Mais, au reste, l’érudit est soutenu par cette idée qu’il travaille à une grande œuvre collective, où l’effort de chaque ouvrier peut sembler de peu de fruit, mais où l’effort de tous est nécessairement fécond. […] Les chansons, les fabliaux, les farces, les mystères, dont l’excellent et sec Boileau méprisait la grossièreté et que d’ailleurs il ne lisait pas, nous les lisons, un peu vite parfois et en dissimulant quelque ennui ; mais aussi nous y découvrons souvent, dans une phrase, dans un vers (et tout le reste en bénéficie), des merveilles de grâce, de finesse, d’émotion, de poésie, une malice exquise, ou bien une tendresse, une piété qui nous vont à l’âme. […] Pour comprendre et pour aimer certains sentiments, il faut du moins en porter les germes en soi, il faut être capable de les ressusciter, fût-ce par jeu, de les éprouver, fût-ce un moment et en sachant bien que c’est une comédie intérieure qu’on se donne et dont on reste détaché.
Tout reste d’ailleurs chez lui dans la note tempérée. […] Au reste, ici comme toujours, entre les deux extrêmes il y a place pour une foule de degrés intermédiaires. […] § 5. — Reste une cinquième et dernière espèce d’analyse interne.
Si la distance reste la même, plus la convergence des yeux augmente, plus l’objet paraît petit ; si on maintient toujours la même inclinaison des axes, plus on rapproche l’objet, plus il paraît grand. […] V Il nous reste à considérer les cas où une pluralité d’anneaux ou liens concourt à raviver quelque pensée ou état mental antérieur. […] Il est presque inutile de dire que l’auteur reste constamment fidèle à sa méthode de description complète ; que chaque groupe de sensations est examiné séparément, puis dans ses rapports avec les autres.
Le mécanisme du monde reste pour Nietzsche ce qu’il est pour Darwin. […] Il ne reste que deux solutions. […] Tout vient ici d’une source unique dans les profondeurs quoique doublement jaillissante : le sentiment de la réalité de l’individu le sentiment de l’irréalité de tout le reste.
Tout le reste, division de discours, preuves triomphantes & naturelles, érudition choisie, pensées neuves & sublimes, figures hardies, raisonnemens forts & suivis, pathétique admirable, diction élégante & correcte, lui sembloit étranger. […] C’est un reste de la barbarie & de ce mauvais goût auquel la chaire a été si long-temps en proie. […] On n’a presque rien fait imprimer de lui : mais ce qui nous reste est marqué au coin du génie.
Le reste me paraît faible. […] Au reste, peut-être n’y regardait-il pas de si près ; peut-être croyait-il que, tant que l’âme éprouve des sentimens, elle peut les énoncer avec franchise. […] Au reste, toute cette pièce est très-agréable ; mais elle fait peut-être allusion à quelque petit secret de société qui la rendait plus piquante : par exemple, au peu de goût que mademoiselle de la Mésangère pouvait avoir pour le mariage, ou pour quelque prétendant appuyé par sa mère.
Mais quand on rayerait ces deux faits navrants des récits de Mme Colet, ce qui reste serait encore d’une assez belle ignominie. Ce qui reste, c’est qu’à cette heure du xixe siècle, un bas-bleu sans génie, sans considération morale, et même sans hauteur révolutionnaire, ait pu faire croire à la plus grande partie de l’Europe, qu’il était quelque chose et quelqu’un ! Ce qui reste, c’est que gouvernements, ministres, ambassadeurs, aristocratie, aient accueilli, salué, acclamé, pris pour confidente de leurs desseins Mme Colet !
Heureusement pour lui, son observation, toujours vraie, reste franche et d’esprit bien français. […] Margueritte ; le reste de la lecture m’a confirmé dans mon sentiment. […] Le sublime change de costume, comme le reste. […] Que chacun reste dans son compartiment, puisque train il y a. […] On sait le reste.