentement d’une des deux parties qui ne peut ni refuser ni consentir, et où l’on condamne à un supplice qu’aucune langue n’exprima jamais un être innocent de sa naissance, un être qui n’était pas ? […] La société, à ses yeux, n’a plus été qu’un livre en partie double, se balançant par profits et pertes à la fin d’une éternelle association de fabrique liquidée par l’éternité. […] Les impressions que je reçus alors de ces solitudes se sont représentées avec tant de force et de netteté à mon imagination, ces jours-ci, que j’en ai reproduit une partie dans les vers suivants, méditation poétique tronquée dont je copie seulement quelques fragments pour mes lecteurs.

2249. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

Avec l’analyse des caractères comiques, nous arrivons maintenant à la partie la plus importante de notre tâche. […] Dans l’action, c’est la personne tout entière qui donne ; dans le geste, une partie isolée de la personne s’exprime, à l’insu ou tout au moins à l’écart de la personnalité totale. […] Mais dans les deux cas, soit qu’il affaiblisse la société soit qu’il renforce la nature, il poursuit le même objet, qui est de nous découvrir une partie cachée de nous-mêmes, ce qu’on pourrait appeler l’élément tragique de notre personnalité.

2250. (1893) Impressions de théâtre. Septième série

Et encore je crains bien qu’il ne perde une partie de sa clientèle ; car, n’est-ce pas ? […] Ils ont exploré une plus grande partie de l’univers. […] Surtout il ne semble pas que l’auteur se soit amusé le premier, comme il avait coutume autrefois, aux parties bouffonnes de son ouvrage. […] Donc, ils ont noyé Camille pendant une partie de canot, en Seine. […] Je ne tiens nullement à ce qu’on me dise « tout », quand une partie de ce tout est banale comme les rues.

2251. (1900) La vie et les livres. Cinquième série pp. 1-352

Même (et cette démonstration n’est pas la partie la moins piquante du curieux livre de M.  […] Puis on est passé dans le salon voisin où l’Empereur faisait sa partie d’échecs. […] Toute cette partie du récit de M.  […] Mais ce n’est là qu’une partie des soucis qui vont l’assiéger. […] Ensuite, les parties de pelote, après vêpres, le, dimanche.

2252. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256

Cicéron (2e partie) I On vient de voir, dans le précédent entretien, que toute la vie de Cicéron ne fut qu’un admirable équilibre entre la pensée et l’action : homme d’État pendant les convulsions politiques de sa patrie, il devenait homme de lettres pendant les loisirs que l’impopularité ou l’exil lui faisaient à la campagne ou hors de l’Italie. […] III On s’étonne, en réfléchissant à ses accablantes occupations d’homme public, comme défenseur ou accusateur devant les tribunaux, comme orateur politique devant le peuple ou au sénat, comme consul dans des temps d’orages civils, comme proconsul en Asie, comme général d’armée, comme administrateur de provinces, comme candidat aux magistratures, comme aspirant au triomphe, comme conseil de Pompée, comme ami de Brutus, comme ennemi de Clodius ou d’Antoine, comme tuteur et victime d’Octave ; on s’étonne, disons-nous, qu’il soit resté tant de loisirs à cet esprit universel pour toutes les parties de la littérature depuis la rhétorique et la poésie jusqu’à la philosophie et la religion. […] « Car l’homme, ajoute-t-il, doit se souvenir qu’il n’est pas seulement pour lui seul, mais pour les siens, pour sa patrie, et que c’est de la moindre partie de lui-même qu’il lui est permis de s’occuper ; et, comme la nature nous a doués d’un invincible attrait pour la vérité, inspirés que nous sommes par ce noble instinct, nous aimons forcément tout ce qui est vrai et réel, comme la bonne foi, la fidélité, la candeur, la constance, et nous haïssons tout ce qui est faux et trompeur, comme la fraude, le parjure, la méchanceté, l’injustice. […] Alors Pison : — Est-ce par un dessein de la nature, nous dit-il, ou par une erreur de notre imagination, que, lorsque nous voyons les lieux où l’histoire nous apprend que de grands hommes ont passé une partie de leur vie, nous nous sentons plus émus que quand nous écoutons le récit de leurs actions ou que nous lisons leurs écrits ?

2253. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304

Critique de l’Histoire des Girondins [Avertissement] La critique est une grande et importante partie de toute littérature ; quand elle touche simplement à la forme d’un livre, elle est toutefois secondaire. — Question de grammaire, question de goût ; les esprits stériles seuls s’y adonnent ; elle dénigre beaucoup, elle ne produit rien. — Sous ce rapport, il faut la laisser aux esprits méticuleux et jaloux, qui se consolent de leur impuissance en montrant les imperfections des œuvres d’autrui. […] Je crois devoir publier, non en entier, mais en partie essentielle, ce commentaire des Girondins dans mes Entretiens littéraires, pour lui donner ainsi une publicité plus étendue, plus juste, plus méritoire et quelquefois plus sévère. […] J’entrerai résolument dans l’action, et je consacrerai les années de ma maturité à la guerre, véritable vocation de ma nature, qui aime à jouer, avec la mort et la gloire, ces grandes parties dont les vaincus sont des victimes, dont les vainqueurs sont des héros. […] Une partie de la jeunesse française ayant rédigé et publié une protestation contre une phrase d’une pièce où j’étais nommé, cette protestation ayant été mentionnée dans le journal l’Opinion nationale, et M. 

2254. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

C’est même la partie solide de la gloire des écrivains à la mode, d’avoir contenté le goût raisonnable, avant de se mettre au service de l’excès. […] Le détail en est exquis ; c’est la partie la plus touchante du rôle d’Andromaque. […] Pour le juger à son prix, il faut fermer les oreilles aux séductions de sa poésie, et chercher sous les grâces de l’exécution ce travail de fondation, qu’il en regardait comme la plus solide partie. […] Il n’est pas jusqu’aux subtilités dont elles sont obscurcies dans Aristote, jusqu’aux parties de quantité et d’extension, avec lesquelles il n’ait cru devoir compter.

2255. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « La poésie »

les principes sont posés, la méthode est donnée, et l’habile professeur a pris toute sa revanche dans la partie du poème didactique qui s’applique à l’étude et à l’amour des champs, et dont il a trouvé de si beaux et si doux exemples, de Virgile à Lamartine.

2256. (1874) Premiers lundis. Tome I « Ferdinand Denis »

Il suit du premier défaut que le style dans cette partie est trop tendu et trop continuellement magnifique.

2257. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Poésie — I. Hymnes sacrées par Édouard Turquety. »

Émile Deschamps, qui a des parties d’une causerie tout à fait française et du fringant le plus spirituel.

2258. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VIII. Du crime. »

La plus grande partie des idées métaphysiques que je viens d’essayer de développer, sont indiquées par les fables reçues sur le destin des grands criminels ; le tonneau des Danaïdes, Sisyphe, roulant sans cesse une pierre, et la remontant au haut de la même montagne, pour la rouler en bas de nouveau, sont l’image de ce besoin d’agir, même sans objet, qui force un criminel à l’action la plus pénible, dès qu’elle le soustrait à ce qu’il ne peut supporter, le repos.

2259. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De l’amitié. »

L’homme est placé, par toutes ses affections, dans cette triste alternative ; s’il a besoin d’être aimé pour être heureux, tout système de bonheur certain et durable est fini pour lui, et s’il sait y renoncer, c’est une grande partie de ses jouissances sacrifiées pour assurer celles qui lui resteront, c’est une réduction courageuse qui n’enrichit que dans l’avenir.

2260. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »

La philosophie ne fait du bien que par ce qu’elle nous ôte ; l’étude rend une partie des plaisirs que l’on cherche dans les passions.

2261. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Jules Laforgue » pp. 36-47

Première partie : ce seront les sanglots de la pensée, du cerveau, de la conscience de la terre.

2262. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »

salués d’applaudissements de triomphe, des milliers de savants s’emploieront à des investigations physiques presque infinitésimales ; à rechercher la composition atomique et la structure microscopique du corps ; à explorer les formes innombrables de la vie animale et végétale, invisibles à l’œil tout seul ; à découvrir des planètes qui ont parcouru, inconnues pendant des siècles, leurs orbites obscurs ; à condenser, par la puissance du télescope, en soleils et systèmes, ce qui était regardé récemment encore comme la vapeur élémentaire des étoiles ; à traduire en formules numériques l’inconcevable rapidité des vibrations qui constituent ces rayons, si fermes en apparence que les plus forts vents ne les ébranlent pas ; à mettre ainsi en vue les parties les plus mystérieuses de l’univers matériel, depuis l’infiniment loin jusqu’à l’infiniment petit ; mais l’analyse exacte des phénomènes de conscience, la distinction entre les différences, si fines pourtant et si petites, des sentiments et des opérations ; l’investigation attentive des enchaînements les plus subtils de la pensée, la vue ferme mais délicate de ces analogies mentales qui se dérobent au maniement grossier et négligent de l’observation vulgaire, l’appréciation exacte du langage et de tous ses changements de nuances et de tous ses expédients cachés, la décomposition des procédés du raisonnement, la mise à nu des fondements de l’évidence : tout cela serait stigmatisé comme un exercice superflu de pénétration, comme une perte de puissance analytique, comme une vaine dissection de cheveux, comme un tissage inutile de toiles d’araignées ?

2263. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

Supplément de Bussy, 2e partie, p. 41.

2264. (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »

Quelque état de la substance phénoménale pour se réaliser doit durer, il faut donc qu’il se prête à une longue répétition de soi-même dans le temps ; mais il faut aussi qu’il ne manque de rompre son immobilité, de se modifier quelque peu, avant que la durée, le pétrifiant dans toutes ses parties, n’ait supprimé en lui la possibilité de varier.

2265. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et l’abbé Desfontaines. » pp. 59-72

Il étoit forcé de reconnoître dans M. de Voltaire des parties admirables, mais il s’obstinoit à lui refuser celle de l’invention.

2266. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »

On ne peint bien que son propre cœur, en l’attribuant à un autre ; et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs.

2267. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »

Mais lorsque, sous les rapports chrétiens, on vient à penser que l’histoire des Israélites est non seulement l’histoire réelle des anciens jours, mais encore la figure des temps modernes ; que chaque fait est double, et contient en lui-même une vérité historique et un mystère ; que le peuple juif est un abrégé symbolique de la race humaine, représentant, dans ses aventures, tout ce qui est arrivé et tout ce qui doit arriver dans l’univers ; que Jérusalem doit être toujours prise pour une autre cité, Sion pour une autre montagne, la Terre Promise pour une autre terre, et la vocation d’Abraham pour une autre vocation ; lorsqu’on fait réflexion que l’homme moral est aussi caché sous l’homme physique dans cette histoire ; que la chute d’Adam, le sang d’Abel, la nudité violée de Noé, et la malédiction de ce père sur un fils, se manifestent encore aujourd’hui dans l’enfantement douloureux de la femme, dans la misère et l’orgueil de l’homme, dans les flots de sang qui inondent le globe depuis le fratricide de Caïn, dans les races maudites descendues de Cham, qui habitent une des plus belles parties de la terre91 ; enfin, quand on voit le Fils promis à David venir à point nommé rétablir la vraie morale et la vraie religion, réunir les peuples, substituer le sacrifice de l’homme intérieur aux holocaustes sanglants, alors on manque de paroles, ou l’on est prêt à s’écrier avec le prophète : « Dieu est notre roi avant tous les temps. » Deus autem rex noster ante sæcula.

2268. (1865) Du sentiment de l’admiration

Nous sommes loin de l’âge fertile qui fut si justement appelé Renaissance, loin du temps où les Racine, les La fontaine, les Boileau devaient une partie de leur grandeur à leur admirable modestie, à leur volontaire abaissement devant les anciens qu’ils ont égalés.

2269. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes petites idées sur la couleur » pp. 19-25

L’arc-en-ciel est en peinture ce que la basse fondamentale est en musique ; et je doute qu’aucun peintre entende mieux cette partie qu’une femme un peu coquette ou une bouquetière qui sait son métier.

2270. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70

Michel Van Loo est vraiment un artiste : il entend la grande machine ; témoins quelques tableaux de famille où les figures sont grandes comme nature et louables par toutes les parties de la peinture.

2271. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Casanove » pp. 192-197

Toute cette partie du tableau est dans la demi-teinte ; ou plutôt il n’y a guère que la croupe du cheval qu’on ferre qui soit frappée de la lumière qui tombe du ciel.

2272. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408

L’idée de ces douze tableaux qui nous est présente, produit une partie de l’effet que les tableaux mêmes produiroient, s’ils étoient à côté de celui dont nous voulons discerner le mérite et connoître le rang.

2273. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323

Ils ne pourroient plus faire la dixiéme partie des fautes qu’ils font, soit en manquant les tons, et par consequent l’action propre aux vers qu’ils recitent, soit en mettant du pathetique dans plusieurs endroits qui n’en sont pas susceptibles.

2274. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »

La maison Dumas, pour l’esprit qui l’a habitée, est la guérite de l’adultère, du duel, de toutes les rengaines dramatiques sur lesquelles cette grande pauvreté qui se croit un luxe, Je théâtre vit depuis des siècles, et quand on y a passé une partie de sa jeunesse, on reste imprégné de ces idées de duels et d’adultères, on les respire ; on les transpire ; on n’est plus capable de rendre autre chose, de créer autre chose que cela.

2275. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVI. Mme de Saman »

… Le livre de celle-ci est, à partie grand nom de Chateaubriand qui l’étoile, quoiqu’elle l’ait taché, le livre fait et refait sans cesse par tous les bas-bleus de la terre qui n’ont qu’une note comme le crapaud, mais moins harmonieuse.

2276. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Philippe II »

C’est un esprit d’après la Révolution française, sans hostilité (du moins montrée) contre le catholicisme, mais parfaitement indifférent à sa destinée et trouvant même bon, dans les intérêts de la civilisation comme il la comprend, qu’il ait perdu la partie au temps de Philippe II ; car, il faut bien le dire, nous, les vaincus, il l’a perdue !

2277. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres portugaises » pp. 41-51

Les ennemis de l’Église jouaient alors contre elle leur grande partie, et tout leur était bon pour la gagner.

2278. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Alexandre Dumas fils » pp. 281-291

La question de la bâtardise, la possession d’état de l’enfant naturel, la position que doit faire la législation à la fille-mère, toutes ces questions sont touchées dans L’Affaire Clémenceau avec une curiosité enfantino-frémissante ; et, quoiqu’elles n’y soient pas résolues, quoiqu’elles n’y soient agitées que comme l’enfant agite la boîte où il a mis des scarabées et qu’il colle contre son oreille pour les entendre qui remuent, on sent que la partie de son livre que Dumas fils estime davantage, c’est le remuement de ces questions… Du reste, ce côté inattendu et révélé dans le nouveau roman d’Alexandre Dumas fils ne l’a pas empêché cependant de rester parfaitement le fils de son père, même à propos de cette question du bâtard qui s’étend sous les pieds de tout dans son livre, et qui en est comme le sous-sol.

2279. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Avellaneda »

Métier de dupe, affreux casse-tête, partie d’échecs jouée entre deux langues et entre deux esprits, toute traduction est une œuvre ingrate, difficile, à peu près impossible.

2280. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pierre Dupont. Poésies et Chansons, — Études littéraires. »

III Mais ce que Béranger, qui a tourné le dos à son talent pendant la plus grande partie de sa vie, n’avait pas prévu, M. 

2281. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XI. Des éloges funèbres sous les empereurs, et de quelques éloges de particuliers. »

Auguste qui, pendant une partie de sa vie, fut le plus vil des meurtriers, et pendant l’autre, le plus politique des princes, eut, comme presque tous les Romains célèbres de ce temps, le mérite de l’éloquence.

2282. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »

En créant Constantinople, il donna une nouvelle direction à l’Orient, établit un nouveau centre de commerce, posa certaines barrières, en abaissa d’autres, et fit revivre, ou conserva pendant mille ans, au fond de la Thrace, une partie du goût et des lumières de la Grèce.

2283. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »

Quelques parties conservent une grâce antique : le reste a pris le faux goût de chaque mode passagère, et contracté les vices du temps.

2284. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

Sainte-Beuve est tout heureux, tout joyeusement débordant d’une partie de famille faite la veille. […] Une vraie partie de vieux de Paul de Kock. […] Puis c’est un ciel sans couleur, des maisons rosées, des lueurs d’éclairage toutes jaunes, avec des parties d’ombre de ce bleu neutre, qui transperce une veilleuse de blanche porcelaine allumée. […] Il est comme son histoire même, toutes les parties basses dans la lumière, le haut dans une demi-nuit ; le visage rien qu’une ombre, avec autour la neige de longs cheveux blancs, une ombre d’où sort une voix professorale, sonore, roulante, chantante, et se rengorgeant, pour ainsi dire, et qui monte et descend, et fait comme un continuel roucoulement grave. […] » Un moment de rêverie, au bout de laquelle Michelet reprend « : Je traversais un jour l’Angleterre dans sa partie la plus large, de York à… J’étais à Halifax… Il y avait des trottoirs dans la campagne, une herbe aussi bien tenue que le trottoir, et le long, des moutons qui paissaient… tout cela éclairé au gaz.

2285. (1889) Impressions de théâtre. Troisième série

Legendre ait un peu réduit la partie comique, et notamment les interminables conversations de Béatrix et de Bénédict. […] Paul Morillot, très exact, très judicieux et très fin, se divise en deux parties : la vie de Scarron ; les œuvres de Scarron. […] Et ce n’est pas tout : la partie de la scène que l’auteur a supprimée contenait une « thèse », analogue à celles que M.  […] Silvain et Mme Lloyd gesticulant dans les ténèbres ; car la plus grande partie du drame (qui est long !  […] L’autre partie du drame n’est pas désagréable non plus.

2286. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

Taine ne parle pas de la partie de barres de Rambouillet ; il ne parle pas non plus de l’omelette des Tuileries. […] La partie critique, celle où le prince Napoléon s’appuie sur l’histoire, semblera juste et solide dans son ensemble. […] Pourtant cette partie du livre du prince Napoléon n’est pas sans reproche. […] » Qu’il me permette de lui faire remarquer que toutes les parties de son roman ne répondent pas exactement à ses intentions. […] Après cela, vous me demandez, peut-être, si je me charge de tout expliquer dans cette œuvre dont bien des parties sont secrètes.

2287. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

Renan a vécu assez pour raccorder les deux parties de la tâche qu’il s’était imposée. […] En lisant la première partie du récit on ne peut se défendre d’un certain effroi. […] Il se fait un grand tumulte dans les bas-fonds de mon cerveau, mais la partie supérieure ne sait rien des choses contingentes. […] On lui avait fait épeler un Évangile où gémit ce que Platon appelle, non sans dédain, la partie pleureuse de l’âme humaine. […] Presque toute la seconde partie du livre est belle et tragique.

2288. (1905) Études et portraits. Sociologie et littérature. Tome 3.

C’est la raison pour laquelle des pensées parties de points aussi différents que celles de Comte et de Taine se rencontrent avec celle de Bonald, qui n’a eu, lui non plus, d’autre souci que de subordonner ses théories à la réalité. […] Le plus simple bon sens exigeait que, dans un pareil moment, toutes les parties purement spéculatives, et par conséquent douteuses, des programmes en fussent supprimées. […] C’est le danger de cette multiplication des parties locales. […] Sa destinée aura certes dû une partie de son bonheur à la sagesse de sa réflexion, mais, cette sagesse même, le grand homme l’aura due surtout au fait que sa haute culture a été un moment de la culture de sa race. […] Ce caractère se retrouve dans les nouvelles les plus célèbres de Mérimée : Matteo Falcone, le Vase étrusque, la Partie de trictrac, l’Enlèvement de la redoute.

2289. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

C’est là la faculté fondamentale qu’on retrouve dans toutes les parties de la vie publique, enfouie, mais présente, comme une de ces roches primitives et profondes qui, prolongées au loin dans la campagne, donnent à tous les accidents du sol leur assiette et leur soutien. […] Aujourd’hui encore ses disciples dépensent trois millions par an en missions dans toutes les parties du monde, et, sur les bords du Mississippi et de l’Ohio, les shoutings répètent le délire et les conversions de l’inspiration primitive. […] Les artifices oratoires deviennent entre ses mains des instruments de supplice, et lorsqu’il lime ses périodes c’est pour enfoncer plus avant et plus sûrement le couteau ; avec quelle audace d’invective, avec quelle roideur d’animosité, avec quelle ironie corrosive et brûlante, appliquée sur les parties les plus secrètes de la vie privée, avec quelle insistance inexorable de persécution calculée et méditée, les textes seuls pourront le dire : « Milord, écrit-il au duc de Bedford, vous êtes si peu accoutumé à recevoir du public quelque marque de respect ou d’estime, que si dans les lignes qui suivent un compliment ou un terme d’approbation venait à m’échapper, vous le prendrez, je le crains, pour un sarcasme lancé contre votre réputation établie ou peut-être pour une insulte infligée à votre discernement862… » « Il y a quelque chose, écrit-il au duc de Grafton, dans votre caractère et dans votre conduite qui vous distingue non-seulement de tous les autres ministres, mais encore de tous les autres hommes : ce n’est pas seulement de faire le mal par dessein, mais encore de n’avoir jamais fait le bien par méprise ; ce n’est pas seulement d’avoir employé avec un égal dommage votre indolence et votre activité, c’est encore d’avoir pris pour principe premier et uniforme, et, si je puis l’appeler ainsi, pour génie dominant de votre vie, le talent de traverser tous les changements et toutes les contradictions possibles de conduite, sans que jamais l’apparence ou l’imputation d’une vertu ait pu s’appliquer à votre personne, ni que jamais la versatilité la plus effrénée ait pu vous tromper et vous séduire jusqu’à vous engager dans une seule sage ou honorable action863. » Il continue et s’acharne ; même lorsqu’il le voit tombé et déshonoré, il s’acharne encore. […] La force, c’est là leur trait, et celui du plus grand d’entre eux, le premier esprit de ce temps, Edmund Burke. « Prenez Burke à partie, disait Johnson, sur tel sujet qu’il vous plaira ; il est toujours prêt à vous tenir tête. » Il n’était point entré au Parlement, comme Fox et les deux Pitt, dès l’aurore de la jeunesse, mais à trente-cinq ans, ayant eu le temps de s’instruire à fond de toutes choses, savant dans le droit, l’histoire, la philosophie, les lettres, maître d’une érudition si universelle qu’on l’a comparé à lord Bacon. […] The constitution of a country being once settled upon some compact, tacit or expressed, there is no power existing of force to alter it without the breach of the covenant, or the consent of all the parties.

2290. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Mais il semble qu’il ait fait à cette partie du factum de M.  […] Examinez-vous bien ; tout en vous n’est que contradictions, dont l’habitude vous dérobe la meilleure partie. […] Elle a fait sa partie dans ce duo avec le plus malicieux enjouement qui se puisse voir. […] Il n’y avait plus à y revenir, la partie était gagnée : Molière et M.  […] Il faut que toutes les parties d’une œuvre se fondent dans un ensemble général, et que le plaisir du public ne soit troublé par aucune dissonance.

2291. (1886) Le naturalisme

Paul et Virginie sont la seconde partie de l’Héloïse. […] La différence n’est pas seulement évidente entre romans et romans, mais entre les diverses parties d’un même livre. […] Les descriptions de Zola, poétiques, sombres ou humoristiques, remarquez que je ne dis pas gaies, constituent une partie qui n’est point mince de son mérite original et sont l’écueil le plus grave pour ses malheureux imitateurs. […] Partie de cette faute doit être imputée au public, facteur fort important de toute œuvre littéraire. […] Il se compose de gens qui demandent au roman un honnête délassement et les clames en forment la majeure partie.

2292. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

Les parties lyriques de ce récit sont consacrées à célébrer l’action de manger et tout ce qui s’ensuit : « Ô sainte joie des bâfres ! […] On lui rit au nez, et on lui jeta tant de pavés et de pièces de fonte (tout le lest du ponton) qu’elle quitta la partie. […] Il venait souvent les voir et passait quelquefois une grande partie de la journée au milieu d’elles. […] La Porte-Saint-Martin nous a donné une « épopée impériale en trois parties, six actes et soixante tableaux, en prose ». […] C’est d’abord, dans les parties supérieures de la société, une certaine impuissance de se décider, une incapacité d’agir.

2293. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

Les rivalités de Molière avec la troupe de Montfleury ne font-elles pas partie de l’histoire de l’art dramatique ?‌ […] Dans la première partie de mon existence, j’ai connu la misère ; dans la seconde, la douleur. […] L’importance de cette partie de la personne humaine frappait Alphonse Daudet. […] Il y passa la plus grande partie de ses heures de liberté. […] L’œuvre garde des parties excellentes.‌

2294. (1912) Pages de critique et de doctrine. Vol I, « I. Notes de rhétorique contemporaine », « II. Notes de critique psychologique »

… » Telles sont quelques-unes des raisons pour lesquelles, jeune philosophe déjà célèbre, il mit de côté les plans, esquissés en partie, de ses traités sur l’lntelligence et la Volonté. […] Ç’a été un coup de partie bien mené, et qui m’a fait honneur. […] La troisième partie de ce dernier livre, qui vient de paraître, évoque pour nous le Gautier d’après la guerre de 1870, très voisin de la mort. […] À quoi bon dresser une liste qui comprendrait la majeure partie des œuvres d’imagination publiées depuis ces dix années ? […] Asmus, nommé professeur à Metz, loge chez une vieille dame de la ville, que des revers de fortune obligent à louer une partie de son appartement.

2295. (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains

On aime sa maîtresse, on la pare de mille élégances venues de toutes les parties du monde ! […] Et puis quelle tâche impossible (à moins d’être l’abbé Goujet) de raconter en deux parties séparées comment celui-ci commence et comment celui-là finit ! […] Bouilly, un conte plus intéressant que la première partie de l’Histoire des Treize ? […] Ouvrez les livres de statistique (la statistique, cette abominable science qui réduit le genre humain à une machine dont les produits sont tenus en partie double), le compte est fait. […] Que d’intelligence mal dépensée à ne comprendre jamais qu’une partie de la question !

2296. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452

La nomination du général Bugeaud comme gouverneur général de l’Algérie le rappelle en Afrique ; il entre aux zouaves (avril 1841), et désormais, sous les yeux du chef le plus capable, dont il est connu et apprécié, il va parcourir la seconde et décisive partie de sa carrière avec l’avantage d’être dans des emplois supérieurs dès le premier jour. […] Pendant toute cette première partie de l’expédition, le maréchal Saint-Arnaud, on le conçoit, pétille d’impatience ; il voudrait tout hâter, tout concentrer dans sa main pour une exécution rapide ; il se sent pressé, il l’est plus qu’un autre, et ce n’est, en effet, qu’au prix de cette activité dévorante, de ce cri continuel d’appel, qu’à de telles distances et avec des éléments si nombreux et si disparates à concerter, on parvient à être en mesure pour l’occasion. […] C’est un porc-épic, et les piquants sont toujours en arrêt. » La campagne semblait manquée ; elle l’était dans sa première partie.

2297. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

Et pour ce qui est de la Didon de Virgile en particulier, à laquelle tout ceci a trait et se rapporte, on se rend mieux compte alors de ces qualités souveraines qui assurent la vie aux œuvres de l’art dans les époques d’entière culture, à savoir, la composition, l’unité d’intérêt et un achèvement heureux de l’ensemble et des parties. […] En toute cette partie si dramatique, le poëte grec est presque l’égal de Virgile, et il a été l’un de ses modèles. […] Tandis que la Didon de Virgile est perpétuellement à la bouche et dans le cœur de tout ce qui a du sentiment et du goût, la Médée, qui lui a servi en partie de modèle, a-t-elle si peu de droits à un même honneur ?

2298. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) I L’amour de Laure était si réellement la vie intellectuelle et morale de Pétrarque qu’après la disparition de cette étoile de son âme à l’horizon de la terre le grand poète cessa, pour ainsi dire, de vivre ici-bas pour suivre cette étoile au ciel ; son âme, jusque-là légère, mobile, inquiète, quelquefois errante, sembla se revêtir du deuil éternel de Dante après la mort de Béatrice et s’ensevelir vivante dans le sépulcre et dans l’unique pensée de Laure. […] « Mais la meilleure partie d’elle, qui vit encore et qui vivra toujours là-haut dans la région la plus élevée du ciel, m’enamoure tous les jours davantage de ses immortelles perfections. […] ô mes derniers vers, à la pierre cruelle qui me cache sous terre mon cher trésor ; là, invoquez celle qui me répond du haut du ciel, bien que la partie mortelle de son être soit dans un lieu bas et ténébreux !

2299. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

L’Arioste (2e partie) I Nous continuâmes ainsi quelques jours la lecture du Roland furieux ; mais, quoique marchant d’aventures en enchantements, nous ne retrouvâmes pas l’émotion profonde et douce que nous avions savourée dans les chants de Ginevra. […] Le chanoine, le professeur et moi, nous fûmes de la partie. […] je laissais dans ce beau lieu une partie de la mienne, mais je ne désirais pas qu’on me la rendît jamais.

2300. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256

J’en ai rendu compte dans la partie politique de mes œuvres complètes intitulée : Mémoires politiques. Je ne traite dans ces confidences que de cette partie intime qui touche seulement au cœur et qui n’intéresse que la famille et les amis. […] Après avoir joui quelque temps de l’intimité de cette aimable partie de ma nouvelle famille, nous louâmes, au bord de la Tamise, à Richmond, une villa recueillie et solitaire, entre le parc et le fleuve, pour y passer l’été.

2301. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »

Son tort est d’avoir cru qu’il serait plus près de la vérité et de l’objectivité s’il s’efforçait d’être impassible comme le grand tout et s’il contenait les battements de son cœur d’homme ; mais ces battements ne font-ils pas, eux aussi, partie du tout ? […] Il restait et il reste encore bien des inspirations à chercher, pour le poète, dans toute cette partie de la société, la plus nombreuse, qui vit ignorée, et qui est cependant le fond même de l’humanité. […] Cela tient à ce que l’aristocratie vraie, qui est un objet d’imitation servile de la part des foules, est aujourd’hui composée des savants ou des artistes, nécessairement incrédules ; autrefois l’aristocratie était composée d’hommes qui partageaient les préjugés religieux, qui leur empruntaient d’ailleurs une partie de leur autorité et qui avaient intérêt à s’appuyer sur eux.

2302. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

Or pourquoi encore le merveilleux ou le surnaturel fait-il partie essentielle et nécessaire du poème épique ? […] Voici donc notre réponse à cette question : Pourquoi le merveilleux ou le surnaturel fait-il partie essentielle du poème épique ? […] Mais, d’un autre côté, on ne peut se dissimuler que l’imitation d’abord puérile, puis libre, de deux langues aussi bien construites, aussi rationnelles, aussi mûres que le grec et le latin (dérivant presque en entier elles-mêmes du sanscrit, la source indienne de toutes langues) ; on ne peut se dissimuler, disons-nous, que cette imitation n’ait été un travail très perdu pour nos écrivains et nos poètes, mais très utile pour notre langue française elle-même ; on ne peut méconnaître qu’en se calquant sur ce grec, sur ce latin, sur ce sanscrit, langues toutes faites et presque parfaites, la langue française n’y ait contracté une rigueur de construction, une solidité de membrures, une disposition de parties du discours, une propriété de verbe, une logique de sens, une clarté de tours et une maturité de mots qui en ont fait, à l’heure où nous sommes, un des plus parfaits instruments de pensée donnés à un peuple pour créer et pour répandre son esprit dans l’univers et pour le propager loin dans la postérité.

2303. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370

Il était alors à Puteaux près de Neuilly, et obligé de perdre une partie de son temps sur les grands chemins : Malgré ma servitude privée, disait-il en finissant, je souhaite, mon cher ami, que vous soyez bientôt aussi libre que moi ; que vous puissiez aussi regarder la Seine couler comme je le fais et vais le faire plus que jamais de mes fenêtres ; enfin que nous puissions grommeler ensemble sur toute l’espèce humaine qui heureusement n’est pas toute la nature, et réaliser une bonne fois à nous deux la grande faction des insociables dont la France a été tant tourmentée depuis deux ans. […] Est-il en partie de Mme Rousseau, cette femme de ses amies avec laquelle il se brouilla pour l’avoir publié ?

2304. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203

Sans prétendre décider qui avait tort ou raison dans ce démêlé assez compliqué et sur lequel nous n’entendons qu’une des parties, une seule chose en ressort pour moi avec évidence, c’est que Mme de La Fayette, qui savait mieux que personne ce que c’était que crédit et considération, n’en accordait pas beaucoup à Lassay à cette époque de sa vie, qu’il ne paraissait pas être de ceux avec qui l’on compte, et qu’il était temps pour lui de songer à refaire sa situation et auprès du roi et dans le monde. […] » En avançant en âge, il se trouva peu à peu affranchi des gênes et des principales servitudes au milieu desquelles il avait passé une si grande partie de sa vie.

2305. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE BALZAC (La Recherche de l’Absolu.) » pp. 327-357

Les parties moins délicates au moral lui reviennent mieux. […] Je la citerai ici pour montrer à M. de Balzac un excellent modèle en certaines parties de lui-même, et pour dédommager le lecteur de ces querelles de langue par une plus gracieuse image.

2306. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »

On mettait la main devant, et on ne laissait arriver les rayons que sur la partie que l’on voulait éclairer. […] J’aurais peine à peindre la colère servile et méprisante de l’apothicaire, à qui cette éclipse avait fait manquer son coup, l’étonnement des médecins, l’indignation du petit garçon apothicaire, et l’envie de rire de la partie de l’assemblée heureusement placée pour être témoin de cette scène.

2307. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »

L’amour est en effet le sujet auquel il a consacré une grande partie de ses ouvrages : mais il est un peu étrange qu’il n’ait pas cru devoir, dans aucune circonstance, nous apprendre le nom de sa maîtresse ; il n’a pas même voulu lui donner un nom poétique, et satisfaire au moins jusque-là notre curiosité. […] Ces rares perfections me captivèrent au point, que bientôt il n’y eut pas une puissance ou une faculté de mon corps ou de mon âme qui ne fût asservie sans retour ; et je ne pouvais m’empêcher de considérer la dame dont la mort avait causé tant de douleurs et de regrets comme l’étoile de Vénus, dont l’éclat du soleil éclipse et fait disparaître entièrement les rayons. » Telle est la description que Laurent nous a laissée de l’objet de sa passion, dans le commentaire qu’il a fait sur le premier sonnet qu’il écrivit à sa louange16 ; et à moins que l’on n’en mette une grande partie sur le compte de l’amour, toujours partial dans ses jugements, il faut avouer qu’il y a eu bien peu de poëtes assez heureux pour trouver un objet aussi propre à exciter leur enthousiasme, et à justifier les transports de leur admiration.

2308. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335

Dans une partie d’échecs, ils abattent d’un coup d’échiquier leur adversaire qui est sur le point de gagner. […] Il est le contemporain des précieuses, qui aiment sans doute la galanterie, mais qui tiennent pour l’amour platonique, qui poussent la pudeur jusqu’à la pruderie, qui proclament, comme Armande dans Les femmes savantes, la suprématie de l’esprit sur la matière, de la raison sur la partie animale.

2309. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575

Or, c'est précisément ce qu'a fait en partie M. l'Abbé Yvon. […] En attendant que nous nous procurions les secours qui nous manquent pour l'achever, nous croyons ne pouvoir mieux terminer celui-ci, que par quelques réflexions contre les Détracteurs de la Religion, qui osent lui attribuer la plus grande partie des maux qui affligent le genre humain.

2310. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300

Un autre jour, une partie toute différente. […] En voici la pompe, la richesse, la composition solennelle, le geste accompagnant la mélopée… Oui, la tragédie respire et vit là, mieux que dans l’œuvre imprimée et morte de ses maîtres, mieux que dans les reconstitutions des critiques ; oui, là, sous ce portique ordonnancé par un Perrault, qui laisse voir sous un de ces arcs le jet d’eau d’un bassin de Latone ; là, dans ce quatuor balancé, dans cette partie carrée où la passion dramatique semble un menuet grandiose.

2311. (1913) La Fontaine « IV. Les contes »

« Que si l’auteur (préface de la deuxième partie des Contes), que si l’auteur a changé quelques incidents et même quelques catastrophes (c’est-à-dire quelques fins de récit), ce qui préparait ces catastrophes, et la nécessité de les rendre heureuses l’y ont contraint. […] Il ne s’en est pas douté, mais, en tout cas, il a eu une succession beaucoup plus condamnable que lui à travers le dix-huitième siècle et une partie du dix-neuvième.

2312. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »

Aussi, en disant que Walt Whitman a le premier reconnu pleinement le caractère sacré de toute réalité, qu’il a contemplé d’un œil radicalement nouveau la plus infime partie d’univers, qu’il a enrichi d’un sens divin les plus coutumières actions de nos vies, qu’il a créé le sentiment de pleine confiance et de liberté envers nous-mêmes et envers les autres, qu’il a enfin (et c’est le point capital pour nous) positivement découvert un nouveau de la vie, je n’aurais fait que tracer la pâle esquisse d’une scène géante.‌ […] Révolution religieuse, révolution de l’autorité, enrichissement du sens social, pénétration franche et directe de la réalité, sens de l’universel et des coexistences, tout ce que nous venons de voir successivement exposé, se résume en une nouvelle expression du sentiment du lien entre toutes les parties de l’univers, entre toutes les vies, humbles ou immenses, riches ou frustes, immédiates ou lointaines, Ces hommes sincères dont je viens de traduire la pensée, appartiennent tous, quoique d’âge et de renom différents, à la génération nouvelle.

2313. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

N’est-ce pas une ambition que je qualifierais à mon tour de médiocre que celle de plaire et d’être utile à une toute petite partie de l’humanité, toujours la même, la moins facile à émouvoir, et en un sens la plus négligeable, puisqu’elle trouve autour d’elle tant de moyens de jouissance et de perfectionnement ? […] La crise du roman est due, en partie, à l’erreur où nous sommes tombés, en prenant le roman pour une simple distraction et un amusement de lettrés.

2314. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »

Mais de pareils relevés, même étendus, laisseraient encore échapper la majeure partie des groupes dont nous sommes les points d’intersection. […] Les ordres privilégiés pressentent bien, d’ailleurs, l’effet de ces croisements, puisque, le plus souvent, pour sauver leur prestige et garder leurs distances, ils recommandent à leurs membres de ne pas se commettre avec ceux des autres ordres : lier partie avec un inférieur, c’est déjà déroger.

2315. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — I » pp. 143-149

Je déclare donc ici à M. de Blaru (l’avocat de la partie adverse) que, loin d’être offensé de son ridicule portrait, je lui sais au contraire fort bon gré de son travail.

2316. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »

Il y a eu les grossiers parmi les zélés, il y a eu les pédants ; on m’a pris à partie, cela va sans dire ; on m’a fort découpé, sinon mis en pièces.

2317. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »

Ce mot d’ennui, pris dans l’acception la plus générale et la plus philosophique, est le trait distinctif et le mal d’Oberman ; ç’a été en partie le mal du siècle, et Oberman se trouve ainsi l’un des livres les plus vrais de ce siècle, l’un des plus sincères témoignages, dans lequel bien des âmes peuvent se reconnaître. 

2318. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272

La session de 1815 forme la partie historique la mieux traitée et la plus instructive du livre : les personnes honnêtement royalistes, qui se sont laissé prendre aux théories et à l’ancien droit français de la Gazette, ne pourront guère s’y maintenir après avoir lu le chapitre de M. de Carné.

2319. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « PENSÉES » pp. 456-468

Quand je vois les chutes, les déviations, les démences ou les abjections qui ont lieu chez tant d’hommes distingués après l’âge de quarante ans, je me dis : C’est la jeunesse encore qui, malgré ses fougues et ses promptitudes, est sérieuse et sensée ; c’est la seconde partie de la vie qui se fait égarée ou légère.

2320. (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques, extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil — II »

Les grands administrateurs et hommes d’État qui ont une idée de bon sens ou de génie à faire prévaloir et qui y réussissent, n’évitent pas pour l’ordinaire l’inconvénient d’insister sur toutes les parties de cette idée, et de la pousser, du moins en théorie, jusqu’à des extrémités qu’elle ne comporte pas.

2321. (1874) Premiers lundis. Tome II « Quinze ans de haute police sous Napoléon. Témoignages historiques, par M. Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire »

Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire 20 avril 1833.

2322. (1874) Premiers lundis. Tome II « Henri Heine. De la France. »

Les hommes qui, en Allemagne, attaquèrent d’abord dans les Schlegel le mysticisme des théories sur le moyen âge, et dans Goethe l’impartialité égoïste et suprême de l’art, ces hommes sont en partie les mêmes qui essaient de populariser maintenant les idées pratiques de liberté, et d’amener leurs compatriotes à la vie publique.

2323. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »

Quand il eut annoté Dangeau, il se sentit seulement en haleine : il éprouva le besoin de rédiger, lui aussi, ses Mémoires ; il reprit les notes que, depuis l’âge de dix-huit ans, il avait entassées, et, gardant toujours une copie de Dangeau devant les yeux, pour lui donner le fil de l’exacte chronologie, il composa507 cette œuvre volumineuse qui embrasse les vingt dernières années de Louis XIV, avec toute sorte de digressions sur les parties antérieures du règne, et l’époque de la Régence.

2324. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Guy de Maupassant »

Il me dit qu’il était en train d’écrire une longue nouvelle, dont la première partie se passait dans un mauvais lieu et la seconde dans une église.

2325. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les petites revues » pp. 48-62

Dédaignant les turpitudes de la politique, il a négligé d’informer ses lecteurs du nom de ceux de nos honorables qui ont volé des suffrages lors du vote des crédits du Tonkin ; méprisant profondément le bourgeoisisme à l’esprit borné dont les élucubrations défrayent une trop grande partie de la presse, il a dédaigné de répondre aux insultes dont on l’a abreuvé dès le premier numéro.

2326. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIV. Rapports de Jésus avec les païens et les samaritains. »

La côte, en particulier la ville d’Acre, ne faisaient point partie de la Galilée.

2327. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre III. Soubrettes et bonnes à tout faire »

Ce qu’on se rappelle — avec la meilleure volonté — de cette partie de son œuvre, c’est qu’elle lui valut un excellent duel de publicité avec je ne sais quel prince des élégances mort depuis et dont le monocle se suspendait à un ruban très large.

2328. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Corneille, et le cardinal de Richelieu. » pp. 237-252

C’est qu’il sçavoit bien que la plus grande partie de l’académie étoit gagnée par le cardinal, & que la décision que porteroit cette compagnie naissante, formée sous ses auspices, ne pouvoit manquer d’être favorable à son protecteur.

2329. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124

Le judicieux Du Marsais, un des hommes qui a le mieux entendu le génie des langues, & qui a porté plus loin l’esprit de discussion & d’analyse dans toutes les parties grammaticales, a fait voir qu’en matière d’orthographe, si l’usage étoit un maître dont il convint en général de respecter les loix, c’étoit le plus souvent aussi un tyran dont il falloit sçavoir à propos secouer le joug.

2330. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre onzième. »

C’est ici le lieu de développer une partie des idées que je n’ai fait qu’effleurer, à l’occasion de la fable du chien qui porte au col le dîner de son maître, et de celle de l’hirondelle et de l’araignée.

2331. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre II. Harmonies physiques. — Suite des Monuments religieux ; Couvents maronites, coptes, etc. »

C’est pourquoi les premiers Solitaires, livrés à ce goût délicat et sûr de la religion, qui ne trompe jamais lorsqu’on n’y mêle rien d’étranger, ont choisi dans les diverses parties du monde les sites les plus frappants, pour y fonder leurs monastères206.

2332. (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345

L’élève appellé Milot, à qui le public, la partie saine de l’académie et ses camarades avaient déféré le prix, se trouva mal.

2333. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153

Ciceron suppose que, generalement parlant, tout le monde en sçut assez pour lire du moins une partie de ces chants, et que par consequent ils fussent écrits la plûpart avec les accens.

2334. (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »

Ce n’est nullement une objection contre un livre, quand il y a quelqu’un qui le trouve incompréhensible ; peut-être cela faisait-il partie du dessein de l’auteur de ne pas être entendu de n’importe qui.

2335. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362

Troisième partie.

2336. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »

Ces trois parties, qui ne sont pas reliées entre elles par le tracé vigoureux de l’idée ou par l’artifice de la composition, semblent, du reste, avoir été faites pour l’usage de quelque journal ou de quelque revue, puis plaquées dans ce livre sans que l’auteur plus se soucie de leur ordonnance.

2337. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Bruyère » pp. 111-122

, nous donnerons des explications et des éclaircissements… » Et, de fait, il en donne alors, mais encore, selon nous, d’une façon beaucoup trop rapide ; car, en n’appuyant pas sur cette partie de son sujet, il manque la critique et il manque l’histoire, et, comme dit l’expression pittoresque et vulgaire, il reste assis par terre entre deux selles, le commentateur !

2338. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Louis Nicolardot » pp. 217-228

le compte des médecines qu’on a prises vérifié par un Purgon de cour ou un monsieur Fleurant, respectueux sujet en toutes ses parties, — mais c’est le journal de toute la vie, heure par heure, écrit non de la main d’un tiers, mais de la main même du Roi, — du Roi qui n’a pas passé un seul jour de son règne sans noter pieusement (pieusement envers lui-même) tout ce qu’il a fait dans la journée, et qui, mettant à le noter une exactitude qu’aucune circonstance, aucun événement n’a pu ni interrompre ni troubler, s’est peint, sans le savoir, avec une naïveté et une transparence qui envoient promener du coup tous les Tacites de la terre et se passent très bien de leurs profondeurs !

2339. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « De Cormenin (Timon) » pp. 179-190

Parmi ces brochures parurent, séparés les uns des autres, les portraits des Orateurs qu’il avait coudoyés presque tous de plain-pied dans cette Chambre dont il avait fait longtemps partie ; et ce furent là peut-être ceux qu’il aimait le plus de ses pamphlets, parce qu’il y était question d’art oratoire, sa passion malheureuse, et qu’il pouvait y attaquer des rivaux heureux.

2340. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Sand »

Tel est le genre de phrases et d’odieux baragouin qu’on peut cueillir à pleines plates-bandes dans la partie de cette Correspondance où Madame Sand n’est que l’obscure Aurore Dudevant, et où, comme elle le dit avec une originalité si puissante, elle ne s’est pas encore « embarquée sur la mer orageuse de la littérature ».

2341. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « I. Saint Thomas d’Aquin »

Jourdain a été le juge de paix qui appelle les parties en conciliation dans son cabinet avec la plus grande politesse.

2342. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Th. Gautier. Émaux et Camées »

La pureté de l’expression, qui est une partie de la Beauté poétique, touche par un point à la Beauté morale, et c’est cette pureté de l’expression qui est surtout celle de M. 

2343. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320

Il y avait à Argos, et sans doute aussi dans d’autres parties de la Grèce, des temples de l’exécration.

2344. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

cette partie « mélodramatique » est bien peu de chose encore dans la tragédie d’Eschyle. […] Je vais essayer de le faire pour la troisième partie : mais je sens bien d’avance tout ce que j’en retirerai malgré moi. […] J’ignore donc absolument si ce drame est bien ou mal fait : mais je suis sûr qu’une de ses parties m’a plu médiocrement, et que je n’en ai pas vu le lien avec l’autre partie. […] les deux frères n’ont voulu voir là qu’un moyen commode, un fil pour relier entre elles les différentes parties de leur étude. […] Or, Rolande a été accueillie par une partie de l’auditoire avec une parfaite hypocrisie, et par l’autre avec une bonne humeur très peu austère.

2345. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

Un lien mystérieux et subtil tient ensemble toutes les parties. […] Alors il a découvert que les parties de son rêve étaient liées impérieusement : chacune étant l’image profonde du reste. […] À peine la première partie en avait-elle paru que déjà l’on découvrait en M.  […] Taine l’a créée si complexe, et en même temps si homogène, qu’il est pour ainsi dire impossible d’en démonter les parties. […] Stead lui-même s’est vu forcé à n’en presque point parler, tant les cas étaient nombreux et rendaient banale cette partie de son sujet.

2346. (1925) Comment on devient écrivain

Le dialogue entre Axel et maître Janua, qui ouvre la troisième partie, le début de la scène I de la première partie, les deux longues tirades de l’archidiacre, à la prise de voile (scène VI, partie), les adjurations amoureuses et tentatrices de Sara dans la salle des tombeaux, sa logique invitation aux voyages exotiques, tout cela est du pur Ahasvérus… Même prose sans plasticité, même déclamation sans relief, même rhétorique inexpressive. […] J’ai entendu dire à tous les gens de lettres que leur métier était diabolique, et qu’il y avait une partie ingrate dont aucune facilité ne pouvait dispenser19. » Tous les écrivains n’ont pas également compris la nécessité du labeur littéraire. […] Un bon auteur a déjà sa dernière ligne en vue quand il écrit la première. » Grâce à cette admirable méthode, le compositeur peut commencer son œuvre par la fin et travailler, quand il lui plaît, à n’importe quelle partie. […] seront les trois parties de ce discours. »‌ Les grands orateurs n’ont pas toujours évité ces puérilités. […] On fait simplement partie d’un rouage qui fonctionne.

2347. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

Les deux époux qui font la partie de se tuer ensemble, pour échapper au tyran, sont encore un exemple de ces situations forcées qui n’ont qu’un vain éclat : la véritable vertu n’a point tant d’apprêt ni de faste. […] La scène où Électre reconnaît son frère dans celui qu’elle regardait comme son assassin, est aussi empruntée en partie de celle où la fille de Stenon reconnaît Gustave son amant dans celui-là même qui vient lui annoncer sa mort. […] La pièce a deux parties : dans la première, le péril d’Égisthe est plus vif, plus tragique que dans la seconde, et ce devrait être tout le contraire. […] Cela ressemble assez à cette doctrine du tyrannicide, autrefois enseignée par des moines, quelquefois pratiquée par des furieux imbéciles, mais toujours abhorrée de la saine partie de la nation française. […] Ce qui m’avait enchanté dans Les Fausses Confidences est précisément ce qu’il y a de moins bon ; c’est la partie romanesque : c’est une riche veuve qui s’enflamme dans quelques heures pour un inconnu sans fortune, et finit par épouser le soir celui qu’elle a vu pour la première fois le matin.

2348. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

Le propre des beaux arts est de donner à nos idées une tournure noble, & à notre esprit un caractere plus relevé ; le peuple cependant n’a point de spectacle ; l’art Dramatique semble fait en France pour amuser l’ennui d’un petit nombre de spectateurs, & les Poëtes modernes raffinent les traits au-lieu de les rendre plus saillans & plus forts ; le tout pour complaire à la partie de la nation la plus opulente & la plus dédaigneuse. […] Souvent pour un intérêt très-médiocre les particuliers réputés les plus sages se plaident à toute outrance, & en viennent aux outrages les plus excessifs ; & lorsque notre adversaire en Littérature voudra anéantir, sous le tranchant du ridicule, le fruit de nos veilles & de nos études, on éxigera une modération absolue, on voudra le spectacle d’un combat froid, poli, réservé ; tandis que nous sommes attaqués dans la partie la plus sensible de nous-mêmes ! […] quelle chaleur y mettent les deux parties ! […] Seconde Partie. […] Qui lira dans ce point de vue ses Comédies avec attention, trouvera que les caractères, tout fortement prononcés qu’ils soient, s’expriment dans la plus grande partie de leurs rôles exactement comme les autres, & ne développent leurs qualités essentielles & dominantes, qu’occasionnellement, suivant que les circonstances naturelles y donnent lieu, sans paroître jamais forcés.

2349. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

J’en ramène l’Apollonide de Leconte de Lisle, « drame lyrique en trois parties et cinq tableaux ». […] Mais ils me passionnent en tant qu’engagés dans une partie compliquée dont je meurs d’envie de connaître le résultat. […] Paul Salomon, naturellement, est de la partie. « Nous sommes collés à vie », dit à Mme Blandain son ignoble amant. […] Toute cette partie de la pièce ne m’inquiète pas trop. […] Et c’est un peu la première partie de l’histoire de Jacqueline et de Fortunio, mais avec plus de poivre.

2350. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Il y a des séries de scènes qui ne semblent point parties de la même main ; les unes venues d’un jet, toutes vivantes, probantes comme la réalité même ; les autres artificielles, « faites exprès », comme des tableaux laborieusement arrangés par un prédicateur. […] Brieux, c’est le cadre, c’est la partie satirique. […] Peut-être s’est-il dit aussi qu’une partie de la dernière « scène à faire », — le duo, aujourd’hui inévitable, de la réconciliation, — se rencontrait déjà dans la Douloureuse, et pareillement dans la Carrière. […] Il est donc toute une partie de son art, et très importante, dont nous ne pouvons pas être juges lorsque nous entendons cette caressante Italienne. […] Mais je dois d’abord vous avouer que je lui ai fait la partie belle.

2351. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164

Elle reste sèche ; ils conçoivent une à une les parties de l’objet sans jamais les rassembler, comme les Saxons, en une brusque demi-vision passionnée et lumineuse. […] Avec cet art involontaire d’apercevoir et d’isoler du premier coup et nettement chaque partie de chaque objet, on peut parler, même à vide et toujours. […] La race subjuguée n’est pas une nation démembrée, disloquée, déracinée, inerte comme les populations du continent qui, au sortir de la longue exploitation romaine, ont été livrées à l’invasion désordonnée des barbares ; elle fait massé, elle est restée attachée à son sol, elle est en pleine séve ; ses parties n’ont point été transposées, elle a été simplement décapitée pour recevoir, à son sommet, un faisceau de branches étrangères. […] L’antique langage reparaît en partie, et l’antique mètre reparaît tout à fait ; plus de rimes, mais des allitérations barbares ; plus de badinage, mais une gravité âpre, une invective soutenue, une imagination grandiose et sombre, de lourds textes latins, assénés comme par la main d’un protestant. […] Ex quibus rex unum tantum eliget, quam per litteras suas patentes constituit vice-comitem comitatus… Du jury, et des trois récusations successives, permises aux parties : Juratis demum in forma prædicta XII probis et legalibus hominibus habentibus ultra mobilia sua possessiones sufficientes unde eorum statum ipsi continere poterunt, et nulli partium suspectis nec invisis sed eisdem vicinis, legitur in anglico coram eis per curiam totum recordatum et processus placiti… 156.

2352. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

C’était le nom qu’on donnait à une partie du bois composée de pins immenses. […] Il a des parties admirables et des parties stériles comme des mémoires où l’art manque de temps en temps, mais où la vérité éclate toujours. […] Ses cheveux pendaient en touffes grisonnantes sur son front peu élevé ; ses yeux petits et immobiles avaient l’éclat terne de charbons sur lesquels on vient de verser de l’eau ; il marchait lourdement, déplaçant à chaque pas toutes les parties de son corps disgracieux et difforme. […] Il avait plus de trente ans, lorsque à la mort de son père il se trouva maître d’un héritage de deux mille paysans en parfait état ; il ne lui fallut pas longtemps pour dissiper ou vendre une partie de son bien, et gâter complètement ses nombreux domestiques.

2353. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

Il ne faut même qu’elle ne soit rompue que pour une cause également honorable pour les deux parties. […] La balle, partie d’un certain jeu, a été reçue dans un autre jeu. […] Celui qui engage la partie doit penser à tout. Mais est-ce bien moi seulement qui ai engagé la partie. […] Pour que nous eussions l’autre partie, la contrepartie.

2354. (1897) Aspects pp. -215

Il ne choisissait pas les sujets de ses poèmes ; il était inapte à disposer froidement les parties d’une œuvre en vue d’un idéal préconçu ; l’objectif l’émouvait peu. […] Elles auront à leur enterrement les Académies, les bataillons en grande tenue, les délégations des cinq parties du monde et de pleins pots de larmes officielles. […] Outre le vers libre, j’ai cru devoir employer, pour obtenir plus de corrélation entre les diverses parties de mon poème, les rappels thématiques. […] Tu ne te confines pas dans la partie matérielle de ton art. […] Une partie de soi s’effrite, dépérit.

2355. (1903) La vie et les livres. Sixième série pp. 1-297

Quand il vit que la lutte était inutile, Paoli étant vaincu et banni, son bon sens naturel lui fit comprendre que la Corse ne perdait qu’à demi la partie, puisqu’elle était délivrée des Génois. […] » Cela veut dire, en son langage : « Quelle partie de plaisir allons-nous organiser pour passer la journée ?  […] » Plusieurs fois, les officiers anglais crurent que la partie était perdue. […] Il fera bientôt partie intégrante des États de S.  […] Dans ce livre, très riche de documents, la partie la plus neuve est celle qui se rapporte aux expériences socialistes où se sont engagés récemment les Australiens.

2356. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »

Il ne propose pas rondement et nettement la partie de plaisir ; vis-à-vis d’un gentilhomme l’air réservé est toujours d’obligation, il faut que l’invité puisse se dégager sans effort ; on ne doit lui vanter un amusement qu’avec mesure et doute, ne pas l’entraîner, ne pas marquer un trop fort désir, ne pas le contraindre à la complaisance. […] Mais l’homme du tiers, qui n’a rien, qui n’est rien, et ne parvient qu’à force de labeur, reçoit en naissant un joug qui courbe sa pensée vers les soucis d’argent et de place, qui devient une partie de lui-même, et qu’il garde par habitude, lors même qu’il a gagné le droit de s’en délivrer. […] 97 La Fontaine sait tous les termes spéciaux, tout le détail le voit et le fait voir, nomme les frelons demandeurs, et les abeilles « leurs parties. » C’est par cette précision et cette minutie que des oeuvres d’imagination deviennent des documents d’histoire. « On traduit la cause » devant une certaine guêpe ; les témoins viennent, reviennent, sont entendus ; la cause est remise à huitaine, et jusqu’à plus ample informé. […] Il faut bien que toutes les parties de l’homme se mettent en équilibre ; il mourrait si son intelligence ne prenait pas le train lent et monotone de son action.

2357. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

Il en arracha le roi violemment, et, lui mettant la couronne sur la tête, le ramena devant les thanes. » Alors Elgita envoya des hommes pour arracher les yeux de l’abbé, puis, sur une révolte, se sauva avec le roi, « en se cachant par les chemins ; mais les gens du Nord, l’ayant saisie, « lui coupèrent les muscles des jarrets, puis lui firent subir la mort dont elle était digne. » Barbarie sur barbarie : « À Bristol, au temps de la conquête29, la coutume était d’acheter des hommes et des femmes dans toutes les parties de l’Angleterre et de les exporter en Irlande pour les vendre avec profit. […] Nul art, nul talent naturel pour décrire une à une et avec ordre les diverses parties d’un événement ou d’un objet. […] Il était roi de toute la nation anglaise, excepté de cette partie qui était sous le pouvoir des Danois. […] Sans compter les baies, golfes et canaux, la seizième partie du pays est occupée par les eaux.

2358. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

L’auteur s’est plu à y exposer avec détail une partie des idées superstitieuses qui, en Russie, peuplent encore l’imagination du paysan. […] Après m’avoir fait traverser ainsi une partie du bois, mon conducteur s’arrêta. […] Je ne voulus point demeurer plus longtemps, dans la crainte de perdre une partie des douces impressions que je venais de ressentir. […] Ces alternatives se répètent souvent ; mais comme le temps devient serein et magnifique, lorsque la lumière, ayant triomphé définitivement dans cette lutte, les derniers flots du brouillard échauffé, tantôt se rapprochent et s’étendent comme une nappe, tantôt s’enroulent et s’évaporent dans les profondeurs lumineuses d’un ciel d’azur… Mais vous voici en route pour une partie éloignée de la steppe.

2359. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Cependant Rodenbach affirme, qu’il y a encore dans notre partie, des crevards de faim sans pudeur, semblables aux chiens des environs des casernes, et qui viennent, aux heures réglementaires, partager le repas d’hôpital de Verlaine. […] Dimanche 24 février Daudet, aussitôt arrivé, me parle de l’importance qu’a prise le banquet, du bruit qu’il fait, des articles qu’il inspire, de la volte-face de la critique, devant la remise demandée par moi, disant que j’aurais publié un chef-d’œuvre, qu’il n’aurait pas amené la centième partie de ce tapage, et constatant avec moi, l’imbécillité des choses productrices du succès, à Paris. […] Cet intérieur des Brisson, un intérieur plaisant, aimable, où l’on sent du vrai bonheur conjugal, et animé et égayé par les jeux de deux rondelettes petites filles, dont la plus petite, âgée de trois ans, qui s’est grisée avec le champagne d’une compote de fruits glacés, fait les plus extravagants sauts de carpe, sur l’immense canapé tenant une partie du salon. […] » Jeudi 21 novembre Le notaire d’un de mes amis, lui disait ces jours-ci, qu’en présence des lois financières qui se préparaient, la plus grande partie des gens qui avaient de l’argent, le plaçaient à l’étranger, et qu’il regardait de son devoir d’avertir ses clients de l’effroi du capital français, devant l’avenir que lui préparait le gouvernement.

2360. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Il est bien évident pour tout le monde, et ce n’est pas une découverte moderne, que de reconnaître qu’un organe ne vit pas par lui seul, pas plus le cerveau qu’un autre ; il est solidaire des parties qui composent l’ensemble animal et ne peut survivre à aucune d’elles. […] L’École naturaliste ne suit donc aucune des règles qu’a imposées Diderot ; elle pêche constamment et intentionnellement contre le goût elle ne respecte aucunement la loi d’unité qui ne peut s’obtenir que par la subordination des parties accessoires. […] Pourquoi donc les auteurs, les écrivains, gardent-ils le silence sur cette partie la plus saine de la société et ne nous mettent-ils sous les yeux que la plus tarée et la plus criminelle ? […] C’est un tout dont les parties ne se relient pas entre elles.

2361. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »

La politique et le souffle enflammé des passions régnantes l’enlevèrent trop tôt à ce culte exclusif des lettres ; mais dans la dernière partie de sa vie il avait cherché une consolation dans l’amour des arts proprement dits, et il était devenu un connaisseur fin en peinture.

2362. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535

Le rapprochement philosophique et littéraire de l’auteur des Paroles d’un Croyant et du peintre magnifique de Lélia n’a rien eu de plus inattendu, de plus caractéristique par rapport à l’époque, que le soudain et profond reflet que vient de jeter la manière de M. de Balzac sur toute une partie souterraine de la Chute d’un Ange par M. de Lamartine.

2363. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

Je ne sais quel jeune gentilhomme on plaignait d’avoir été blessé dans une partie de chasse, et qui répondit : « C’est toujours un coup de fusil. » Voilà ce qu’éprouvait la jeunesse parisienne de toutes les classes, qui, pendant deux jours et livrée à elle-même, harcela les militaires avec une tactique et une audace dont ceux qui n’en ont pas été les témoins n’auront jamais une juste idée.

2364. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »

Il a été créé pour une fin ; il a une destination ; de même chaque partie a une fin, une destination.

2365. (1874) Premiers lundis. Tome II « Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’étranger. »

Les parties contestables et critiquables de ce talent supérieur sont confondues avec ses pages les plus charmantes.

2366. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

Faisons comme Richelieu dans cette partie de dés qu’il joue avec d’Aubigny ; ne nous souvenons que du coup que l’aventureux joueur a gagné.

2367. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134

Les anciens, et surtout Aristote, ont été presque aussi forts que les modernes sur de certaines parties de la politique ; mais cette exception à l’invariable loi de la progression, tient uniquement à la liberté républicaine dont les Grecs ont joui, et que les modernes n’ont pas connue.

2368. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre II. Jean Calvin »

Dans cette langue dont il était plus maître que de son parler natal, Calvin donna à sa pensée toute son ampleur et toute sa force, et quand ensuite il la voulut forcer à revêtir la forme de notre pauvre et sec idiome, elle y porta une partie des qualités artistiques de la belle langue romaine.

2369. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »

Gustave Larroumet Dans la première partie de son livre (Le Drame d’Alexandre Dumas), M. 

2370. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17

Il se voit pris à partie par une belle assistante qui s’indigne de son entreprise comme d’un hommage au Symbolisme et qui, brandissant, contre lui, un éventail menaçant, le poursuit à son départ jusque dans l’antichambre et lui jette avec un frémissement colère : « Vos symbolistes… je les déteste ! 

2371. (1890) L’avenir de la science « I »

La vie des hommes de génie présente presque toujours le ravissant spectacle d’une vaste capacité intellectuelle jointe à un sens poétique très élevé et à une charmante bonté d’âme, si bien que leur vie, dans sa calme et suave placidité, est presque toujours leur plus bel ouvrage et forme une partie essentielle de leurs oeuvres complètes.

2372. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

* * * C’est alors que Kotsuké (celui qui a commis un grand forfait, entend dans le trottinement d’une souris les pas du vengeur), tout à fait rassuré par l’indignité de la vie de son ennemi, se relâchait de la surveillance qu’il faisait exercer autour de son habitation, renvoyait une partie de ses gardes.

2373. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »

La littérature actuelle peut être en partie le résultat de la révolution, sans en être l’expression.

2374. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Abailard, et saint Bernard. » pp. 79-94

Mais on remarquera que, pour le compte qu’on rendit à sa sainteté du concile de Sens, on employa la plume de Bernard ; c’est-à-dire, qu’il fut, en quelque sorte, juge & partie.

2375. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

Dans ces Réflexions estimées sur ces deux arts, il rapporte en partie à la différente température de l’air, la source de la décadence où tendent tous les genres.

2376. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202

Encore si le mauvais choix des tableaux de Baudouin était racheté par le dessin, l’expression des caractères, un faire merveilleux ; mais non, toutes les parties de l’art y sont médiocres.

2377. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109

Cependant en quelques années, il ôte à l’esprit sa vigueur, et au corps une partie de ses forces.

2378. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144

Les grecs, par exemple, n’élevoient pas une partie de leurs citoïens pour être ineptes à tout, hors à faire la guerre ; genre d’éducation, qui fait depuis long-temps un des plus grands fleaux de l’Europe.

2379. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Toute cette partie de l’ouvrage de Huc, avec sa science très vivante et très appuyée, n’en justifie pas moins l’épigraphe chinoise pleine de tristesse qu’il a mise au frontispice de son histoire : « Oh !

2380. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »

Ils auraient été peut-être capables de jouer la grande partie contre la Révolution dont ils parlent à chaque page de leurs lettres, et qu’ils conseillèrent, mais en vain, de jouer, à leurs gouvernements.

2381. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »

Ce sont les deux parties de cet organisme mystérieux qu’on appelle la force d’un grand homme.

2382. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Marie-Antoinette » pp. 171-184

nous ne faisons pas responsable de ces horreurs cette partie de la nation qui vivait dans l’ordre et dans la famille ; mais tout ce qui à la Cour était pour les maîtresses, comptait sur les maîtresses et vivait par elles, entra dans cette immense insulte conspirée contre Marie-Antoinette ; oui !

2383. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Francis Wey » pp. 229-241

Il regarde le dedans et le dehors, le dessous comme le dessus des choses, l’envers et l’endroit, la ville en ruines, la ville bâtie, la ville partie, la ville qui reste, la grande tournure des monuments, le profil des maisons, la rue, le visage des passants, le paysage, et jusqu’à l’air ambiant et la lumière dans lesquels tout vit, se tient ou se meut !

2384. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XII. Marie-Antoinette, par MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 283-295

Certes, nous ne faisons pas responsable de ces horreurs cette partie de la nation qui vivait dans l’ordre et dans la famille ; mais tout ce qui à la Cour était pour les maîtresses, comptait sur les maîtresses et vivait par elles, entra dans cette immense insulte conspirée contre Marie-Antoinette : oui, même ceux qui aimaient le roi, même les royalistes.

2385. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le docteur Revelière » pp. 381-394

III Elle est morte, en effet, — le cœur peut en saigner, — mais elle est morte à jamais, pour qui a le sentiment des réalités de l’Histoire… Aux yeux de ceux qui savent ce qui constitue la personnalité et l’identité d’un peuple, il faut, pour qu’il se sente toujours vivant, qu’il ait pu rester, sinon tout entier, au moins en partie, dans le principe de sa vie et de sa durée.

2386. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14

Toute cette partie du travail de Μ. 

2387. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »

Quand on voudra juger définitivement désormais le gouvernement autrichien dans ses rapports avec le carbonarisme d’Italie, il faudra invoquer l’opinion de Silvio Pellico pour établir le droit de l’Autriche… Et c’est ce que les démocrates, non seulement de l’Italie, mais de toutes les parties du monde, ne pourront jamais lui pardonner !

2388. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXV. Le Père Ventura »

L’individualisme, qui veut se sauver du moins jusqu’à la mort, intervient avec ses fantômes et, resté muet, s’il peut l’être, le chrétien prend à sa charge une partie des malheurs du temps et il en répond devant Dieu !

2389. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVII. Silvio Pellico »

Quand on voudra juger définitivement désormais le gouvernement autrichien dans ses rapports avec le carbonarisme d’Italie, il faudra invoquer l’opinion de Silvio Pellico pour établir le droit de l’Autriche… Et c’est ce que les démocrates, non seulement de l’Italie, mais de toutes les parties du monde, ne pourront jamais lui pardonner !

2390. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »

Catholique du Syllabus, — du Syllabus qui n’est pas une nouveauté de ces derniers temps, mais l’expression dernière du catholicisme éternel, — il n’a pas craint de regarder à la clarté fixe de cette lumière les choses d’une époque où la société, désespérée, est à l’extrémité de tout, et où l’on peut jeter sans inconvénient une dernière fois le dé de la vérité à travers les dés pipés d’une partie à peu près perdue, et qu’il est peut-être impossible maintenant de gagner !

2391. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Armand Hayem »

Son livre actuel, sous son titre imposant de l’Être social 46, n’était primitivement qu’une réponse à la question de savoir « quelles sont les raisons de la différence qui peut exister dans les opinions et les sentiments moraux des différentes parties de la société ».

2392. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Émile Augier, Louis Bouilhet, Reboul »

Est-elle dans le sentiment qui circule à travers les différentes parties du poème et veut à toute force les animer ; dans cette fausse humour de parti pris, cette petite ironie juanesque qui jure si fort avec le sérieux terrible de cette société qui ne riait pas, elle !

2393. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gérard de Nerval  »

Tout ce qui est de regard et de récit dans ce Voyage d’Orient est à étonner de bon sens, de bonne humeur et de bon ton, toutes choses rares dans l’école romantique ; et s’il s’y rencontre des parties inférieures, ce sont les pages que l’auteur a voulu faire poétiques, comme la légende de la Reine de Saba, qu’il prétend avoir entendu raconter par un conteur de café, en Egypte, et que, pour cette raison, je ne mettrai point à sa charge.

2394. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Auguste de Chatillon. À la Grand’Pinte ! »

Tout au plus ferait-il partie du club des Siroteurs, si nous étions en Angleterre.

2395. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Henri Heine »

Henri Heine I Il y a un certain nombre d’années déjà que la première partie d’une Correspondance de Henri Heine (complétée en 1877) a été publiée, et, il faut en convenir, ces deux premiers volumes de Correspondance ne grandissaient pas Henri Heine comme talent et le diminuaient comme caractère.

2396. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »

Il était en commerce avec les savants de toutes les parties du monde.

2397. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333

Une observation a échappé aux grammairiens, aux politiques et aux jurisconsultes, c’est que dans la lutte des plébéiens contre les patriciens pour obtenir le consulat, ces derniers voulant satisfaire le peuple sans établir de précédents relativement au partage de l’empire, créèrent des tribuns militaires en partie plébéiens, cum consulari potestate, et non point cum imperio consulari.

2398. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre V. »

Virgile, imitant un poëte d’Alexandrie, mais avec une sensibilité tout originale, nous semblait lui devoir en partie ces vers d’un charme sans égal, où le repos de la nature est dépeint à côté du trouble de Didon : Nox erat, et placidum carpebant fessa soporem Corpora per terras ; silvæque et sæva quierant Æquora, cum medio volvuntur sidera lapsu ; Cum tacet omnis ager ; pecudes pictæque volucres, Quæque lacus late liquidos, quæque aspera dumis Rura tenent, somno posita sub nocte silenti, Lenibant curas et corda oblita laborum ; At non infelix animi Phœnissa.

2399. (1866) Dante et Goethe. Dialogues

Dans l’idée comme dans l’art de l’Allighieri tout se tient ; l’excellence propre à chaque partie n’apparaît entièrement que dans sa relation avec l’ensemble. […] Je me suis laissé entraîner par mon sujet, c’est là tout ; et pourtant je ne vous ai pas dit la dixième partie de ce que j’aurais dû vous dire. […] Pour sa plus grande et sa meilleure partie, la littérature dantesque est allemande. […] Je n’ai jamais vu Francfort, quoique j’aie fait une partie de mes études à Heidelberg. […] Gœthe porte en lui, il conçoit sans effort l’idée d’ordre et de beauté dans l’univers ; ses plus humbles, ses plus obscures parties, comme ses plus splendides infinités, il les voit, il les pressent à leur place et dans leur mutuelle attraction.

2400. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

On se serait fait porter demi-mort à une partie de chasse. […] Un bernardin, qui vit en Bresse au milieu des bois, écrit à Collé qu’il va jouer avec ses confrères la Partie de chasse de Henri IV, et faire construire un petit théâtre « à l’insu des cagots et des petits esprits ». […] Le marquis disait de son père Antoine : « Je n’ai jamais eu l’honneur de toucher la joue de cet homme vénérable… À l’Académie, étant à 200 lieues de lui, son seul souvenir me faisait craindre toute partie de jeunesse qui pouvait avoir des suites un peu dangereuses »  L’autorité paternelle semble presque aussi âpre dans la bourgeoisie et dans le peuple.

2401. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

Elle a créé des charges honorables et lucratives pour les plus habiles lettrés de l’empire, et les a chargés, chacun selon la sienne, d’approfondir toutes les parties de l’histoire naturelle, politique, civile, militaire, ecclésiastique, morale, littéraire, etc., de la Chine, et de se tenir toujours en état de répondre sur tout ce que l’empereur juge à propos de leur demander. […] Les quatorze livres suivants roulent sur les King, les annales et toutes les parties de notre littérature, trop peu connue en Europe pour pouvoir en parler. […] Dans les cinquante-sept livres suivants, il y en a deux sur les différentes espèces de blés et de grains, deux sur les plantes médicinales les plus usuelles et les plus communes, un sur les herbages de cuisine, six sur les arbres à fruits, trois sur les fleurs de parterre et de jardin, quatre sur les plantes les plus communes dans les campagnes, six sur les différents arbres de toutes les provinces de l’empire (nous doutons qu’on en connaisse une cinquième partie en Europe), onze sur les oiseaux, huit sur les animaux soit domestiques, soit sauvages, huit sur les amphibies, les coquillages et les poissons, et six enfin sur les insectes.

2402. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476

Léopold Robert (1re partie) I Vous vous étonnerez peut-être de voir comprendre la peinture dans la littérature, comme vous vous êtes étonnés au premier moment d’y voir comprendre la musique, Mozart et son chef-d’œuvre, l’opéra de Don Juan. […] Le beau, c’est la partie divine de la création ; le beau, c’est, dans les formes, dans les expressions, dans les couleurs comme dans la pensée, ce je ne sais quoi de supérieur à la nature, quoique naturel cependant, qui, tout en reproduisant la nature, la transfigure comme un miroir embellissant en une perfection supérieure à la perfection et en une vérité idéale supérieure à la vérité matérielle. […] Parce que la partie divine de la nature, l’idéal ou le beau, éclate davantage dans l’œuvre de l’artiste, et que vous sentez plus de Dieu dans la pensée et dans la main de l’homme qui a écrit, chanté, peint ou sculpté ce chef-d’œuvre.

2403. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Il avait, au reste, une grande prédilection pour tout ce qui tenait à l’Italie, et il employait une partie de son temps à composer et à revoir la relation du voyage qu’il avait fait en ce pays, et d’où il avait rapporté une collection de marbres et de curiosités naturelles. » VII C’est par ces fenêtres que la mélancolie entrait dans les sens et dans l’âme du poète futur. […] Nous souffrons de ne pas les reproduire à votre oreille ; mais ces entretiens seraient un volume si je n’abrégeais pas la partie extatique de ce prodigieux poème pour laisser au drame pathétique l’espace qui lui appartient. […] La brebis est-elle partie ?

2404. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

La Provence a passé tout entière dans l’âme de son poète ; Mireille, c’est la transfiguration de la nature et du cœur humain en poésie dans toute cette partie de la basse Provence comprise entre les Alpines, Avignon, Arles, Salon et la mer de Marseille. […] « Toi qui gazouilles dans ton lit, va lentement, va lentement, petit ruisseau parmi tes galets sonores ; ne fais pas tant de bruit, car leurs deux âmes sont dans le même rayon de feu, parties comme une ruche qui essaime… Laissez-les se perdre dans les airs pleins d’étoiles ! […] Sur chaque page de ce livre de lumière il y a une goutte de rosée de l’aube qui se lève, il y a une haleine du matin qui souffle, il y a une jeunesse de l’année qui respire, il y a un rayon qui jaillit, qui échauffe, qui égaye jusque dans la tristesse de quelques parties du récit.

2405. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

Ces deux volumes de correspondance, tantôt intime comme les soupirs d’un exilé vers sa patrie, sa femme, ses enfants, ses frères, tantôt politique, sont une des meilleures parties de ses œuvres. […] Des commérages politiques sur la cour de Russie remplissent en partie le reste de ces dépêches. […] Est-ce pour lui livrer une partie de mes possessions en Italie et pour exposer l’autre ?

2406. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

Balzac et ses œuvres (1re partie) I Balzac ! […] Celui-ci, reconnaissant et pour rendre au fils le service qu’il avait reçu du père, offrait de prendre Honoré dans son étude et de la lui laisser après quelques années de stage ; la caution de mon père pour une partie de la charge, un beau mariage, des prélèvements successifs sur les brillants revenus de l’étude, auraient acquitté mon frère en peu d’années. […] La partie engagée, je joue si gros jeu !

2407. (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)

Nous avons eu beaucoup de grands hommes, promis au plus hautes destinées, qui ont été devant nous jetés sur le tapis du monde, disputés entre la vie et la mort, et plus d’une fois la vie a perdu la partie. […] Ce qui est beaucoup plus grave, c’est l’indifférence de toute une partie de l’opinion envers le prodigieux effort d’affranchissement et l’énorme labeur intellectuel du siècle précédent. […] Essayez donc un peu de taire la même opération avec tel autre siècle que vous voudrez, même le xviie , opposé aux trois autres, et vous verrez quelle infériorité vous trouverez dans quelqu’une de ses parties… René Boylesve, de l’Académie française Je crains de paraître un peu coco en affirmant que le xixe  siècle (français) est un grand siècle.

2408. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Et que pouvaient savoir de l’homme vivant et sentant ces durs personnages en robe longue des parlements, de Port-Royal, de l’Oratoire, coupant l’homme en deux parties, le corps, l’âme, sans lieu ni passage entre les deux, se défendant par là d’étudier la vie dans sa parfaite naïveté 126 ? […] Il est indubitable, au moins, que les racines de ces idiomes, les racines qui forment encore aujourd’hui le fond d’une langue parlée sur une grande partie du globe furent les premières qui retentirent dans les poitrines fortes et profondes des pères de cette race. […] Aux yeux d’une critique plus avancée, les religions sont les philosophies de la spontanéité, philosophies amalgamées d’éléments hétérogènes, comme l’aliment, qui ne se compose pas seulement de parties nutritives.

2409. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

Nous promenant à travers ce fouillis de nature, le bohème nous mène, tout en bas du jardin, à la ligne des beaux arbres qui le finissaient dans leur grande ombre… Ici sera une guinguette, un bouchon pour les dimanches et les lundis des parties de campagne, et où la canaille, abhorrée de Gavarni, viendra sous le portique toujours vert, où il promenait sa haute rêverie, arroser de bleu des tripes à la mode de Caen, dans des berceaux qu’arrondit devant nous, un marchand de vin basque. […] » Au fond j’aurais préféré l’Académie pour lui à une larme de l’Empereur, de l’Empereur qui a causé une partie de la soirée avec Ricord sur la culture des ananas, tandis que l’Impératrice causait avec Dumas fils, sur ses Madeleleines repenties. […] Il nous conte que, dans la soirée de Magenta, son corps, qui n’avait pas donné dans la journée, fut placé dans un endroit couvert de morts et de blessés, et que ce contact de douze heures avec l’horreur des cadavres et, que toute cette nuit passée, l’arme au bras, sur le démoralisant ouvrage d’une grande bataille, fit que le matin une partie de ce corps, à la première canonnade, se laissa aller à la débandade.

2410. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85

Nous pensons plutôt que ces belles parties vivantes du monde n’ont pas encore atteint leur maturité, et qu’elles jettent encore, comme nous disons nous autres contemplateurs des vagues, la folle écume de leur longue jeunesse. […] Il est évident pour quiconque a habité une partie de sa vie cette terre et fréquenté ses esprits supérieurs, que ce niveau n’a pas baissé non plus de Dante, de Machiavel, de Pétrarque, de Tasse à aujourd’hui. […] C’est sans doute pour cela que Rossini ou Mozart transportent au-delà des Alpes, dans tout l’univers, une langue de mélodies qu’aucune autre partie du monde n’a ni inventée ni entendue.

2411. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

Il ne se doute pas qu’elles renferment sinon toute la vérité, au moins la meilleure partie de la vérité. […] Nous citerons, en preuve de ceci, le morceau très vaste et très élevé qui précède la Vie de Luther, et que l’auteur a divisé en deux parties, « de l’idée protestante avant et après la Réforme ». […] Il ne reste malheureusement aucun fragment de l’Elisabeth qu’on puisse citer ; il n’en reste pas davantage de cette partie de l’histoire du schisme anglais qui d’Henri VIII devait descendre jusqu’à Édouard VI.

2412. (1899) Arabesques pp. 1-223

En effet, la plus grande partie de leurs livres sacrés leur viennent des Sémites. […] Combien toute distinction entre les parties de ce concert apparaît futile et misérable ! […] Là se trouve, à mon sens, la partie féconde de ses enseignements. […] On leur arrache les ongles des pieds et des mains, on leur promène des fers rouges sur le corps ; on les pend, la tête en bas ; on leur broie les parties sexuelles. […] Voir, notamment, Empereur et Galiléen, surtout l’acte III de la première partie, p. 80 à 85 de la traduction Casanove.

2413. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

Et, pourtant, de la pointe du couteau vous pouvez enlever certaines parties et même attaquer la base, sans que l’ensemble bouge et soit compromis. […] Baudelaire enfin se lâche tout à fait, c’est dans la partie intitulée : Femmes damnées. […] C’est de là que vient, en partie du moins, son originalité comme romancier. […] Maulévrier qui, dans la première partie du livre, était humain, passe dans la seconde à l’état de monstre, tout comme Mme de Gesvres. […] — Maintenant, quelle partie signaler de préférence ?

2414. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

N’imaginez pas que j’use de finesses à dessein d’irriter votre goût pour un travail qui vous réussit : satisfait du rang de votre père, mettez à l’abri du sort la meilleure partie de vous-même. […] Ce fut à la partie du cirque adossée d’un côté au mont Palatin, de l’autre au mont Célius, que l’incendie se déclara. […] les crimes imputés sont une partie du châtiment légitime des crimes commis. […] Si je m’arrête ici, ce n’est pas que cette première partie de ma tâche ne pût être plus étendue. […] Je donne à l’étude une partie de la nuit ; je ne me livre pas au sommeil, j’y succombe : je sens mes yeux appesantis, comme prêts à tomber de leurs orbites, sans cesser de les tenir attachés sur l’ouvrage.

2415. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II

Cette femme fait sa partie dans le duel des deux sexes l’un contre l’autre. […] Et qu’il est naturel que les hommes contre inattendue entre des pensées parties de points aussi éloignés, que celle de ces deux adversaires de l’amour. […] Un de mes romans commençait-il de paraître dans un journal ou une revue, il m’écrivait, de partie en partie, de feuilleton en feuilleton quelquefois, m’encourageant, m’avertissant, me montrant l’écueil. […] L’auteur de l’Assommoir dérive d’eux en partie, et d’eux davantage encore l’auteur du Nabab. […] Ils ont tout d’abord porté à son extrême le développement de la partie descriptive.

2416. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Il avait assisté à la première partie de l’expédition en juin-juillet 1854, et il avait souffert autant que personne de cette longue inaction de Varna. […] Il ne s’agit que d’un peu de réflexion pour s’éclairer et voir les choses telles qu’elles sont ; lorsque le temps a usé une partie de nos facultés, nous ne sommes pas entièrement détruits pour cela, seulement il faut savoir quitter le premier rang et se contenter alors du quatrième.

2417. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

J’ai pensé que la meilleure façon de vous remercier de vos avis, c’était d’en profiter, et partout où j’ai pu, j’ai passé votre lumière, j’ai rectifié une partie des fautes signalées. […] Sainte-Beuve, auquel ce journal avait emprunté la partie relative aux événements de Lyon.

2418. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

Ce fut là en partie le rôle de François Ier poëte, et celui des Valois, y compris plus d’une princesse. […] Madame, le sénéchal d’Armagnac avec son artillerie ose bien dire qu’il a été cause en partie du gain de la bataille, car jamais homme n’en servit mieux….

2419. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56

Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) I Finissons-en avec les théories imaginaires de ces législateurs des rêves, qui, en plaçant le but hors de portée parce qu’il est hors de la vérité, consument le peuple en vains efforts pour l’atteindre, font perdre le temps à l’humanité, finissent par l’irriter de son impuissance et par la jeter dans des fureurs suicides, au lieu de la guider sous le doigt de Dieu vers des améliorations salutaires à l’avenir des sociétés. […] Le christianisme même lui doit ici de la reconnaissance, car, s’il est dans quelques parties incrédule sur la lettre de ses dogmes, il est croyant à sa sainteté.

2420. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63

Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) I Quoi qu’il en soit de ce vœu, comme de tant d’autres, le livre de M. de Marcellus est un des livres de jeunesse qui sont les plus doux à emporter dans son bagage de voyageur ou à feuilleter dans son âge avancé, quand on veut se donner une odeur du printemps de la vie ; on y vogue, on y change d’horizon à tous les levers de l’aurore ; on y chante à demi-voix les vers mémoratifs de ses études, on y parle la plus riche et la plus sonore des langues ; et, par-dessus tout, on y cause avec un compagnon de route toujours instruit, toujours spirituel, toujours tempéré et souriant, qui semble avoir en lui la précoce et froide sagesse du vieillard à côté des belles illusions de la vie. […] C’est ici l’ancien golfe de Pharmakia, où l’on dit que Médée, partie de la Colchide, déposa des poisons, en y laissant leur nom.

2421. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

Bannis de ton cœur la vaine espérance ; que la partie plus noble et plus calme reprenne son empire sur tes sens ; armée d’une force irrésistible et d’une prudence plus grande, qu’elle soumette à ses lois tout désir contraire à sa volonté, et que ton funeste ennemi, désormais terrassé, n’ose plus dresser contre toi sa tête venimeuse. » C’est ainsi qu’il méditait en vers longtemps avant l’époque des Méditations. […] Ses connaissances profondes dans toutes les parties de la philosophie étaient encore étendues et fortifiées par l’avantage de posséder plusieurs langues, et par l’instruction qu’il avait sur toutes les sciences dignes d’estime ; en sorte que l’on peut dire qu’il n’y a point d’éloges qui ne soient au-dessous de son mérite. » Il mourut jeune.

2422. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

Elle suppose, comme tout mensonge, une contradiction entre l’expression et une partie au moins de la pensée. […] Il jouera la partie en admettant que l’adversaire peut la gagner et que cela ne bouleversera sans doute pas l’ordre du monde.

2423. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367

En effet, ajoute-t-il, la période de sept ans correspond à une modification, à une révolution de l’homme et de ses goûts ; voyez le jeune homme de quinze, de vingt-deux, de vingt-neuf ans… » On lui demande si Troppmann a été exécuté : « Oui, il doit l’être, car un marbrier, dont j’ai soigné la femme, il y a très longtemps, est venu chez moi, saoul comme un âne, et m’a dit que comme j’avais été gentil, sa femme me faisait offrir une fenêtre, qui faisait l’angle de la place… Le marchand de vin, au-dessous de lui, a vendu trois barriques de vin, dans la nuit d’avant-hier… » * * * — Tous les jours, une partie de la journée à l’hydrothérapie, dans le petit pavillon de souffrance et de torture, où se mêlent au jaillissement de l’eau, au pscht cruel de la douche, les plaintes soupirantes, les petits cris suffoqués. […] Pour aller au cimetière, nous prenons le chemin qui nous a conduits si souvent chez la princesse, puis nous passons par des parties de boulevards extérieurs, où nous avons tant de fois vagué pour Germinie Lacerteux et Manette Salomon… Des arbres étêtés à la porte d’un cabaret, me rappellent une comparaison qui est dans un de nos livres… Puis je tombe dans une espèce de somnolence, dont je suis tiré par la secousse d’un tournant raide, le tournant du cimetière.

2424. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »

L’hérédité physique des maladies est certainement un fait ; mais ce fait est lui-même une partie du problème qu’il s’agit de résoudre, à savoir, le problème du mal. […] La doctrine de la chute n’explique rien de ce qu’il s’agit d’expliquer ; par exemple, elle n’explique pas une grande partie du mal qui couvre la terre, la douleur chez les animaux, leur appliquera-t-on la doctrine du péché originel, et, pour rappeler le mot de Malebranche, « ont-ils donc mangé du foin défendu ? 

2425. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

Il faut rapporter à-peu-près à ce même temps une partie des historiettes qui composent ce qu’on nomme parmi nous la Bibliotheque bleue. […] Il a depuis perdu l’à-propos, &, par la même raison, une partie de ses lecteurs.

2426. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »

Jusqu’à cette idée moins haute des bénédictions temporelles à joindre aux biens de l’âme, et accordées par le Dieu tout-puissant lorsqu’on les lui demande en même temps que la vertu, tout semble ici reproduit du charnel et du divin, des ombres et des clartés de la loi mosaïque, telle que la comprenait une grande partie de ses adorateurs, et telle que tous les Juifs de Palestine, de Syrie et d’Égypte, actifs, industrieux, navigateurs, commerçants, guerriers même, devaient la propager par leur exemple et leur succès. […] Et, en vérité, au milieu de cette Alexandrie où, dès le premier siècle de sa fondation, le culte d’Israël, dans plus d’une synagogue, se célébrait en langue grecque, pour l’usage d’une partie du moins des transplantés et des prosélytes, le prodige serait que nul accent de la lyre hébraïque n’eût retenti en dehors du temple, que rien de cette poésie si forte ne fut arrivé jusqu’aux oreilles des savants et de la foule.

2427. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

Malheureusement il y mêle un ingrat et injuste anathème contre cette race grecque décimée par la servitude, mais dont une partie alors même combattait les barbares. […] Un magistrat de cette cour suprême, le Sueur, traduisait en strophes latines d’une rare élégance tous les chants conservés du grand lyrique grec ; et, dédiant les diverses parties de ce travail au roi Henri III, au président de Thou, au conseiller Hurault de Cheverny, il opposait, non sans éloquence, à la cruauté stérile et raffinée des duels du temps la vertu patriotique des anciens jeux de la Grèce.

2428. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’impératrice Catherine II. Écrits par elle-même, (suite et fin.) »

Elle est plus solide et plus sensée que lui ; et pourtant elle se laisse aller, elle aussi, à ce jeu et à cette partie de louanges.

2429. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Mémoires du comte d’Alton-Shée »

C’est seulement dans l’autre partie, signée de son nom, publiée d’abord dans la Revue moderne avant d’être recueillie en volume, qu’il a mis ses opinions plus sérieuses sur les choses et sur les hommes politiques.

2430. (1874) Premiers lundis. Tome I « Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 1830. »

Aristocrate d’origine et d’inclination, mais indépendante de nature, loyale et cavalière à la façon de Montrose et de Sombreuil, elle se retourna vers le passé, l’adora, le chanta avec amour, et s’efforça dans son illusion de le retrouver et de le transporter au sein du présent ; le moyen âge fut sa passion, elle en pénétra les beautés, elle en idéalisa les grandeurs ; elle eut le tort de croire qu’il se pouvait reproduire en partie par ses beaux endroits, et en cela elle fut abusée par les fictions de droit divin et d’aristocratie prétendue essentielle qui recouvraient d’un faux lustre le fond démocratique de la société moderne.

2431. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479

Une partie de ces inconvénients ne peut se retrouver dans les républiques, et surtout dans une république qui aurait pour but l’avancement des lumières.

2432. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »

« Divertissements, parties de plaisir, jeux, collations, voyages à la campagne, visites, et telles autres récréations nécessaires à quantité de gens d’études, à ce qu’ils disent, ne sont pas mon fait : je n’y perds point de temps.

2433. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »

Il me suffira de rappeler ici les traits d’incrédulité hardie dont Œdipe même était semé, l’esprit de libéralisme politique qui animait certaines parties de Brutus, la fameuse sentence de Mérope, où le droit divin est nié.

2434. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

Émile Zola Je rappellerai la pièce de vers qui ameuta les Parnassiens et même une partie du public.

2435. (1890) L’avenir de la science « Sommaire »

Le rationalisme, c’est la reconnaissance de la nature humaine dans toutes ses parties.

2436. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »

Chassés d’une ville, qu’ils secouent sur elle la poussière de leurs souliers, en lui donnant acte toutefois, pour qu’elle ne puisse alléguer son ignorance, de la proximité du royaume de Dieu. « Avant que vous ayez épuisé, ajoutait-il, les villes d’Israël, le Fils de l’homme apparaîtra. » Une ardeur étrange anime tous ces discours, qui peuvent être en partie la création de l’enthousiasme des disciples 881, mais qui même en ce cas viennent indirectement de Jésus, puisqu’un tel enthousiasme était son œuvre.

2437. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Pendant que la reine et le marquis de Montespan languissaient de jalousie, et que madame de Montausier se mourait d’humiliation, l’Amphitryon de Molière, c’est-à-dire le malheureux Montespan, divertissait la partie corrompue de la cour et de la ville.

2438. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Son mari était Antoine Rambouillet, fils d’un financier, qui n’avait de commun avec les d’Angennes, marquis de Rambouillet, qu’une grande fortune, amassée dans les affaires du domaine, et dont il dépensa une partie à construire une maison dite la Folie de Rambouillet, sur le terrain de Reuilly, autrefois séparé du faubourg Saint-Antoine, et dont il ne subsiste plus que la porte d’entrée.

2439. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »

Il y a d’ailleurs des sensations qu’il est toujours en son pouvoir de se donner : ce sont les sensations musculaires ou motrices, les sensations attachées au mouvement ; dès que l’enfant meut une partie de son corps, il éprouve ces sensations et peut les renouveler en recommençant le même effort moteur.

2440. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »

La partie n’est plus égale.

2441. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Prévost-Paradol » pp. 155-167

Seulement, si bien qu’il se tienne sous la garde de cette prudence en ces deux volumes qu’il offre au public, il a glissé, et en glissant, dans une toute petite phrase sur Fontenelle il a montré les parties honteuses de sa pensée : — « Fontenelle — nous dit-il — respecte tout COMME IL CONVIENT, mais, partout où il est passé, rien n’est resté debout. » Sentez-vous la joie ?

2442. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340

Non qu’en beaucoup de points il ne mérite de l’être… Je me hâte de le dire d’abord, pour éviter le cri et le cabre ment de ces esprits qui avalent un homme en bloc et qui prennent toute gloire pour une hostie, dans chaque partie de laquelle il y a un Dieu tout entier.

2443. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le comte de Fersen et la cour de France »

Le joueur qui avait été obligé d’engager la partie avec de telles cartes et de tels partners ne pouvait pas croire la gagner… Et c’est cela particulièrement qui donne aux lettres de cet homme, qui fit entrer dans son dévouement à la Reine jusqu’au calme qui voile le désespoir, je ne dis pas un accent, mais une profondeur soupçonnée, malgré l’accent qu’il n’a pas voulu leur donner.

2444. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVI. M. E. Forgues. Correspondance de Nelson, chez Charpentier » pp. 341-353

Et ce n’était là encore que le commencement, — que la plus faible partie des contrastes qui se jouaient dans Nelson, cet homme impétueux, quelquefois si calme, cet homme calme quelquefois si terriblement impétueux.

2445. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97

Il a résisté à la tentation universelle de peindre tout à propos de tout, qui envahit la plus grande partie des esprits d’une pauvre époque ayant moins de raison que d’yeux… Ce n’est point un peintre d’histoire ; c’est l’homme d’affaires de l’Histoire.

2446. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »

Toutes ses lettres attestent, au contraire, l’ardeur de cette âme qui, sans l’ennui, aurait peut-être en passion égalé celle de Madame de Staël, et qui se donne par les faits de si beaux soufflets à elle-même quand elle écrit, dans la Correspondance : “Je n’ai ni tempérament, ni roman.” » Assurément je ne parlerai point, et pour cause, de son intimité avec le président Hénault, le Sigisbé d’une partie de sa vie.

2447. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Nelson »

Et ce n’était là encore que le commencement, — que la plus faible partie des contrastes qui se jouaient dans Nelson, cet homme impétueux quelquefois si calme, cet homme calme quelquefois si terriblement impétueux.

2448. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Valmiki »

Les mortifications de Rama, son ascétisme, ses tentations, ses luttes, sa victoire, toute cette partie morale et religieuse du livre, que M. 

2449. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

II Et ce serait une intéressante page de biographie à écrire et qui éclairerait la Critique… M. l’abbé Gorini, au doux nom italien, est un prêtre de Bourg qui a passé la plus longue partie de sa jeunesse et de sa vie dans un des plus tristes pays et une des plus pauvres paroisses du département de l’Ain, si pour les prêtres qui vivent, les yeux en haut et la pensée sur l’invisible, il y avait, comme pour nous, des pays tristes et de pauvres paroisses, et si même la plus pauvre de toutes n’était pas la plus riche pour eux !

2450. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390

Dumas une partie de son talent et de sa distinction native, et elles ne lui ont pas donné que leur logique, mais leurs passions ignorantes et basses et si dégradantes pour un esprit comme le sien !

2451. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »

Les annotations qu’il a choisies indiquent suffisamment cette tendance fixe de sa pensée : « Ce livre — est-il dit dans le prospectus très simple et très intelligent qui serait la préface naturelle de son ouvrage — n’est pas seulement le travail d’un auteur isolé, mais l’œuvre de tous les grands hommes qui ont brillé dans la société chrétienne depuis les temps apostoliques jusqu’à nos jours, qui semblent s’être levés de toutes les parties du monde et, malgré la distance des temps et des lieux, s’être réunis, comme dans un concile auguste, pour nous montrer comment nous devons concevoir Jésus-Christ et interpréter son Évangile.

2452. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »

Un livre probe, savant et complet dans sa concision sévère, manquait absolument sur la nouvelle partie du monde découverte, il n’y a pas un siècle, par les navigateurs anglais.

2453. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »

C’est très complet d’énumération et de description que cette partie de son travail ; mais, le croira-t-on ?

2454. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gérard Du Boulan »

Bossuet, Voltaire, Cousin, dit-il en d’autres termes, ont accommodé le xviie  siècle, et lui ont frisé, l’un après l’autre, cette majestueuse perruque par laquelle il fait illusion ; mais ils n’ont pas empêché qu’il soit, en bien des parties, « une des plus déplorables, une des plus calamiteuses périodes de notre histoire ».

2455. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Milton »

Il tint une école et même il aima ce métier, qu’il garda la plus grande partie de sa vie.

2456. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Janin » pp. 159-171

Il est taillé juste à la grandeur de cet antre obscur, dont il égaie ou scandalise les pousse-bois, comme il les appelle, qui viennent y jouer leurs parties d’échecs : mais le même Neveu de Rameau, dans M. 

2457. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

Sans valoir la millième partie du bruit qu’on lui a fait, Renan a bien ce qu’il faut, semble-t-il, pour illusionner, je ne dis pas les évêques, dont les mains calmes et consacrées doivent savoir exactement le poids ou la légèreté de l’erreur, mais du moins ce gros public, dont l’instinct est faillible, — mauvais juge d’une science assez grande pour tromper et d’un style assez travaillé pour paraître beau.

2458. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »

D’un autre côté, ceux qui diminuent sa gloire, en convenant qu’il mérita une partie de ces éloges, discutent le reste.

2459. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. Des oraisons funèbres de Bourdaloue, de La Rue et de Massillon. »

On peut appliquer une partie de ces idées aux orateurs qui, sous Louis XIV, après Fléchier et Bossuet, composèrent des éloges funèbres, et qui, avec de grands talents, n’ont cependant obtenu dans ce genre que la seconde place.

2460. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

Le manuscrit Champion ne contient que la dernière partie des Mémoires. […] Ils obtinrent de Chateaubriand la permission de recopier en partie l’ancien texte, celui de 1826. […] J’y allai avec le couple Silvain et une partie de la troupe. […] Nous nous réfugiâmes chez l’aubergiste où je gagnai à mon ami douze parties de piquet consécutives, dont il fut peu satisfait. […] Les tout jeunes gens en forment la majeure partie.

2461. (1911) Visages d’hier et d’aujourd’hui

Par-là, Vogüé n’entend pas, en principe, telle foi déterminée plutôt que telle autre : il veut dire qu’une partie — et l’essence même — de ce qui est réclamé notre émerveillement. Il veut dire aussi qu’on ne peut pas regarder toute la nature : une partie de la nature échappe au regard de nos yeux ; et nous la devinons. […] Mais la seconde partie est plus obscure que la première. […] Les autres maisons se ressemblent : elles sont réunies ; on dirait qu’elles se regardent entre elles, ou bien elles se font vis-à-vis « comme dans une partie de plaisir ». […] Or, le drame tient dans le quatrième et dernier acte, dans une partie du quatrième et dernier acte.

2462. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Car si ce soir, il y a quelques sifflets, avec tout ce qu’il y aura dans la salle de mauvaises dispositions latentes, chez la plupart de mes confrères, c’est une partie compromise, un four quoi, encore. […] Il a des rouges de cire à cacheter de papetiers en faillite, des bleus à la dureté du bleu de Prusse, des jaunes et des violets pareils aux jaunes et aux violets des vieilles fayences de l’Europe, et ces éclairages de parties de nu avec des hachures de blanc pur, sont, je l’ai déjà dit, tout ce qu’il y a de plus insupportable, de plus cruel pour l’œil. […] À propos de ces funérailles — un détail curieux donné par la police — dans ces nuits de priapées, sur les pelouses des Champs-Élysées, toutes les Fantines des gros numéros, fonctionnaient, les parties naturelles, entourées d’une écharpe de crêpe noir. […] Une éternelle chaîne de rochers, aux dentelures étranges, et à l’extrémité de cette chaîne, une ville dont les habitations sont en partie creusées dans la pierre, une ville où l’on ne sait pas où finit la roche, où commence la construction, — et une ville abandonnée, où semblent à la fois avoir passé un incendie et une peste.

2463. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Appendice à l’article sur Joseph de Maistre »

L’extrait de correspondance qu’on publie porte sur le livre du Pape et sur celui de l’Église gallicane, qui en formait primitivement la cinquième partie et que l’auteur avait fini par en détacher.

2464. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »

Le procès continua, il provoqua en partie l’insurrection du 12 germinal, espèce de 20 juin tenté contre l’Assemblée par les Jacobins des faubourgs ; et cette insurrection, à son tour, hâta l’issue du procès.

2465. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Le comique individualise jusqu’aux plus petites choses, et même jusqu’aux parties de ce qu’il a subdivisé.

2466. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre IV »

Une fois cette digue emportée, il n’y a plus de digue, et l’inondation roule sur toute la France comme sur une plaine unie  En pareil cas, chez les autres peuples, des obstacles se sont rencontrés : il y avait des lieux élevés, des centres de refuges, quelques vieilles enceintes où, dans l’effarement universel, une partie de la population trouvait des abris  Ici le premier choc achève d’en emporter les derniers restes, et, dans ces vingt-six millions d’hommes dispersés, chacun est seul.

2467. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »

Il n’a laissé passer dans ses vers que les parties de son humeur qui étaient inséparables en lui de toute pensée : il a retenu, renfermé tout ce qu’il a pu de ses émotions intimes.

2468. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Stendhal, son journal, 1801-1814, publié par MM. Casimir Stryienski et François de Nion. »

A aller au fond des choses, Fabrice del Dongo représente assez exactement ce que Stendhal aurait souhaité d’être, et Julien Sorel (dans la première partie du Rouge et du Noir) ce qu’il a été.

2469. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »

Jean Richepin : Mes paradis, se divise en trois parties : Viatiques, Dans les remous, les Îles d’or.

2470. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XV. Les jeunes maîtres du roman : Paul Hervieu, Alfred Capus, Jules Renard » pp. 181-195

On désigne ainsi un assemblage de pièces de métal, destiné à soutenir ou à contenir les parties moins solides, ou lâches, d’un objet déterminé… Là-dessus on dispose la garniture, l’ouvrage d’art, c’est-à-dire les devoirs, les sentiments, etc. » Eh bien non, cette thèse est fausse.

2471. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »

Il n’y a plus de masses croyantes ; une très grande partie du peuple n’admet plus le surnaturel, et on entrevoit le jour où les croyances de ce genre disparaîtront dans les foules, de la même manière que la croyance aux farfadets et aux revenants a disparu.

2472. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre II. Filles à soldats »

Au hasard, sans essayer d’établir une juste hiérarchie ou une classification naturelle, je parquerai dans telle ou telle partie du troupeau mes porcs, mes truies et mes ânes.

2473. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

Avoir présenté Fénélon sous les traits qui lui assurent les honneurs de l’Epopée, c’est n’avoir fait connoître qu’une partie de ses talens.

2474. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau, et Joseph Saurin. » pp. 28-46

La seule partie qu’on lui ait contestée est celle du sentiment.

2475. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Les traductions. » pp. 125-144

On attend avec impatience que l’auteur de la vie de Julien nous donne, en partie cette satisfaction.

2476. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VIII »

On peut également relire dans notre Art d’écrire, à propos de l’emploi des qui et des que par les grands auteurs, une partie des constatations qu’on m’oppose naïvement.

2477. (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89

Si elle est juste en partie, elle ne va pas sans difficultés.

2478. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

Avec Louis XVI tout seul, et sa cour est une partie de lui-même, l’historien a assez de lumière pour regarder, bien voir et conclure… L’histoire est rarement aussi claire.

2479. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Louis XIV. Quinze ans de règne »

Les forces sont des lions qui dorment en nous, dans ces parties de notre être intellectuel que Bacon appelait des cavernes (speluncas).

2480. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

III Ces contradictions, qui pullulent dans ce livre, diminuent beaucoup le mérite réel et la portée d’un ouvrage excellent en quelques-unes de ses parties.

2481. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228

Nous l’aimons pour cette raison et nous le lui avons dit, quoiqu’il l’ait oublié… C’est, de naturel, un très agréable conteur, naïf et attendri, une espèce de Greuze littéraire, qui aurait toute la pureté de son talent s’il se débarbouillait de cette fumée de pipe qu’on appelle « la philosophie allemande » et qui encrasse (je pourrais dire un mot plus laid si je parlais la langue des tabagies) les plus jolies parties de ses tableaux.

2482. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Oscar de Vallée » pp. 275-289

Belle pourtant encore en beaucoup de parties, mais quelquefois incorrecte, cette langue est forte, large et acérée comme l’épée romaine.

2483. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Balzac »

Sans cette plénitude de cœur, je n’aurais pas accompli la dixième partie de mon œuvre.

2484. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »

Mais la chose une fois écrite, et partie sur ces ailes de papier dont parle de Maistre et qui portent si loin les sottises, la chose écrite allait faire le tour du monde, comme le drapeau tricolore, et déjà elle l’a commencé… Madame Récamier a donc sa légende comme Jeanne d’Arc, mais Jeanne d’Arc a sauvé la France, et c’est là une gloire qui brûle la légende dans la clarté sublime de sa flamme.

2485. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Hoffmann »

La première partie seule du chapitre sur Edgar Poe avait été écrite avant ceci.

2486. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVIII. M. Flourens »

Et d’abord, voici trois à quatre volumes de Notices qui sont certainement la partie la moins considérable et la moins travaillée de cet esprit facile à qui rien ne semble coûter, tant il est éveillé et preste !

2487. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »

Or, son royaume à lui, ce n’était pas la France ou une partie de l’Europe coupée au fil du glaive, mais c’était le monde tout entier conquis, embrassé, dévoré par cette « toute petite compagnie » de Saint-Lazare, comme il l’appelait, et qui, fondée par lui, renouvela le miracle des apôtres.

2488. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Guizot »

Nous n’avons pas encore la partie carrée des quatre grands hommes.

2489. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »

Cette femme dont ils résument probablement la vie les avait divisés en plusieurs parties, sous ces noms expressifs amour, Famille, Foi, Enfants et Jeunes Filles, et Poésies diverses.

2490. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Auguste Barbier »

Les Méditations de Lamartine avaient mis leurs mains chastes et mélancoliques autour de tous les cœurs, mais, malgré un accent adorable, Les Méditations, même dans leurs parties les plus fières : l’Épître à Byron, L’Enthousiasme, Le Désespoir, n’avaient point eu ce ravissement sur l’imagination qu’eurent les premiers vers d’Auguste Barbier.

2491. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »

Le violent, l’intempérant, l’extravagant (pour les bourgeois), l’indécent Richepin, l’impie Richepin, ce Capanée qui fourbit actuellement et damasquine ses Blasphèmes, se resserre tout à coup, se ramasse, se froidit, se simplifie, se métamorphose, et produit un roman d’analyse impartiale et patiente, — patiente… à impatienter le journal dans lequel il l’avait publié d’abord en feuilleton, et qui, lui, l’a raccourci, haché et châtré, ne voulant pas en perdre tout, puisqu’il l’avait payé à l’avance, et disant comme ce grand poète, qui n’est pas le Père prodigue, à son fils qui n’avait plus faim : « Mange donc cette côtelette encore, puisqu’elle est payée. » Le public, moins despotisé, n’a mangé qu’une partie de la côtelette de M. 

2492. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Malot et M. Erckmann-Chatrian » pp. 253-266

Mais si le Don Quichotte, malgré le génie de Cervantès et les épisodes qui sont la plus belle partie de son livre, est un livre monotone, d’une gaieté de muletiers, ayant toujours le même goût d’ail et de proverbe, que dire de la grosse plaisanterie du Docteur Mathéus, bien moins acre et bien moins renouvelée ?

2493. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »

Tandis que nous ne trouvons plus même cet effort en ces trois volumes publiés à la fois, et qui ne sont, du reste, que le même roman en trois parties distinctes.

2494. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XIX. Panégyriques ou éloges composés par l’empereur Julien. »

Ainsi, dans une grande partie de l’Europe et de l’Asie, on n’écrivait rien où Homère ne fût loué, commenté et cité.

2495. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXX. De Fléchier. »

Les deux premières parties peignent avec noblesse les talents d’un général et les vertus d’un sage ; mais, à mesure que l’orateur avance vers la fin, il semble acquérir de nouvelles forces.

2496. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »

Sera-t-elle le cri libérateur de quelque partie de ce grand peuple, se séparant du reste au nom de quelque impérieux devoir de religion et de justice ?

2497. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Élevé dans une maison où sa mère a travaillé pendant quarante et cinquante ans dix-sept heures par jour à rempailler des chaises, il n’a jamais accepté, il n’a jamais reconnu que cette partie de la carcasse qui se nomme le cerveau ne se conduisit pas et ne fût pas aux ordres comme cette partie de la carcasse qui se nomme les doigts de la main. […]   Par un point au tennis au plutôt par un coup on peut perdre une partie, et l’enjeu de vingt parties, et le championnat du monde. Dès lors lequel vaut le mieux : gagner par un point dans une partie et dans un championnat où tous les joueurs sont forts, ou gagner par vingt parties dans un championnat où tous les autres joueurs sont faibles. […] Lequel vaut mieux : gagner dans une partie où tous les autres joueurs sont faibles, ou perdre dans une partie où tous les joueurs sont forts ; gagner dans une partie faible ou perdre dans une partie forte. […] Le temporel et le matériel y sont et le terrain, et l’objet, et l’une des deux parties.

2498. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Doumic à peine partie, je réalisai mon étourderie. […] Pour l’instant, le débat tend de plus en plus à se limiter à la partie négative de notre synthèse. […] Valéry a fait remarquer que les plus grandes œuvres versifiées de la race latine appartiennent à l’ordre didactique ou historique et « empruntent une partie de leur substance à des notions que la prose la plus indifférente aurait pu recevoir. on peut les traduire sans les rendre tout insignifiantes. c’est qu’elles ne sont pas purement, exclusivement poétiques. […] Je n’ai insisté un peu longuement que sur ce point dans la partie négative de mon discours. […] La perfection de la poésie semble dépendre, en partie, « d’une certaine suppression de ce qui n’est que le sujet » ; si bien que le sens même d’un poème n’arrive jusqu’à nous « que par des chemins ou l’entendement ne se reconnait pas ».

2499. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124

Quant à la partie historique, qui lui paraissait irréprochable, il en disait : « M. […] Je n’ai certes pas la prétention de l’embrasser et de le définir dans toutes ses parties, mais je me plais à le parcourir librement dans quelques-unes de celles qui nous sont le plus ouvertes et le plus permises. […] Cette analyse a laissé sans doute bien des circonstances essentielles en dehors, mais elle a touché à fond, si je ne me trompe, les parties les plus vives de cette belle organisation, et elle donne surtout l’idée d’un grand ensemble.

2500. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »

Il s’amuse et amuse ses hôtes ; chez lui, c’est tous les jours une nouvelle partie de plaisir. […] Véritablement cela ressemble au carnaval italien ; rien n’y manque, ni les masques, ni la comédie de société : on joue, on rit, on danse, on dîne, on écoute de la musique, on se costume, on fait des parties champêtres, on dit des galanteries et des médisances. « La chanson nouvelle190, dit une femme de chambre instruite et sérieuse, le bon mot du jour, les petites anecdotes scandaleuses formaient les seuls entretiens du cercle intime de la reine. » — Pour le roi, qui est un peu lourd et qui a besoin d’exercice corporel, la chasse est sa grande affaire. […] Je vois d’abord, autour de la cour, une douzaine de cours princières chaque prince ou princesse du sang a, comme le roi, sa maison montée, payée en tout ou en partie sur le Trésor, distribuée en services distincts, avec gentilshommes, pages, dames pour accompagner, bref cinquante, cent, deux cents et jusqu’à cinq cents charges.

2501. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

Sainte-Beuve (2e partie) I J’avais par hasard connu et aimé, en Italie, un beau jeune homme français, nommé Farcy. […] Or, voici en partie ce que j’ai voulu. […] Walckenaer me semble avoir touché avec trop peu de ménagement cette partie de la vie et des mœurs de Virgile.

2502. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Figurines »

Dans les parties de son œuvre qu’on lit le moins, sa poésie est merveilleusement pittoresque et plastique. […] Cosmopolite par la culture, avec de belles parties d’esprit philosophique, M. de Vogüé, ayant beaucoup vu, peut beaucoup comparer et, par suite, beaucoup abstraire. […] Il a vulgarisé, mis à la portée de l’oie une partie du travail secret qui s’accomplissait dans les demi-ténèbres des Revues jeunes.

2503. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »

Ainsi, les nids d’oiseaux varient, en partie, d’après leur situation particulière et selon la nature et la température de la contrée, mais souvent aussi par des causes qui nous sont complétement inconnues. […] Dans la construction des cellules de l’Abeille, il faut tenir compte de cet élément de succès, ainsi que des lois despotiques de la nécessité, qui la forcent, si elle se trompe dans les proportions de sa cellule, à recommencer son travail ou à le voir détruit en partie par d’autres Abeilles qui travaillent près d’elle. […] Il se peut que les ingénieurs pourvus de leur compas emploient de pareils moyens et une telle méthode ; mais il est plus probable que chez des insectes il faut accorder davantage à ce que les dessinateurs appellent le coup d’œil, c’est-à-dire une certaine entente intuitive de la symétrie des lignes, qui fait qu’une main sûre et exercée, par la seule habitude plutôt que par la réflexion, trace une sphère ou une série d’hexagones, soit en allant de proche en proche, soit même en travaillant alternativement aux diverses parties du dessin pour les faire avancer à la fois.

2504. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Shakespeare »

Ce voleur de l’auteur d’Othello, qui lui avait pris son magnifique Jaloux pour le mettre en Turc et en faire Orosmane, afin qu’on ne le reconnût pas, ne permettait guère qu’on vantât de son temps celui qu’il avait osé nommer Gilles ; et de la bande de philosophes qui obéissaient à son grelot et tenaient l’opinion de la France esclave, Diderot seul, le débraillé de naturel et de déclamation, avait eu le front d’écrire cette phrase superbe et cynique : « Moi, je ne comparerai Shakespeare ni à l’Apollon du Belvédère, ni au Gladiateur, ni à l’Antinoüs, ni à l’Hercule de Glycon, mais au saint Christophe de Notre-Dame, colosse informe, grossièrement sculpté, mais dans les jambes duquel nous passerions tous sans que notre front touchât à ses parties honteuses. » Mais, comme on le voit, cette phrase ambitieuse et fausse, quoiqu’elle voulût être plus juste que tout ce qu’on disait alors, prouvait que Diderot lui-même ne connaissait pas tout Shakespeare dont le colossal disparaît précisément quand on l’a tout entier sous le regard, dans la perfection de son harmonie. […] d’une indigence dans sa nature, mais de la plus parfaite harmonie de toutes les parties de son être moral, pris de tête à cœur… « En la peignant dans sa foi, dans sa patience, dans sa fidélité, dans sa fortitude, avec son intuition heureuse et son tact fin, qui n’a besoin de l’intervention d’aucune faculté discursive, en la peignant dans la lumière de ses affections à travers laquelle elle voit tout, en la peignant enfin dans la seule erreur qui soit la sienne, l’exagération de l’amour, Shakespeare a peint toutes les femmes dans la même femme ; car lorsqu’il y a individualité chez la femme, c’est toujours les circonstances qui la font. […] Mis fort à l’aise par le silence que garde l’Histoire sur l’homme au mûrier des bords de l’Avon, François Hugo, qui est de l’école du trop de zèle, nous a toujours donné un Shakespeare selon son cœur brûlant, et dans cette introduction encore, qui a deux parties, l’une qui me plaît et l’autre qui ne me plaît pas, ce diable de cœur brûlant dont je me méfie nous donne un Shakespeare inconnu jusqu’à cette heure, — un Shakespeare politique, libéral, progressif et civilisé !!

2505. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309

Par l’analyse le théoricien peut démonter en quelque sorte une personnalité, en montrer les rouages et les ressorts, mais sa démonstration est toujours a posteriori, et dès demain l’effort total de cet ensemble dont il croit connaître chaque partie lui réserve des surprises. […] Issue en bonne partie de fêtes religieuses, puis nourrie de récits légendaires, la tragédie grecque a gardé toujours (plus ou moins, selon les temps et les poètes) des traces sensibles de ses origines lyriques et épiques. […] Il arrive souvent qu’une intuition plus ancienne persiste en partie, en troublant l’harmonie d’une intuition plus récente.

2506. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

Le corps fut transporté et inhumé au Père-Lachaise, dans la partie du cimetière où reposent les morts de Juillet. […] Quam Romanus honos el Graeca licentia miscet, a dit Stace de Naples : la dernière partie du vers se vérifie à Naples, mais il n’y a plus trace de ce qu’indique la première.

2507. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

Mlle de Guérin (2e partie) I Il y a une littérature extérieure et publique, il y a une littérature intérieure et privée. […] le bienheureux état où l’on peut s’occuper uniquement de la seule chose nécessaire, où, du moins, les soins matériels n’occupent que légèrement et ne prennent pas la grande partie du jour !

2508. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Mlle de Guérin (3e partie) I Et son frère mourut, en effet, quelques semaines après ces lignes, au Cayla, le vendredi 19 juillet 1839. […] Ses amis recueillirent ce Journal et une partie de sa correspondance ; c’était à peu près toute sa vie.

2509. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64

CLVII Une partie de la nuit se passa pourtant ainsi, moitié à table, moitié en danse ; les mariés semblaient s’impatienter cependant de la table et de la musique pour regagner le village où ils allaient maintenant résider avec les nouveaux parents ; la femme du bargello cherchait vainement à prolonger la veillée, pour retenir un peu plus de temps sa fille ; elle souriait de la bouche et pleurait des yeux sur sa maison bientôt vide. […] Je n’aurais pas de répugnance à voir des malheureux, surtout si, sans manquer à mes devoirs, je pouvais les soulager d’une partie de leurs peines.

2510. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »

Il comporte deux parties (voir la note n° 54). […] La seconde partie de l’article parut dans le numéro de septembre 1886.

2511. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »

Il ne faut pas d’ailleurs mépriser absolument l’argot ; la vie argotique d’un mot n’est souvent qu’un stage à la porte de la langue littéraire ; quelques-uns des mots les plus « nobles » du vocabulaire français n’ont pas d’autre origine ; en trente ans une partie notable du dictionnaire de Lorédan Larchey a passé dans les dictionnaires classiques. […] Il y a en français un diminutif en role ; exemples : Ligne Lignerole (Ficelle) Mouche Moucherolle (Oiseau) Museau Muserolle (Partie de la bride) Roux Rousserolle (Fauvette) Fève Fèverole Flamme Flammerolle Feu Furolles (Feux-follets) Fusée Fusarolle, (Terme d’architect.)

2512. (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239

Ce passé, doux Éden dont notre âme est sortie, De notre éternité ne fait-il pas partie ? […] Vous savez que le mur de l’église projette son ombre sur cette partie du jardin, et que l’on communique, par cette porte dérobée, de l’enclos dans le cimetière du village.

2513. (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »

Une partie en a été citée, ce n’est généralement pas la plus heureusement venue. […] Voilà, évidemment, l’épigraphe même de la partie supérieure des œuvres de La Fontaine.

2514. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »

Le Paul qui sort du boulet au retour du voyage, et qui fait de nouveau partie alors du système de Pierre, est quelque chose comme un personnage qui sortirait, en chair et en os, de la toile où il était représenté en peinture : c’était à la peinture et non pas au personnage, c’était à Paul référé et non pas à Paul référant, que s’appliquaient les raisonnements et les calculs de Pierre pendant que Paul était en voyage. […] Soit S le système de référence : S′ aura des vitesses variables, dont chacune sera conservée par lui pendant des périodes finies ou infiniment petites ; à chacun de ces mouvements uniformes s’appliqueront naturellement les formules de Lorentz ; et nous obtiendrons, soit par une addition de parties finies soit par une intégration d’éléments infiniment petits, le temps t’ qui est censé s’écouler en S′ pendant que le temps t s’écoule en S.

2515. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400

Le jury était en partie composé de républicains, disait-on : il n’y avait donc pas eu de faveur dans la récompense ; et le front de l’artiste s’éclairait de satisfaction à l’idée de n’avoir pas seulement une qualité d’emprunt et de reflet, mais de valoir par soi-même quelque chose.

2516. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68

Friant prit le commandement de l’infanterie de la vieille Garde dans la seconde moitié de la campagne de 1813, et il ne quitta plus la partie jusqu’à la fin.

2517. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Paroles d'un croyant »

La vie polémique et doctrinale de M. de La Mennais se peut diviser déjà en deux parties tranchées durant lesquelles il a poursuivi le même but, mais par deux procédés contraires.

2518. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, romans (1832) »

Victor Hugo nous est une occasion naturelle d’examiner le jeune et célèbre auteur sous un point de vue assez neuf, de suivre son développement et son progrès dans un genre de composition où il débuta tout d’abord, qu’il a toujours cherché à mener de front avec les autres parties de son talent, et qu’il nous promet (le catalogue du libraire en répond) de ne pas déserter pour l’avenir.

2519. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Des soirées littéraires ou les poètes entre eux »

Elles consolent, elles soutiennent dans les commencements, et à une certaine saison de la vie des poëtes, contre l’indifférence du dehors ; elles permettent à quelques parties du talent, craintives et tendres, de s’épanouir, avant que le souffle aride les ait séchées.

2520. (1874) Premiers lundis. Tome I « Alexandre Duval de l’Académie Française : Charles II, ou le Labyrinthe de Woodstock »

Duval est suivie d’une Relation de voyage dans les Pays-Bas et dans une petite partie de l’Allemagne.

2521. (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — III »

Jouffroy, la partie qui est vraiment nous a tout droit de commander, d’exploiter, de confisquer l’autre à son profit.

2522. (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »

En effet, la loi de l’histoire jusqu’ici est que de telles antipathies de races, de tels griefs amoncelés, ne se vident point à l’amiable devant la partie adverse, et par voie de consentement mutuel.

2523. (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »

La Revue, en effet, n’est rien de tout cela ; certaines parties des doctrines indiquées ont pu et peuvent se mêler à son ensemble et y faire contraste ou variation ; mais aucun système pareil ne la compose, et le ton qui y domine, bien que d’une nuance plus diffuse et moins tranchée, est particulièrement distinct et reconnaissable.

2524. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24

Enfin, dans une note de la seconde partie de mon ouvrage, j’essaie d’indiquer quelles sont les règles sévères que l’on doit suivre, relativement à l’adoption des mots nouveaux dans une langue.

2525. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »

J’appelle superflu, femmes mondaines, ce que vous dépensez, disons mieux, ce que vous prodiguez en mille ajustements frivoles, qui entretiennent votre luxe, et qui seront peut-être un jour le sujet de votre réprobation : retranchez une partie de ces vanités, et vous aurez du superflu.

2526. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »

Cependant un grand effort se fait pour élever à la forme de l’art, sinon toute la littérature, du moins celle de ses parties qui peut le mieux s’y prêter, ou le moins s’en passer : la poésie.

2527. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « José-Maria de Heredia.. »

José-Maria de Heredia l’est sans doute encore aujourd’hui pour la plus grande partie du public : un nom éclatant et mystérieux.

2528. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Armand Silvestre »

Il n’y a donc pas lieu de s’arrêter plus longtemps sur cette partie de son œuvre.

2529. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Flaminio Scala édita, comme nous l’avons dit, une partie des canevas de la troupe.

2530. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

« Le dernier acte se passe en partie dans le tombeau du commandeur où celui-ci a invité à son tour Don Juan à venir souper.

2531. (1888) Demain : questions d’esthétique pp. 5-30

Je m’aperçois que je n’ai pas dit la centième partie de ce que je voulais dire, Je voulais, par exemple, essayer d’indiquer les conditions nouvelles que la démocratie et l’industrie feront à l’art de demain.

2532. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »

De toutes les parties de l’analyse, ce sont les plus élevées, ce sont les plus pures, pour ainsi dire, qui seront les plus fécondes entre les mains de ceux qui savent s’en servir.

2533. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Comme je suis la partie souffrante, j’ai beaucoup pleuré.

2534. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre III, naissance du théâtre »

Le drame se dessine et s’accuse en lui ; il est « aux points », ainsi qu’on dit en sculpture, du marbre ébauché par le praticien, et marqué aux parties saillantes que le ciseau du statuaire va déterminer.

2535. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIII, les Atrides. »

Mais à la fin de l’Orestie, Eschyle prend une sublime revanche des sanglantes victoires qu’il a cédées au Destin, dans les deux premières parties de son drame.

2536. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1852 » pp. 13-28

On essaye des parties de billard sur un sabot de l’auberge où il y a des ornières qui font des carambolages forcés.

2537. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre III »

C’est aussi [comme le bec de grue] une espèce de tire-balle ou de pincettes dont les lames qui forment la partie antérieure sont applaties. ».

2538. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »

Mais l’étude des monstruosités, si elle est une partie importante de la biologie, ne saurait la constituer ; si les divagations du génie nous font parfois voir ses traits essentiels dans une sorte de grossissement, à la manière des miroirs convexes, on les découvrira mieux encore dans ses sublimités, dans les moments où il est grand sans être difforme, c’est-à-dire où il est vraiment grand.

2539. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236

La partie des mœurs & des sentimens avoit encore été traitée, ainsi que plusieurs autres points de la théorie du théâtre.

2540. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et M. de Maupertuis. » pp. 73-93

Ce géomètre, d’ailleurs estimable, n’a rien inventé dans sa partie.

2541. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »

Nous ne citerons pas Rousseau, dont l’autorité pourrait être suspecte ici ; mais Descartes, par exemple, s’est exprimé d’une manière bien étrange sur la science qui a fait une partie de sa gloire.

2542. (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175

On causait — entre étudiants et étudiantes — d’une partie à faire le lendemain.

2543. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »

pour une femme qui joue à l’Alfieri, dans la première partie de son livre ; pour une Amazone de cette force, ceci est mesquin… de stoïcisme et même de vengeance ; mais c’est que faire du bruit, pour elle, vaut beaucoup mieux que de se venger !

2544. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXI. Mme André Léo »

Mais à dater d’un Mariage scandaleux, elle fut regardée par cette partie de l’opinion démocratique qui se croit littéraire, comme une seconde Mme Sand, — la Mme Sand de la Démocratie sévère ; par conséquent, une Mme Sand bien supérieure à la première, par le sérieux, la direction et la portée.

2545. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »

pour faire jamais partie de cette jolie société de Tricoteuses bleues, qui l’ont réclamé, avec une insolence bruyante, dans un journal, il y a quelques jours ; mais elle n’en est pas moins pour cela un bas-bleu, et le bas-bleu, à l’heure qu’il est de la littérature, c’est la question et c’est le fléau !

2546. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »

D’un autre côté, la seconde partie de son ouvrage, qui traite des manœuvres devant l’ennemi, ne peut être discutée et jugée que par un homme de guerre comme lui, — et j’ai le malheur de n’en être pas un, — compétent comme lui en ces matières spéciales.

2547. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Guizot » pp. 201-215

Nous l’avons dit déjà, il y a une partie du secret du génie engagée dans les questions de la conscience et du cœur.

2548. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Jacques Cœur et Charles VII »

Quant à l’empoisonnement d’Agnès, la déposition de Jeanne de Vendôme, dame de Mortagne, fut reconnue calomnieuse ; mais les autres accusations plus vagues motivèrent une condamnation tardive, qui impliqua pour Jacques Cœur la confiscation d’une partie de ses biens par ses juges et l’exil.

2549. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le roi René »

Opprimé par le poids de ces deux royaumes, René d’Anjou, un des puissants féodaux d’une époque où la France, dont son État faisait féodalement partie, était déchirée par les Anglais, René d’Anjou était le fils d’Yolande d’Aragon, une grande femme d’un temps où les femmes furent plus grandes que les hommes, et qui, presque Blanche de Castille par le caractère et par la sagesse, l’avait élevé presque comme saint Louis.

2550. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes et la société au temps d’Auguste » pp. 293-307

la moins curieuse partie de son ouvrage.

2551. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340

Mais le perroquet y est trop pour que l’oie y trouve beaucoup de place, car ce roman, c’est son histoire répétée, et son histoire, c’est la légende répétée, dans sa partie la plus scandaleuse et la plus infecte et la plus impossible.

2552. (1880) Goethe et Diderot « Note : entretiens de Goethe et d’Eckermann Traduits par M. J.-N. Charles »

Il ne faudrait pas qu’ils fussent de très purs imbécilles, commettant, sur le grand homme qu’ils veulent faire admirer en toutes ses parties et paroles, la trahison des perroquets.

2553. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIII. M. Nicolardot. Ménage et Finances de Voltaire » pp. 297-310

Divisant avec un art caché sous une distribution naturelle tout son sujet en trois parties, l’histoire de la fortune, des dépenses et des libéralités de Voltaire, il le prend tour à tour dans ces trois cadres et l’y fait mouvoir avec une grande puissance de reconstruction et de détails.

2554. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61

Il savait et écrivait le toscan — cet Athénien de l’Italie — avec une supériorité qui a fait la seule partie solide de sa gloire ; car ce qui a été fait par sa politique est déjà tombé sous le plus mérité des mépris.

2555. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Lamennais »

La colère qui y monte comme une flamme, qui y saisit tout, qui y éclaire tout, — mais qui y décompose tout aussi quelquefois, — la colère, qui n’a pas encore cessé dans la plus grande partie de ces deux volumes d’être une sainte colère, est le caractère dominant de cette fulgurante Correspondance, qui fait penser au mot profond des Écritures, quand elles parlent de « la colère de l’Agneau ».

2556. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »

Flourens, est d’avoir fondé la partie descriptive et historique des sciences naturelles.

2557. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »

Aux yeux de ce double penseur, l’Anarchie, fille de la Révolution française, née dans le sang affreusement fécond qu’avait essuyé pourtant un grand homme, l’Anarchie, vaincue une seconde fois dans l’État, se réfugie actuellement dans la pensée, dans la philosophie, dans cette partie immatérielle et abstraite de l’homme, d’où, au premier jour, elle redescendra dans les faits, plus forte que jamais, plus armée et plus menaçante !

2558. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXX. Saint Anselme de Cantorbéry »

Bouchitté, quand enfin M. de Rémusat, prennent à partie la métaphysique de saint Anselme, la commentent tour à tour et l’interprètent, ils savent bien ce qu’ils font et ils font bien.

2559. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Th. Ribot. La Philosophie de Schopenhauer » pp. 281-296

Fatalité de la tête orgueilleuse de l’homme qui veut percer tous les mystères : la métaphysique est le jeu d’échecs, enchanté ou maudit, où celui qui y joue une fois est condamné à jouer toujours ; car la partie contre les problèmes de l’être et de la vie ne finit jamais !

2560. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328

Jésus-Christ devient pour lui comme le portique et le degré qui conduit à la partie vraiment supérieure des Conférences, c’est-à-dire encore au gouvernement de Dieu.

2561. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »

Il a compris enfin que, de tous les passés de l’homme, la première partie de l’existence, écoulée au sein d’une famille si vite dévorée par la mort, était le passé le plus touchant et le plus beau, et il nous a raconté le sien.

2562. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Hector de Saint-Maur »

Un troisième jour encore, c’est le Date lilia qu’il chante, cette poésie dont la première partie, celle qui va jusqu’aux vers : N’exigez pas de moi que je le remercie, Ce Dieu qui m’a fait orphelin !

2563. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286

Et pourtant cette magnifique variété de Lovelace est battue par la Messaline blonde, qui se retire du jeu avant qu’il ait gagné la partie, ce qui est pour les femmes la seule façon de la gagner ; car, pour elles, rester au jeu, c’est la perdre toujours.

2564. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321

Ses romans, qui sont moins pour l’esprit des amusements que des amusettes, semblent, dit le subtil et pénétrant Joubert, avoir été « composés au café, par un joueur de dominos, entre deux parties ».

2565. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15

Ajoutez à cela les mille angoisses que connut Balzac, le plomb des exigences de librairie, les tyrannies des marchands érigés en Mécènes, les Fourches Caudines sous lesquelles sont obligés de passer les plus fiers écrivains, l’inspiration que l’on chasse et la commande que l’on fait, les instincts bas dont les colporteurs de littérature risquent le plaidoyer, l’argent à la main, pour tenter la faim qui doit prêter l’oreille, malgré le proverbe, enfin la levée de boucliers des esprits sans lumière et sans vie contre les réfractaires qui s’obstinent à vouloir être ce qu’ils sont, et dites-vous si le massacre n’est pas organisé, — de haute lice et de nécessité, — et s’il n’est pas besoin d’une force intellectuelle redoutable pour ne pas périr au moins dans quelques parties de son âme et de son talent ?

2566. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »

Pour la partie morale, Fontenelle a l’air d’un philosophe qui connaît les hommes, qui les observe, qui les craint, qui quelquefois les méprise, mais qui ne trahit son secret qu’à demi.

2567. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Ainsi donc jusqu’ici l’ouvrage est formé de deux parties bien distinctes qui se complètent l’une l’autre. Une troisième partie va venir, et celle-ci, abandonnant l’histoire générale du Romantisme, montrera son développement, ses conséquences et pour ainsi dire sa conclusion, mais en restreignant son examen à la poésie française. […] Cette troisième partie n’est pas composée d’autre chose que d’une étude sur la Poésie qui fut faite pour le ministère de l’instruction publique et jointe à la collection des rapports sur l’Exposition universelle de 1867. […] Tout se lient, tout est lié et forme un ensemble magique dont aucune partie ne saurait être retranchée ou transposée sans faire écrouler l’édifice. […] Son souvenir est lié à celui d’œuvres qui ont été les événements de notre jeunesse, et il nous semble qu’une partie de nous-même s’en aille avec elle.

2568. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

Une partie de la langue et la moitié des mœurs anglaises sortent de là : encore aujourd’hui le pays est biblique 345 ; ce sont ces gros livres qui ont transformé l’Angleterre de Shakspeare. […] Ceux-ci, dans l’angoisse de la conscience troublée et dans l’oubli de la nature sensible, le recommencent en partie. […] La mort règne dans toutes les parties de notre année, et vous ne pouvez aller nulle part sans fouler les os d’un mort379. » Ainsi roulent ces puissantes paroles, sublimes comme le motet d’un orgue ; cet universel écrasement des vanités humaines a la grandeur funéraire d’une tragédie ; la piété ici sort de l’éloquence, et le génie conduit à la foi. […] Et cela s’appesantit si unanimement sur chaque cœur, qu’il y eut à peine un de nous qui fût capable de dire un mot aux autres, à cause des larmes amères qu’il versait, en partie par le sentiment et la honte de nos iniquités, de notre peu de foi, de notre lâche crainte des hommes, des conseils charnels que nous avions tenus avec notre sagesse, et non avec la parole du Seigneur396. » Là-dessus, ils résolurent de mettre le roi en jugement et à mort, et firent comme ils avaient résolu. […] Il distingue et place toutes les parties du paysage, ici la rivière, le château sur la droite, un drapeau sur la tourelle gauche, le soleil couchant trois pieds plus bas, un nuage ovale dans le premier tiers du ciel, avec une précision d’arpenteur.

2569. (1902) La poésie nouvelle

Il est vrai qu’ils y échouèrent en partie et qu’aux odes de Ronsard les sonnets sont préférables ; mais leur ambition était noble : en outre, elle n’a pas été vaine, si le seul fait de l’avoir eue les a haussés assurément. […] La prose y est mêlée aux vers, ou du moins chaque partie de l’ouvrage s’ouvre par un court poème, en prose, à la manière un peu des Illuminations de Rimbaud, et qui résume l’impression des poèmes suivants. […] Ou bien, eu égard au caractère symphonique de cet art, il fallait que le rapport des diverses parties musicales fût calculé très exactement en vue du tout qu’il s’agissait de produire, lequel devait être l’expression symbolique de l’Ile-de-France.‌ […] Le problème se dessine dans la troisième partie de cette grande épopée sociale, les Aubes. […] Toute une partie du volume, A travers l’an, est dans le genre de la Corbeille des heures.

2570. (1881) Le roman expérimental

Toutes les sciences ont nécessairement commencé par être conjecturales ; il y a encore aujourd’hui dans chaque science des parties conjecturales. […] Et voilà pourquoi une partie de la jeunesse d’aujourd’hui en est encore aux effarements lyriques. […] Oui, telle est la vérité : une grande partie du peuple est ainsi. […] Fraque, est comme le plan développé, et achevé dans certaines parties, d’un grand roman d’observation. […] Je cite : « On peut publier des Assommoirs et des Germinie Lacerteux, et agiter, et remuer, et passionner une partie du public.

2571. (1927) André Gide pp. 8-126

Toute cette partie est d’un énorme comique rabelaisien. […] Au surplus, aucun de ces cas n’est celui d’André Gide, qui ne vend qu’une partie de sa bibliothèque, et pour des raisons très particulières, telles qu’on les pouvait attendre de cet esprit subtil. […] Ce subtil intellectualisme discursif, qu’on admire chez Montaigne, chez Voltaire, chez Stendhal, dans la correspondance de Flaubert et toute une partie de Renan se retrouve partout chez M.  […] Il parle des cheveux crépus d’une créole, qu’il confond apparemment avec une mulâtresse ou une quarteronne, etc… La partie la plus intéressante, mais malheureusement la plus courte, est celle qui retrace ses souvenirs de la vie littéraire, où il fit tout jeune un éclatant début avec ses Cahiers d’André Walter.

2572. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Lors de la révocation de l’Édit de Nantes, une partie de la famille Desbordes, qui tenait à la religion réformée, avait quitté la France pour la Hollande. […] Quelques extraits pris au hasard en donneront mieux l’idée que tout ce qu’on peut dire : ce sont des souffrances qui tiennent en partie à la même cause que celles de Sénancour (res angusta domi,) mais bien autrement Vives et poignantes, à cause des êtres chers qui y étaient enveloppés, comme aussi mainte fois consolées et adoucies de tendresse, grâce aux croyances du berceau et à un rayon d’espérance et de foi qui luisait toujours.

2573. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

Ce sont ces violettes, en partie conservées, dont on voudrait représenter ici quelques-unes sans trop en dissiper le parfum. […] La première partie de cette petite pièce est en récit, et la seconde en tableau.

2574. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491

Du milieu social où elle naquit, comme de celui où se forma son aînée, Mlle Pauline de Meulan, on peut dire (et je m’appuie ici pour plus de facilité sur des paroles sûres) que « c’était une de ces familles de hauts fonctionnaires et de bonne compagnie, qui sans faire précisément partie ni de la société aristocratique, ni même de la société philosophique, y entraient par beaucoup de points et tenaient du mouvement du siècle, bien qu’avec modération, à peu près comme en politique M. de Vergennes, qui contribua à la révolution d’Amérique, fut collègue de Turgot et de M. […] De plus, le Consul, qui aimait assez qu’on sût pour lui ce qu’il ignorait, trouvait particulièrement en M. de Rémusat un tact sûr, la connaissance parfaite des convenances et de certains usages à rétablir, tout ce qui enfin, à cette époque, pouvait servir cette partie importante et délicate de son dessein.

2575. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »

C’est pour cela que la partie délicate et passionnée de notre âme ne trouve son contentement que devant elle. […] Il a vu les attitudes, le regard, le poil, l’habitation, la forme d’un renard ou d’une belette, et l’émotion produite par le concours de tous ces détails sensibles engendre en lui un personnage moral avec toutes les parties de ses facultés et de ses penchants.

2576. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »

Voilà une partie des inconvénients, des dangers, des catastrophes de la célébrité littéraire dans la femme. […] XXVI Le dix-huit brumaire, le coup d’État du général Bonaparte retournant l’armée contre la révolution, dissipa cruellement dans madame de Staël une partie de ses illusions.

2577. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »

Deschanel ne retînt de son cours que la partie neuve et vraiment personnelle. […] les personnages d’Andromaque et d’Iphigénie et de Phèdre ne sont point des gens des temps héroïques ; non, Mithridate ni Assuérus ne sont point des rois d’Orient, et les Romains de Bérénice ou même de Britannicus sont Français plus qu’à demi, et, en admettant que ce soit une nécessité absolue du drame que les personnages anciens y soient toujours en partie modernisés, ils le sont ici jusqu’à l’excès.

2578. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »

Verlaine ; mais d’assez grandes parties restent compréhensibles, et, puisque les ahuris du symbolisme le considèrent comme un maître et un initiateur, peut-être qu’en écoutant celles de ses chansons qui offrent encore un sens à l’esprit, nous aurons quelque soupçon de ce que prétendent faire ces adolescents ténébreux et doux. […] Ainsi, dans la plus grande partie de l’œuvre poétique de M. 

2579. (1772) Éloge de Racine pp. -

Et cette autre partie du drame non moins importante ; cet art des moeurs et des convenances, qui enseigne à faire parler chaque personnage selon son caractère et sa situation, et à mettre dans ses discours cette vérité soutenue qui fonde l’illusion du spectateur, qui l’avait appris à Racine ? […] L’un était Iphigénie , le modèle de l’action dramatique la plus belle dans sa contexture et dans toutes ses parties ; l’autre était Phèdre , le plus éloquent morceau de passion que les modernes puissent opposer à la Didon de l’inimitable Virgile.

2580. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

La littérature telle que nous la comprenons n’a pas seulement des goûts, elle a du cœur ; et quand le cœur a fait une partie du talent d’un écrivain, ce n’est pas à la gloire seulement, c’est à la tendresse de mener son deuil. […] D’ailleurs, une des qualités précoces et dominantes de son esprit était le bon sens ; ce sens exquis chez elle lui disait assez qu’il fallait attribuer à sa jeunesse et à sa beauté la plus grande partie des hommages que le monde rendait à ses promesses de talents.

2581. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85

Cette admiration fidèle pour les bonnes et hautes parties du chef de chœur de la Pléiade lui a porté bonheur.

2582. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Lettres de la mère Agnès Arnauld, abbesse de Port-Royal, publiées sur les textes authentiques avec une introduction par M. P. Faugère » pp. 148-162

La partie de la correspondance qui devra le plus attirer les curieux est celle qu’elle entretint avec Mme de Sablé, à cause du bruit qui s’est fait depuis peu autour du nom de cette dernière.

2583. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173

Joubert se distingua particulièrement à l’attaque du château de Cosseria, position des plus fortes sur le sommet le plus élevé de cette partie de l’Apennin ; il y fut blessé d’un coup de pierre, ce qui ne l’empêcha pas d’aller toujours et de poursuivre.

2584. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — II » pp. 261-274

Présenté aujourd’hui par extraits, il a pour nous le mérite d’avoir vu d’avance des choses qui sont en partie arrivées ou qui ont l’air de vouloir se réaliser un jour ou l’autre.

2585. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Appendice. »

J’avais lu autrefois un de ces romans manuscrits, et, tout en y appréciant quelques parties d’une observation délicate et vraie, je m’étais bien gardé de laisser croire qu’il put être livré à l’impression.

2586. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341

Un poème qui, lu sans prévention, produit sur des juges délicats, sur des amateurs éclairés et sensibles, un tel effet d’intérêt gradué, d’action successive et de magnifique accomplissement, attestera toujours, quoi qu’on puisse dire, et sauf les parties plus ou moins accessoires, la main et le génie principal d’un seul.

2587. (1874) Premiers lundis. Tome II « Hippolyte Fortoul. Grandeur de la vie privée. »

Confessions, partie II, livre VII.

2588. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294

C’est une question que je me propose de discuter, lorsque après avoir parlé des tragédies de Racine et de Voltaire, j’examinerai, dans la seconde Partie de cet ouvrage, l’influence que doit avoir la révolution sur la littérature française.

2589. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562

Mais ce n’est là qu’une partie encore de la puissance du langage ; et les bornes de la carrière que nous parcourons vont reculer au loin devant nous ; nous allons voir cette puissance s’élever à un bien plus haut degré, si nous la considérons lorsqu’elle défend la liberté, lorsqu’elle protège l’innocence, lorsqu’elle lutte contre l’oppression ; si nous l’examinons, en un mot, sous le rapport de l’éloquence.

2590. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »

Il s’agit de peindre toute la vie humaine, et non plus seulement les parties défendues de la vie humaine.

2591. (1861) Cours familier de littérature. XI « Atlas Dufour, publié par Armand Le Chevalier. » pp. 489-512

À chacune de ces superficies géographiques j’appliquerais la partie de l’histoire qui lui donne sa signification, son caractère, sa corrélation avec les peuples voisins, avec les temps, avec les idées, les religions, la politique de telle ou telle date du globe.

2592. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre I. Les mémoires »

La lutte fut d’autant plus âpre, que les passions fanatiques furent aigries, enflammées, utilisées par les intérêts et les égoïsmes : la noblesse y prit l’occasion de jouer une dernière et sérieuse partie contre la royauté envahissante, et, sous les noms de protestants ou de catholiques, abrita des rancunes et des ambitions féodales.

2593. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »

Elles imposent des formes fixes, rigides, immuables, à la matière dramatique ou poétique, et nul n’a droit de s’affranchir des procédés connus, de renoncer aux moules usés, aux répliques sans fin des mêmes modèles : le monde a adopté les règles et en fait une partie intégrante de ses convenances.

2594. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »

Le second empire a été, pour notre malheur, idéaliste dans sa politique extérieure : dans le gouvernement intérieur, il a capté les égoïsmes, séduit les intérêts, poussé toutes les parties de la nation vers l’exclusive recherche des avantages matériels.

2595. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Banville, Théodore de (1823-1891) »

Et comme le sentiment de la beauté extérieur et le divin jeu des rimes, s’ils ne sont pas toute la poésie, en sont du moins une partie essentielle, M. de Banville a été, à certaines heures, un grand poète et a plusieurs fois, comme il le dit volontiers, heurté les astres du front.

2596. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Baudelaire, Charles (1821-1867) »

Les parties s’en correspondent et, outre que les assises en sont solides, l’édifice est parachevé par une ornementation délicate et imprévue qui l’enjolive et le parfait.

2597. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108

C’est pourquoi l’homme supérieur éprouve si souvent la douleur de devoir abandonner la meilleure partie de son idéal ou de voir cet idéal travesti, abaissé, dévié et caricaturé dans les faits.

2598. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une soirée chez Paul Verlaine » pp. 18-33

Quel dommage pour le renom des lettres françaises que l’œuvre de ce poète soit en majeure partie perdue !

2599. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »

Mais les phénomènes de l’esprit ne sont qu’une partie des phénomènes de la vie et la loi d’association n’est qu’un cas particulier, quoique très important d’une loi qui est vraie de tous les phénomènes de la vie, — la loi d’habitude. » Il considère aussi les concepts de temps et d’espace, comme les résultats de l’expérience, mais de l’expérience de la race et non de l’expérience individuelle.

2600. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

La porte d’entrée est la seule partie qui en subsiste encore.

2601. (1901) La poésie et l’empirisme (L’Ermitage) pp. 245-260

Mais on pourra déterminer ses conditions d’existence, découvrir la merveille intime d’une organisation où les parties se correspondent, se soutiennent et se renforcent, et se subordonnent enfin à une conception première, une préconception de beauté.

2602. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre V. Les âmes »

N’est-elle pas remplie à leur insu par de certains prédestinés, qui, momentanément et pendant leur passage humain, s’ignorent en partie eux-mêmes ?

2603. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220

. — Nous connaissions depuis longtemps déjà Tête d’Or et La Ville ; une version très différente, de ce dernier drame avait paru plus récemment dans Le Mercure ; L’Échange avait paru dans L’Ermitage, l’an passé ; La jeune Fille Violaine et Le Repos du Septième Jour, inédits encore, malgré d’admirables parties, sont moins bons. — Réunis d’un coup en volume, ces cinq drames manifestent un travail et une puissance d’invention considérables. — Aucune analyse, si détaillée soit-elle, ne peut donner aucune idée de ces cinq drames ; ils ne rappellent quoi que ce soit, et l’on est étonné qu’ils existent ; ils semblent palpiter et vivre, avec des organes nouveaux, agiter des bras inconnus, respirer avec des branchies, penser avec les sens, et sentir avec les objets ; — mais ils vivent pourtant ; ils vivent d’une vie rouge et violente, pour étonner, rebuter et exaspérer le grand nombre, pour enthousiasmer quelques-uns. »   La Dame à la Faux de M. 

2604. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316

Autres tableaux Monsieur Descamp, c’est vous encore. à la platitude, à la mauvaise couleur grise, au défaut d’esprit, d’expression, et de toutes les parties de la peinture, c’est vous.

2605. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83

Le compositeur n’avoit qu’à les accentuer et à prescrire le mouvement de la mesure, après avoir fourni au joueur d’instrumens qui devoit accompagner, une partie des plus simples et très-facile à executer.

2606. (1860) Ceci n’est pas un livre « Décentralisation et décentralisateurs » pp. 77-106

Mais que deviendra le corps, « cette vile partie de nous-mêmes » ?

2607. (1864) De la critique littéraire pp. 1-13

Comme le zèle des abonnés vous manque plutôt que celui des rédacteurs, que les principales parties des connaissances humaines sont dignement représentées dans votre recueil, et que la poésie en est à peu près exclue pour des raisons de prudence qu’il est inutile de détailler, vous avez cru flatter mes goûts en me proposant une place dans la critique littéraire.

2608. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »

« La rature, la surcharge, la refonte, dit M. de Gourmont, autant de nécessités physiques, que la pensée soit trop prompte ou qu’au contraire elle coule avec paresse, et que la liaison logique de ses parties se fasse difficilement.

2609. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178

Ceux-là pensent que les libertés d’un peuple résultent de ses droits, et non point des concessions des princes, non plus que d’états antérieurs ; ils pensent que l’homme fait une sorte d’acte libre en entrant dans une association politique, et qu’à cet instant, qui est une fiction convenue, il cède une partie de ses droits, pour jouir de certains avantages qu’il n’aurait pas sans la société, comme, par exemple, celui de la propriété.

2610. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’empire russe depuis le congrès de vienne »

Mais ce qui est l’histoire dans sa partie intime, profonde, indiscrète, on l’ignore.

2611. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211

Seulement ce travail qui était la partie importante et capitale d’une histoire, telle que M. de Chalambert concevait la sienne, ce travail, rejeté dans une introduction, n’est point la forte et étreignante analyse que nous aurions désirée et qui eût silencé, — comme disent si heureusement et si impérieusement les Anglais, — tous ces écrivains sans vigueur d’initiative qui, avec plus ou moins d’érudition, rabâchent, même en Allemagne, les idées de la Henriade et peuvent très justement s’appeler les ruminants de Voltaire !

2612. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Monselet »

Mais, tel que nous l’avons, avec ses défauts, sa manière, sa préciosité (Monselet s’est aussi comparé à Voiture), avec la fausseté de beaucoup de rapprochements qui ont trompé un œil qu’on ne trompera plus quand il sera attentif, et enfin les souvenirs d’études, les grandes herbes qu’a poussées le xviiie  siècle au milieu de tout cela, Monsieur de Cupidon, ce livre dont on peut trop dire encore ce qu’un critique exquis (Joubert) disait de Gil Blas : « On sent qu’il a été écrit au café, entre deux parties de dominos », Monsieur de Cupidon nous fait croire à un autre livre de Monselet qui établirait et fixerait sa renommée.

2613. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75

Ce n’est pas un roman, comme nous en faisons toujours dans la première partie de notre vie, car le roman étant le plus souvent de l’observation personnelle appliquée aux choses de sentiment, nous voulons tous avoir plus ou moins l’expérience des choses du cœur.

2614. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Le Comte de Gobineau »

Sa masse, en effet, est énorme ; admirez la belle ordonnance de sa division en trois parties ; en tête, la tribu bariolée des imbéciles.

2615. (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »

Comme, d’autre part, le milieu où se juxtaposent ces états psychiques présente des parties extérieures les unes aux autres, où les mêmes faits semblent susceptibles de se reproduire à nouveau, ils n’hésitent pas à faire du temps un milieu homogène, et à le traiter comme de l’espace.

2616. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

« Une idée est un élément de notre intelligence, et notre intelligence est un élément de la réalité : comment donc une idée, qui n’est qu’une partie d’une partie, embrasserait-elle le Tout ? […] À cet égard, toute la première partie du roman, — j’avoue que la suite s’embrouille un peu, — m’a l’air d’un chef-d’œuvre. […] Cette partie de son roman n’évite pas toujours le péril d’être un peu ennuyeuse. […] Le merveilleux progrès de toutes les sciences, dû en majeure partie à de bonnes méthodes, fit envie à quiconque était occupé de pensée. […] … Il se leva et, du même ton que s’il eût été à la tribune de la Chambre, il me dit : « La dépêche de Gramont partie, c’était la guerre à coup sûr.

2617. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

C’est, au contraire, par une vue juste et supérieure de l’ensemble qu’il parvient à une entente exacte des parties. […] Nous connaissons déjà la première partie de ce Journal ; elle embrasse dix années et va jusqu’en 1861. […] Ils y embrasseront la plus heureuse partie d’une vie, la fleur de quinze années d’études, de rêves et d’amour. […] Ils embrassent toute la Constituante et une grande partie de la Législative. […] Mais la philosophie et la morale ne sont point les parties essentielles de l’art de l’historien.

2618. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527

Balzac et ses œuvres (3e partie) I Si nous descendons plus bas dans les formules du style et dans la combinaison bourgeoise de ses romans, nous arrivons à la faute vulgaire du Père Goriot et de ses deux filles. […] Se marier, vendre sa pension, donner le bras à cette fine fleur de bourgeoisie, devenir une dame notable dans le quartier, y quêter pour les indigents, faire de petites parties le dimanche à Choisy, Soissy, Gentilly ; aller au spectacle à sa guise, en loge, sans attendre les billets d’auteur que lui donnaient quelques-uns de ses pensionnaires, au mois de juillet ; elle rêva tout l’Eldorado des petits ménages parisiens. […] Cela n’est plus chaud, cela devient tiède ; la tiédeur amène la froideur, et la dernière partie du roman fait douter de la première.

2619. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Discours prononcé à la société des visiteurs des pauvres. » pp. 230-304

Pour cela, il leur a prêté une langue qu’il a en partie inventée ; et c’est peut être là le mérite le plus rare de sa pièce. […] Il y a, dans Paméla, comme un détachement fatigué à l’égard de ce qui est pourtant la partie la moins insignifiante de l’invention dramatique : les sentiments, les passions, les mouvements des âmes. […] C’est la partie de la nation où la vie est le plus intense, où fonctionnent les plus gros appétits et s’étalent les plus durs égoïsmes, mais où fleurissent aussi les aristocraties intellectuelles.

2620. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

Un salon garni de meubles en damas rouge, aux bois dorés, aux lourdes formes vénitiennes ; de vieux tableaux de l’école italienne avec de belles parties de chairs jaunes ; au-dessus de la cheminée, une glace sans tain, historiée d’arabesques de couleur et de caractères persans, genre café turc : une somptuosité pauvre et de raccroc faisant comme un intérieur de vieille actrice retirée, qui n’aurait touché que des tableaux à la faillite d’un directeur italien. […] Je suis seulement parvenu, ayant vécu une partie de ma vie avec une cantatrice, à discerner la bonne et la mauvaise musique, mais ça m’est absolument égal… « C’est tout de même curieux que tous les écrivains de ce temps-ci soient comme cela. […] L’auteur de Volupté arrive dans la toilette d’un petit mercier de province en partie fine, tire de sa poche une calotte de soie noire, une calotte à la fois d’Académie et de sacristie, qu’il met sur sa tête pour la défendre des courants d’airs.

2621. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1875 » pp. 172-248

Zola est en veine de causerie, et il continue à nous parler de son travail, de la ponte quotidienne des cent lignes, qu’il s’arrache tous les jours, de son cénobitisme, de sa vie d’intérieur, qui n’a de distractions, le soir, que quelques parties de dominos avec sa femme, ou la visite de compatriotes. […] Il avait acquis des terrains à Florence, et une partie de ces terrains lui était achetée 250 000 francs, pour le percement d’un boulevard, quand le transfèrement de la capitale d’Italie à Rome a fait abandonner le projet. […] Non, c’est l’illustre Pingard, une célébrité parisienne qui doit une partie de sa notoriété à sa gnognonnerie, un homme tout en noir, avec des dents recourbées en défense, et un rognonement de bouledogue érupé.

2622. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181

que je donnerais tous les condors de Leconte de Lisle, et même une partie du bagage lyrique de Hugo dans la Légende des siècles, pour cette page des Mémoires d’outre-tombe, où Chateaubriand peint dans l’antichambre de M. du Theil, l’agent du comte d’Artois à Londres, ce paysan vendéen, cet homme qui n’était rien, au dire de ceux qui étaient assis à côté de lui, ce héros obscur qui avait assisté à deux cents prises et reprises de villes, villages, redoutes, à sept cents actions particulières, à dix-sept batailles rangées ; et qui, dans l’étouffoir fade de l’antichambre diplomatique, devant une gravure de la mort du général Wolf, se grattait, bâillait, se mettait sur le flanc, comme un lion ennuyé, rêvant de sang et de forêts. […] Incidemment, il nous dit, que Maupassant avait fait la plus grande partie de ses nouvelles, avec les racontars des uns et des autres. […] Les pieds nus sur les dalles de marbre donnant la diarrhée aux vieux prêtres, un médecin ad hoc séjournait dans une partie du Temple.

2623. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »

Pour éveiller la sympathie chez le lecteur au gré de l’écrivain la phrase doit être vivante ; or, un être vivant n’est pas une suite d’éléments juxtaposés, c’est un ensemble fait de parties dissemblables et unies par une mutuelle dépendance ; la phrase est donc un organisme. […] Tout y est à jour pour l’entendement ; tout y est décomposé en un nombre fini de parties élémentaires et de rapports entre ces parties.

2624. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Un jour, à Harrow, un grand brimait son cher Peel, et, le trouvant récalcitrant, lui donnait une bastonnade sur la partie charnue du bras, qu’il avait tordu afin de le rendre plus sensible. […] Un jour il dit : « Je serais curieux d’éprouver les sensations qu’un homme doit avoir quand il vient de commettre un assassinat. » Un autre jour il écrit sur son journal : « Hobhouse m’a rapporté un singulier bruit, que je suis le vrai Conrad, le véritable corsaire, et qu’une partie de mes voyages se sont accomplis sans témoins. […] S’il y monte parmi les poëtes, c’est en partie grâce à son système classique. […] Il en a employé les ressorts moteurs à sa façon, pour son but propre, de sorte qu’aucun d’eux ne reste le même, et c’est pour cette raison surtout que je ne saurais trop admirer son génie. » En effet, l’œuvre était originale. « Je n’ai jamais lu le Faust de Gœthe, écrivait Byron, car je ne sais pas l’allemand ; mais Matthew Monk Lewis, en 1816, à Coligny, m’en traduisit la plus grande partie de vive voix, et naturellement j’en fus très-frappé.

2625. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293

Dans ces bustes, de l’exécution toute franche, toute simple, sans partie fruste, sans cangue, pour faire ressortir les parties finies. […] Il me dit qu’il vient d’en lire une partie à sa femme, qui a été un peu troublée par la passion mise dans le bouquin. […] Et je voudrais travailler, faire de l’équitation, manger, dormir là-dedans, dont le bas serait, avec sa tiède température, un jardin d’hiver, planté des plus jolis arbustes à feuilles persistantes, enfermant au milieu, dans le vert de leurs feuilles, les Quatre Parties du Monde de Carpeaux, en belle pierre blanche.

2626. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Ce qu’elles apprennent ne fait à vrai dire que les égarer : elles désapprennent une partie d’elles-mêmes pour s’approprier imparfaitement de la grammaire et de la logique… Et pour aider les hommes dans leurs affaires, elles ne doivent pas leur souffler des conseils ou des pensées, mais par leur seul contact éveiller et faire mûrir chez eux des idées et des résolutions. » C’était presque dénier à son sexe toute aptitude aux grands premiers rôles, prétendre le maintenir dans les emplois subalternes. […] On y trouvera omises, et cela volontairement, des parties entières de leur œuvre, qui pourtant ne sont pas négligeables, mais ne nous eussent été d’aucune aide pour le but que nous poursuivons… Elle apparaît toujours un peu délicate, fausse en quelque façon, l’attitude du sexe fort en face de la femme-auteur. […] Chateaubriand, comme Byron, en eut d’illustres, et Mme de Noailles, après s’être agenouillée dans la partie centrale du temple, continue son action de grâces dans les chapelles latérales. […] Tandis que les garçons se dépensent en généreux efforts, déjà les filles ne livrent qu’une partie d’elles-mêmes, et de leurs regards en coulisse observent si l’intérêt s’attache sur elles. […] Sainte-Beuve observe justement que Balzac a gâté par sa conclusion cette merveille, que représente la première partie du roman.

2627. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176

Il m’entretient d’une série de romans qu’il veut faire, d’une épopée en dix volumes, de l’histoire naturelle et sociale d’une famille, qu’il a l’ambition de tenter, avec l’exposition des tempéraments, des caractères, des vices, des vertus, développés par les milieux, et différenciés, comme les parties d’un jardin, « où il y a de l’ombre ici, du soleil là ». […] » Et toute la conversation de la table va aux conditions présumables, que fait le roi de Prusse : à une cession d’une partie de la flotte cuirassée, à la délimitation nouvelle que l’on a vue, sur une carte appartenant à Hetzel, et qui enlèverait des départements à la France. […] Devant la mairie de la rue Drouot, une femme pérore sur le manque et la cherté des choses les plus nécessaires à la vie, et elle accuse les épiciers de dissimuler une partie de leurs approvisionnements, pour doubler le prix dans huit jours. […] Le noir de cette ville, dont je retrouvais, à plus de dix lieues, l’emplacement par la réverbération qu’elle mettait dans la partie du ciel qui lui servait de plafond, de cette ville qui gardait presque le jour, dans la nuit, avec le flamboiement de ses boutiques, de ses cafés, de ses cent milliers de becs de lumière : ce noir, ces ténèbres toutes nouvelles, changent Paris, impriment à ses quartiers les plus neufs un caractère de vieillesse, les reculent, les enfoncent dans le passé. […] Lundi 24 octobre Je sors aujourd’hui par la porte Maillot, dont le pont-levis et la partie garnie de meurtrières ont été peintes en vert, pour figurer la continuation du talus gazonné.

2628. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Le vaste « hall » était divisé en deux parties : l’atelier proprement dit, où le large châssis versait la lumière ; et, plus sombre, un retrait encombré de papiers et de livres. […] Il fait un clair de lune superbe et notre hôtel est situé sur la seule partie de l’Arno qui ne soit laide et desséchée, comme le Paillon de Nice. […] Par exemple, pour quelle partie de l’égliseo serait l’image et sa grandeur, et sa forme, etc. […] Voir dans le journal de Marie Bashkirtseff, page 194, un fragment qui reproduit une partie des idées exprimées dans cette lettre. […] Une partie de cette lettre se trouve reproduite dans le journal de Marie Bashkirtseff (pages 159 et 160 du tome II).

2629. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

Elle se reproche, en se condamnant elle-même, de désirer out bas de voir ses condamnations condamnées, et de vouloir découvrir, par cette sorte de provocation détournée, si on n’a pas d’elle quelque peu de bonne opinion : « Je me défigure en partie, dit-elle, pour m’attirer le plaisir de connoître qu’on croit plus de bien de moi, et c’est même un artifice de mon amour-propre et de ma curiosité de me pousser à me dépeindre défectueuse, pour savoir au vrai ce que l’on croit de moi, et satisfaire par même voie mon orgueil et ma curiosité. » Toujours la méthode d’esprit de l’hôtel Rambouillet ; c’est l’application seule qui a changé. […] Voilà donc Mme de Longueville partie pour ce grand voyage de l’Éternité d’où l’on ne revient jamais… Des morts de cette nature des personnes qui tiennent un grand rang parmi le monde, et surtout lorsque nous y avons quelque rapport, nous frappent dans le moment ; mais l’impression s’en efface bientôt, et nous ne tâchons pas même d’ordinaire à la retenir.

2630. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411

M. de Marcellus (1re partie) I La mort juge la vie ; le glas de la cloche funèbre qui appelle les parents et les amis aux funérailles d’un homme d’étude, est le tocsin du cœur pour sa mémoire. […] L’œuvre qui se continue aujourd’hui en Italie est encore en partie l’œuvre des carbonari d’Espagne en 1820.

2631. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432

Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) I Pour bien élucider mon sujet, et pour faire constater le livre par ses pairs, comme on dit quelquefois, je résolus d’opposer forçat à forçat ; je prêtai mon exemplaire à un forçat condamné à mort, et, quand il l’eut bien lu, bien ruminé, bien absorbé dans le solitaire confinement où il est encore, j’allai le trouver un jour de loisir, et je lui demandai de m’analyser en liberté ce qu’il avait éprouvé en lisant les Misérables. […] Pour cela, il faut leur faire respecter, aimer et admirer ses ministres, comme l’évêque de Digne, en faisant de sa vie un tableau d’abnégation et de sainteté pratique qui ravisse les pauvres, les vieillards, les petits enfants, toute la partie souffrante de l’humanité dont Dieu est le seul héritage.

2632. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

Après avoir attendu une grande partie de la journée sans apercevoir autre chose sur la route que les petits nuages de poussière soulevés par le vent d’été, qui soufflait du lac vers les montagnes, le soleil baissait, j’allais reprendre tristement mon chemin pour rentrer à V***, quand un grand nuage de poussière et un bruit de roues attira mes regards du côté de Coppet. […] Rougir du nom, c’est rougir d’une partie de l’homme qu’on adore ; quand une femme se donne, elle doit donner, sans retenue, ce qui est mille fois moins que son cœur, son nom et sa célébrité.

2633. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Son étonnante fortune vînt, en partie, de cette double nature : l’homme vit en lui un homme déifié, et l’en aima davantage. […] L’Orphisme puisait, en partie, ses doctrines dans le répertoire chaotique des vieilles religions orientales.

2634. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

La comédie reste neutre entre les deux parties, elle balance leurs fautes, elle équilibre leurs raisons, elle répartit leurs griefs ; c’est là son tort : car, quoi qu’elle fasse, elle ne peut empêcher la sympathie du spectateur de se porter tout entière sur ce gentilhomme de fine souche ainsi piétiné par ces gros souliers. […] C’est à qui des deux amants chantera plus haut ses louanges, et même le vieux Roussel prend son pipeau d’argent et finit par venir faire sa partie dans ce concert de famille.

2635. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

On accuseroit aujourd’hui de maladresse, selon ces mêmes défenseurs de nos tragédies attendrissantes, un poëte qui négligeroit de plaire aux femmes, de mettre dans ses intérêts cette charmante partie des spectateurs, un poëte qui croiroit trouver les cœurs accessibles à d’autres mouvemens que ceux de l’amour. […] Enfin, au lieu d’éteindre, elle fomente d’ordinaire les passions, « les agréables impostures de cette partie animale & déréglée, qui est la source de toutes nos foiblesses ».

2636. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Appendice aux articles sur Roederer. (Voir page 393.) » pp. 533-543

Lagarde m’a rapporté que le général lui avait dit qu’on traitait les Espagnols avec un peu de mollesse ; qu’il fallait les réduire par la terreur ; que dans toute partie conquise où il y avait un Français de tué, il fallait pendre un Espagnol ; que partout où il y avait une insurrection, il fallait en pendre soixante.

2637. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Parny poète élégiaque. » pp. 285-300

Patin qui les avait cités dans un article du Dictionnaire au mot Abusé, et il les lisait devant une partie de la compagnie, à ce moment peu attentive. — « Que c’est mauvais ! 

2638. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274

Il y a quelques années déjà, cette Revue fut l’objet d’attaques violentes et tout à fait sauvages, parties d’une feuille obscure que rédigeaient de jeunes débutants.

2639. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Rodolphe Topffer »

Après quoi il reprit la suite de son Traité du lavis à l’encre de Chine (Menus-Propos d’un Peintre Genevois) et en acheva une partie assez considérable et complètement inédite, dans laquelle, remuant et discutant à sa manière les plus intéressantes questions de l’esthétique, il a écrit, nous assurent de bons juges, des pages bien neuves et les plus sérieuses qui soient sorties de sa plume.

2640. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94

Il faut, sans doute, un certain degré de développement dans l’esprit humain pour atteindre à la hauteur de la poésie ; mais cette partie de la littérature doit perdre néanmoins quelques-uns de ses effets, lorsque les progrès de la civilisation et de la philosophie rectifient toutes les erreurs de l’imagination.

2641. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »

Avec des accents tout nouveaux, ils font des lettres une partie de l’honneur national et comme une province de la patrie.

2642. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre II. Diderot »

La philosophie de Diderot, dans ses parties caractéristiques, est vraiment une philosophie de la nature : ce qu’il tire de Leibniz, ce sont ces principes de raison suffisante, de moindre action, de continuité, que l’étude scientifique du monde organisé et inorganique suppose et vérifie constamment ; et c’est lui d’abord qui, avant Helvétius, avant d’Holbach, remet l’homme dans la nature, et réduit les sciences morales aux sciences naturelles.

2643. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens II) Henry Fouquier »

Fouquier sur les femmes, sur le mariage, sur l’amour, sont peut-être la partie la plus originale de son œuvre.

2644. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66

C’est ce qui apparaît de plus en plus dans le livre de Michelet, dont la dernière partie est délicieuse.

2645. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337

… Mais à la lecture, et jusqu’à l’endroit où j’en ai arrêté le compte rendu, cette œuvre intelligente ne semble point particulièrement neuve, et je dirais qu’elle rentre dans l’ordinaire « formule » des tragédies romano-chrétiennes, si, dans sa dernière partie, ne se marquait fort heureusement le dessein par lequel surtout elle vaut.

2646. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »

. — Partie carrée (1851). — Italia (1852). — Les Émaux et Camées (1852). — L’Art moderne (1852). — Les Beaux-Arts en Europe (1852). — Caprices et zigzags (1802). — Aria Marcelin (1852). — Gemma (1854). — Constantinople (1854). — Théâtre de poche (1855). — Le Roman de la Momie (1856). — Jettatura (1857)

2647. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

Le Tiers-État refusa inflexiblement au roi qui l’avait régalé de ces divertissements imprévus le moindre subside ; il lui refusa même l’autorisation d’aliéner aucune partie du domaine royal, de sorte que le monarque s’écriait en versant des larmes de colère : « Ils ne me veulent secourir du leur, ni me permettre que je m’aide du mien ! 

2648. (1842) Essai sur Adolphe

La première fois, l’âme est frappée du gracieux andante, ou du solennel adagio, mais elle ne comprend pas bien la transition des parties.

2649. (1890) L’avenir de la science « XXI »

» La seule portion de l’humanité qui mérite d’être prise en considération, c’est la partie active et vivante, c’est-à-dire celle qui ne se trouve pas à l’aise.

2650. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VIII. Jésus à Capharnahum. »

C’est un délicieux bosquet de haute verdure, sillonné par d’abondantes eaux qui sortent en partie d’un grand bassin rond, de construction antique (Aïn-Medawara).

2651. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »

Mais Jean, dont le récit a pour cette partie une autorité prépondérante, suppose formellement que Jésus mourut le jour même où l’on mangeait l’agneau (XIII, 1-2, 29 ; XVIII, 28 ; XIX, 14, 34).

2652. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »

Ajoutons que, suivant les habitudes de l’école éclectique, ce Traité a donné à l’histoire des théories une place si ample, que la partie dogmatique s’en trouve singulièrement réduite.

2653. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278

Une grande partie de ces différences consiste en ce qu’une multitude de lettres sans date dans le manuscrit sont diversement placées par les éditeurs.

2654. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »

Entre la première et la seconde partie de la trilogie, dix ans ont passé.

2655. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »

Tout est coté chez elles, leur liste de mille e tre est réglée en deux colonnes et en partie double.

2656. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Les Confidences, par M. de Lamartine. (1 vol. in-8º.) » pp. 20-34

L’épisode de Graziella a des parties supérieurement traitées et dans lesquelles on reconnaît un pittoresque vrai, sans trop de mélange du faux descriptif, un sentiment vif de la nature et de la condition humaine.

2657. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »

Nous le redisons expressément, ce n’est pas avec la police que nous discutons ici, nous ne lui faisons pas tant d’honneur, c’est avec la partie du public à laquelle cette discussion peut sembler nécessaire.

2658. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »

Guizot ont été à plusieurs reprises l’objet des études de la Revue, à mesure que les différents volumes paraissaient ; mais aujourd’hui que l’ouvrage peut être considéré comme complet, au moins dans sa partie philosophique39, il sera intéressant de l’étudier dans son ensemble, et il devient plus facile d’en apprécier la portée.

2659. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXVI. La sœur Emmerich »

Ces visions, qui ne sont jamais que l’entre-deux des lignes de l’Évangile, écrit par une main inspirée ; que les blancs remplis du Livre divin, ont, comme nous l’avons dit, trois parties distribuées maintenant en trois ouvrages : — la Vie de la Vierge, — la Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, — et le Récit de sa Passion.

2660. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Nièces de Mazarin » pp. 137-156

Grâce à cette manière d’administrer, il se débarrassa en partie de cette immense fortune dont sa conscience était accablée. » Une telle page, que nous n’avons pas voulu mutiler et qui n’est pas la seule (il y en a plus de sept dans ces sept nièces de Mazarin !)

2661. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Récamier »

J’ai déjà parlé de cette Correspondance dont on a dû ne nous donner que la partie insignifiante, je veux le croire au moins pour l’honneur des gens qui l’ont signée.

2662. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »

Ces représentations sont différentes, mais les diverses parties de chacune d’elles sont articulées de manière à entretenir, à l’intérieur de celle-ci, les mêmes relations entre elles et à manifester ainsi les mêmes lois.

2663. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VIII. »

Une partie de ce poëme avait pour objet la vérité, τὰ πρὸς ἀλήθειαν ; une autre, ce qui se rapporte à l’opinion, il la croyance, τὰ πρὸς δόξαν.

2664. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Le prêtre ne livrait pas tout entière son idole à la lyre du poète et au ciseau de l’artiste ; il s’en réservait la face obscure, la partie voilée, la forme hiéroglyphique et occulte. […] Tu demeureras la troisième partie de l’année avec ton époux, et les deux autres avec moi et les Dieux immortels. » Mais Pluton, avant de laisser partir Proserpine, lui a fait manger un pépin de grenade. […] Cet étrange amalgame, saint Pierre, un Borgia, un évêque du diocèse de Vénus, une idole, une saturnale païenne, brochant sur le tout, est l’image frappante des contradictions de cette partie de l’histoire. […] Ainsi, les semaines, les mois, les années, et toutes les parties du jour n’apportent aucun changement dans son train de vie, et ne lui font rien voir de nouveau. […] il est encore une partie de mon cœur qui souffre pour toi ! 

2665. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Et ce qu’il y a peut-être de plus admirable encore dans son œuvre que l’œuvre même, c’est que, née en ce temps de Renaissance, et lui devant non seulement la plupart de ses sujets, mais l’éclat ou la manière de sa forme, et presque tout le vocabulaire et toutes les couleurs de son éloquence et de ses peintures, elle semble cependant, en beaucoup de ses parties, en ses plus extraordinaires parties, issue d’une puissance intellectuelle, non pas rénovée, mais neuve, d’une première éclosion de race, d’une virginité de génie. […] Et il fut aboli en même temps, l’esprit gaulois qui, moins noble, n’en était pas moins une partie intégrante de nous-mêmes. […] Mais il y a l’admiration qui, fondée sur la beauté réelle, sur l’équité du choix entre les œuvres, entre les parties des œuvres, se manifeste et se perpétue orgueilleusement. […] Oui, même les parties les plus obscures, les plus hermétiques de l’œuvre de Mallarmé réservent des surprises de charme exquis et de clarté ; il y est, presque souvent, le délicieux génie en qui nous avions eu foi les premiers. […] En 1829, Pierre Leroux, à propos des Orientales, écrivait de Victor Hugo : « On pourrait définir cette partie de sa manière, la profusion du symbole. » Et tous les sublimes poèmes sont des apocalypses.

2666. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

L’on a laissé entrer dans la partie, sans précaution, des passants. […] Romain Rolland citait ce vieux proverbe en 1906, quand il publiait aux Cahiers de la Quinzaine le premier fascicule de La Révolte, qui achève la première partie de son Jean-Christophe. […] Mais, quant à la distribution des parties, elle est (si je ne me trompe) de qualité musicale. […] auprès d’elle aussi, Ada, belle fille pour les parties de campagne et les folies au bord de l’eau. […] Mais la plus grande partie de la traversée et les escales dans les ports singuliers furent orientales et ensorcelantes.

2667. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

La majeure partie des jeunes hommes, d’ailleurs, ne prend que peu de plaisir à ces petits potins de cénacle ; ils ont d’autres façons de s’occuper. […] Ce recueil se compose de deux parties bien distinctes entre elles par la forme et aussi par l’inspiration. […] J’avoue préférer la première partie. […] Dans la seconde partie de sa carrière poétique, la manière de M. 

2668. (1896) Le livre des masques

Cet autre Samain, plus ancien et non moins véritable, se révèle en les parties de son recueil appelées Évocations ; c’est un Samain parnassien, mais toujours personnel, même dans la grandiloquence : les deux sonnets intitulés Cléopâtre sont d’une beauté non seulement de verbe, mais d’idées ; ce n’est ni la pure musique, ni la pure plastique ; le poème est entier et vivant ; c’est un marbre étrange et déconcertant ; oui, un marbre qui vit et dont la vie agite et féconde jusqu’aux sables du désert, autour du Sphynx pour un instant énamouré. […] couvert d’une gloire qui n’appartient qu’à Dieu, tu m’as en partie consolé, mais ma raison chancelante s’abîme devant tant de grandeur… Replie tes blanches ailes et ne regarde pas en haut avec des paupières inquiètes… » Le crapaud s’assit sur les cuisses de derrière (qui ressemblent tant à celles de l’homme) et, pendant que les limaces, les cloportes et les limaçons s’enfuyaient à la vue de leur ennemi mortel, prit la parole en ces termes : « Maldoror, écoute-moi. […] Le chapitre IV de la première partie, intitulé Prisons d’Angleterre (les Pontons), renferme les plus curieux détails sur les mœurs des prisonniers sur les amours des corvettes avec les forts-à-bras, — en un lieu, dit l’auteur, où, pourtant, « il n’y avait qu’un sexe ». […] Voici une partie de Tables vives, dont le titre est obscur, mais dont les vers sont de belle clarté, malgré le son trop connu de quelques rimes trop parnassiennes et quelques incertitudes verbales :     … Apprenez à l’enfant à prier les flots bleus, Car c’est le ciel d’en bas dont la nue est l’écume, Le reflet du soleil qui sur la mer s’allume Est plus doux à fixer pour nos yeux nébuleux.

2669. (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286

Première partie. […] Deuxième partie. […] Si pourtant nous voulions y faire attention, nous reconnaîtrions que les parties du fond, restées visibles entre les intervalles des figures, ont elles aussi des limites définies et par conséquent une forme. […] Dans tout organisme, une loi impérieuse de corrélation règle le développement de toutes les parties. […] Les œuvres vraiment réalistes, c’est-à-dire celles qui le sont par l’exécution autant que par le sujet, n’absorbent qu’une infime partie de l’activité artistique.

2670. (1924) Critiques et romanciers

Toute une grande partie de son œuvre est consacrée à corriger ce défaut d’information. […] Souvent, Lemaître avoue qu’une partie de son étude manquera : « l’effort serait trop grand », dit-il. […] Lérin penche la tête sur son journal ; et à côté de lui son fils dort ou, s’il ne dort pas, il a bien l’air de dormir : le père et le fils ont « engagé une véritable partie de silence ». […] La seconde partie d’Un simple n’est pas simple comme la première : le drame caché se déclare et aboutit à des scènes violentes ; un suicide est le dénouement. […] Le drame où ils font leur partie excite en eux une nouvelle intensité de passion.

2671. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Songez que je n’ai traduit le texte qu’en partie, et dispensez-moi de montrer jusqu’au bout comment les gravelures françaises ont passé dans le poëme anglais. […] Chose inouïe en ce temps, il observe les caractères, note leurs différences, étudie la liaison de leurs parties, essaye de mettre sur pied des hommes vivants et distincts, comme feront plus tard les rénovateurs du seizième siècle, et, au premier rang, Shakspeare. […] What is a farthing worth partie in twelve ? 

2672. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Le soir, après souper, tu iras à la brasserie du Grand-Cerf, faire quelques parties de youker ou de rams avec les premiers venus. […] … Puisqu’il en est ainsi, pensa Kobus, tâchons au moins de profiter de notre souffle, pendant qu’il nous est permis de souffler. » Or, durant quinze ans, Fritz Kobus suivit exactement la règle qu’il s’était tracée d’avance ; sa vieille servante Katel, la meilleure cuisinière de Hunebourg, lui servit toujours les morceaux qu’il aimait le plus, apprêtés de la façon qu’il voulait ; il eut toujours la meilleure choucroute, le meilleur jambon, les meilleures andouilles, et le meilleur vin du pays ; il prit régulièrement ses cinq chopes de bockbier à la brasserie du Grand-Cerf ; il lut régulièrement le même journal à la même heure ; il fit régulièrement ses parties de youker et de rams, tantôt avec l’un, tantôt avec l’autre. […] J’aurais du plaisir à voir le vieux rebbe David, le grand Frédéric Schoûltz, le percepteur Hâan, c’est vrai ; je ferais volontiers le soir une partie de youcker avec eux, mais je m’en passe très-bien, il me semble même que je me porte mieux, que j’ai les jambes plus dégourdies et meilleur appétit ; cela vient du grand air.

2673. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Il aura réhabilité et embelli des parties, des fonctions et des actes qui paraissaient honteuses. […] La partie sociale de l’œuvre, la parfois très belle ordonnance des rythmes, lui échappa, certes ! […] Tous ont été admirés par des causes étrangères au meilleur de leur œuvre spirituelle, qui prolongea son rayonnement, mais en haut, dans la partie intellectuelle du Public.

2674. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95

L’histoire, décidément, et dans ses parties les plus secondaires, ne commence qu’au xixe  siècle. […] * * * — Un rêve, malheureusement pas écrit au saut du lit, et où ne se retrouveront pas les cassures et les effacements en certaines parties de la chose rêvée. […] * * * — Dans une partie de campagne où tout le monde est couché sur l’herbe, il y a comme une volupté qui s’étire et se pâme, dans ces bouts de doigts de femme, farfouillant près de la fine cheville, dans une bottine grise.

2675. (1925) Proses datées

De ces récits, naissait en moi une sympathie pour l’homme qu’Heredia décrivait avec tant de verve amicale, tout en m’apprenant à goûter le poète, à mieux sentir et à mieux comprendre les beautés de son œuvre, aussi bien en ses parties épiques qu’en ses parties élégiaques. […]   Il ne s’ensuit pas que Faguet n’admire point Balzac, mais il ne le veut admirer qu’à bon escient et dans les parties qui lui en semblent vraiment supérieures. […] Il en est ainsi dans certaines parties de son récit où il ne se surveille pas et s’abandonne à ses dons de narrateur, dans certains dialogues d’une surprenante vérité de ton et dans les portraits. […] Aussi nous représente-t-il des êtres qui nous deviennent aussitôt familiers et qui vivent par eux-mêmes des êtres dont nous reconstruisons par nous-mêmes les parties que l’on ne nous a pas montrées, des êtres vraiment entiers qui agissent non pas par la volonté de l’auteur, mais par leur propre vitalité. […] Le corps même se met de la partie pour résister étrangement à des fatigues et à des privations bien au-dessus de celles que nous redoutons le plus pour lui.

2676. (1891) Esquisses contemporaines

Les parties n’en sont plus dérivées les unes des autres, mais elles s’étalent à la fois toutes ensemble. […] L’existence apparente était plus calme parce qu’elle n’était qu’une partie de l’existence et qu’on cachait la meilleure ; les désespérances dont notre époque est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour elles une autre issue : la prière en portait l’expression, loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de Dieu. […] Secrétan l’aborde de front et lui consacre la meilleure partie de son volume. […] Car si l’idée du devoir, au sens strict du mot, se retire peu à peu des générations nouvelles, c’est en partie peut-être parce que cette idée ne trouve plus de place dans le cadre où se meut la pensée contemporaine et ne correspond plus à aucune de ses intuitions. […] Elles deviennent partie intégrante du vaste organisme social et s’ajoutent, comme un facteur important, à la somme des phénomènes soumis aux investigations du savoir méthodique.

2677. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Elle naquit le jour des larmes (2 novembre), elle vécut une partie de sa vie dans les larmes dévorées, ses derniers jours dans les larmes répandues en pluie, en torrents et, enfin, sa mort, sujet de tant d’autres larmes, fut le Dies iræ de l’ensevelissement d’une génération, d’une aristocratie, d’un trône et d’un monde. […] La plus longue partie de son misérable pamphlet, intitulée : le Rôdeur, est une interminable et horripilante dissertation sur la prostitution dans tous les siècles et sur l’impuissance comme résultat du scepticisme, à propos de Sainte-Beuve. […] L’épiscopat et le bas clergé des cinq parties du monde ne suffisent plus pour défrayer de prêtres infâmes l’imagination fertile de nos romanciers dans les langes. […] Mais il est facile d’observer que ce mouvement lyrique a d’autant plus de puissance que la partie raisonnante de l’esprit a moins de lumière religieuse, et que le sentiment gagne en intensité tout ce que la conscience a perdu de son libre essor. […] Ce travail, dont il n’a été publié que des fragments, devait être la troisième partie d’une trilogie critique, qui aurait exclusivement regardé ces trois poètes : Edgar Poe, Baudelaire et Rollinat.

2678. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480

Horace (2e partie) I Maintenant que nous connaissons parfaitement la vie et le caractère de cet homme aimable et flexible qui fut Horace, voyons ses œuvres ; c’est encore sa vie, car il n’a point fait une œuvre d’art proprement dite ; il s’est écrit lui-même au courant de ses jours et au courant de ses amours, de ses amitiés, de ses pensées, de ses rêveries. […] L’esprit n’est que la partie fugitive de l’homme ; il s’évapore avec les mœurs, les vices, les ridicules des temps et des lieux pour lesquels on a écrit.

2679. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »

parties ! […] J’appris quelques jours après que j’avais été, comme sa femme, trompé sur son état et que sa belle âme était remontée à Dieu inopinément, en me laissant comme monument de tendresse, et en encourageant sa veuve à me laisser, après lui, la meilleure partie de son héritage.

2680. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Francisque Sarceyl reprend la question dans le Gagne-Petit du 27 ; sans se targuer de connaissances spéciales en musique et se faisant simplement l’interprète d’une partie du public, il demande la représentation de Lohengrin. […] Après le Second Empire, une grande partie de ceux qui avaient fréquenté son cercle avaient accédé au pouvoir.

2681. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

Bien que très-curieux des choses du dehors, c’est à la partie individuelle et personnelle des événements historiques que s’attache Plutarque, et il est facile de voir que les choses extérieures l’intéressent surtout par l’impression qu’elles produisent sur l’âme de ses héros. […] Tant qu’elle s’en tient à la partie expérimentale et analytique de sa tâche, elle est dans le vrai, et la critique n’a qu’à enregistrer et admirer des résultats incontestables.

2682. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — II. (Fin.) » pp. 296-311

Quand ces développements concernent l’art même dont il traite et les sciences dont il est l’organe, ce ne sont point à proprement parler des lieux communs, ce sont des parties intégrantes et naturelles de son sujet.

2683. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120

Hier, avec Dangeau, nous étions à la cour de Louis XIV, de chaque partie et de chaque fête : aujourd’hui il ne tient qu’à nous, moyennant ces lettres de Mme de Maintenon, d’être de la maison de Saint-Cyr, et de suivre année par année le progrès et le détail des classes.

2684. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Appendice » pp. 453-463

La pièce qui a mérité le second prix offre des caractères assez différents et quelquefois opposés : de la fermeté, de l’habitude, une idée suivie et s’enchaînant avec vigueur dans toutes les parties de son développement, de l’élévation aussi et un sentiment moral s’attaquant à d’autres cordes, mais également vibrant.

2685. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Fanny. Étude, par M. Ernest Feydeau » pp. 163-178

Dans toutes les parties d’Adolphe qui ne sont pas essentielles, on trouverait de ces espèces de défauts, et même des défauts de style. — « Mon père, dit Adolphe parlant de certaines liaisons, les regardait comme des amusements, sinon permis, du moins excusables, et considérait le mariage seul sous un rapport sérieux. » — La note perpétuelle d’Adolphe est une note sourde, intérieure : « Je m’agitais intérieurement. — Je me débattais intérieurement.

2686. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384

Il est amusant, quand on sait de quoi il retourne, de suivre de l’œil jour par jour le train de cette Cour et de ses plaisirs, ces continuelles parties à La Muette, à Madrid, à La Rivière, à Choisy, ces voyages intimes du roi et des quatre sœurs ainsi qu’on les appelle, c’est-à-dire des deux princesses du sang, Mlle de Charolais et Mlle de Clermont, et des deux sœurs, Mme de Mailly et Mme de Vintimille ; car Mme de Mailly, à un certain moment, s’était adjoint une de ses sœurs, avec laquelle elle paraît avoir vécu en parfaite intelligence, quoique celle-ci fût d’une humeur plus hardie et plus inégale.

2687. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 64-81

Son plus beau moment de journaliste, et que rien ne saurait faire oublier, est celui de 1852 à 1855, pendant lequel, ses parties élevées prenant le dessus, sa fibre populaire aussi s’en mêlant, il s’associa pleinement au sentiment public, à l’âme patriotique de la France, et fit acte d’adhésion éclatante à la politique impériale dans la guerre de Crimée et pour les premières victoires.

2688. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »

Les Lettres de Mme de Maintenon, infidèlement données par La Beaumelle, ont eu en partie leur vengeur dans M. 

2689. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »

Peau d’âne, mise en vers d’abord, puis retraduite en prose, n’en fait point partie, et mon admiration, je l’avoue, la laisse un peu en dehors.

2690. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »

L’étude de cette partie de nos guerres avait été négligée.

2691. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34

On reconnaît, on retrouve à coup sûr l’homme supérieur, au moins en partie, dans ses parents, dans sa mère surtout, cette parente la plus directe et la plus certaine ; dans ses sœurs aussi, dans ses frères, dans ses enfants mêmes.

2692. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »

Le succès, dans ses caprices, va quelquefois au pur mérite, au talent modeste et caché ; il va même au talent absent et disparu qui, vivant, s’ignorait en partie ou qui avait aimé à ne pas se faire connaître.

2693. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »

Grâce à de respectables amis que j’ai en Hollande et qui sont en partie les héritiers (et de bien dignes héritiers) des derniers papiers manuscrits, des dernières reliques de Port-Royal, j’ai pu lire une Correspondance tout intime d’un des plus fidèles amis du poète, de l’un de ceux qui l’assistèrent dans sa dernière maladie et jusque dans ses derniers instants.

2694. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite.) »

La première partie de cette campagne de 1747 se passa à prendre les places et forts de la Flandre hollandaise, et, pour ainsi dire, à déblayer le terrain, avant que le maréchal mandât au roi qu’il était temps de venir.

2695. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »

Le prince l’avait baptisé Cupidon ; il le mettait de toutes ses parties avec sa maîtresse et la sœur de sa maîtresse ; il l’avait fait, au sortir de l’enfance, colonel de son régiment d’Enghien : une fois il le voulut marier à une riche héritière roturière, à une demoiselle Moufle, qui apportait près d’un million ; mais le père Moufle, informé à temps des mœurs du sujet, eut le bon sens de se dédire et de réserver sa fille pour quelque marquis moins mal noté.

2696. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »

Un homme qui sent l’antiquité non moins que M. de Schlegel, et par les parties également augustes, M. 

2697. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Léonard »

Nicolas-Germain Léonard, né à la Guadeloupe en 1744, vint très-jeune en France, y passa la plus grande partie des années de sa vie, mais il retourna plusieurs fois dans sa patrie première.

2698. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires de madame de Staal-Delaunay publiés par M. Barrière »

Si M. de Silly nous représente le héros de la première partie des Mémoires, celui de la seconde est certainement M. de Maisonrouge, ce lieutenant de roi à la Bastille, le parfait modèle des passionnés et délicats amants.

2699. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VII. De l’esprit de parti. »

Un ambitieux peut quelquefois préférer les plaisirs de l’amitié, les avantages de l’estime, à telle ou telle partie du pouvoir ; mais dans l’esprit de parti il n’y a rien que d’absolu, parce qu’il n’y a rien de réel, et que la comparaison se faisant toujours du connu à l’inconnu ; de ce qui a une borne, à ce qui est indéfini, ne permet jamais d’hésiter entre cette incommensurable espérance, et quelque bien temporel que ce puisse être.

2700. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre IV. Poésie lyrique »

La chanson à danser, comme aussi la chanson de toile, se composait essentiellement de couplets et de refrains : selon l’agencement de ces deux parties, la reprise plus ou moins fréquente du refrain, et la distribution des vers qu’il enferme, il se forma différents genres, rondets, ballettes, virelis 68, d’où sortiront à la fin les poèmes à forme fixe du xive  siècle, rondeaux, ballades et virelais.

2701. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »

Un seul doit nous arrêter : Désiré Nisard730, qui donna, en 1833, son violent manifeste contre la littérature facile, où il prenait à partie la brutalité convenue des romans, et le pittoresque plaqué des drames.

2702. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

Avouez en outre qu’en dehors de la famille Bonaparte il n’y a plus pour la France que honte et misère ; Le Moniteur publierait, pour le jour de l’enterrement, en tête de sa partie non officielle, cette note triomphante : « Le fameux X…, qui après avoir donné, au coup d’État, sa démission de professeur de rhétorique au collège de Senlis, a été transporté à Lambessa aux frais de notre généreux gouvernement ; le fameux X…, pressé par l’évidence, a avoué, à son lit de mort, qu’il n’avait jamais été plus libre que sous ce règne, et qu’il expirait dans les bras de la Constitution, à laquelle il jurait obéissance dans ce monde et dans l’autre. » Appliqué aux derniers moments de l’honorable M. 

2703. (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362

La critique, comprise comme une lutte de comptes rendus et de volumes édités, est une fastidieuse dépense de jugements bâclés ; la partie n’est pas égale, et la meilleure critique, c’est l’étalage des libraires : le public n’a qu’à se risquer, le malheur est qu’on l’a habitué à ne se risquer que sur le conseil préalable des critiques. « C’est à devenir fou !

2704. (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68

Au point de vue de la plastique, je citerais vingt pièces de ce genre, et davantage, dans les Sites, les Sonnets et dans les parties de Tel qu’en Songe où M. de Régnier s’est rappelé sa première manière.

2705. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157

Les éducateurs congréganistes ont perdu vraisemblablement une partie de leur prestige en perdant leur costume.

2706. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Le symbolisme ésotérique » pp. 91-110

Mais la partie théorique ne lui suffit pas.

2707. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXIV. Arrestation et procès de Jésus. »

Le guet-apens judiciaire y est érigé en partie essentielle de l’instruction criminelle.

2708. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »

En lien avec l’univers wagnérien, il écrivit Briséis avec Catulle Mendès, pièce dramatique qui sera mise en musique par Chabrier en partie (le seul premier acte est achevé).

2709. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137

Un jour qu’il voulait dire un mot à Mme Récamier dans une promenade à cheval, il se retourna vers Benjamin Constant qui était de la partie : « Monsieur de Constant, lui dit-il, si vous faisiez un petit temps de galop ? 

2710. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310

La très belle partie de Namouna, celle où le poète se déclare avec une pleine puissance, est au chant deuxième.

2711. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183

Enfin le possesseur de cette curieuse intelligence, il faut le figurer jeté dès sa jeunesse, avec son frère et son semblable, dans les remous de la vie parisienne, promenant l’aigu de son observation, la délicate nervosité de son humeur, dans le monde des petits journaux, des cafés littéraires, des ateliers, dans les grands salons de l’empire, habitant aujourd’hui une maison constellée de kakémonos et rosée de sanguines, le cerveau nourri par une immense et diverse lecture : à la fois érudit, artiste et voyageur, au fait de l’esprit des boulevards, de celui de Heine et de celui de Rivarol, instruit des très hautes spéculations de la science, l’on aura ainsi la vision peut-être exacte, en ses parties et son tout, de cet artiste divers, fuyant exquis, spirituel, poignant, solide  l’auteur des livres les plus excitants et les plus suggestifs de cette fin de siècle.

2712. (1876) Du patriotisme littéraire pp. 1-25

Nous les retrouvons en Angleterre, chez les Scandinaves, aux Pays-Bas, en Allemagne où plus tard le thierepos, l’épopée des animaux dont les Allemands sont si fiers, provient de notre Roman du Renart, antérieur à la première version germanique, puisqu’il date au moins en partie de 11477.

2713. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIX. Mme Louise Colet »

Ce qui reste, c’est qu’à cette heure du xixe  siècle, un bas-bleu sans génie, sans considération morale, et même sans hauteur révolutionnaire, ait pu faire croire à la plus grande partie de l’Europe, qu’il était quelque chose et quelqu’un !

2714. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »

V. plus bas, 2e partie, chapitre II.

2715. (1915) Les idées et les hommes. Deuxième série pp. -341

Une grande partie de mon existence était gouvernée par la cathédrale. […] L’on dut, dans la partie la plus difficile du chemin, me porter. […] Il ne coupe pas en deux parties égales son alexandrin. […] Mais, toute une partie de l’analyse était son affaire, non la nôtre. […] La seconde partie est extrêmement pathétique.

2716. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

C’est une partie de son charme. […] — Très bien. » Une semaine entière s’écoula à peu près comme les autres, si ce n’est que Pierre disparaissait quelquefois pendant une grande partie de la journée. […] Tantôt il lui reprochait d’être semblable aux orties, tantôt il l’accusait d’avoir les ongles crochus et d’accaparer constamment les atouts ; mais le gain d’une partie l’adoucit subitement. […] « Décidément, se disait-il un jour en s’asseyant sur le canapé les mains croisées, la bonne Viéra n’a guère de ressources ; et il se rappela l’aveu qu’elle lui avait fait elle-même : « Je ne suis pas votre égale. » Si j’avais, reprit-il, la flegmatique nature d’un Allemand, où si j’étais lié à quelque emploi qui m’occuperait la plus grande partie du jour, une telle femme serait un trésor.

2717. (1891) Enquête sur l’évolution littéraire

Nul doute que la partie esthétique n’eût gagné au premier procédé, et que nous n’eussions de la sorte obtenu une confession libre et spontanée des préférences artistiques de nos écrivains. […] À ce moment, il me sembla que la partie sérieuse de notre entretien prenait fin… Je me rappelai une réflexion que m’avait faite M.  […] Anatole France lui-même, en partie vérifiée. […] Cette seconde partie se rapporte plus exactement à la conception de la forme poétique et de la technique du vers selon M.  […] En dehors du théoricien Charles Morice qui, en ce moment, joue une grosse partie au théâtre, on voit bien que Vallette et Renard ont du talent.

2718. (1896) Études et portraits littéraires

Par exemple, la symétrie des parties manque dans la famille des poissons pleuronectes, tandis qu’elle se rencontre chez les annelés. […] Phrases, paragraphes, chapitres, toutes les parties se tiennent comme par des ferrures. […] Jules Lemaître, qui le jugeait naguère avec une concision singulièrement élégante, a reconnu lui devoir une partie de sa « substance morale ». […] Or, que de différences dans l’aspect de la plaine liquide, suivant les parties du monde ! […] Si habile soit-on, et si armé de logique, l’assaut des volontés ne se mène pas comme une opération géométrique ou une partie d’échecs.

2719. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »

La puissante attention décompose son objet en toutes ses parties, et le reproduit avec une minutie, un relief qui font illusion. […] Cette prévision ôte au personnage une partie de sa vérité, et au lecteur une partie de son illusion.

2720. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Ils adoptèrent une partie de leur Théogonie & de leurs cérémonies religieuses. […] Cette affectation nuisoit sans doute à l’Eloquence, & nous blâmons avec raison ce défaut de goût ; mais convenons qu’alors, la plus grande partie des auditeurs ou des lecteurs, n’avoit pas besoin d’interprète : à peine au contraire, trouveroit-on aujourd’hui dans une assemblée nombreuse, quelques personnes assez instruites, pour pouvoir s’en passer. […] Nos ouvrages sont-ils donc une partie si essentielle de nous-mêmes, qu’on ne puisse les attaquer sans nous blesser mortellement ?

2721. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Hase travaillait une partie de ses nuits, et déjà un peu souffrant, comme il persistait à travailler, une nuit, son domestique était venu trouver Lavoix, pour qu’il décidât son maître à se coucher. […] Là, comme ma tante n’avait pas le mépris de l’enfant, du gamin, quand il lui semblait trouver chez lui une intelligence, elle me souffrait auprès d’elle, la plus grande partie de la journée, me donnant toutes ses petites commissions, me faisant l’accompagner au jardin, porter le panier où elle mettait les fleurs, qu’elle choisissait elle-même pour les vases des salons, s’amusant de mes pourquoi, et me faisant l’honneur d’y répondre sérieusement. […] Mais plus familiers, plus humains, ces bourdaloues de Saxe, à l’anse faite d’un tortil de ronce, enguirlandée de trois ou quatre fleurettes, et où la blancheur de la porcelaine est semée de petits bouquets : bourdaloues d’une forme plus contournée, plus serpentante, plus amoureuse des parties secrètes de la femme.

2722. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »

» L’optimisme d’Hugo tient en partie à la tendance objective de son génie, que l’on a mainte fois signalée. […] » Dans l’Année terrible, il insiste sur la fonction dévolue à chaque partie dans le tout : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . […] D’ailleurs « le moi visible (de l’homme) n’autorise en aucune façon le penseur à nier le moi latent (chez l’animal)169. » Cette vue platonicienne sur les animaux, ombres de nos vertus et de nos vices, prouve que le mythe renouvelé de l’antique Orient sur la chute des âmes et leurs transfigurations a pour Hugo une valeur en partie symbolique.

2723. (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80

Souvenirs de madame Récamier I Les salons littéraires, depuis Aspasie à Athènes jusqu’à madame Récamier à Paris, font certainement partie de la littérature ; ces salons sont le foyer du génie, le coin du feu de la gloire ; c’est pourquoi nous consacrons cet Entretien à madame Récamier. […] Son costume faisait aux yeux partie de sa personne ; il ne la parait pas, il la vêtissait ; on voyait qu’elle n’y avait pas songé, ou, si elle y avait songé, elle n’avait eu en vue que de la faire entièrement oublier ou de la confondre avec elle-même dans un tel accord de forme et de couleurs que sa robe et elle ne fissent qu’un dans le regard.

2724. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) I La politique spéculative a été en tout temps l’exercice le plus important et le plus passionnant des hautes intelligences parmi les écrivains (j’en excepte toutefois les religions, exercice plus relevé encore des spéculations humaines). […] Quand on étudie bien les origines de la révolution française, dans sa partie chimérique, radicale, niveleuse et révoltée contre la nature, la propriété, la famille, de Mably à Babeuf, on ne peut s’y tromper, le catéchisme de cette révolution sociale est dans Télémaque.

2725. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Situations, caractères, peinture du temps, langage de la conversation, toutes ces parties de la comédie sont dans le Menteur, les unes esquissées, les autres déjà en perfection. […] Les mœurs, dans cette partie du théâtre de Molière, sont plus vraies que dans le Menteur.

2726. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162

Et il s’apercevait à peine de la panne, dans laquelle il vivait, la cervelle, prise par un immense poème, en trois parties : « La Genèse, l’Humanité, l’Avenir », et qui était l’histoire cyclique et épique de notre planète, avant l’apparition d’une humanité, pendant ses longs siècles d’existence, et après sa disparition. […] Promenade autour de la forêt, le long d’un treillage de la chasse israélite, qui nous empêche d’y entrer ; promenade où Porel, joliment blaguant, à tout moment, tire sa montre et s’écrie : « À ce moment Machin dit » — et il cite un vers de Britannicus, ou bien : « Chose dit » — et il cite une phrase de la Partie de Chasse de Henri IV.

2727. (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80

La Fontaine, esprit naïf, gracieux, discinctus, pour nous servir de l’expression latine qui rend seule le débraillement de ce caractère, faisait déjà partie, souvent inaperçue, toujours muette, de cette société de grands esprits. […] La seconde de ces causes, c’est que le poète tragique est privé, par la nature même de son sujet et par le dialogue pressé qu’il établit entre ses personnages, de toute la partie descriptive de la poésie, c’est-à-dire d’un des plus grands charmes du poème.

2728. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Mais un meilleur dessein de ce même sophiste grec et de son fils, des deux Apollinaire et de leurs disciples, c’était de vulgariser dans la langue grecque le génie hébraïque, d’où sort, en partie, le christianisme même ; c’était d’enrichir la Grèce, en lui apportant un nouveau reflet des couleurs et des feux de l’Orient. […] De là, descendu dans le monde, le chœur des rois immortels célèbre la gloire du Père et le premier-né, sa divine image ; elle le célèbre, cette armée des anges qui ne vieillit pas ; et tantôt, les regards fixés sur l’intelligence suprême, elle se repaît à la source de la beauté, tantôt, regardant les sphères, elle gouverne les profondeurs de l’univers, s’abaissant du monde supérieur jusqu’à l’infime matière, où la nature, à son plus bas degré, enfante la tourbe bruyante et insidieuse des démons, d’où le héros divin, d’où l’esprit céleste, répandu à l’entour de la terre, en a vivifié les parties sous des formes diverses.

2729. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — III. (Fin.) » pp. 162-179

Sully, lui écrivant dans les derniers mois, n’avait pu s’empêcher de le louer : J’ai toujours fort estimé la vivacité de votre esprit et la solidité de votre jugement, lui disait ce témoin difficile, mais ces dernières actions m’en donnent meilleure opinion que jamais, ayant su vous débarrasser de tant de diversités et opinions différentes qui tombent d’heure à autre dans l’esprit de toutes les parties avec lesquelles vous avez à traiter ; car non seulement il faut concilier deux ou trois partis fort éloignés de désirs et intentions les uns des autres, mais il semble que vous ayez à faire autant de traités qu’il y a de personnes d’autorité de tous bords, y ayant autant d’opinions que de têtes.

2730. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17

Il a été un très bon académicien, un fort grammairien, et a porté dans cette partie beaucoup de sagacité.

2731. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191

Lié avec tous les beaux esprits de l’époque, Saint-Amant fut un des premiers membres nommés par l’Académie française : il demanda et obtint d’être exempté de la harangue d’usage, « à la charge qu’il ferait, comme il s’y était offert lui-même, la partie comique du dictionnaire, et qu’il recueillerait les termes grotesques, c’est-à-dire, comme nous parlerions aujourd’hui, burlesques. » C’est Pellisson qui parle.

2732. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Eugénie de Guérin, Reliquiae, publié par Jules Barbey d’Aurevilly et G.-S. Trébutien, Caen, imprimerie de Hardel, 1855, 1 vol. in-18, imprimé à petit nombre ; ne se vend pas. » pp. 331-247

Les deux amis nous promettent une édition prochaine des œuvres de Maurice de Guérin : nous les engageons à ne plus tarder, et notre vœu, qui, nous le pensons, ne pourra qu’être partagé de ceux qui auront lu cet extrait, c’est qu’aux œuvres du frère ils ajoutent la meilleure partie des pages que le présent volume, réservé à un trop petit nombre, renferme et fait de loin admirer.

2733. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — I » pp. 1-17

Nous perdons par notre faute une partie, et la plus grande, des bienfaits du Créateur ; il nous environne de ses dons, et nous refusons d’en jouir par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nous-mêmes.

2734. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — II » pp. 231-245

On le voit, lui-même il n’est pas sans avoir conscience d’une partie de sa folie.

2735. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps. Par M. Guizot. »

… Je fais ma partie de roi, que mes ministres fassent la leur comme ministres ; si nous savons jouer, nous nous mettrons d’accord. » On assure qu’il dit un autre jour, moins noblement : « ils ont beau faire, ils ne m’empêcheront pas de mener mon fiacre. » Il disait, en parlant de Casimir Perier, qu’il avait trouvé sous sa main bien à propos : « Savez-vous que si je n’avais trouvé M. 

2736. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Essais de politique et de littérature. Par M. Prevost-Paradol. »

C’est le contraire de Rigault, lequel cependant avait en partie les mêmes origines intellectuelles et avait passé par la même éducation.

2737. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »

Pendant que le grand-duc joue avec ses valets, les exerce, change d’uniforme vingt fois par jour, dresse à grands coups de fouet une meute dans son vestibule, envoie à ses maîtresses en manière de cadeau des bonnets de grenadier ou des bandoulières comme le Cyclope amoureux offrait des oursins à Galathée, elle lit ; elle lit dans sa chambre, elle emporte même un livre dans ses parties de cheval, et, dès qu’elle a un moment à elle, elle en profite.

2738. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Sainte-Hélène, par M. Thiers »

Ceux (et j’en ai connu) qui, nourris dans les idées opposantes, croyaient à Napoléon moins d’estime pour la nature humaine, sont heureusement combattus et en partie réfutés par de telles pages, par de telles paroles empreintes à la fois de sérieux et d’indulgence.

2739. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

les oiseaux eux-mêmes sont de la fête ; le rossignol fait sa partie dans le miracle.

2740. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres choisies de Charles Loyson, publiées par M. Émile Grimaud »

Deux des neveux de Loyson, l’un ecclésiastique savant et distingué, professeur plein de doctrine et de mérite, l’autre prédicateur éloquent, dont la parole a de la flamme et des ailes, ont rajeuni ce nom et l’ont remis en circulation dans une partie de la jeunesse contemporaine.

2741. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « APPENDICE. — CASIMIR DELAVIGNE, page 192. » pp. 470-486

Les caractères ont du dessin ; ils se détachent bien, ils se détachent trop en ce sens qu’ils représentent trop chacun une idée, une partie du système politique, un ressort.

2742. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Jean-Baptiste Rousseau »

Sa correspondance durant ce temps d’exil avec Rollin, Racine fils, Brossette, M. de Chauvelin et le baron de Breteuil, a des parties qui recommandent son goût et qui tendent à relever son caractère.

2743. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214

Il fallait que d’abord la lumière partit d’un point brillant, d’un pays de peu d’étendue, comme la Grèce ; il fallait que, peu de siècles après, un peuple de guerriers réunît sous les mêmes lois une partie du monde pour la civiliser en la conquérant.

2744. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255

Mais, en Italie, cette subdivision n’a point produit son effet naturel ; le despotisme des prêtres, pesant sur toutes les parties du pays, a détruit la plupart des heureux résultats que doit avoir le gouvernement fédéral, ou la séparation et l’existence des petits états.

2745. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »

Je termine ici cette première partie, mais avant de commencer celle qui va suivre, je veux résumer ce que je viens de développer.

2746. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356

« Chez les annelés, chaque ganglion correspond à un segment du corps formé souvent de plusieurs anneaux, comme par exemple chez les sangsues, dont toutes les parties se répètent de cinq en cinq anneaux.

2747. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre II. Les tempéraments »

Elle retombe après lui, dès son vivant, et ce sont les plus hautes parties, les plus utiles, qui devront être relevées et consolidées par Malherbe.

2748. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »

Une forte, fine psychologie, vécue et sentie, non livresque et scénique, d’où l’émotion sortait d’elle-même sans violences et sans ficelles, voilà le mérite éminent des trois œuvres principales976 qu’il a écrites, où par surcroît il a mis toutes les grâces de son esprit et sa forme exquise de style : Révoltée, d’abord, où des parties supérieures semblaient réaliser soudain le théâtre qu’on cherchait, expression intense et simple de la vie intérieure : le Député Leveau (1891), étude vraie encore, peut-être plus facile et plus grosse ; le Mariage blanc (1891), hypothèse psychologique d’une infinie délicatesse et d’une profondeur morale qui ont été méconnues.

2749. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « J.-J. Weiss  »

Weiss n’aime pas (encore qu’il l’estime fort dans quelques-unes de ses parties) la littérature positiviste et brutale des trente dernières années, l’observation désenchantée et sèche, la conception fataliste de la vie et des passions humaines.

2750. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Qu’est-ce qu’un classique ? » pp. 38-55

Lisez Le Siècle de Louis XIV par Voltaire, La Grandeur et la Décadence des Romains de Montesquieu, les Époques de la nature de Buffon, Le Vicaire savoyard et les belles pages de rêverie et de description de nature par Jean-Jacques, et dites si le xviiie  siècle n’a pas su, dans ces parties mémorables, concilier la tradition avec la liberté du développement et l’indépendance.

2751. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie Stuart, par M. Mignet. (2 vol. in-8º. — Paulin, 1851.) » pp. 409-426

Et pourtant elle mérite toute cette pitié, et il suffit, pour la lui rendre insensiblement, de la suivre dans la troisième et dernière partie de sa vie, durant cette longue, injuste et douloureuse captivité de dix-neuf années (18 mai 1568 — 5 février 1587).

2752. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame la duchesse d’Angoulême. » pp. 85-102

En parlant de Mme la duchesse d’Angoulême, c’est à tous ces sentiments indépendants de toute politique que nous nous adressons, c’est à la partie sensible et durable de notre être.

2753. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63

Le jeune prince comprit à l’instant les grandeurs et les faiblesses de cette dernière campagne de 1814, et par où elle avait manqué ; il dit à ce sujet ce mot remarquable, et qui a déjà été cité : « Mon père et ma mère n’auraient dû jamais s’éloigner de Paris, l’un pour la guerre, l’autre pour la paix. » La curiosité une fois apaisée sur ces parties à la fois les plus classiques et les plus vives, Marmont reprit chronologiquement la suite des campagnes, l’expédition d’Égypte, la campagne de Marengo, celles d’Austerlitz, d’Iéna, de Wagram, de Russie : il recommanda vivement au jeune prince, pour cette dernière, l’Histoire de M. de Ségur, non pas comme l’ouvrage le plus didactique ni peut-être le plus complet militairement, mais comme celui où l’on trouve le plus la vérité de l’impression.

2754. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »

Son avidité a, en effet, pour contre partie une foi sans réserve en la chose enseignée.

2755. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »

De nos jours et parmi nous, les plus illustres savants ont continué à suivre cette tradition, soit dans quelques parties de leurs œuvres, soit dans des traités spéciaux.

2756. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »

Barthélémy Saint-Hilaire que nous avons été mis en possession d’une partie de sa correspondance philosophique avec Maine de Biran ; encore ne possédons-nous cette correspondance que par fragments, et toute une moitié précieuse nous fait défaut, à savoir les lettres de Biran lui-même.

2757. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Maurice Rollinat »

Le plus souvent incapable d’une synthèse quelconque, la Critique se contente de déchirer avec les petites épingles de l’analyse un livre quand il est d’ensemble, quand il a la prétention d’être lié en toutes ses parties et d’être parti d’une conception première, comme, par exemple, ces poésies de M. 

2758. (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31

Le vers peut alors se diviser en trois parties égales ou inégales.

2759. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre I. La Renaissance païenne. » pp. 239-403

C’est le trait propre de cet âge, qu’ils ne saisissent plus les choses par parcelles, isolément, ou par des classifications scolastiques et mécaniques, mais d’ensemble, par des vues générales et complètes, avec cet embrassement passionné d’un esprit sympathique qui, placé devant un vaste objet, le pénètre dans toutes ses parties, le tâte dans toutes ses attaches, se l’approprie, se l’assimile, s’en imprime l’image vivante et puissante, si vivante et si puissante qu’il est obligé de la traduire au dehors par une œuvre d’art ou une action. […] Au bas et au sommet de la société, dans toutes les parties de la vie, à tous les degrés de la condition humaine, ce bien-être nouveau devenait visible. […] ces parties de l’Amérique, curieusement dessinées et gravées par les frères A. […] En tête de chaque partie vous apercevez un tableau synoptique et analytique, avec tirets, accolades, chaque division engendrant des subdivisions, chaque subdivision engendrant des sections, chaque section engendrant des sous-sections : de la maladie en général, de la mélancolie en particulier, de sa nature, de son siége, de ses espèces, de ses causes, de ses symptômes, de son pronostic ; de la cure par moyens permis, par moyens défendus, par moyens diététiques, par moyens pharmaceutiques : selon la méthode scolastique, il descend du général au particulier, et dispose chaque émotion et chaque idée dans une case numérotée. […] C’est ici que la puissance des alentours se manifeste ; l’homme croit tout faire par la force de sa pensée personnelle, et il ne fait rien que par le concours des pensées environnantes ; il s’imagine suivre la petite voix qui parle au dedans de lui, et il ne l’écoute que parce qu’elle est grossie de mille voix bruissantes et impérieuses qui, parties de toutes les circonstances voisines ou lointaines, viennent se confondre avec elle en vibrant à l’unisson.

2760. (1929) Dialogues critiques

Empiètement intolérable puisqu’ils laissent croire au public que leurs « sélections » sont approuvées par l’Association elle-même, voire par ceux de leurs confrères qui n’en font point partie : car tout le monde n’a pas l’Annuaire sous les yeux. […] Paul Pour la bourgeoisie, en partie par les souvenirs de collège ; pour tous, par la propension à considérer l’assassinat comme un des beaux-arts.

2761. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80

Léopold Robert (2e partie) I Nous avons dit, en finissant le dernier Entretien, qu’il y avait un amour d’abord innocent, puis imprudent, puis mortel, mais toujours inspirateur, dans le génie de Léopold Robert, et que le secret de ses tableaux était dans son âme. […] Le prince avait chargé son envoyé d’ajouter de sa part que, si nous avions quelque scrupule à loger ainsi les représentants de deux dynasties opposées dans la même chaumière, nous serions libres de ne pas nous voir, et qu’il se retirerait avec la princesse dans la partie séparée du châlet où les montagnards gardent le foin des vaches pour l’hiver.

2762. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Troisième partie de Goethe. — Schiller I Revenons à l’Allemagne. […] Je considérai la partie de l’arbre qui est restée, condamnée maintenant à traîner l’autre moitié de sa vie par terre, et je pensais qu’elle mourrait cet automne.

2763. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Une large fenêtre, presque toujours ouverte sur les jardins, le soleil qui y entrait par les beaux jours, la vue assez étendue des carrés de légumes encerclés d’arbres à fruits, plus loin les cimes grêles, mais vertes, des vergers, puis les prés en pente, puis le ruisseau, l’écluse, le moulin, puis enfin les collines, qui fermaient la vallée d’un rideau de cultures, de champs et de châtaigniers, y répandaient plus de jour, de lointain et de gaieté que dans le reste de la demeure ; la famille y passait une partie du jour. […] « Cet événement et tous ceux du jour se sont passés à la cuisine ; c’est là que je fais demeure toute la matinée et une partie du soir depuis que je suis sans Mimi.

2764. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

Sa vie et ses œuvres (1re partie) I L’instabilité des opinions humaines est telle qu’il y a des enthousiasmes de circonstance et des modes dans la postérité. […] Écoutez-moi bien : je vais vous raconter ici la partie intéressante de sa vie, d’après lui-même, d’après ses amis, d’après sa maîtresse, d’après son successeur dans le cœur de cette femme.

2765. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Est-il prouvé que les pasteurs écossais des hautes montagnes, race solitaire et méditative, chantent jusqu’à aujourd’hui des fragments obscurs où se retrouvent des parties du chant d’Ossian et de ses bardes ? […] L’invention, le style, les images ossianiques ne sont-ils pas restés dans toutes les langues de l’Europe, depuis l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la France, une partie du trésor connu de l’intelligence ?

2766. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »

Athènes donna audience aux deux parties, le même jour. […] La partie, cette fois, était moins terriblement inégale que dans les combats précédents : cent dix mille Hellènes contre trois cent mille Perses et cinquante mille auxiliaires de la Grèce transfuge.

2767. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Rousseau, défaut qui a fait une partie du succès si prodigieux et si mérité de Voltaire, obligé de rire jusqu’à l’indécence même pour raisonner. […] Il ferait, dans le domaine de l’esprit ou des sens, des choses prodigieuses dans quelques parties, monstrueuses dans l’ensemble.

2768. (1926) L’esprit contre la raison

Crevel cherche le vice d’origine : l’identification de l’esprit à la seule intelligence logique, à la raison, la survalorisation des valeurs occidentales mais aussi les fascinations dangereuses qui ont, il le montre, partie liée : l’esthétisation de la mort et la séduction de la forme. […] C’est par le plus grand des hasards en apparence qu’a été récemment rendue une partie du monde intellectuel et de beaucoup la plus importante dont on affectait de ne plus se soucier.

2769. (1903) La renaissance classique pp. -

Chaque partie est tellement complète en soi et la somme des parties conspire en un organisme tellement parfait que l’œuvre entière semble isolée et suspendue dans le vide comme la terre dans l’espace.

2770. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272

L’empereur d’Allemagne, Joseph II, fut de la partie dans toute la dernière moitié.

2771. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — II. (Fin.) » pp. 495-513

Elle lui opposait une autorité, selon elle, convaincante, celle du délicat et très dédaigneux Alcibiade, qui n’aimait rien que le neuf et qui ne pouvait souffrir d’entendre la même chose deux fois : Cependant cet homme, si ennemi des répétitions, disait-elle, aimait et estimait si fort Homère, qu’un jour, étant entré dans l’école d’un rhéteur, il lui demanda qu’il lui lût quelque partie d’Homère ; et le rhéteur lui ayant répondu qu’il n’avait rien de ce poète, Alcibiade lui donna un grand soufflet.

2772. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234

Louis Paris, estimable frère du spirituel académicien, vient de donner en deux volumes le recueil des Œuvres diverses de Maucroix, qui sont en partie composées de productions inédites, lettres et vers ; il a fait précéder son recueil d’une étude complète sur la vie et les ouvrages de l’auteur, et il a bien mérité par là de notre histoire littéraire.

2773. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — I » pp. 20-38

Pour le déplacer, il a bien fallu le nommer, le prendre à partie ; on l’a attaqué comme au premier jour, et d’autres aussi l’ont défendu : c’est bien là de la gloire.

2774. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431

Quoique tout semble perdu, il nous reste des choses qu’on ne pourra nous enlever : c’est la fermeté et les sentiments du cœur. » Cependant, Frédéric discutait librement avec elle de ses résolutions tragiques, de leur commune et unanime destinée ; il sentait la force des raisons qu’on lui opposait, et il les admettait en partie : Si je ne suivais que mon inclination, je me serais dépêché d’abord après la malheureuse bataille que j’ai perdue ; mais j’ai senti que ce serait faiblesse, et que c’était mon devoir de réparer le mal qui était arrivé.

2775. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mémoires de Mme Elliot sur la Révolution française, traduits de l’anglais par M. le comte de Baillon » pp. 190-206

Je ne sais s’il se défendra avec une partie de son armée, ou s’il sera ramené à Paris… La fourberie de ce général prouvera en faveur du plus franc et du moins ambitieux des citoyens, notre ami Philippe.

2776. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Lammenais » pp. 22-43

Nous perdons, par notre faute, une partie, et la plus grande, des bienfaits du Créateur, il nous environne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nous-mêmes.

2777. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier »

Ce regret doit être en partie consolé, me dira-t-on, par la publication même dont il s’agit en ce moment.

2778. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Lettres inédites de Jean Racine et de Louis Racine, (précédées de Notices) » pp. 56-75

Même après tout ce qui a été fait pour porter plus de précision dans cette partie, il reste à faire encore.

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