Se seraient-ils souvenus que Victor Cousin avait eu le malheur de dire un jour, à propos de César, que toute démocratie veut un maître, ou n’est-ce point plutôt de la science allemande que leur est venue la théorie des hommes providentiels ?
Je me souviens qu’un jour je demandois raison à M. […] Les sons d’une langue sont indifférens, du moins pour ceux qui n’en sçavent point d’autres ; ils ne nous plaisent ou ne nous choquent, que par le sens que nous y attachons ; car enfin ils ne sont que l’occasion arbitraire de nos idées ; c’est de ces idées seules que naissent nos plaisirs et nos dégoûts, et il ne tiendroit qu’à nous de faire un beau mot de celui de porc ; et un mot désagréable de celui de coursier : il ne faudroit pour cela, qu’en changer le sens, et faire que l’un signifiât ce que signifie l’autre ; peut-être faudroit-il encore (tant nous sommes sujets à la prévention) effacer jusqu’au souvenir de leurs anciens usages qui pourroit nous faire encore quelque peine.
Toujours des souvenirs de collège.)
Mais, indépendamment de l’expression de la physionomie et du ton de plaisanterie que la parole écrite ne peut rendre dans le dialogue de Platon, physionomie et accent qui devaient donner leur véritable signification un peu railleuse à ces paroles du sage, il convient de se souvenir que Socrate ne rejetait pas, dans sa pensée, l’idée de ces dieux inférieurs, de ces divinités secondaires, de ces personnifications populaires des attributs du Dieu unique, nommés par toutes les nations de noms divins qui n’attentaient pas à la divinité unique et suprême.
Ce voyage de deux cents milles m’a laissé de délicieux souvenirs.
Alors on se souviendra de nous, et l’on dira : « Oh !
A ce Bayreuth idéal et qui ne peut être, je dédie les illusoires souvenirs du vain Bayreuth, que, par le désespoir de concevoir celui-là, nous a donné Richard Wagnerab.
Ce fut là une mauvaise passe dont Dickens se souvint toute sa vie, avec un mélange d’humiliation, de colère, qu’il ne surmonta jamais.