Pailleron, avec une source première de philosophie qui ne s’est point tarie, une faculté d’ironie, concentrée et pathétique, dont on ne retrouve guère la trace dans son théâtre.
Theuriet, nous la retrouvons, marquée d’une façon originale, dans certaines pages où le poète nous conduit dans sa maison de Talloire, en Savoie, et dans sa retraite de Nice, où il a déjà passé plus d’un hiver.
Et puis, dans l’époque où nous vivons, tout l’homme ne se retrouve-t-il pas là ?
Laissez-vous charmer par le drame, mais que caleçon soit dedans, et qu’on puisse toujours l’y retrouver quand on voudra disséquer cette belle chose vivante, si ravissante, si poétique, si passionnée, si magnifiquement vêtue d’or, de soie et de velours.
Difficile car retrouver les dates de publications à tirage restreint, ces publications elles-mêmes, parmi l’amas de papier imprimé par la génération des « petites revues et des plaquettes », n’est point une tâche aisée ; les auteurs n’ayant pas gardé le plus souvent la mémoire des dates, des formats, ou nous ayant à ce sujet fourni des renseignements erronés qu’il nous a fallu rectifier à grand’peine.
c’est toi que j’adore : c’est de toi, je le sens, que je suis l’ouvrage, et j’espère te retrouver au jugement dernier tel que tu parles à mon cœur durant la vie.
Quiconque a quelque critique et un bon sens pour l’histoire, pourra reconnaître que Milton a fait entrer dans le caractère de son Satan les perversités de ces hommes qui, vers le commencement du dix-septième siècle, couvrirent l’Angleterre de deuil : on y sent la même obstination, le même enthousiasme, le même orgueil, le même esprit de rébellion et d’indépendance ; on retrouve dans le monarque infernal ces fameux niveleurs qui, se séparant de la religion de leur pays, avaient secoué le joug de tout gouvernement légitime, et s’étaient révoltés à la fois contre Dieu et contre les hommes.
Le culte de Jupiter, que nous retrouvons partout chez les premières nations païennes, fixe les fondateurs des sociétés dans les lieux où les ont conduits leurs courses vagabondes, et alors commence l’âge des dieux qui dure neuf siècles.