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1071. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Horace Walpole »

Il avait renoncé de bonne heure au plaisir de les rencontrer sur la terre plate de la politique, pour ne plus avoir affaire à eux que là où ils étaient moins dégoûtants et moins malpropres, — dans la tenue obligée de gens du monde et sur le parquet des salons.

1072. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Sabran et le chevalier de Boufflers »

» mais le mot de Madame de Sabran est plus beau encore d’humilité divine et de tremblement… L’amour d’une pauvre petite femme qui aime dans l’obscurité a rencontré mieux que le génie du grand Shakespeare.

1073. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIV. Alexandre de Humboldt »

Ici, Humboldt, fatigué de tout et même de sa gloire, qui lui rapportait quatre cents lettres par mois de tous les badauds de l’Europe, lesquels l’appelaient tous « jeune vieillard » sans s’être donné le mot, pour prouver que, comme les grands esprits, les grands imbéciles se rencontrent, — Humboldt trouva presque une originalité dans la mauvaise humeur de ses derniers jours.

1074. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328

Lacordaire, en sa qualité, non de prêtre, non de missionnaire de vérité, mais d’orateur et d’artiste, a donc rencontré, et parmi les moins chrétiens d’entre nous des émotions et des admirations sincères.

1075. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Achille du Clésieux »

Eh bien, c’est là que par un de ces hasards vulgaires de la vie, le héros de du Clésieux tombe amoureux d’une jeune fille rencontrée au fond des campagnes qu’il habite.

1076. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Madame Ackermann »

elle avait passé le milieu de la vie déjà quand parurent ces poésies, et elle ne nous a donné que quelques pièces de vers après tout, phénix consumé peut-être, et absorbé, en tout cas, par la philosophie, qui n’a jamais rencontré de poète lui appartenant si exclusivement· En donnera-t-elle encore ?

1077. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Stendhal et Balzac » pp. 1-16

Il avait cette gaîté qu’a Brillat-Savarin, cette gaîté que madame Necker de Saussure a si bien caractérisée en disant que « c’est un terrain où toutes les portées se rencontrent ! 

1078. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286

Quel homme ayant vécu ne les a pas rencontrées ?

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