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919. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335

C’est La farce de l’Avocat Pathelin, dont toute la moralité peut se résumer en ces termes : A trompeur, trompeur et demi. […] Ai-je besoin de répéter que je n’ai pas songé à résoudre ici un problème aussi compliqué, que j’ai voulu seulement en préciser les termes et indiquer quelques moyens d’en préparer la solution ?

920. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chateaubriand homme d’État et politique. » pp. 539-564

monsieur de Chateaubriand, je suis de votre avis. » Je ne sais si cette conversation se passa exactement dans ces termes ; mais, en les admettant pour exacts, je retrouve là encore une preuve que Chateaubriand n’était pas un véritable homme politique. […] En voici les termes textuels : Je donne et livre à l’honorable Philip Henry Stanhope, autrement dit le vicomte Mahon, et à Edward Cardwell, de Whitehall, membre du Parlement, mes exécuteurs, administrateurs ou mandataires, toutes les lettres inédites, les papiers et documents d’un caractère public ou privé, imprimés ou manuscrits, dont je pourrai être possesseur à ma mort.

921. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »

Sans doute M. de Tocqueville a raison de dire, après beaucoup d’autres, que les souverains eux-mêmes, dans leur lutte contre la féodalité, ont travaillé à répandre l’égalité parmi les sujets, et à ce point de vue on peut dire que la révolution démocratique a commencé en France avec Philippe-Auguste ; mais n’est-ce pas changer singulièrement le sens des termes que d’appeler démocratie le règne et le progrès de la monarchie absolue ? […] Il nous semble que M. de Tocqueville pose la question en termes bien absolus, lorsqu’il n’admet aucun milieu entre la foi avec la liberté et l’incrédulité avec la servitude.

922. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Il faut bien l’avouer : dans les termes où je l’ai défini, le roman populaire est assez malaisé à rencontrer. […] Le combat intérieur qui la précède est plus magnifique encore, et il est conduit, ravivé, mené à son terme avec un art prodigieux. » De nos jours, un critique, l’un des plus sagaces et aussi l’un des plus sévères qui aient jugé Victor Hugo, — j’ai nommé Edmond Biré, — n’hésite pas à écrire ces lignes : « Si les Misérables avaient été continués et terminés dans le même esprit qui avait présidé à leur conception ; s’ils n’avaient pas été dénaturés, envenimés par les passions de l’auteur devenu démagogue et socialiste ; s’ils n’avaient pas été démesurément enflés par des épisodes qui débordent le cadre primitif, … l’œuvre du poète, qui reste encore très puissante et très belle, serait la plus admirable qu’il eût écrite, une des plus belles de notre littérature. » Tout le monde connaît la thèse, l’idée maîtresse des Misérables.

923. (1936) Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours pp. -564

Ils répondent cependant à cette idée générale que nous avons exprimée sous les termes d’empires ou de climats. […] Le terme vient à la génération suivante, celle du romantisme, et la signature est alors magnifiquement honorée, capital et intérêts. […] Saint-Simon est le visionnaire et le prophète de ce qu’on appellera après Marx le capitalisme, et que les Saint-Simoniens appellent d’un terme plus exact l’industrialisme. […] Mais les deux termes ne parviennent à la grande existence littéraire que le jour où ils deviennent adversaires. […] Mais le terme de poésie a un autre sens que celui d’une nature, à savoir le sens d’un art, d’une technique.

924. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Appendice. [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 497-502

Il résulte en effet des termes de l’arrêté ministériel du 12 octobre 1851 que le second Théâtre-Français est assimilé dans ce concours aux autres théâtres, soit des boulevards, soit des départements, et que les productions de cette seconde scène française ont à concourir avec des pièces qui sont souvent d’un tout autre genre.

925. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »

Mais voilà, par malheur, que vous n’avez du poëte que l’admirable talent de poésie, du reste exact, calculant vos termes et vous tenant parole à vous-même.

926. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — Oberman, édition nouvelle, 1833 »

Lorsque Ampère va en Suisse, Bastide, resté au Limodin en Brie, lui écrit en ces termes : « Mon ami, tu es donc à Vevay.

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