Cousin déclame, et il le faut bien ; car qu’est-ce que la déclamation, sinon l’accent oratoire employé là où il faudrait le style simple ? […] Cousin a naturellement l’accent oratoire, et dans ce tableau de mœurs élégantes, de galanteries aimables, de jolis péchés et d’amusements littéraires, le style simple de la narration aisée était le seul qui ne fût pas déplacé.
Quant à l’auditif pur qui se mêlerait d’écrire, ce serait un simple perroquet ; de même que le type visuel (celui qui voit les idées et les choses sous la forme d’un mot imprimé) serait un simple copiste. […] Hugo est d’un mécanisme simple, presque élémentaire, et parfait. […] En citant cette phrase si simple, M. […] Voltaire n’est pas simple ; ce n’est pas un vice particulier aux gens spirituels. […] Il serait si simple de n’enseigne ?
Une simple et exacte copie de la nature peut-elle conduire à ce but ?
L’invention la plus simple y est subordonnée à la plus scrupuleuse vérité historique.
Ils n’ont point encore de littérature formée : mais quand leurs magistrats sont appelés à s’adresser, de quelque manière, à l’opinion publique, ils possèdent éminemment le don de remuer toutes les affections de l’âme, par l’expression des vérités simples et des sentiments purs ; et c’est déjà connaître les plus utiles secrets du style.
Gilbert Augustin-Thierry sait nous envelopper de mystère, et, par la notation de détails très simples, mais inquiétants parce qu’on n’en voit pas le pourquoi, créer peu à peu autour de nous comme une atmosphère d’épouvante.
Je demande, quand mon cœur se soulève de dégoût, de pouvoir résister à l’exotisme sans être méprisé de mes contemporains, psychologues, impressionnistes ou simples snobs.
Son panthéisme ingénu, sa botanique de berger chercheur de simples, sa divination de Sylvain initié au langage des bêtes, nous font entrevoir, mieux que tous les livres, le mystère de l’immense vie qui circule autour de notre conscience éperdue.