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1055. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »

Ce dernier se rendit célèbre, par la valeur et les talens qu’il montra dans les journées de Fleurus et de Nervinde.

1056. (1876) Du patriotisme littéraire pp. 1-25

Au contraire, un seul excepté, tous les grands poètes de la France, je dirai même plus, tous les écrivains en vers de quelque valeur, ont compris que la Rime contenait en grande partie la musique et la couleur de notre poésie nationale.

1057. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »

Toute vérité miraculeusement révélée perd sa valeur ; toute réelle vérité provient de la conscience et du cerveau de l’homme.

1058. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »

Que les phénomènes à expliquer soient chimiques ou, sociaux, ces principes conservent leur valeur.

1059. (1929) Amiel ou la part du rêve

Le romanesque et lui ne passeront jamais par la même porte, et dès maintenant nous pourrons, sur le tableau des valeurs genevoises, le mettre, en abondante compagnie, du côté critique. […] Il fait perdre à une société le sentiment de sa propre valeur ; elle se vulgarise à ses propres yeux et arrive à douter de la gravité de sa tâche. […] Deux hommes, dans la Suisse romande, avaient représenté après 1830 des valeurs sinon européennes, du moins françaises, et dont le rayonnement dépassait le bassin lémanien, Vinet à Lausanne, Töpffer à Genève. […] Avec de la volonté, de l’union, des valeurs reconnues, des appuis français, un mouvement pouvait s’étendre et réussir. […] Amiel est de ceux qui transforment naturellement ces élévations et ces avancements de quelques mètres en valeur sur Sirius.

1060. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

Toujours ce peuple aimable aura de nouveaux droits sur nos cœurs ; chez lui, les grâces s’allient à la grandeur ; la raison n’est jamais triste ; la valeur n’est jamais féroce, et les roses d’Anacréon se mêlent aux panaches guerriers des Du Guesclin… » M. de Maistre pensera toujours, plus qu’il n’en voudrait convenir, à la France et à Paris, à cette Athènes absente qu’il saluait si gracieusement au début ; mais il la peindra tout à l’heure moins anacréontique et un peu moins couleur de rose. […] N., qui est retenue par le point d’honneur plus que par la valeur de notre pays. […] Il faudrait, pour examiner la valeur des accusations sans nombre qu’il intente à Bacon, y employer tout un volume. […] Nous donc, son disciple aussi, son disciple libre et respectueux, si notre voix avait la moindre valeur en tel sujet, au milieu de voix si hautes et si imposantes, nous lui dirions : « Consolez-vous, Ombre illustre !

1061. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

Pour mesurer la force de leur esprit et même la valeur exacte de leurs doctrines, il faudrait entrer avec eux dans leurs études spéciales, les voir aux prises avec les faits, les idées, les mœurs, les œuvres d’esprit, le langage, les croyances : c’est par là qu’ils intéressent et qu’ils remuent. […] Or, si d’un côté les psychologues sont arrivés à éclaircir, à préciser jusqu’à un certain point la notion de l’esprit, ils n’ont que les données les plus générales et les plus vagues sur la nature du corps : ils empruntent leurs idées sur les corps, soit au sens commun, soit à la tradition philosophique ; quelquefois, tant la nécessité est urgente, ils font usage de quelques indications scientifiques, mais sans les contrôler avec soin, comme il conviendrait pour en bien mesurer la valeur. […] Quant aux savants, ils se trompent en sens inverse : leur idée du corps, plus ou moins précise, a une valeur scientifique (et encore aurait-elle besoin d’être élucidée et généralisée par la philosophie) : mais leur idée de l’esprit est vague, confuse : c’est une notion incomplète. […] Sans doute, si l’idée du parfait n’est qu’une représentation confuse de l’imagination et du désir, rien de plus facile à expliquer ; mais quelle en est alors la valeur et l’autorité ?

1062. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

Reconnaissons donc que les plaisirs existent et qu’ils ont une valeur positive. […] C’est pour cela, comme nous l’avons soupçonné plus haut, que les plaisirs artistiques ont déjà une valeur morale. […] C’est une esthétique intime, et ce double caractère d’être une esthétique qui dépasse l’esthétique et d’être une esthétique intérieure, donne à l’art moral une valeur supérieure à toute espèce d’art humain. […] Platon lui-même dira cent fois ailleurs qu’il n’y a que la morale qui vaille quelque chose, qui soit une valeur, et il semblera être et il sera vraiment et il a toujours été, en somme, du même côté que Tolstoï. […] Tu m’as trop appris la valeur de la vérité pour que je ne confesse point qu’il y a de l’amour-propre dans mon affaire.

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