Ces journées se ressemblent, avec du plus ou du moins, d’un bout à l’autre de l’année.
Puis, prenant au fond du coffre la zampogne qui dormait silencieuse depuis sept hivers, dégonflée et vide, auprès des habits de son maître, j’en passai la courroie autour de mon cou et je la pressai du coude sous mon bras gauche, de manière à ressembler trait pour trait à un jeune pifferaro des Abruzzes, qu’on écoute au pied des croix et des niches des villages, et à qui on ne demande pas d’où il vient.
CCXXXII Mais quand ce message muet eut été ainsi échangé entre nous, je ne pus contenir toute ma joie en moi-même, je saisis toute joyeuse la zampogne suspendue au dossier de mon lit ; sans y chercher aucun air de suite, je lui fis rendre en désordre toutes les notes éparses et bondissantes qui répondaient, comme un écho ivre, à l’ivresse désordonnée de ma propre joie : cela ressemblait à ces hymnes éclatantes que l’orgue de San Stefano jette, parfois, les jours de grande fête, à travers l’encens du chœur, et qui sont comme le Te Deum de l’amour !
Par-là elle est unique parmi nos chansons de geste : rien n’y ressemble et rien n’en approche.
Cela est vrai de la forme de ses vers : du reste il lui ressemble aussi peu que possible.
Tous ces héros (et la plupart sont des héroïnes) ressemblent plus ou moins à ce surprenant Alidor de la Place Royale quittant sa maîtresse qu’il aime, sans but, sans raison, pour rien, pour le plaisir de se sentir fort.
Ne ressemble-t-elle pas à une trahison ?
Et les vers des Satires et des Épîtres ne ressemblent guère davantage à ceux d’un Andrieux ou d’un Viennet.