Il n’est pas d’esprit à qui l’on puisse moins appliquer ce mot de coquette dont usait Napoléon ; c’est l’esprit qui, en tout, s’arrête le moins à la forme, à la façon. […] Clarendon se trompa sur son époque ; il méconnut le sens des grands événements auxquels il avait assisté… Ainsi, vous paraissez croire que la Providence s’y prend avec plus de façons quand il s’agit de ces hommes éminents qu’on appelle Mazarin ou Walpole, que quand il s’agit des simples honnêtes gens privés !
Germain, à partir de ce moment, ne se fait plus faute de la bercer et de la retourner en cent façons. […] L’enfance des deux jumeaux est retracée d’une adorable façon : celui qui est censé l’aîné, Sylvinet, s’annonce de bonne heure comme le plus touchant, le plus sensible ; il a plus d’attache, Landry a plus de courage.
À ces douceurs d’un ordre si raisonné, le président répond par des galanteries de sa façon, et qui ne sont pas toutes très délicates. […] Elle excellait dans le portrait et y fixait les ridicules, les sottises, d’une façon pittoresque, ineffaçable.
Les réflexions par lesquelles Frédéric termine son récit de la guerre de Sept Ans ressemblent très bien à une page de Polybe : « À deux mille ans de distance, c’est la même façon de juger les vicissitudes humaines, et de les expliquer par des jeux d’habileté mêlés à des jeux de fortune. » Seulement l’historien-roi est, en général, plus sobre de réflexions. […] Qu’on dise à présent si celui qui sentait à ce degré Voltaire, et qui trouvait de ces façons françaises pour lui insinuer les douceurs après l’amertume, n’était pas l’homme de son temps qui avait le plus d’esprit à côté et en face de Voltaire !
Et comme les goûts sont divers, et que les fantaisies humaines se découpent en cent façons (c’est Montaigne qui dit cela), Montaigne aussi a ses dévots, lui qui l’était si peu : il fait secte. […] Je voudrais que tous ceux qui écrivent sur Montaigne et qui nous transmettent sur lui le détail de leurs recherches et de leurs découvertes, se représentassent en idée une seule chose, à savoir Montaigne lui-même les lisant et les jugeant. « Que penserait-il de moi et de la façon dont je vais parler de lui au public ?
On le vit un jour se laver sans façon les dents à sa fenêtre. […] Arrivée à Paris le 4 janvier 1705, visitée à l’instant par ce qu’il y avait de plus considérable, elle alla huit jours après à Versailles, et, dès le premier entretien qu’elle eut avec Louis XIV, il fut manifeste par la façon dont il la traita que ce n’était plus une accusée qui venait rendre compte de sa conduite, mais une victorieuse qui avait raison de ses ennemis.
elle vous avait déplu. » On ajoute que Mme de Maintenon ne put s’empêcher de dire en partant qu’elle se trouvait heureuse de n’avoir pas déplu au roi le soir, car elle voyait bien, de la façon dont y allait M. d’Antin, qu’elle aurait risqué d’aller coucher sur la grande route. […] La langue écrite de d’Antin est négligée, mais elle est pleine de ces locutions qui nous plaisent comme sentant la façon de dire de son siècle.
Quand on voyait Mme Gay en compagnie de ses filles, de Mme de Girardin et de Mme la comtesse O’Donnell, ce qu’il y avait de plus jeune, de plus moderne de façon, de plus élégant en celles-ci, ce que leur esprit avait, si je puis dire, de mieux monté dans son brillant et de mieux taillé par toutes les facettes, ne faisait que mieux ressortir ce qu’il y avait de vigoureux et de natif en leur mère. […] Ce n’est là qu’un commencement : la façon dont cet amour de tête chez Léonie se découd chaque jour insensiblement et comme fil à fil est très bien démêlée.
D’autre part les parties du cerveau contiguës sont en même temps des parties similaires, qui vibrent d’une façon partiellement identique. […] Spencer a montré que cette classification se fait tout d’abord d’une façon automatique, par la seule diffusion du courant nerveux dans le cerveau.
À l’heure présente, sans avoir une aussi haute origine, les ouvrages de provenance orale peuvent être, sur la façon d’écrire, de la plus heureuse influence. […] Molière et Boileau mettaient sans façon Mignard au-dessus de Raphaël. […] C’est encore la Grèce qui nous fournit le théâtre de cette évolution, dans son cours le plus rationnel, et de façon que l’on en tire plus facilement les lois et la formule générale. […] On fait de la sculpture dans les poèmes, de la métaphysique dans les romans ; de mille façons, le monde littéraire atteste ainsi le désordre politique et moral. […] Dans lequel de ses deux sens devons-nous prendre le mot de style, pour juger la façon d’écrire d’un auteur ou d’une époque ?
Il considère son sujet en plein, sans tant de façon, rondement ; il voit ce qu’il en peut faire avec esprit, avec verve, avec bon sens à travers ; son parti pris, il va ; il s’agit, avant tout, que son feuilleton ait vie, qu’il se meuve, qu’il amuse ; son feuilleton, c’est sa pièce à lui, il faut qu’elle réussisse ; il ne l’écrit pas ce feuilleton, il le joue.
I Ils sont les successeurs et les exécuteurs de l’ancien régime, et, quand on regarde la façon dont celui-ci les a engendrés, couvés, nourris, intronisés, provoqués, on ne peut s’empêcher de considérer son histoire comme un long suicide : de même un homme qui, monté au sommet d’une immense échelle, couperait sous ses pieds l’échelle qui le soutient En pareil cas, les bonnes intentions ne suffisent pas ; il ne sert à rien d’être libéral et même généreux, d’ébaucher des demi-réformes.
J’ai voulu fournir à de jeunes esprits l’occasion de réfléchir sur les moyens par lesquels ils pourront donner à leurs écrits la bonté qu’ils ont dû rêver souvent et désespérer d’atteindre, sur les meilleures et plus courtes voies par où ils pourront se diriger à leur but et nous y mener ; leur inspirer des doutes, des scrupules, des soupçons d’où leur méditation pourra tirer ensuite des principes et des certitudes, sur toutes les plus importantes questions que l’écrivain doit résoudre et résout, bon gré mal gré, sciemment ou non, par cela seul qu’il écrit d’une certaine façon ; donner le branle enfin à leur pensée, pour que, s’élevant au-dessus de l’empirisme, ils cherchent et conçoivent la nature et les lois générales de l’art d’écrire, pour qu’ils développent en eux le sens critique, et que, mettant la conscience à la place de l’instinct, ils arrivent à bien faire en le voulant et en le sachant.
il se propose comme champion à la dame de ses pensées, qui, après quelques façons, l’envoie avec sérénité à une mort possible.
Il est monstrueux que des millions d’hommes passent dans les casernes les plus vivaces années de leur jeunesse, de façon qu’en additionnant ce qu’ils coûtent et ce qu’ils pourraient produire, on constate une perte annuelle de dix milliards pour le bien-être de la pauvre humanité occidentale.
Ainsi les snobs du commun ont pour guides des façons de snobs inventifs et supérieurs ; et, au point où nous sommes parvenus, le snobisme ne nous apparaît plus que comme un des noms particuliers de l’universelle illusion par laquelle l’humanité dure et semble même marcher.
Bref, les lettres de Marceline et la découverte de son « malheur » créèrent, en quelque façon, la beauté de ses vers.
Tout ne peut se transfigurer que par la façon avec laquelle on envisage.
Saint-Pol-Roux a écrit la tragédie de la Mort d’une autre façon que M.
Pendant l’année 1622, Giovanni-Battista Andreini fit représenter et imprimer à Paris cinq pièces de sa façon : La Sultana, L’Amor nello specchio (l’Amour au miroir), La Ferinda, Li Due Leli simili, La Centaura.
MiItiade revenait d’une colonie de la Chersonèse, qu’il avait durement gouvernée, à la façon des « Tyrans » d’alors.
On lui fit un tombeau magnifique, avec sa statue de la façon d’un très-habile sculpteur, & une épitaphe singulière.
Ce livre étant un Manuel — je dirais presque un Aide-Mémoire — j’ai d’ailleurs disposé ces Notes de façon que chacune d’elles fût en son genre, et dans son cadre un peu étroit, mais aussi nettement délimité que possible, l’esquisse ou le « sommaire » d’une étude complète ; et, naturellement, j’ai proportionné les dimensions de cette étude, aussi mathématiquement que je l’ai pu, à la véritable importance de l’écrivain qui en était l’objet.
Au contraire, l’action de lire est en quelque façon une peine.
Ce que l’art du musicien ajoûte à l’art du poëte supplée en quelque façon à la vrai-semblance, laquelle manque dans ce spectacle.
On peut mettre en quelque façon Teniers au nombre des peintres dont je parle, quoiqu’il fût né en Brabant, parce que son génie l’a déterminé à travailler plûtôt dans le goût des peintres hollandois que dans le goût de Rubens et de Vandick ses compatriotes, et même ses contemporains.
Il y a évidemment deux façons d’étudier le style ; l’une technique, par les procédés et le métier ; l’autre philosophique, par les idées et les principes.
Hugo, c’est-à-dire l’espace compris entre seize et vingt-deux ans, sont représentées d’une façon très incomplète dans ses œuvres lyriques. […] Les personnages et les situations des deux pièces se ressemblent d’une façon frappante ; mais dans Hernani l’ode a ses coudées plus franches et l’homme presque tout entier disparaît sous le poète. […] Mais je crois devoir blâmer d’une façon absolue les menaces de mort proférées par Henri, lorsque Marianna se décide à le quitter. […] Il serait difficile de présenter d’une façon plus poignante la lutte de l’égoïsme contre la passion. […] J’ai omis volontairement toute cette partie du règne de Philippe, parce qu’elle ne se rattache pas d’une façon directe au sujet.
Ce que je dis là n’est peut-être point galant (à la façon de M. […] La rime, il l’observe sans cesse, à sa façon parfois et plutôt pour l’oreille alors. […] Des sonnets ou pièces diverses suivent le même thème que les Ballades, le vin joyeux ou l’amour tendre, et tout le monde content, de la bonne façon : leitmotiv éternel et original dans sa vaste banalité qui est, au fait, tout un monde. […] En aucune façon ! […] La façon dont se fit notre connaissance pouvant présenter quelque intérêt pour l’histoire des Lettres contemporaines, il sied de la raconter en quelque détail.
Ces mérites n’auraient pas suffi si le vitaliste déclaré de l’hôpital Saint-Eloi n’avait abordé là, et, à mon humble avis, résolu de la façon la plus saisissante un des problèmes essentiels de notre âge, et qui n’est rien moins que celui de la valeur de la Science. […] Cette vérité doit être en même temps capable de convenir à des intelligences plus avancées, de telle façon que la conscience, quand elle s’éveille, puisse accepter des habitudes d’esprit déjà passées en mœurs. […] Si les Commissions scolaires et les Caisses des écoles existent d’une façon précaire, c’est que l’école n’est devenue, ni dans les villes, ni dans les campagnes une fondation vraiment civique. […] Des gens de frontière, par exemple, n’ont pas, ne peuvent pas avoir les façons de penser et de sentir des gens de capitale. […] Il se produit de la sorte des modifications inconscientes et simultanées dans les façons de sentir et de penser de tous les « enfants du siècle ».
On verra, par ce qui suit, qu’il ne faut nullement confondre ces deux derniers, et qu’ils se distinguent, d’abord d’une façon sensible, ensuite profondément, pour se rapprocher enfin sans se confondre. […] Ce sont des philosophes anciens dans des tempéraments de Français ou de Gaulois, avec quelques façons d’être et de parler qui sentent le chrétien. […] Une âme pieuse du xviiie ou du xixe siècle était pieuse de cette façon-là. […] On peut essayer aussi de se figurer l’âme d’un docteur en Sorbonne d’alors à l’égard de Marot, de la façon suivante. […] Rabelais rit de l’invention trop facile, il l’imite pour en rire, et il l’imite d’une façon un peu trop originale.
Tout l’intérêt du drame est là, dans la façon dont naît l’idée, dont l’acte suit, à la faveur des plus contradictoires sentiments. […] L’action ne doit plus s’arrêter pour que la rattrape l’orchestre après de superflus détours, ni telle scène d’amour ou de meurtre se prolonger de façon arbitraire, pour qu’en grossisse l’impression. […] Dans ces deux façons de conclure se résume toute la question. […] pas une seule qui ressemble aux autres, bien qu’elles se posent de la même façon : les mêmes traits se combinent différemment en chacune. […] Une trentaine de réponses ont été publiées, commentées de façon parfois acerbe par Clouard.
Celui qu’il fit la rassura bien sur la façon de penser de l’auteur, mais non sur celle de tous ses confrères. […] Le premier aumônier & le maître de l’oratoire, créés par François I, eurent encore la préséance ; de façon qu’il n’est plus que le quatrième dans l’ordre de la chapelle. […] Enfin, on ne peut citer aucun livre de dévotion de la façon d’un chirurgien ». […] Il est à remarquer qu’avant que de s’ouvrir sur la façon de penser des pasteurs Génevois, il avoit fait un voyage dans leur ville. […] On la mettoit, ainsi que sa thèse, sur le compte de tels & tels écrivains, dont on reconnoissoit, disoit-on, la façon de penser & d’écrire.
Leopardi, pour surcroît d’authenticité, produisait le texte de ces deux petites odes (de sa façon), et il s’excusait de ne les point traduire, sur ce qu’on ne traduit pas Anacréon. […] Malgré tout, nous croyons avoir mieux réussi de cette façon à donner quelque idée de la muse tendrement sévère149. […] combien ta façon me ressemble ! […] J’ai omis de dire que l’édition de ses poésies de Bologne (1824) était accompagnée d’un commentaire grammatical de sa façon, dans lequel il se défendait contre les mêmes lettrés prétendus puristes.
Je ne pus m’empêcher de lui rappeler quelques Allemands haut placés auxquels, dans un âge avancé, n’avaient paru en aucune façon manquer ni l’énergie ni la dextérité que la jeunesse possède, qualités qui leur étaient nécessaires pour diriger des affaires de toute sorte très importantes. […] L’agriculture, l’élève du bétail, l’industrie, lui sont de cette façon très redevables. […] De cette façon, je me remettrai à l’œuvre bien plus aisément que si je ne m’étais arrêté qu’au bout d’un développement épuisé. » Nous avions le projet de faire une promenade avant dîner, mais nous nous trouvions si bien tous deux à la maison, que Goethe fit dételer. […] La gloire et le monde sont ses uniques pensées ; qu’il brille, qu’il émeuve, qu’il éclate d’une façon quelconque, qu’on dise qu’un génie est né en Allemagne et que ce génie aspire évidemment au diadème intellectuel de son siècle, et il est content.
Entre la sensation du poète et la nôtre, l’œuvre qui résulte de la première et cause la seconde prend les aspects de la vie elle-même, et nous en subissons le contre-coup selon une façon à nous de ressentir pour notre propre compte les sentiments dont le poète a souffert ou joui et qu’il exprime selon la sincérité de sa nature. […] * * * Écoutez une légende : vous la connaissez, mais elle est belle et peut être comprise de plus d’une façon. […] C’est nous qui nous élevons vers elle et puis retombons, las de l’effort, cela rhythmiquement et d’une façon très harmonieuse. […] J’ajoute que votre compatriote, en mettant la notion de beauté au sommet de l’échelle spirituelle, en disposant logiquement les âmes à recevoir l’enseignement qui leur permettra de comprendre d’une façon générale cette notion, concourt mieux que tout autre à créer l’atmosphère désirable où l’art se produira librement et trouvera naturellement un large public.
A cette histoire se rapporte une série de documents, lettres écrites par le Maître à ses amis, communications aux membres du Patronat, circulaires, prospectus, etc. beaucoup d’importantes questions ayant été discutées oralement ou exposées dans des écrits rassemblés dans les œuvres complètes16, ces documents n’éclairent qu’un nombre assez restreint des questions spéciales relatives à l’établissement des Fêtes ; ils donnent pourtant, d’une façon sommaire, un aperçu exact du développement de l’œuvre, et peuvent dissiper les malentendus qui ont dû résulter tout naturellement de publications partielles. […] Il en résulte, pour le style, des rapprochements fort bizarres, car la langue de la Walküre et du Rheingold est essentiellement différente de celle de la Mort de Siegfried, et plus différent encore est le fond même de la pensée ; en outre, ce n’est pas seulement la langue, c’est toute la façon de concevoir le crame sur la scène qui jure, en maints endroits, avec le reste du Ring. […] Dans cette naissance d’une musique nouvelle, les rythmes acquirent une valeur avant les syllabes, et la littérature latine nous montre une éloquence tout musicale et rythmique, insoucieuse des notions sises sous les notes, usant les cadences, les prolongements et les césures des phrases, à la façon de périodes mélodiques, destinées à créer l’émotion. […] Laforgue, maintenant la forme des vers, a osé déjà varier les rythmes suivant des raisons précises, et violer les sottes règles dites « pour les yeux » : comprenant que les sonorités seules importaient dans la poésie, et qu’un mot singulier y pouvait bien rimer avec un terme pluriel, s’ils avaient même façon d’être prononcés.
Il faut lire dans les prétendus mémoires le dédaigneux et insolent chapitre qui commence d’une façon toute triomphante : « Écoutez le récit d’un désastre à faire pâlir… », et qui finit par ces mots jetés d’un ton leste : « Et voilà ce qu’il est convenu d’appeler la banqueroute du prince de Guemené ». […] Pour moi, j’aimerais encore mieux être dévot que philosophe, mais je m’en tiens à croire en Dieu, etc. » Quelques années après il lui écrivait, et toujours de sa façon la moins bourrue (juillet 1764) : Je reconnais avec joie toutes vos anciennes bontés pour moi dans les vœux que vous daignez faire pour ma conversion.
On lava les mains sans façon et comme entre amis : le prélat bénit la table et prit la première place, comme de raison ; M. l’abbé de Chanterac était assis à sa gauche : chacun se plaça sans distinction à mesure qu’il avait lavé. […] Nous étions quatorze à table, et le soir seize… La table fut servie magnifiquement et délicatement : plusieurs potages, de bon bœuf et de bon mouton, des entrées et ragoûts de toute sorte, un grand rôti, des perdreaux et autre gibier, en quantité et de toute façon ; un magnifique fruit, des pêches et des raisins exquis quoique en Flandre, des poires des meilleures espèces, et toutes sortes de compotesv ; de bon vin rouge, point de bière ; le linge propre, le pain très bon, une grande quantité de vaisselle d’argent bien pesante et à la mode.
Frédéric envoie une comédie de sa façon à Maupertuis, en l’accompagnant d’une lettre dans laquelle il en fait bon marché. […] Frédéric invite Maupertuis à venir à Potsdam, où il lui fait préparer un appartement : « J’espère, lui fait dire La Beaumelle (p. 289), que dans huit jours tout sera fait et distribué de façon que je pourrai recevoir convenablement mon ami dans ma gentilhommière, et mettre mon philosophe à l’abri de toute incommodité. » Il n’y a ni ma gentilhommière ni mon ami, ni mon philosophe dans la vraie lettre, amicale mais non coquette, de Frédéric : « Mais cela fera bien », se dit toujours La Beaumelle. — Maupertuis a une grande douleur, il vient de perdre son père.
Sa voix, toujours caressante et timbrée pour l’expression des mots tendres, avait acquis je ne sais quelle plénitude nouvelle… Elle marchait mieux, d’une façon plus libre… » Par cette manière d’entendre le portrait, comme par la façon dont il traite le paysage, M.
Cette bataille perdue, le duc de Savoie avait reçu sa leçon, et la paix était virtuellement conquise ; mais il fallut bien des façons encore et des manèges qui durèrent plus de deux ans. […] Rien n’est cependant plus du sien, et Sa Majesté est persuadée qu’il convient tout à fait à son service, de faire entrer son armée en Piémont la campagne prochaine… Vous devez avoir reçu une lettre de Sa Majesté par laquelle elle vous marque que, voulant absolument que son armée entre en Piémont la campagne prochaine, elle ne vous rendra en aucune façon responsable des événements de la campagne, et c’est ce qu’elle m’a encore ordonné de vous confirmer… Comme je crois que vous voulez bien me compter au nombre de vos amis, j’ai cru ne pouvoir vous donner une plus grande marque que j’en suis que de vous avertir pour vous seul, s’il vous plaît, que Sa Majesté est persuadée que, si votre goût n’était point aheurté à une guerre défensive, il ne se trouverait peut-être pas tant de difficultés à en faire une offensive cette année : ainsi, quoique je ne sois pas capable de vous donner des conseils, cependant je crois devoir vous donner celui de renouveler de soins et d’attentions pour essayer de rendre facile, par l’avancement de la voiture (du voiturage) des farines, une chose que le roi désire aussi ardemment. » Catinat répondait en remerciant Barbezieux de cet avis amical, et il protestait que la défensive n’était point chez lui un parti pris et que son goût n’était point aheurté à ce genre de guerre ; qu’elle lui tenait, au contraire, l’esprit dans une continuelle inquiétude dont il aimerait mieux se décharger en agissant ; il ajoutait : « Le roi me demande des mémoires sur les dispositions de l’offensive : je ne puis que me donner l’honneur de les lui envoyer aussi détaillés qu’il m’est possible avec les difficultés qui se rencontrent dans leur exécution, afin qu’il lui plaise de donner ses ordres pour les surmonter. » Louis XIV se rendait en dernier ressort aux raisons et démonstrations de Catinat ; mais il se formait de lui peu à peu une idée qui n’était plus aussi avantageuse qu’auparavant, ni aussi brillante.
Il la visitait quelquefois, et à l’heure du dîner précisément : il s’y invitait sans façon et y restait. […] Mais de ces anecdotes une au moins me paraît utile à rappeler, c’est le compte rendu de la façon outrageuse dont on accueillit en 1822 les acteurs anglais qui essayaient, pour la première fois, de nous montrer Shakspeare.
« Et puis qu’importe notre façon d’écrire ! […] Je crains pourtant que ce ne soient les Mémoires qui, en ramassant dans une seule scène le résultat de jugements un peu postérieurs, aient altéré sans façon un souvenir dès longtemps méprisé.
Il remonte, pour nous instruire, jusqu’à l’origine des sociétés ; et, suivant sa fantaisie, il nous développe une sorte de mythe à la façon de Platon, qui est comme le rêve d’une intelligence raisonnable et optimiste. […] Agissons, puisqu’il faut agir, mais croyons que le résultat sera le même, de quelque façon que nous agissions : et par conséquent agissons selon les lois de la commune morale, puisqu’il ne servirait à rien de les violer.
Les lettrés élégants du siècle dernier aimaient les paysans à la façon de citadins : ils en faisaient des peintures enjolivées et convenues, goûtaient surtout la « naïveté » des « villageois » à cause du contraste qu’elle fait avec la « corruption des villes ». […] En réalité, à moins d’une vocation spéciale et de circonstances exceptionnelles, un fils de paysan qui se fait bourgeois et qui embrasse, comme on dit, les professions libérales, y perd presque toujours, et de plusieurs façons.
L’acte de faire tourner le bois dans le bois, à la façon d’une tarière, s’appelait en sanscrit védique Manthâmi, qui signifiait « ébranler », « produire en dehors par le frottement ». […] Dans les autres Mythologies, l’homme est créé d’une façon baroque : l’engendrement dont il naît ressemble à un cas tératologique, — Belus, dans la Phénicie, l’extrait de la tête coupée d’une déesse informe.
Quand la Reine voulait faire à Barnave une communication quelconque, elle mettait un écrit cacheté dans la poche de Jarjayes, et celui-ci le transmettait à Barnave, lequel, après en avoir pris connaissance, le replaçait recacheté dans la poche du messager, de façon que la Reine pût le reprendre et le détruire. […] D’ailleurs, les communications paraissent avoir été rédigées d’une façon telle, et tellement à la troisième personne, que ni l’un ni l’autre correspondant ne pouvaient en être fort compromis.
Reste un article qui, à mon sens, tient assez à la personne pour qu’on en fasse mention, et que vous-même n’avez pas dédaigné : la façon de se mettre. […] À la façon dont elle prend à partie tous ceux qui l’attaquent, on voit qu’elle a à cœur de prouver jusqu’à la fin « qu’on est toujours de la religion de ce qu’on aime ».
Ses premières descriptions ont de la fraîcheur et de la vie : le monastère de Marlaigne près de Namur nous apparaît aussitôt, avec ses ermitages et son paysage, d’une façon dont les choses naturelles n’ont pas coutume de se montrer à nous sous Louis XIV. […] S’il continue de se montrer grand peintre et observateur implacable, il l’est moins innocemment et d’une façon moins désintéressée que dans la scène de la mort de Monseigneur ; sa cruauté vindicative s’y donne trop visiblement, carrière et s’y déchaîne trop à outrance.
Génin a fait voir que, dans certains passages où on lisait l’expression d’un athéisme positif, c’était le fougueux éditeur de Diderot, Naigeon, qui avait cru devoir prêter à son maître, et qui avait sans façon inséré dans le texte ses propres commentaires. […] Mais si cette pêche était bien offerte, si la lumière y tombait d’une certaine façon, si l’expression de la nymphe y répondait, si en un mot le tableau était d’un Titien ou d’un Véronèse, cette pêche-là aurait pu être un chef-d’œuvre, malgré la sottise que l’esprit croit y apercevoir ; car ici, dans un tableau, le récit des aventures qu’on n’entend pas, et que l’offre de la pêche court risque d’interrompre, n’est que très secondaire ; nous n’avons que faire de nos oreilles, et nous sommes tout yeux.
De cette façon, nous pourrons toujours compter sur un protecteur dans le parti triomphant. […] Théodore Leclercq a eu bonne part, à sa façon, dans cette guerre alerte, moqueuse, pénétrante, bien française et bien parisienne, qu’on a de tout temps déclarée chez nous aux hypocrites et aux faiseurs de grimaces, aux entrepreneurs de morale ; il a sa place à la suite dans cette liste brillante qui, depuis et avant la Satyre Ménippée, se continue jusqu’à Beaumarchais et au-delà.
Dans le Cerf, on remarquera avec quel art il a employé à dessein tout le vocabulaire de l’ancienne vénerie : si ce vocabulaire était perdu, c’est là qu’il faudrait le retrouver, ménagé de la façon la plus ingénieuse et la plus large. […] Buffon reconnaissait à Montesquieu du génie, mais il lui contestait le style : il trouvait, surtout dans L’Esprit des lois, trop de sections, de divisions, et ce défaut, qu’il reprochait à la pensée générale du livre, il le retrouvait encore dans le détail des pensées et des phrases ; il y reprenait la façon trop aiguisée et le trop peu de liant : « Je l’ai beaucoup connu, disait Buffon de Montesquieu, et ce défaut tenait à son physique.
De ce vocabulaire, de cette syntaxe, de cette rhétorique résultera un des principaux moyens dont disposent les littérateurs pour émouvoir : le ton du récit, qui sera fantastique, hagard, oratoire, contenu, sec, ironique, mélancolique… La contexture des phrases déterminée, il convient de passer à l’examen de la façon dont elles s’agrègent, c’est-à-dire à la composition de l’œuvre, de celle des paragraphes, à celle des chapitres et du tout. […] Car il ne s’agit pas ici accomplir cette besogne byzantine, de juger la façon dont un auteur a jugé une œuvre enfin originale, mais de dégager de cet écrit critique au deuxième degré, les raisons pour lesquelles il frappe ou émeut.
Il y voyait et traitait familièrement deux assidus de son théâtre, Decker, auteur du Guis Hornbook, où un chapitre spécial est consacré à « la façon dont un homme du bel air doit se comporter au spectacle », et le docteur Symon Forman qui a laissé un journal manuscrit contenant des comptes rendus des premières représentations du Marchand de Venise et du Conte d’hiver. […] En 1606, madame Davenant accoucha d’un garçon qu’on nomma William, et en 1644 sir William Davenant, crée chevalier par Charles 1er, écrivait à lord Rochester : sachez ceci qui fait honneur à ma mère, je suis le fils de Shakespeare ; se rattachant à Shakespeare de la même façon que de nos jours M.
. — De quelle façon la forme a été respectée. — Justification d’un titre, en apparence, un peu trop général […] Le fond des récits et la façon dont ils sont traités les maintiennent au niveau des contes populaires indo-européens ou sémites, avec lesquels ces récits offrent d’ailleurs de manifestes ressemblances.
cela ferait-il que toute transaction ne suppose pas la reconnaissance d’une nécessité supérieure aux principes jusque-là maintenus, et qu’enfin, d’une façon comme d’une autre, on ne revint pas toujours à la question politique, brisant la question religieuse et s’établissant sur ses débris ? […] Tête faible, mais saine, Hurter aime l’ordre, comme toute tête saine doit l’aimer, et cette autorité des Papes, de ces grands juges de paix de la chrétienté au Moyen Âge, qui pouvaient le réaliser d’une façon si simple et si rapide, lui paraît une belle et regrettable chose.
Ils sont tous chimériques, hypothétiques et faux, et il a sur eux l’avantage d’écrire même assez brillamment en français… Du reste, l’Essai qu’on publie aujourd’hui n’entamera en aucune façon son amour-propre ou sa personne, car dans ce Mémoire d’académie, long de 247 pages, M. […] Inconséquent d’ailleurs autant qu’hypothétique, le fait qu’il érige en fondement de son système, c’est que le langage s’est formé d’un coup, et voilà qu’à la page 175 de son Essai il dit qu’aux époques primitives chacun parlait à sa façon, ce qui était Babel avant Babel, Babel dès la création du monde, mais toutefois sans la confusion et la destinée de Babel.
Pour définir sa méthode et son état d’esprit, son culte ou sa culture du moi, il trouve une quantité d’expressions pleines d’esprit : « Réjouissez-vous, écrit-il à ses parents, mais non d’une joie de primitif, à la façon des Boches, d’une joie critique. » Un autre jour, voulant indiquer la monotonie des journées et des heures et son repos quasi-monastique d’esprit, il écrit : « Je jouis du sentiment de la continuité. » Et encore : « J’étais fait pour cette vie aventureuse… Je jouis de l’exercice voluptueux de ma volonté. » Son refrain dans cette dure vie ne varie pas un instant. […] Dis-leur à tous, aux frères et sœurs, que jamais peut-être nos cœurs n’ont tant vibré à l’unisson et n’ont communié d’une façon aussi intense.
Par suite de la même activité, qui se porte actuellement sur de l’inédit, Cousin a publié ses Fragments littéraires, anciens discours académiques, ou éloges mortuaires, auxquels il a ajouté pour assaisonnement les lettres inédites de madame de Longueville (chassant ainsi sur mes terres et me tuant sans façon mon gibier) ; il a ajouté un petit commentaire à ces lettres, dont il s’est, je crois, exagéré un peu l’importance littéraire ; comme étude d’âme et de confessionnal, c’est curieux, (et j’en avais tiré parti dans mon étude). « Au fond, il n’y a de véridique, dit-il, si quelque chose l’est entièrement, que les correspondances intimes et confidentielles, les mémoires eux-mêmes sont toujours destinés au public, et ce regard au public, même le plus lointain, gâte tout ; on s’y défend ou on attaque, on se compose un personnage, on pense à soi, on ment. » — Ceci est dit à merveille comme Cousin sait dire, dans sa langue excellente et digne du xviie siècle ; mais que serait-ce si on appliquait cette vérité à son éclectisme officiel, qu’il défendait et qu’il préconisait hier tout en attaquant Pascal ?
Il est en effet sorti de chaire sans aucune fatigue, et néanmoins, par précaution, il s’est mis au lit jusqu’au soir pour se reposer, et chacun l’est venu voir dans son lit. » Voilà Bossuet au naturel deux ans avant sa mort et à l’âge de soixante-quinze ans, édifiant encore ses diocésains et visité d’eux sans façon dans son lit après sa journée dominicale et pastorale.
« Le seul art dont j’oserais soupçonner madame de Sévigné, dit madame Necker, c’est d’employer souvent des termes généraux, et, par conséquent, un peu vagues, qu’elle fait rassembler, par la façon dont elle les place, à ces robes flottantes, dont une main habile change la forme à son gré. » La comparaison est ingénieuse ; mais il ne faut pas voir un artifice dans cette manière de madame de Sévigné, non plus que dans celle de mesdames des Ursins et de Maintenon : c’est la manière de l’époque et l’un des mérites inséparables de son style.
Mais les hommes d’élite que ce brave peuple avait pris sur ses épaules, et qu’il avait déposés à pied sec sur l’autre bord, ces hommes eurent peur, après coup, pour la plupart, de l’étrange et cavalière façon dont ils avaient traversé.
Si d’autres peuples ont été plus heureux, si, à l’étranger, plusieurs habitations politiques sont solides et subsistent indéfiniment, c’est qu’elles ont été construites d’une façon particulière, autour d’un noyau primitif et massif, en s’appuyant sur quelque vieil édifice central plusieurs fois raccommodé, mais toujours conservé, élargi par degrés, approprié par tâtonnements et rallonges aux besoins des habitants.
On dirait que sa sécheresse la conserve. « La mort n’y mord. » Et, quand nous relisons ces ouvrages d’une aussi harmonieuse pureté, nous sommes étonnés de tout ce qu’ils contiennent sans en avoir l’air ; nous sommes ravis de cette exacte et précise traduction des choses, où rien d’essentiel n’a été omis, où n’a été admis rien de superflu ; nous en développons la richesse secrète ; nous nous apercevons que dans ces nouvelles, dont quelques-unes ont été composées voilà cinquante ou soixante ans, se trouvent déjà tous les sentiments, toutes les façons de voir et de concevoir le monde qui ont paru depuis et qui paraissent encore le plus originales.
On dit aussi qu’elle aimait comme un homme, sans plus de scrupules et de la même façon.
Essayez de songer à Talma et à Rachel, de vous les figurer en dehors des rôles que nous savons qu’ils ont joués d’une certaine façon : vous y aurez beaucoup de peine, et nos petits-enfants en auront plus encore.
Mais il est vrai aussi que rien ne recommence de la même façon et que tout se renouvelle en recommençant.
On aimait en lui l’expression vraie de la façon de sentir d’une classe de la société et le naïf effort du demi-lettré pour créer un instrument à sa pensée.
Jean l’Évangéliste paraît le combattre d’une façon détournée 581.
Croyez-moi : celles qui font tant de façons n’en sont pas estimées plus femmes de bien.
Magnan, d’un Pere Kéli, qui se mêloient de faire des Tragédies ; &, si la Tradition est vraie, la Piece, après avoir paru sur un Théatre de Collége, seroit venue se montrer sur celui de la Capitale, sans autre façon que de petits changemens, qui, dit-on, ne l’ont pas embellie.
L’homme existe de deux façons : selon la société et selon la nature.
C’est la tradition tombée à la secousse Des révolutions que Dieu déchaîne et pousse ; Ce qui demeure après que la terre a tremblé ; Décombre où l’avenir, vague aurore, est mêlé ; C’est la construction des hommes, la masure Des siècles, qu’emplit l’ombre et que l’idée azure, L’affreux charnier-palais en ruine, habité Par la mort et bâti par la fatalité, Où se posent pourtant parfois, quand elles l’osent, De la façon dont l’aile et le rayon se posent, La liberté, lumière, et l’espérance, oiseau ; C’est l’incommensurable et tragique monceau, Où glissent, dans la brèche horrible, les vipères Et les dragons, avant de rentrer aux repaires, Et la nuée avant de remonter au ciel ; Ce livre, c’est le reste effrayant de Babel ; C’est la lugubre Tour des Choses, l’édifice Du bien, du mal, des pleurs, du deuil, du sacrifice, Fier jadis, dominant les lointains horizons, Aujourd’hui n’ayant plus que de hideux tronçons, Épars, couchés, perdus dans l’obscure vallée ; C’est l’épopée humaine, âpre, immense, — écroulée.
Il est, en effet, aussi ridicule de borner les écrivains à un seul stile, qu’il le seroit de réduire tous les peintres à n’avoir qu’une manière, tous les hommes à n’avoir qu’une façon de s’habiller.
En effet l’expression est maniérée en cent façons diverses.
Ce n’étoit point au hazard qu’on avoit armé le gladiateur retiaire d’une façon et le mirmillon d’une autre ; on avoit cherché entre les armes offensives et les armes défensives de ces quadrilles une proportion qui rendît leurs combats plus longs et plus remplis d’évenemens.
Dans les contes et fables de cette nature, les griefs des animaux contre lui sont énumérés soit de façon acrimonieuse, soit d’une manière plaisante, mais toujours en grande abondance et on est obligé de reconnaître que le portrait est exact et justifie la pointe du fabuliste français que le plus pervers des animaux : Ce n’est point le serpent, c’est l’homme109.
» Hormis en quelques articles de journaux où l’on a touché de l’extrême bout de la plume et des doigts aux hors-d’œuvre de cette histoire de la Régence, et en évitant soigneusement le fond des choses, impossible à discuter, on n’a généralement rien dit de ce nouveau livre de Michelet, qui, de cette façon, a fait moins d’effet que les romans d’Octave Feuillet et de madame George Sand.
Examinez d’un peu haut ces deux façons de comprendre la vie !
Mais il faut aussi que j’avoue que la puissance de la nature est si ample et si vaste, et que ces principes sont si simples et si généraux, que je ne remarque quasi plus aucun effet particulier que d’abord je ne connaisse qu’il peut en être déduit en plusieurs diverses façons, et que ma plus grande difficulté est d’ordinaire de trouver en laquelle de ces façons il en dépend ; car à cela je ne sais point d’autre expédient que de chercher derechef quelques expériences qui soient telles que leur événement ne soit pas le même si c’est en l’une de ces façons qu’on doit l’expliquer que si c’est en l’autre.
Paladilhe : « L’Eden-Théâtre a monté, jadis, les ballets d’Excelsior, Sieba et Brahma d’une façon réellement luxueuse. […] Mais les journaux anti-wagnériens n’hésitèrent pas et nous allons voir toute une suite d’articles incriminant de la façon la plus ouverte les relations de Wagner et du roi Louis IIv. […] Chaque fois qu’un événement wagnérien a lieu, on s’aperçoit avec terreur, par l’examen des comptes-rendus, que les plus autorisés de nos critiques n’ont absolument rien compris à ce dont il était question, qu’ils ont lu les poèmes comme pourraient le faire des aveugles, et écouté la musique à la façon des sourds.
Oui, Celle-là (serais-tu perdu en une salle, spectateur très étranger, Ami) pour peu que tu déposes avec soumission, à ses pieds d’inconsciente révélatrice, ainsi que les roses qu’enlève et jette en la visibilité de régions supérieures un jeu de ses chaussons de satin pâle et vertigineux, la Fleur de ion poétique instinct n’attendant de rien autre la mise en évidence et sous le vrai jour des mille imaginations latentes : alors, par un commerce dont son sourire paraît verser le secret, sans tarder elle te livre à travers le voile dernier qui toujours reste, la nudité de tes concepts et silencieusement écrira ta vision à la façon d’un Signe, qu’elle est. […] Cet homme qui strapassonnait de façon si aiguë et nerveuse la vie au gaz… […] Trépidant Adj. v. — Tremblant de façon involontaire et continue.