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13. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) »

Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) [Bibliographie] Méléagre, tragédie (1792). — Clarisse Marlowe, drame en vers (1795). — Le Tartufe révolutionnaire, parodie (1795). — Le Lévite d’Éphraïm (1796). — Agamemnon (1797). — La Prude, comédie (1797). — Les Quatre Métamorphoses (1799). — Ophis, tragédie (1799). — Pinto, comédie (1800). — Homère et Alexandre, poème (1801). — Les Trois Fanatiques ; Un de mes songes ; les Âges français, poème en quinze chants (1803). — Isule et Orovèse, tragédie (1803). — Beaudoin, tragédie (1808). — La Comédie romaine, pièce en vers libres (1808). — Christophe Colomb (1809). — L’Atlantiade ou la Théogonie newtonienne (1812). — Le Frère et la Sœur jumeaux (1816). — Charlemagne, tragédie (1816). — Le Faux Bonhomme (1817). — Mérovéide, poème en quatorze chants (1818). — Saint-Louis, tragédie (1818) […] — Panhypocrisiade ou la Comédie infernale du xvie  siècle (1819-1832). — Moïse, poème en cinq chants (1820). — Clovis, tragédie en cinq actes (1820). — La Démence de Charles VI, tragédie (1820). — Frédégonde et Brunehaut, tragédie (1821). — Le Corrupteur, comédie (1822). — Les Martyrs de Souly (1825). — Le Chant héroïque des matelots grecs (1825). — Hérologues ou les Chants du Poète-Roi (1824-1825). — Camille ou Borne sauvée, tragédie (1826). — Richelieu ou la Journée des Dupes (1828). — Caïn ou le premier meurtre (1829). — Almanty ou le Mariage sacrilège, roman (1833). — L’Héroïne de Montpellier, drame (1837). […] Marie-Joseph Chénier L’auteur de la tragédie d’Agamemnon , M.  […] La duchesse de Bragance, qui parut si digne du trône que son époux lui dut en partie ; le brave Almeida, véritable chef de l’entreprise, et qui, bien plus que Pinto, en détermina le succès ; le cardinal de Richelieu la favorisait de loin, non pour servir la nation portugaise, mais pour affaiblir la monarchie espagnole ; des noms, des caractères, des motifs, des résultats d’un tel ordre, étaient dignes de la tragédie.

14. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294

Shakespeare n’a point imité les anciens ; il ne s’est point nourri, comme Racine, des tragédies grecques. […] Il est bien plus admirable dans ses tragédies sur des sujets romains. […] Les circonstances sont grandes ; mais l’homme diffère moins des autres hommes que dans nos tragédies. […] Shakespeare a fait, dans ses tragédies, la, part des esprits grossiers. […] Il me semble néanmoins qu’en lisant cette tragédie, on distingue parfaitement dans Hamlet l’égarement réel à travers l’égarement affecté.

15. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

malgré cette règle absurde, les tragédies faites par des hommes de génie plairaient encore. […] Sur quel théâtre une telle tragédie pourrait-elle arriver au troisième acte ? […] La tragédie nationale est un trésor pour les bonnes-lettres. […] On trouve deux ou trois sujets de tragédie dans chaque volume du Froissart de M.  […] Si on prolongeait la tragédie beaucoup au-delà, le héros de la fin ne serait plus l’homme du commencement.

16. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Il étoit réservé à Racine de faire de l’amour le fond de ses tragédies. […] Ils opposent à Esther & à Athalie, le reste des tragédies de Racine. […] Il parut des brochures sous ce titre singulier : Tragédie pour rire, & Comédie pour pleurer. […] Il ne paroissoit guère, à Athènes, de bonne tragédie qui ne fût tournée en ridicule. […] Il prétend que, s’ils consultent leur cœur à la fin d’une tragédie, ils tomberont d’accord de ce qu’il avance.

17. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27

De la tragédie romantique, entremêlée de longues descriptions. […] Ces morceaux ne sont faits que pour amener les scènes durant lesquelles les spectateurs rencontrent ces demi-secondes si délicieuses ; or, je dis que ces courts moments d’illusion parfaite se trouvent plus souvent dans les tragédies de Shakspeare que dans les tragédies de Racine. […] C’est bien pis, si l’on se met à vouloir juger des vers d’une tragédie. […] Pinto n’est-il pas cent fois supérieur à Clovis, Orovèse, Cyrus, ou telle autre tragédie fort régulière de M.  […] Racine ne croyait pas que l’on pût faire la tragédie autrement.

18. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220

La tragédie a évolué entre M.  […] « … Par ses poèmes, par ses nouvelles tragédies, M.  […] Les tragédies morales de M.  […] Nous devons à la tragédie la parfaite Iphigénie de J.  […] Dans une remarquable étude (La Tragédie contemporaine), M. 

19. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Les tragédies mêmes qui ont pour sujet des traits de nos propres annales sont exposées à beaucoup d’obscurité. […] La langue de la tragédie allemande n’est point astreinte à des règles aussi délicates, aussi dédaigneuses que la nôtre. […] Je suis loin de recommander l’introduction de ces moyens dans nos tragédies. […] Il n’y a pas, dans les trois tragédies de Schiller, une seule scène que j’aie conservée en entier. […] Elles circonscrivent les tragédies, surtout historiques, dans un espace qui en rend la composition très-difficile.

20. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

Qu’entend-il par le bon, convenable à la tragédie ? […] Ce genre a trois espèces : la tragédie fabuleuse, la tragédie historique, et la tragédie inventée. […] Commençons par le plus auguste de tous, par la tragédie ; nous en avons reconnu trois espèces : la tragédie sacrée ou mythologique, la tragédie historique, et la tragédie inventée. […] Évidemment il y a là deux pièces, et non une tragédie. […] De la tragédie, la pitié.

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