/ 1822
738. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article »

Madame] On trouve son nom à la tête d’un Roman qui a pour titre : Lettres du Marquis de Roselle.

739. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gallet, Louis (1835-1898) »

. — Jeanne de Soyons, roman avec M. 

740. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vernier, Valery (1828-18..?) »

Valery Vernier donna en 1857 Aline, roman en vers, dont la critique a justement loué la délicatesse et la grâce attendrie.

741. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »

V Pourquoi je ne fais plus de romans ?  […] Écrire un roman pour moi, ce n’était qu’une manière indirecte d’aimer et de le dire.

742. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

38 Le sujet, inventé ou non, se rapporte à cette bienheureuse époque du xviiie  siècle, qui est devenue, depuis près de dix années, la mine la plus commode et la plus féconde de drames et de romans. […] Quant au chevalier, c’est un frère d’Antony et de tous ces sombres héros modernes de la scène et du roman ; il a dès l’abord une vraie mine funèbre, un langage d’après Werther ; le duc de Richelieu et lui ne sont pas du tout contemporains.

743. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »

Doué dans le roman de qualités dramatiques incontestables, il a pensé à appliquer ces qualités à la scène, en les modifiant, en les proportionnant au cadre circonscrit et plus sévère. […] A la scène, comme au reste dans les romans, le dénouement n’est presque jamais celui de la vie.

744. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Et c’est pourquoi ni le français, ni l’italien, ni quelque autre langue de la même famille ne datent du latin roman. […] Peut-être est-ce une occupation moins lucrative, mais plus utile, d’éditer un texte mérovingien que d’écrire des romans naturalistes : d’accord. […] Quand ils ne peuvent pas illuminer l’existence du comédien d’une sorte de poésie du désordre et de l’aventure, ils y veulent du moins introduire le roman. […] L’Histoire de Charles XII paraît, qu’on se dispute comme un roman, suivie bientôt du Siècle de Louis XIV et de l’Essai sur les mœurs. […] Ces rapsodes, qui rêvent de donner une épopée à la France, vont découvrir le moyen âge et ramener au grand jour, insensiblement, la chanson de geste et le roman de la Table Ronde.

745. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Ratisbonne, Louis (1827-1900) »

En ce siècle hâtif qu’effrayent les longues besognes, à moins que ce ne soient d’interminables romans bâclés au jour le jour, il faut un singulier courage et une patience d’enthousiasme extraordinaire pour traduire en vers, avec une fidélité scrupuleuse qui n’exclut pas l’élégance, tout l’enfer de la Divine Comédie, depuis le premier cercle jusqu’au dernier.

746. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 205

Savin, avec des changemens, est une espece de Roman à allusions, écrit en latin, en prose & en vers, d’un style plus boursoufflé que noble.

747. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 144

Ses Romans, ses Dissertations, ses Critiques, ses Traductions, ses Livres mystiques n’ont pas le sens commun, & on disoit très-bien d’un de ses Ouvrages, intitulé les Délices de l’esprit, qu’il falloit mettre à l’Errata : Délices, lisez Délires.

748. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 393

GÉRARD, [Philippe-Louis] Chanoine de Saint Louis du Louvre, né à Paris en 1732 ; Auteur d’un Roman en Lettres, intitulé le Comte de Valmont, où les principes de la Philosophie du siecle sont mis en action de la maniere la plus capable d’en faire sentir les dangers.

749. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 423

Plus de cinquante volumes de Romans attestent sa facilité & son talent pour ces sortes de bagatelles, qui cessent quelquefois d’en être, quand elles tendent à l’instruction & à la morale.

750. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIII » p. 94

Ce petit polisson de …….. fait des romans catholiques qui s’écoulent.

751. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Remouchamps, Victor »

Les Aspirations ne sont autre chose qu’un roman spirituel : elles ont l’unité et la nécessité.

752. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 226

Il a fait des Recueils, des Journaux, des Lettres, des Romans, des Mémoires, des Contes, des Comédies en vers, des Tragédies en prose, & tout cela est allé grossir les trésors ténébreux de l’oubli.

753. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 430

Campigneules, [Charles-Claude-Florent Thorel de] Trésorier de France, des Académies d’Angers, de Ville-Franche, de Lyon, de Caen & des Arcades de Rome, né à Montreuil sur mer en 1737 ; Auteur qui a débuté par un Roman intitulé le Temps perdu, titre des plus convenables au temps qu’il a employé à le composer, & à celui que le Lecteur emploieroit à le lire.

754. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 436

Son Abdeker ou l’Art de conserver la beauté, est un petit Roman, ou, pour mieux dire, une ingénieuse bagatelle.

755. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 118

On lui attribue un petit Roman, intitulé, Mémoires Turcs, Ouvrage trop libre, mais plein d’intérêt, & dont la seconde Partie renferme une excellente critique de nos mœurs.

756. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »

Il se dédommagea de cette inaction forcée par quelques-uns de ses premiers et de ses plus beaux poèmes, et cette vue des Pyrénées hâta peut-être aussi l’idée du roman de Cinq-Mars. […] Le roman de Cinq-Mars, qui parut en 1826, fit plus que tous les poèmes pour la réputation de M. de Vigny : très lu dans le monde du faubourg Saint-Germain et dans la jeunesse aristocratique, ce roman eut une vogue élégante qui ne fut pourtant pas confirmée par des suffrages plus difficiles. […] écrivant dans le Globe à cette date, une censure sévère du roman de M. de Vigny, censure qui affaiblissait encore et adoucissait sur quelques points ce que j’entendais dire autour de moi, fut un de mes premiers faits d’armes en critique71. Quoique bien novice et inexpérimenté alors en matière d’histoire et en jugement politique, quoique mal édifié sur la vraie grandeur de Richelieu, j’en savais assez déjà pour relever dans cet ingénieux roman la fausseté de la couleur, le travestissement des caractères, les anachronismes de ton perpétuels : non, quoi que de complaisants amis pussent dire, non, ce n’était pas là du Walter Scott français ; M. de Vigny n’eut jamais, pour réussir à pareil rôle, la première des conditions, le sentiment et la vue de la réalité, — j’entends aussi cette seconde vue qui s’applique au passé. […] » — « Vous regardez souvent de ce côté, ma chère, répondit Anne d’Autriche, appuyée sur le balcon… » Hors de là, et à part ces scènes délicates, le roman de Cinq-Mars est tout à fait manqué en tant qu’historique, et pour tout esprit ami de la vérité il ne saurait se relire aujourd’hui.

757. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Son roman de Marianne, quoique travaillé pendant vingt ans, et en beaucoup d’endroits d’un agrément et d’un fini proportionnés au travail, n’a pas fait tort à ses pièces. Beaucoup de choses dans ce roman sont mortes. […] C’est le jour où il confessa que sa comédie sérieuse n’était peut-être que du roman dialogué. […] Le Père de famille, le Fils naturel, sont en effet des romans dialogués. Imités du roman le plus populaire d’alors, Clarisse Harlowe, ils ont eu le sort d’une mode venue de l’étranger : après beaucoup de bruit, l’oubli.

758. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Les romans du Moyen Age firent de Tristan le héros de mille exploits. […] En un mot tout en étant un homme d’action, c’est un homme chez qui l’intelligence et le sentiment dominent, et qui est organisé de façon à pouvoir ressentir les souffrances les plus exquises. « a vostre mort estes venu et à la certaineté de vostre nom : car Tristan estes appelé, et en tristesse userez vostre vie », dit le vieux roman français. […] Thomas le Trouvère fait dire à Tristan : « Quant el jadis guari ma plaie » (Fragments, édités par Michel, III, 52) ; Wagner, presque littéralement : « die Wunde die sie heilend schloss ». — Ni dans Gottfried, ni dans le vieux roman allemand (Volksbuch), il n’est question d’amour avant que Tristan et Isolde aient bu le philtre. […] Or, dans le roman français, il y a, comme dans le drame de Wagner, amour à première vue, et la mère d’Isolde ne prépare le philtre et ne le confie à Brengain que précisément parce qu’elle s’est aperçue de cet amour. […] Dans la première esquisse, Parsifal devait arriver à Karéol dans le troisième acte ; de nouveau un trait emprunté au roman français.

759. (1892) Boileau « Chapitre VII. L’influence de Boileau » pp. 182-206

Mme de la Fayette arrive à la Princesse de Clèves, type du roman classique, fine étude de passion vraie, par Zayde, roman héroïque et précieux, qui amalgame les aventures impossibles et les grands sentiments : elle abrège Mlle de Scudéry avant d’être l’émule de Racine. […] De là la pauvreté, la banalité, la psychologie maigre ou fausse des tragédies, comédies et romans, qui contraste si singulièrement avec la hardiesse de la raison spéculative.

760. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »

De psychologie, tout juste ce qu’il en faut à un poète lyrique : même dans Monsieur Destrémaux, encore qu’il intitule bravement cette Nouvelle « roman psychologique » ; même dans Madame André, le meilleur de ses romans pourtant, où il a le mérite de nous faire accepter une situation hardie et où la femme (sauf le sacrifice monstrueux et inutile de son enfant) a de la grâce, de la dignité, presque de la grandeur, et aime bien comme une aînée, comme une maîtresse qui est un peu une mère ; mais Lucien Ferdolle se détache trop vite, avec une soudaineté trop odieuse, et le drame douloureux du déliement progressif est esquivé. […] La Chanson des Gueux, les Caresses, les Blasphèmes, la Mer, Madame André, la Glu, Miarka la fille à l’ourse, Quatre petits romans, les Morts bizarres, le Pavé, Nana-Sahib  Maurice Dreyfous.

761. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Dans la même année, il écrivait à madame de La Sablière :                  « Les pensers amusants,                  « Les romans et le jeu, « Cent autres passions des sages condamnées « Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années. » Il finit par s’exhorter, il est vrai, sans grande espérance de succès, à embrasser un autre genre de vie : « Que me servent ces vers avec soin composés ? […] Elle est transportée par les divines et sublimes beautés de Corneille ; pourtant elle aimait les romans. Mes chers romans, dit-elle quelque part ; et comme elle aimait ses enfants !

762. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Patru. Éloge d’Olivier Patru, par M. P. Péronne, avocat. (1851.) » pp. 275-293

Sa mère qui, veuve d’un riche procureur au Parlement, voulait qu’il devînt un avocat célèbre, lui voyant de l’aversion pour ses cahiers, les jetait elle-même au feu, et lui donnait des romans à lire. […] D’Urfé, célèbre depuis près de quinze ans par la publication des premières parties de L’Astrée, était alors l’auteur à la mode, et ce roman pastoral, dont la conclusion n’avait point paru encore, passionnait tous ceux qui, en France et en Europe, se piquaient de galanterie et de politesse. […] D’Urfé, comme presque tous les romanciers, avait mis dans son roman les personnages de sa connaissance : il s’y était mis lui-même et les aventures de sa jeunesse ; mais tout cela était combiné, déguisé et (le mot est de Patru) romancé de telle sorte, que lui seul pouvait servir de guide dans ce labyrinthe.

763. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19

Il s’y met en scène sous le nom de Zelmis, et ne s’y montre pas à son désavantage : « Zelmis, comme vous savez, mesdames, est-il dit dans le récit, est un cavalier qui plaît d’abord : c’est assez de le voir une fois pour le remarquer, et sa bonne mine est si avantageuse qu’il ne faut pas chercher avec soin des endroits dans sa personne pour le trouver aimable ; il faut seulement se défendre de le trop aimer. » Ce Zelmis a rencontré à Bologne, dans une fête, une belle Provençale, une Arlésienne, mariée à un sieur de Prade, et qui, dans le roman, s’appelle Elvire. […] Ici, à moins d’être averti qu’il s’agit d’une histoire vraie, on croirait être en pure fiction, comme du temps de Théagène et Chariclée ; c’est la vie qui imite le roman à s’y méprendre. […] Au lieu de cela, dans le roman, Regnard est présenté comme peintre (ce qui est infiniment plus noble), et comme jouissant, à la faveur de cet art, de quelque liberté.

764. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M. Mérimée » pp. 371-388

Il est curieux de lire les deux petits romans en regard l’un de l’autre, quand on s’est une fois bien rendu compte, sous la différence des mœurs et des costumes, de l’identité du sujet. […] Mérimée dans l’étude si creusée de son brigand et de sa bohémienne, c’est que l’auteur, en homme d’esprit qui sait son monde, a jugé convenable d’encadrer son roman dans une sorte de plaisanterie et d’ironie : il voyageait comme antiquaire, il ne voulait que résoudre un problème d’archéologie et de géographie sur la bataille de Munda livrée par César aux fils de Pompée, lorsqu’il fait la connaissance du bandit qui lui racontera ensuite son histoire : et le roman finit par un petit chapitre où l’antiquaire reparaît encore et où le philologue se joue au sujet de la langue des bohémiens.

765. (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique

Il lui est aussi insupportable d’être nue, d’être elle-même psychiquement que physiquement : alors, elle se vêt de sentiments empruntés aux dépouilles des héroïnes de la vie et du roman. […] Sous ce pseudonyme masculin, se cache, en effet, une femme, qui nous a révélé dans deux romans, déjà, ses qualités d’analyste. […] Et je trouve que ce roman passionné — comme on n’en fera plus — ferme une époque, ensépulcre l’amour romantique. […] Deschamps n’ont compris qu’épigrapher un roman comme la Nouvelle Espérance de pensées de Nietzsche, c’était, de la part de l’auteur, une spirituelle ironie, et peut-être un délicieux mensonge féminin. […] Ce qui a pu faire croire au nietzschéisme de ce roman, c’est qu’il remonte, par-dessus le romantisme, à la vraie tradition du roman français, l’esprit de ces xviie et xviiie  siècles, si chers au philosophe allemand.

766. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 504

Quoique ses Ouvrages, qui consistent en des Romans, des Contes, des Traductions, & des Poésies, soient semés de traits d’imagination, d’esprit, 28 de facilité, ils sont allés grossir la masse des Livres destinés à l’oubli.

767. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Misérables » (1862) »

Roman, tome III, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1908, p. 3.

768. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Mais je me prive du plaisir de comparer au roman de Marivaux le roman de Guy de Maupassant, de signaler les ressemblances et les différences, et de raisonner là-dessus.) […] Mais la perle du roman, c’est encore Mlle Habert. […] Si je ne me trompe, le roman selon Balzac et selon les romanciers qui l’ont suivi, y est en germe. […] Si les romans de M.  […] Bergerat soit essentiellement et uniquement un sujet de roman ou d’étude psychologique.

769. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 481

Les Romans qu’il a faits n’amusent que par un ton de badinage & de plaisanterie, dont il a le premier donné l’exemple.

770. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface de « L’Homme qui rit » (1869) »

Roman, tome VIII, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1907, p. 1.

771. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Bernardin de Saint-Pierre »

Le Roman de Renart en est plein, qui sont d’avance du pur La Fontaine. […] J’excepterai pourtant la seconde partie du Roman de la Rose, fort différente de la première, laquelle est simplement galante et gracieuse. […] Pour n’en citer qu’un exemple, le pèlerinage de Virginie et de son frère à la Rivière-Noire est fait, dans le Voyage, par Bernardin accompagné de son nègre, et lorsqu’au retour, avant d’arriver au morne des Trois-Mamelles, il faut traverser la rivière à gué, le nègre passe son maître sur ses épaules : dans le roman, c’est Paul qui prend Virginie sur son dos. […] Le roman de Paul et Virginie parut pour la première fois en 1788 comme un simple volume de plus à la suite ; mais on en fit, aussitôt après, des éditions à part, sans nombre. […] Villemain, en rapprochant Paul et Virginie de Daphnis et Chloé (préface des romans grecs), M. de Chateaubriand (Génie du Christianisme), en comparant la pastorale moderne avec la Galatée de Théocrite, ont insisté sur la supériorité due aux sentiments de pudeur et de morale chrétienne.

772. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

Desmarets, un des familiers de Richelieu, négligé ou disgracié par Mazarin, employé par Colbert, membre de l’Académie française dès la fondation, s’était fait connaître d’abord par des comédies, des romans et des poèmes. […] Ils n’avaient pas sous les yeux, pour peindre l’homme, l’idéal du Clovis, le guerrier sans faiblesse, toujours égal à lui-même, que son courage n’emporte ni ne trahit jamais, un héros dans la langue des romans, un parfait dans la langue de la théologie. […] Tous les deux ont l’esprit touché d’un idéal de héros qu’ils ont trouvé, Perrault dans les romans, Boileau dans les poétiques d’alors. […] Depuis que j’ai lu ce livre-là, les hommes ont quinze pieds pour moi, et je n’en dors plus6. » Où l’artiste voyait des géants, l’homme de lettres regrettait de ne pas trouver des héros de roman, les mœurs de la fin du dix-septième siècle, la raison de Fontenelle et l’esprit de la cour de Sceaux. […] Il ne veut pas d’une religion que la raison pourrait regarder comme son œuvre, et il en qualifie le système de roman de la nature.

773. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

» — s’exclame tout à coup Zola, qui depuis quelques instants, ainsi que toutes les fois qu’il entend des choses convertissables en roman, s’agite sur sa chaise, à laquelle il fait décrire des demi-cercles. — Mais c’est un livre superbe à faire… il y a là un caractère, si j’avais eu cela pour l’Excellence Rougon… Est-ce que ce n’est pas votre avis, Flaubert ? […] À la longue, la figure de l’ancien ministre de la guerre, cette figure qui semble la figure d’un puritain d’un roman de Walter Scott, s’allonge, s’assombrit, et le nouveau dîneur a l’air de trouver qu’on cause chez nous, trop longtemps de la même chose. […] 3 juillet J’étais, ces jours-ci, avec Sophie Arnould et la Saint-Huberty ; j’étais avec la famille des jolis dessinateurs qui s’appellent les Saint-Aubin ; je travaillais dans les archives et le papier galant de l’ancienne Académie de musique ; je tournais et retournais dans mes cartons et ceux de Destailleurs ; ces dessins de grâce qu’on a plus refaits ; je me sentais heureux, et je me trouvais dans le temps et avec les gens que j’aime… mais je me suis juré de reprendre mon roman en juillet. […] Ce pauvre Fromentin, à notre dernier dîner de Brébant, qui eut lieu la veille de son départ, il m’accompagnait jusqu’à mon chemin de fer, et m’interrogeait sur mon roman, avec ce joli étonnement de son œil circonflexe. […] Là ce fut autre chose, l’acier pénétrait dans les chairs comme dans une pomme qui jute…, oui, une pomme pleine de suc. » Mercredi 27 décembre Aujourd’hui que mon livre de La Fille Élisa est presque terminé, commence à apparaître et à se dessiner vaguement dans mon esprit le roman, avec lequel je rêve de faire mes adieux à l’imagination.

774. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Ségalas, Anaïs (1819-1895) »

. — Les Romans du wagon (1883). — Les Jeunes Gens à marier (1886).

775. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 502

Son Roman intitulé les Tableaux de la Fortune, est d’un bon Observateur ; son Histoire au Monde, souvent réimprimée & écrite d’après les Auteurs originaux, donne une idée avantageuse de son érudition : personne n’avoit traité, avant lui, d’une maniere plus vraie & plus instructive, ce qui concerne les Orientaux, & en particulier les Musulmans.

776. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 236

Diderot, sont des Romans, des Histoires, d’autres Livres de Médecine, &c.

777. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 515

Avec les talens qu'il paroît avoir, il eût pu choisir un autre genre que celui auquel il s'est attaché ; mais enfin ses petits Romans, connus sous le nom de Nouvelles, ont un but honnête ; la morale y est mise en action avec intelligence, avec sensibilité, & c'en est assez pour le justifier d'y avoir consacré son temps.

778. (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine

J’ai connu quelqu’un — et qui n’était point bête — qui confondait dans ses souvenirs les romans d’Alexandre Dumas, les contes de Voltaire et les nouvelles de Maupassant. […] Le roman ? […] Jacques des Gachons, journaliste, écrivain, auteur de romans populaires, fut membre du comité de la Société des Gens de Lettres. […] Mort en 1925 de fièvre typhoïde, Jacques Rivière ne laissa qu’un seul roman : Aimé. […] D’autant plus que son compte rendu du roman de Gide paraît dans la Revue de France du 15 février 1926, pp. 769-780.

779. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Ribaux, Adolphe (1864-1915) »

. — Le Roman d’un jardin (1895). — Charles le Téméraire, drame, 9 tableaux (1897). — Jeunes et vieux (1897). — Coquelicots (1898).

780. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Préface »

Préface Voici quarante ans, que je cherche à dire la vérité dans le roman, dans l’histoire et le reste.

781. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 63

LAMBERT, [Claude-François] Abbé, né à Dôle, mort à Paris en 1765, a composé des Romans, où le style du besoin & de la faim se fait sentir à chaque page ; & des Histoires, qu’on ne lit guere que pour les noms & les dates.

782. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 271

Deux mauvais Romans, dont l’un est intitulé Histoire de Madame d’Erneville, l’autre Nitophar, Anecdote Babylonienne, ne sembloient pas devoir lui mériter les éloges qu’on lui donne dans le Nécrologe.

783. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Travailleurs de la mer » (1866) »

Roman, tome VII, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1911, p. 

784. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

Depuis vingt ans, le roman a essayé de tout, et s’est lassé de tout. […] En fait d’inventions merveilleuses, les Mille et Une nuits seront toujours supérieures aux romans à la douzaine. […] Champfleury que celles qui animent les romans de Balzac. […] Je pourrais découper vingt pages dans ses romans pour donner une idée des scènes qu’il affectionne, mais je m’adresse uniquement à ceux qui les ont lus déjà. […] Ce roman, le meilleur à tout prendre qu’il ait écrit, est là pour répondre.

785. (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155

Tout le Dialogue des héros de roman n’est aussi qu’une parodie, qui fait ressortir le contraste perpétuel des mœurs et de la Fable dans un certain nombre de romans et de tragédies du temps : Boileau n’admet pas qu’on représente la cour et la ville sous le costume romain ou persan. […] Le Cyrus et tous ces romans et tragédies dont les héros ont l’air d’être assidus à Versailles, ont d’abord le tort de ne peindre que des manières et des modes. […] Sans débattre la question s’il y a des poèmes en prose, et semblant même l’admettre, quand il appelle de ce nom les romans, Boileau, en général, regarde le vers comme la forme originale et propre de la poésie.

786. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159

Elle a conservé à Paris ses habitudes de réclusion de la femme italienne, et pour s’occuper, quand elle a découvert dans Le Constitutionnel, un roman qui ne dure pas vingt-quatre volumes, elle le traduit pour elle toute seule, en pur toscan. […] Et les choses prenant un rôle plus grand que les êtres, — et l’amour, l’amour déjà un peu amoindri dans l’Œuvre de Balzac par l’argent, — l’amour cédant sa place à d’autres sources d’intérêt ; enfin le roman de l’avenir appelé à faire plus l’histoire des choses qui se passent dans la cervelle de l’humanité que des choses qui se passent dans son cœur. […] Un bougre de domestique qui devait lire un roman de Mme Cottin. […] Alors, avec un geste impérieux — l’index de la main droite plongeant dans le rayon lumineux, et comme montrant dans du jour, l’avenir, — le devin commence, et avec une voix canaille et des intonations de peuple, il vous récite pendant une demi-heure le roman qui vous menace.

787. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « BRIZEUX et AUGUSTE BARBIER, Marie. — Iambes. » pp. 222-234

Marie, roman, est simplement un recueil d’élégies, parmi lesquelles il s’en trouve huit intitulées Marie, qui, sans se suivre du tout, reviennent par intervalles, et, au milieu des distractions de l’amant et des caprices du poëte, renouent le fil de lin flottant de cette première liaison villageoise et printanière. […] Voilà le roman, l’idée dominante de ce charmant petit livre, et tout ce qui s’y ajoute d’étranger se compose à merveille à l’entour.

788. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

Il a lu les romans de Tolstoï et de Dostoiewski, et cela lui a donné un coup  comme si ces Russes avaient découvert la charité et comme s’il n’en eût jamais entendu parler avant. […] C’est grâce à lui que notre écrivain a pu s’éprendre à ce point des romans russes, ou, si vous voulez, c’est l’ennui mortel issu de son dilettantisme qui a finalement déterminé ce prétendu dilettante à ne plus l’être.

789. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

. — Le Coupable, roman (1897). — Les Vrais Riches (1898) […] C’est là une note nouvelle, un écho du roman contemporain.

790. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVIII. Gentils conteurs » pp. 218-231

Dans L’Adorée, roman, il analysait la jalousie ridicule et imméritée qu’inspire une jolie femme à un mari détraqué. […] À cette heure il se répète, en contes abréviatifs des romans d’autrefois.

791. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »

Le trait du Roman de la Rose qu’on nous cite est, en effet, remarquable ; mais il est précisément dans le goût d’Homère, et les traits de ce genre fourmillent dans l’Iliade et l’Odyssée.‌ […] Epopée pour le peuple, guerrière avant tout, conte féerique, espèce de roman de chevalerie, cette œuvre a le rare mérite d’avoir identifié la France avec la patrie.

792. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Mes monuments, mes parcs, mes princes et mes femmes, C’étaient ses vers, c’étaient ses romans et ses drames ; Les tours de Notre-Dame étaient l’H de son nom ! […] car Hugo pense tout cela de lui-même, et de ses vers et de ses drames et de ses romans, mais n’oserait peut-être pas le dire à la première personne ; seulement, comme Figaro, qui dit : « Ce qu’on ne peut pas parler, on le chante ! 

793. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. J. Autran. Laboureurs et Soldats, — Milianah. »

Ce sont deux très petits romans, en vers. Ce genre de poésie que M. de Lamartine inaugura en France par son poème de Jocelyn existe depuis longtemps en Angleterre, pays du roman sous toutes les formes, et il exige une expression d’autant plus idéale et plus puissante, que les faits qu’il retrace, les sentiments et les habitudes qu’il reproduit sont plus près de nous.

794. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Edgar Poe » pp. 339-351

V Et, en effet, l’originalité vraie d’Edgar Poe, ce qui lui gardera une place visible dans l’Histoire littéraire du dix-neuvième siècle, c’est le procédé qu’on retrouve partout dans ses œuvres ; aussi bien dans son roman d’Arthur Gordon Pym que dans ses Histoires extraordinaires, et qui fait du poëte et du conteur américain ce qu’il est, c’est-à-dire le plus énergique des artistes volontaires, la volonté la plus étonnamment acharnée, froidissant l’inspiration pour y ajouter. […] Il y aurait quelque chose de plus à faire que ses Contes, ce serait sa propre analyse, mais pour cela, il faudrait son genre de talent… Quand on résume cette curieuse et excentrique individualité littéraire, ce fantastique, en ronde bosse, de la réalité cruelle, près duquel Hoffmann n’est que la silhouette vague de la fumée d’une pipe sur un mur de tabagie, il est évident qu’Edgar Poe a le spleen dans des proportions désespérées, et qu’il en décrit férocement les phases, la montre à la main, dans des romans qui sont son histoire.

795. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delpit, Albert (1849-1893) »

. — Le Fils de Coralie, roman (1879). — Le Mariage d’Odette (1880). — Les Dieux qu’on brise, poème (1881). — Le Père de Martial (1881). — La Marquise, pièce en 4 actes (1882). — Les Amours cruelles (1884). — Solange de Croix-Saint-Luc (1885). — Mademoiselle de Bressier (1886). — Thérésine (1888). — Disparu (1888). — Passionnément, comédie en 4 actes (1891).

796. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 168-169

L’un est un Roman intitulé, la petite Poste dévalisée, ancien cadre heureusement imaginé avant lui, & dont il n’a su tirer aucun parti.

797. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 362-363

Le Cultivateur, le Militaire, le Commerçant peuvent se passer d’un Conte, d’un Roman, d’un Opéra-comique ; tandis que la nécessité les rappelle presque toujours aux lumieres de ces hommes précieux, qui trouvent les moyens de prévenir les besoins, ou d’y remédier.

798. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »

À côté de cette haute et sérieuse poésie, on avait toute une culture piquante, variée, spirituelle, ironique et moqueuse, les Fabliaux ; mais la moquerie elle-même était venue s’amplifier par degrés, se ramifier et s’épanouir dans la vaste épopée satirique du Roman de Renart, qui est tout un monde, — un arbre gigantesque aux mille branches, habité et peuplé d’animaux, qui sont des hommes. […] Décidément le genre allégorique succède ; c’est alors la vogue et le règne de la poésie symbolisée et moralisante, du Roman de la Rose, dont les dernières parties contiennent une espèce d’Encyclopédie de la fin du xiiie  siècle, et expriment une philosophie des plus avancées ; ce Roman de la Rose, qui, en commençant, n’était qu’un Art d’aimer, finit par être un De Natura rerum. […] Au xive et au xve  siècle, le Roman de la Rose et le goût que ce poème a mis à la mode règnent toujours. […] Cependant quelques poètes donnent la menue monnaie du Roman de la Rose ; on vit là-dessus, on se traîne. […] On n’a pas tout à fait rompu avec le Roman de la Rose ; on s’inspire encore de cette mythologie raffinée, alambiquée, mais ingénieuse.

799. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — Note relative à l’article Villehardouin. » p. 527

La question paraît aujourd’hui résolue pour ceux qui ont étudié de plus près les textes, et qui en sont arrivés à observer ou à induire un tel type de langue française romane offrant son genre de perfection à son moment et très reconnaissable sous la plume des bons clercs.

800. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lantoine, Albert (1869-1949) »

. — Les Mascouillat, roman (1897). — La Caserne (1899).

801. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Montégut, Maurice (1855-1911) »

. — Le Roman tragique, 1re partie (1875). — Lady Tempest, drame en vers (1879). — Les Noces noires, drame en vers (1880). — Poésies complètes (1882)

802. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 152-153

Aujourd’hui on est assez généralement dégoûté de toutes ces miseres ; les sots même commencent à s’appercevoir que ses Lettres Juives ne sont qu’un répertoire de scandales & de mensonges ; sa Philosophie du bon sens, une compilation d’absurdités & de contradictions ; ses Lettres Cabalistiques, un fatras de satires & de redites ; ses Lettres Chinoises, un recueil d’observations communes & de déclamations ennuyeuses ; ses Songes philosophiques, un amas de chimeres & de visions ; ses Romans, une source d’ennui & de dégoût.

803. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 461-462

Ce ne sont pas ses Romans, ses Historiettes & ses Contes de Fée qui ont contribué à étendre sa réputation littéraire.

804. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 389

des Romans.

805. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 423-424

Nougaret a fait des Comédies, des Pastorales, des Histoires, des Contes, des Romans, des Odes, des Héroïdes, &c. ; tout cela a disparu comme de légers éclairs qui ne laissent aucune trace de leur existence.

806. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 563-564

Ils consistent pour la plupart dans des Romans dont le défaut principal est d’inspirer un ennui qu’on ne va pas ordinairement chercher dans ces sortes d’Ecrits ; aussi ne lit-on plus les siens.

807. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 81-82

Les personnes qui goûtent les Romans, & qui y attachent un grand mérite, trouveront dans les siens bien des qualités propres à les leur rendre intéressans ; il offrent de la légéreté, de la délicatesse, du sentiment, & sont exempts de ce ton odieux de licence, si prodigué par cette sorte d'Esprits qui ont la démangeaison d'écrire, sans autre inspiration que celle du vice.

808. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Bug-Jargal » (1826-1832) — Préface de 1832 »

Roman, tome I, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1910, p. 371-372.

809. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

Songez, du reste, que de 1830 à 1840, lançant en moyenne trois romans par année, et quels romans ! […] Elle est parfaitement digne du roman, quoique inférieure, comme il arrive presque toujours. […] Poirier, tiré par Augier et Sandeau de Sacs et Parchemins de Sandeau, le Marquis de Villemer, tirée du roman qui porte le même titre, est la seule pièce tirée d’un roman qui ait vraiment réussi. […] Et puis le roman m’avait tant plu ! […] Ferdinand Brunetière l’idée première de sa théorie si originale (en partie vraie) qui consiste à dire que dans le drame le personnage principal agit, mène toute l’affaire, et que dans le roman il est mené par elle ; que dans le drame le personnage principal « agit » et que dans le roman « il est agi ».

810. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

On l’a trop vu dans ses romans. […] Sa vie, ses alentours et son caractère le conduisaient au roman. […] Car le drame ou le roman isolé, ne comprenant qu’une histoire isolée, exprime mal la nature. […] De là aussi le rang de Balzac dans le roman. […] Ils concluraient que Balzac, en politique comme ailleurs, a fait un roman.

811. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Aurait-il du moins exclu le roman ? […] Dans un roman frivole aisément tout s’excuse. […] Dialogue sur les héros de roman. […] Préface des Héros de roman. […] Préface du Dialogue des héros de roman.

812. (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340

Il croit aux récits des romans de chevalerie ; mais a-t-il donc si grand tort d’y croire ? […] Qui donc a pu dire que le Don Quichotte était la satire des romans de chevalerie ? […] J’ai raffolé de bien des héros de poèmes et de romans qui sont maintenant effacés de mon esprit comme les affections oubliées. […] Tous les autres héros de drame ou de roman me touchent beaucoup moins et me paraissent tous un peu des Polonius ou des Philinte. […] Il a été longtemps admis que Cervantes avait voulu faire tout simplement la satire des romans de chevalerie.

813. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Baour-Lormian, Pierre Marie François Louis (1770-1854) »

. — Duranti ou la Ligue en province, roman (1828)

814. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 232-233

S’il n’eût fait que des Romans, tels que ceux de Catherine de France, de Germaine de Foix, &c. on pourroit le regarder comme un Ecrivain très-médiocre ; mais il s’est attaché à des Ouvrages plus solides.

815. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 366

Les uns y ont puisé le sujet d’une Comédie ou d’un Opéra comique ; les autres, le sujet d’une Fable, d’une Nouvelle ou d’un Roman.

816. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 435-436

Quoiqu’il regne dans ce Roman un ton de métaphysique contre nature, sur-tout dans une femme, & très-nuisible à l’intérêt ; quoiqu’on y trouve quelques expressions alambiquées ; quoique le dénouement en soit totalement manqué, on ne peut cependant se refuser, en le lisant, au charme séducteur qui en rend la lecture agréable & en fait oublier les defauts.

817. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 221-222

Il est le même dans ses Romans, qui sont néanmoins agréables & quelquefois intéressans, sur-tout par les caracteres.

818. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 393-394

On a réimprimé, depuis peu, un de ses Romans, intitulé, les Lutins de Kernosi, où l’esprit, l’imagination & les graces du style se disputent l’avantage de plaire au Lecteur.

/ 1822