J’allais, la tête baissée, selon mon usage, lorsque je me sens arrêté brusquement, et présenté au site que voici. […] Quel intérêt ont-ils à ce qu’on remplisse la tête de ces pauvres petites créatures de sottises et de mensonges ? […] Ce n’est pas que nature, qui produit des chênes aussi grands que ceux d’autrefois, ne produise encore aujourd’hui des têtes antiques, mais ces têtes étonnantes se rétrécissent en subissant la loi générale d’un goût pusillanime et régnant. […] Je voyais toutes ces scènes touchantes, et j’en versais des larmes réelles. ô mon ami, l’empire de la tête sur les intestins est violent sans doute ; mais celui des intestins sur la tête l’est-il moins ? […] Il y a la veille de la tête pendant laquelle les intestins obéissent, sont passifs ; il y a la veille des intestins où la tête est passive, obéissante, commandée ; où l’action descend de la tête aux viscères, aux nerfs, aux intestins ; et c’est ce que nous appellons veiller ; où l’action remonte des viscères, des nerfs, des intestins à la tête, et c’est ce que nous appelons rêver.
dis-je à Kondrate, qui ne cessait de secouer la tête comme s’il se fût parlé à lui-même. […] Les yeux noirs d’une beauté agaçante lui avaient tourné la tête. […] Il secoua la tête ; puis sa pensée s’arrêta sur Lise. […] Ensuite il s’accroupit dans la cour, sans même couvrir sa pauvre tête blanche. […] » Lemm inclina la tête de côté.
Au bas, à l’angle, vers l’intérieur de la galerie, groupe de paysans et de paysanes entre lesquelles une qui porte une cruche sur sa tête. Au-devant de ce groupe, dont on n’apperçoit que les têtes, femme qui ramène un cheval. […] Quoi qu’il en soit, il est impossible que le presbyte et le myope, qui voient si diversement en nature voient de la même manière dans leurs têtes. […] Un de leurs bœufs est tombé de lassitude, la charue qui le masque n’en laisse voir que la tête et les cornes. […] L’endroit où l’on décidait du sort des nations et des rois, où des courtisans venaient en tremblant étudier le visage de leur maître, où trois brigands peut-être échangèrent entre eux les têtes de leurs amis, de leurs pères, de leurs mères contre les têtes de leurs ennemis, qu’est-ce à présent ?
Ma main droite ira chercher mon menton et soutenir ma tête qui tombe ; et ma main gauche ira chercher le coude de mon bras droit, et soutenir le poids de ma tête et de ce bras. […] Quand je suis en pique-nique avec mes amis, et que la tête s’est un peu échauffée de vin blanc, je cite sans rougir une épigramme de Ferrand. […] Tout est ingrat pour une tête stérile. […] On regarde, on tourne la tête, et l’on ne se rappelle rien de ce qu’on a vu. […] Et pourquoi leurs têtes penchées sur l’orifice ne sembleraient-elles pas y chercher l’eau pour se désaltérer ?
Seulement, si le caractère sacerdotal, qui est pour nous le grand caractère de son livre, n’était pas tenu pour ce qu’il est par les têtes de linottes littéraires, elles seraient pourtant bien obligées, les charmantes cervelles ! […] Y a-t-il, pour la tête humaine comme pour certains fruits, un coup de soleil après lequel elle a, comme les fruits, son point juste de saveur, de parfum et de maturité ? […] » Saint Vincent de Paul est le saint qui a baisé avec le plus ardent respect les haillons, splendides pour lui, de la misère, et mis plus bas une tête illuminée de pensées angéliques, de prévoyances, de génie et de plans célestes, aux pieds des pauvres, qui, le croira-t-on ? l’ont souvent durement repoussée, cette tête qui ne pensait qu’à eux ! […] Elle n’a pas cette douce furie d’humilité contenue et inassouvie qu’avait Vincent, et qui, même à l’heure où les nimbes allument leur or autour de la tête de nos saints, semble avoir éteint le sien jusque dans le ciel !
Ils vont devant eux, ventre à terre, sautent de côté, se cabrent, se renversent, se retournent de tête à queue, mais ils se retournent ! […] Antoine Quérard est fort de tête comme de poignet. […] Il a, lui, dans la tête, cette idée sans virilité ! […] C’est la tête qui peint avec la main ! […] Antoine Quérard qui, selon les prétentions du livre, est un grand esprit, se conduit, lui, le plus souvent, la tête carrée, comme une tête vide.
Fragonard Tableau ovale représentant des groupes d’enfans dans le ciel. c’est une belle et grande omelette d’enfans ; il y en a par centaines, tous entrelacés les uns dans les autres, têtes, cuisses, jambes, corps, bras, avec un art tout particulier ; mais cela est sans force, sans couleur, sans profondeur, sans distinction de plans. Comme ces enfans sont très-petits, ils ne sont pas faits pour être vus à grande distance ; mais comme le tout ressemble à un projet de plafond ou de coupole, il faudrait le suspendre horizontalement au-dessus de sa tête et le juger de bas en haut. […] une tête de vieillard. du même. […] Quand après une immense composition qui a excité la plus forte sensation on ne présente au public qu’une tête, je vous demande à vous-même ce qu’elle doit être.
Sa tête renversée appuie contre le rocher ; elle a les yeux tournés vers le ciel. […] Sa tête ne se détache pas assez du fond. […] Si on eût rendu la caverne sauvage ; si on l’eût couverte d’arbustes, vous conviendrez qu’on n’aurait pas eu besoin de ces deux mauvaises têtes de chérubin qui empêchent que la Magdelaine ne soit seule. […] Il me fallait là une de ces têtes plus rondes qu’ovales, de ces mines vives, et animées. […] La première a bien encore une autre grandeur, une autre tête, une autre noblesse ; et cela sans que la volupté y perde rien.