Le Roi qu’après cette lecture le Louis XIV, tel qu’il sort pour nous des mains de ses premiers médecins, « n’est plus le brillant héros que l’histoire nous a dépeint, mais bien un jeune homme valétudinaire, atteint successivement de maladies fort graves, puis un homme toujours souffrant, condamné à un régime sévère, obligé de supporter de graves opérations, et enfin, un vieillard podagre, continuellement tourmenté par la gravelle, dont la gangrène vient enfin terminer l’existence. » Ce portrait est trop noir ; cette suite de maladies et d’indispositions présentées en détail et à la file fait un tableau trop sombre ; nous ne voyons pas assez les intervalles, les saisons de bonne santé, les mortes-saisons du médecin ; et puis il y a dans tout cela maint malaise qui, dans une vie ordinaire et où l’on n’aurait pas le temps de s’écouter, ne compterait pas.
Quelques-uns seulement y auront perdu : Aristarque, je le sais, tel que l’analyse nous l’offre, ne répond plus tout à fait à l’idée proverbiale et grandiose qu’en avaient conçue les Anciens ; c’est le sort et le malheur des plus excellents critiques, dont les services se consomment en quelque sorte sur place, et qui travaillent à se rendre inutiles.
De cette manière, le roi paraîtra faire justice et la fera en effet, et la Chambre, en adjugeant à l’évêque ce qui lui appartient, réunira à la couronne de Sa Majesté la souveraineté des lieux que les évêques auront fait assigner… Afin de ne point faire trop de bruit, il ne faut comprendre dans une même requête que cinq ou six villages, et, de huitaine en huitaine, en faire présenter sous le nom de chacun desdits évêques, moyennant quoi, en peu de temps, l’on aura fait assigner tous les lieux qu’on peut prétendre avoir été autrefois desdits évêchés. » La tactique est assez nettement indiquée ; on voit la marche de cette politique rongeante qui bientôt ne se contenta point d’absorber les petits feudataires enclavés, mais qui s’essayait parfois à sortir du cercle et à pousser jusqu’en pays allemand, à la grande clameur des seigneurs, princes ou même rois qui se sentaient atteints.
Une calomnie de fabrique rivale avait insinué que la princesse était épileptique : on envoya de nouveau aux informations ; on dépêcha un médecin : la santé de Marie Leckzinska en sortit à son honneur et parut aussi claire que sa vertu.
Le Play était contenu dans le premier : il en est sorti à la parole et sur le désir du plus méditatif et du plus philanthrope des souverains.
Vous voyez bien que mon attachement pour lui me fait sortir un peu des bornes de mon devoir. » Mais on ne brûle jamais les lettres qu’on recommande si fort de détruire : ce sont celles-là précisément qu’on garde, et nous devons à cette infidélité de connaître aujourd’hui la pensée intime de l’illustre guerrier resté fidèle à ses deux rois.
Rien de grand, je le répète, même dans l’ordre politique, ne peut sortir d’un tel fonds.
Il y avait aussi un singe, qui sortait du mur, qui rentrait dans le mur, en s’approchant chaque fois si près de lui, qu’il reculait, de peur d’avoir le nez croqué » (p. 557).