De même qu’à la Chambre des députés et ensuite à celle des pairs il prenait parti pour toutes les propositions et les mesures rétrogradantes, membre du conseil général de son département, il s’opposait le plus qu’il pouvait à une grande route, qui même lui aurait été utile pour sa terre, persuadé que « rapprocher les hommes, comme il le dit, n’est pas le plus sûr moyen de les réunir ».
Vieux, ayant passé une journée, à Auteuil, à dire des folies avec Mme Helvétius, à lui conter qu’il voulait l’épouser et qu’elle était bien dupe de vouloir être fidèle à feu son mari le philosophe Helvétius, Franklin écrit le lendemain matin de Passy, à sa voisine, une très jolie lettre, dans laquelle il suppose qu’il a été transporté en songe dans les champs Élysées ; il y a trouvé Helvétius en personne, qui s’y est remarié, et qui paraît très étonné que son ancienne compagne prétende lui être fidèle sur la terre.
Et l’aigle suspendre son aire À l’un des mille bras dont il perce le ciel, Tandis que mille pieds l’attachent à terre.
Et sans cesse aussi, ayant assimilé les âmes aux éléments, le romancier prête, en retour, aux forces naturelles, de sourdes et inarticulées passions ; parle de l’entêtement des vagues et du rut de la terre ; fait souffrir une machine des coups qui la mutilent ; assigne à une maison l’humeur rogue de ses locataires.
Vous donc qui pour prêcher courez toute la terre, Voulez-vous qu’un grand peuple assiége votre chaire ?
D’autre part, à cette heure où l’Islam envahit de plus en plus la terre d’Afrique, il est bon d’enregistrer sans retard des traditions qui ne sont pas encore tout à fait dénaturées dans les pays déjà islamisés et qui, dans les régions encore intactes, ont conservé — ou peu s’en faut — leur pureté.
Quoiqu’on ait essayé, dans ce pays de la rêverie, qui est aussi la terre de la raison, les dogmes n’ont pu y revivre ; et si l’on s’est beaucoup efforcé pour, au moins, les galvaniser, c’est que sous ces dogmes on cachait une pensée qui n’est pas toujours libre de se produire dans sa hardiesse et dans sa force.
« Ô terre !