Il était impossible de traiter avec moins de sérieux un sujet plus grave.
Si l’idée de l’humanité a été conçue et exprimée clairement quelque part, ce doit être dans des livres dont l’homme en général a été l’unique sujet.
Il oublie que la littérature finit où la pathologie commence, que l’analyse d’un caractère ne doit pas empiéter sur la dissection, qu’il est des types et des choses dont l’écrivain doit se garder, comme l’israélite du pourceau et comme le brame du paria : parce que ces choses et ces types ne sont ni de sa compétence ni de son ressort, qu’ils résistent à toutes les purifications de l’art et du style, et qu’il faut les renvoyer au lazaret dont ils dépendent, à la clinique qui les réclame et dont ils sont sujets exclusifs.
Il conférait sur ces graves sujets avec le duc de Bourgogne, vers le même temps qu’il cherchait à faire son chemin auprès de la duchesse.
Et plus bas : De Sa Majesté, le très humble, très obéissant et très fidèle sujet, et la très reconnaissante créature, Jules, cardinal Mazarini.
On mettrait tout d’une suite dans ce volume les nombreux articles où il a parlé de Napoléon, son grand sujet favori et qui ne cessa de l’inspirer.
Quant à ce qui ressort de tout le morceau, que « les lettres, c’est l’esprit, humain lui-même » ; que « l’étude des lettres, c’est l’éducation de l’âme », qu’il me soit cependant permis de faire à ce sujet aussi mon petit discours, non pas napoléonien, mais d’humble bon sens et d’observation un peu sévère.
… Évidemment, dans tout ceci, il y avait une méprise : Regnard jugeait Boileau plus grec et plus suranné qu’il n’était, et Boileau se figurait Regnard un peu trop mauvais sujet.